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Climategate (Tout un scandale)

Publié : jeu. nov. 26, 2009 10:15 pm
par .anthurium.
Climategate: un autre point de vue
(NB: Compte tenu de l'absence totale d'analyse pertinente sur le sujet dans la presse francophone des deux côtés de l'Atlantique, j'ai pris l'initiative de traduire cet excellent éditorial publié hier dans le Wall Street Journal Europe sous le titre «Global Warming With the Lid Off». MM)


Le monde du réchauffement climatique révélé au grand jour
Les courriels qui font la lumière sur une tentative de dissimuler la vérité sur le climat.


«Les deux MM cherchent depuis des années à obtenir les données des stations du CRU. S'ils apprennent jamais qu'il existe une loi sur l'accès à l'information aujourd'hui au Royaume-Uni, je pense que je vais effacer les fichiers au lieu de les envoyer à qui que ce soit. Nous avons également une loi sur la protection des données, derrière laquelle je vais me cacher.»

Voilà en apparence ce qu'a écrit Phil Jones, le directeur de l'Unité de recherche climatique (CRU - Climate Research Unit) de l'Université d'East Anglia et l'un des climatologues les plus en vue de la planète, dans un courriel envoyé en 2005 à «Mike». Selon ce que l'on peut en déduire à partir des échanges de courriels, il s'agit de Michael Mann, qui est directeur du Centre des sciences de la terre de l'Université de Pennsylvanie. Nous avons déniché ce petit morceau intéressant dans la pile de plus de 3000 courriels et documents dévoilés la semaine dernière après que les serveurs du CRU aient été piratés et que des messages échangés par certains des climatologues les plus influents du monde aient été diffusés sur Internet.

Les «deux MM» sont presque certainement Stephen McIntyre et Ross McKitrick, deux Canadiens qui ont consacré des années à essayer d'obtenir les données brutes et les codes utilisés dans les graphiques et modèles servant à étudier l'évolution du climat, puis à vérifier les conclusions publiées sur cette base - une tâche méticuleuse qui nous apparaît clairement comme un service d'utilité publique et d'intérêt scientifique. M. Jones n'a pas répondu à nos questions et l'université a déclaré qu'elle ne pouvait confirmer l'authenticité des courriels, même si elle a reconnu que ses serveurs ont bel et bien été la cible d'une attaque.

On découvre beaucoup de choses même en passant en revue une fraction des courriels. Les scientifiques semblent occupés à s'exhorter les uns les autres à présenter une perspective «unifiée» sur la théorie des changements climatiques provoqués par l'homme tout en discutant de l'importante de leur «cause commune»; à se donner des conseils sur les façons d'arranger les données pour ne pas compromettre leur hypothèse préférée; à discuter des moyens à prendre pour exclure les points de vue opposés des revues les plus prestigieuses; et à s'échanger des trucs sur les façons de «masquer le déclin» des températures dans certaines séries de données dérangeantes.


Certaines des personnes mentionnées dans les courriels ont répondu à nos demandes d'entrevue en disant qu'elles devaient d'abord consulter leurs avocats. D'autres ont répondu par des menaces de poursuites et des insultes personnelles. D'autres encore n'avaient rien à dire. Celles qui ont bien voulu commenter ont insisté sur le fait que les courriels ne révèlent rien de plus que des divergences de vue sans importance sur certains chiffres et des débats de procédure.
Tous ces refus de répondre ont toutefois pour effet de souligner ce qui pourrait bien être l'aspect le plus révélateur de cette histoire: le fait que ces scientifiques considèrent que le public n'a pas le droit de savoir sur quoi ils se basent pour faire leurs prévisions sur les changements climatiques, même lorsque les gouvernements se préparent à adopter des lois qui entraîneront des coûts ahurissants en réponse à ces prévisions.

Voyez par exemple ce message qui semble avoir été envoyé par M. Jones à M. Mann en mai 2008: «Mike, peux-tu effacer tous les courriels que tu aurais pu envoyer à Keith concernant AR4? Keith va faire de même. Peux-tu aussi écrire à Gene pour lui demander de faire la même chose?» AR4 est le terme diminutif pour désigner le Quatrième Rapport d'évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), présenté en 2007 comme un consensus sur l'état de la situation présumément devenue très critiques sur le plan des changements climatiques causés par l'homme.

Dans un autre courriel qui aurait été envoyé en septembre 2007 à Eugene Wahl du Programme de paléoclimatologie de l'Agence nationale de recherche océanique et atmosphérique (National Oceanic and Atmospheric Administration) ainsi qu'à Caspar Ammann de la Division des dynamiques climatiques et planétaires du Centre national pour la recherche atmosphérique (National Center for Atmospheric Research's Climate and Global Dynamics Division), M. Jones écrivait: «Essaie de modifier la date de réception! Ne donne pas à ces sceptiques quelque chose avec lequel ils pourront s'amuser.»

