Publié : lun. janv. 29, 2007 9:19 am
Le dimanche 28 janvier 2007
Le Droit
Une demi-salle devant un Wilfred Le Bouthillier solide à Gatineau
« Vous avez connu le personnage, maintenant je vais vous présenter l’artiste que je suis ! », a lancé Wilfred Le Bouthillier, qui était de passage à Gatineau, samedi soir. Une déclaration qui n’avait rien d’une boutade.
La dernière fois qu’il avait foulé les planches de la Maison de la culture, il voguait encore sur la vague du populaire concours télévisuel, qui l’avait couronné grand champion. La « Wilfredmania » était à son meilleur et son premier album éponyme avait battu des records de ventes.
Coincé entre une réplique de phare, des cages d’homards et des numéros virtuels avec ses anciens collègues de Star Académie, Wilfred avait tout même réussi à se débrouiller pour offrir une belle soirée. Le vrai Wilfred, lui, le public l’a rencontré samedi soir dernier, alors qu’il était de retour avec son plus récent spectacle, Poussières, du même nom que sa deuxième galette.Signant lui-même la mise en scène et la direction musicale, Le Bouthillier a concocté un spectacle intime, honnête et drôlement bien ficelé. Dépourvu de temps morts, l’ensemble était bien dosé.
Après avoir lancé la soirée avec Tant qu’il y aura, il a attaqué Ne vois-tu pas ?. Armé de ses propres textes et musiques, Wilfred Le Bouthillier était visiblement plus à l’aise et en pleine possession de ses moyens.
L’exode rural préoccupe grandement le chanteur originaire de Tracadie-Sheila. Une inquiétude qui a trouvé écho dans la pièce Dans mon village. Sur scène, ses compositions gagnent en force. Les arrangements plus rock et plus musclés y sont d’ailleurs pour beaucoup.
Sans surprise, il aura fallu attendre l’interprétation de Que passent les saisons, tirée de son premier album, pour susciter la première réaction forte de la soirée. Dommage, car cette pièce écrite par Plamondon n’est certainement pas celle qui sied le mieux au musicien.
Lui-même avouera plus tard que la musique qu’il écoute est drôlement plus rock que celle qu’il compose. Un joli moment qui sera ponctué par l’intro de Thunderstruck d’AC/DC à la mandoline !
Du côté des reprises, le musicien est resté très près de son répertoire fétiche. Outre la magnifique reprise de Le monde a bien changé de 1755, qu’il a gravé sur Poussières, Wilfred a puisé dans le Cap enragé de Zachary Richard, le temps d’offrir en duo avec son guitariste Danny Boudreau, Au bord du Lac Bijou et plus tard La ballade de Jean Batailleur.
Plus de détails dans l’édition du 29 janvier 2007
Source:
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... 170/CPARTS
Voici la suite de l'article publié ajd 29 Janv. à Gatineau
Il interprétera aussi sa pièce préférée du musicien Louisianais, Réveille. Sa livraison intense est toujours aussi renversante.
Au retour de l'entracte, Wilfred a balancé Je ferais tout et Le vieux loup de mer, avec laquelle il avait conquis bien des coeurs et des votes il y a presque quatre ans. Une performance qui lui vaudra sa première ovation de la soirée.
Contrairement à sa dernière visite, où il avait fait salle comble, Wilfred Le Bouthillier a dû faire face à une salle à moitié vide. Un espace qu'il voyait visiblement à moitié plein. Généreux, il est resté fidèle à la promesse qu'il avait faite en début de soirée, soit celle de démontrer qui il était.
Si les fans de la première heure ont délaissé l'ancien pêcheur au profit des deux autres cuvées d'académiciens qui lui ont succédé, les spectateurs présents samedi ont fait connaissance avec un musicien solide doublé d'une plume sensible.
Source:
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... 0548566007
Le Droit
Une demi-salle devant un Wilfred Le Bouthillier solide à Gatineau
« Vous avez connu le personnage, maintenant je vais vous présenter l’artiste que je suis ! », a lancé Wilfred Le Bouthillier, qui était de passage à Gatineau, samedi soir. Une déclaration qui n’avait rien d’une boutade.
La dernière fois qu’il avait foulé les planches de la Maison de la culture, il voguait encore sur la vague du populaire concours télévisuel, qui l’avait couronné grand champion. La « Wilfredmania » était à son meilleur et son premier album éponyme avait battu des records de ventes.
Coincé entre une réplique de phare, des cages d’homards et des numéros virtuels avec ses anciens collègues de Star Académie, Wilfred avait tout même réussi à se débrouiller pour offrir une belle soirée. Le vrai Wilfred, lui, le public l’a rencontré samedi soir dernier, alors qu’il était de retour avec son plus récent spectacle, Poussières, du même nom que sa deuxième galette.Signant lui-même la mise en scène et la direction musicale, Le Bouthillier a concocté un spectacle intime, honnête et drôlement bien ficelé. Dépourvu de temps morts, l’ensemble était bien dosé.
Après avoir lancé la soirée avec Tant qu’il y aura, il a attaqué Ne vois-tu pas ?. Armé de ses propres textes et musiques, Wilfred Le Bouthillier était visiblement plus à l’aise et en pleine possession de ses moyens.
L’exode rural préoccupe grandement le chanteur originaire de Tracadie-Sheila. Une inquiétude qui a trouvé écho dans la pièce Dans mon village. Sur scène, ses compositions gagnent en force. Les arrangements plus rock et plus musclés y sont d’ailleurs pour beaucoup.
Sans surprise, il aura fallu attendre l’interprétation de Que passent les saisons, tirée de son premier album, pour susciter la première réaction forte de la soirée. Dommage, car cette pièce écrite par Plamondon n’est certainement pas celle qui sied le mieux au musicien.
Lui-même avouera plus tard que la musique qu’il écoute est drôlement plus rock que celle qu’il compose. Un joli moment qui sera ponctué par l’intro de Thunderstruck d’AC/DC à la mandoline !
Du côté des reprises, le musicien est resté très près de son répertoire fétiche. Outre la magnifique reprise de Le monde a bien changé de 1755, qu’il a gravé sur Poussières, Wilfred a puisé dans le Cap enragé de Zachary Richard, le temps d’offrir en duo avec son guitariste Danny Boudreau, Au bord du Lac Bijou et plus tard La ballade de Jean Batailleur.
Plus de détails dans l’édition du 29 janvier 2007
Source:
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... 170/CPARTS
Voici la suite de l'article publié ajd 29 Janv. à Gatineau
Il interprétera aussi sa pièce préférée du musicien Louisianais, Réveille. Sa livraison intense est toujours aussi renversante.
Au retour de l'entracte, Wilfred a balancé Je ferais tout et Le vieux loup de mer, avec laquelle il avait conquis bien des coeurs et des votes il y a presque quatre ans. Une performance qui lui vaudra sa première ovation de la soirée.
Contrairement à sa dernière visite, où il avait fait salle comble, Wilfred Le Bouthillier a dû faire face à une salle à moitié vide. Un espace qu'il voyait visiblement à moitié plein. Généreux, il est resté fidèle à la promesse qu'il avait faite en début de soirée, soit celle de démontrer qui il était.
Si les fans de la première heure ont délaissé l'ancien pêcheur au profit des deux autres cuvées d'académiciens qui lui ont succédé, les spectateurs présents samedi ont fait connaissance avec un musicien solide doublé d'une plume sensible.
Source:
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... 0548566007