Richard Bérard «Il s'en sauve facilement en maudit!»
Publié : jeu. août 20, 2009 1:26 am
Richard Bérard ne sera jamais jugé pour le meurtre odieux de la jeune Mélissa Beaudin, violée puis tuée avec une pierre, à l'été 2008. L'homme de 44 ans est décédé, hier, des suites d'un cancer généralisé.
Sous la garde des Services correctionnels du Canada, Bérard était soigné à l'hôpital Santa Cabrini depuis déjà plusieurs semaines.
À l'été 2008, Mélissa Beaudin (petite photo), 17 ans, avait suivi son nouveau copain chez son père, à la campagne, pour y passer une partie de l'été.
Un soir de juillet, intoxiqué, M. Bérard aurait usé d'un subterfuge pour emmener Mélissa avec lui : il lui aurait fait croire que sa mère avait été victime de violence et qu'il fallait immédiatement aller lui porter secours.
L'adolescente l'a suivi. Peu après, son copain a découvert le pot aux roses et la police a été alertée. Richard Bérard avait été rapidement intercepté par des patrouilleurs, mais Mélissa ne se trouvait plus avec lui.
Trop facile
Des recherches ont permis de retrouver son corps, le lendemain, sur un terrain privé de Yamaska. Elle avait été violée et assassinée.
La comparution de Bérard devant le tribunal, peu après son arrestation, l'an der nier, avait donné lieu à des manifestations orageuses de plusieurs citoyens du secteur, horrifiés par le crime.
Le Journal avait annoncé cet été que Bérard ne subirait vraisemblablement pas de procès pour les crimes dont il est accusé.
Prévenu du décès de Bérard, hier, le père de la jeune victime, André Beaudin, était émotif.
«Il s'en sauve facilement en maudit !», estime-t-il. Bien qu'il n'est pas un grand croyant, de son propre aveu, il espère qu'une certaine justice pourra s'occuper de lui, dans l'au-delà. Ou encore Mélissa elle-même.
«C'est un monstre, cet homme», poursuit-il.
Lien: http://www.canoe.com/infos/societe/arch ... 84200.html
Sous la garde des Services correctionnels du Canada, Bérard était soigné à l'hôpital Santa Cabrini depuis déjà plusieurs semaines.
À l'été 2008, Mélissa Beaudin (petite photo), 17 ans, avait suivi son nouveau copain chez son père, à la campagne, pour y passer une partie de l'été.
Un soir de juillet, intoxiqué, M. Bérard aurait usé d'un subterfuge pour emmener Mélissa avec lui : il lui aurait fait croire que sa mère avait été victime de violence et qu'il fallait immédiatement aller lui porter secours.
L'adolescente l'a suivi. Peu après, son copain a découvert le pot aux roses et la police a été alertée. Richard Bérard avait été rapidement intercepté par des patrouilleurs, mais Mélissa ne se trouvait plus avec lui.
Trop facile
Des recherches ont permis de retrouver son corps, le lendemain, sur un terrain privé de Yamaska. Elle avait été violée et assassinée.
La comparution de Bérard devant le tribunal, peu après son arrestation, l'an der nier, avait donné lieu à des manifestations orageuses de plusieurs citoyens du secteur, horrifiés par le crime.
Le Journal avait annoncé cet été que Bérard ne subirait vraisemblablement pas de procès pour les crimes dont il est accusé.
Prévenu du décès de Bérard, hier, le père de la jeune victime, André Beaudin, était émotif.
«Il s'en sauve facilement en maudit !», estime-t-il. Bien qu'il n'est pas un grand croyant, de son propre aveu, il espère qu'une certaine justice pourra s'occuper de lui, dans l'au-delà. Ou encore Mélissa elle-même.
«C'est un monstre, cet homme», poursuit-il.
Lien: http://www.canoe.com/infos/societe/arch ... 84200.html