Lorsque les tentatives d'effacer, de falsifier ou de retenir de l'information ne suffisaient pas, M. Jones a suggéré une solution de rechange dans un courriel d'août 2008 à Gavin Schmidt de l'Institut Goddard pour les études spatiales de la NASA, également envoyé à M. Mann en Cc: «La réponse toute faite que nous utilisons tous sur la loi d'accès à l'information est celle-ci, écrit-il. Le GIEC est exempté de toute loi nationale d'accès à l'information - c'est ce qu'on a dit aux sceptiques. Même si nous... gardons possiblement des renseignements pertinents, le GIEC n'entre pas dans le cadre de nos attributions (déclaration de mission, objectifs, etc.) et nous n'avons donc aucune obligation de fournir les renseignements.»

Il semble également que M. Mann et ses amis n'hésitaient pas à mettre sur une liste noire les scientifiques qui contestaient certaines de leurs affirmations, ou les revues qui publiaient leurs travaux. «Je pense que nous devons cesser de considérer Climate Research comme une revue légitime qui fait une révision par les pairs», lit-on dans un courriel apparemment rédigé par M. Mann et envoyé à plusieurs destinataires en mars 2003. «Il faudrait peut-être encourager nos collègues dans la communauté de la recherche sur le climat à ne plus soumettre des articles à cette revue, ni citer ceux qui y sont publiés.»

Le principal reproche de M. Mann était que la revue en question avait publié plusieurs articles remettant en question certains aspects de la théorie du réchauffement planétaire anthropogénique.

Pour la petite histoire, lorsque nous avons par le passé demandé à M. Mann ce qu'il pensait de l'accusation selon laquelle lui et ses collègues empêchent les points de vue opposés de s'exprimer, il nous a dit que «cette question n'est même pas digne d'une réponse». Concernant nos plus récentes questions à propos des courriels piratés, il a dit qu'il n'a «d'aucune façon manipulé quelque donnée que ce soit», mais a refusé de répondre à des questions plus spécifiques. Précisons que notre objectif n'est pas de nier la probité du travail de M. Mann, et encore moins son droit de garder le silence.

Nous disposons toutefois maintenant de centaines de messages qui donnent clairement l'impression que des climatologues renommés ont cherché de manière concertée et coordonnée à adapter les données pour qu'elles correspondent à leurs conclusions, tout en essayant de faire taire et de discréditer leurs critiques. Au palmarès des vérités qui dérangent [Note du trad.: le titre du film d'Al Gore est Une vérité qui dérange], celle-ci mérite sûrement que les médias, le Congrès américain et d'autres instances d'enquête s'y penchent plus sérieusement.

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : jeu. nov. 26, 2009 10:20 pm
par .anthurium.
Climategate: La Presse nous prend pour des cons
par Martin Masse

Dans La Presse de ce matin, le journaliste attitré à la rubrique écocatastrophiste, François Cardinal, tente sans grande surprise d'étouffer le scandale des courriels du CRU qui révèlent les tentatives de manipulation des réchauffistes. Selon le chroniqueur, ( http://www.cyberpresse.ca/environnement ... fement.php" onclick="window.open(this.href);return false; ) les courriels sont «plutôt inoffensifs pour la plupart» et ne montrent qu'une guéguerre entre les deux clans même si, reconnaît-il, «un des courriels est plus ambigu que les autres, il est vrai».

Ooohh, voit-on poindre une lueur de sens critique à l'horizon?

Eh bien non, pour régler le cas de l'ambigüité de ce message de Phil Jones, le directeur du CRU, où il parle d'une «astuce» pour «masquer le déclin» des températures, Cardinal nous répète très objectivement la version des faits que Jones en a donnée, confirmée paraît-il par Michael «bâton de hockey disparu de la littérature après avoir été discrédité» Mann et par une «une panoplie de climatologues réputés».

On ne mentionne aucun des autres courriels controversés. On ne tente pas de savoir si la version des faits de Jones est la bonne. On ne parle pas de l'intense réaction suscitée par cette histoire à travers le monde et en particulier en Grande-Bretagne, aux États-Unis, et dans une moindre mesure en Australie et au Canada anglais, où se trouvent la plupart des personnes impliquées.

Fin de la controverse. Circulez, il n'y a rien à voir. Il n'y a pas eu d'autre conséquence à cette malheureuse histoire et on peut continuer de parler du «consensus» scientifique sur le réchauffement climatique anthropogénique comme s'il ne s'était rien passé. Le citoyen qui se renseigne uniquement en lisant La Presse et en écoutant les radios et télévisions d'ici n'en saura pas plus.

Comme manifestation de malhonnêteté intellectuelle, on peut difficilement faire mieux.


En passant, lorsque l'article a été mis en ligne hier soir, on n'y proposait comme liens de référence à la fin que ceux menant vers la réaction du CRU et du blogue réchauffiste RealClimate, «un site réputé sur la question». Peut-être a-t-il eu un léger remord de conscience, ou s'est-il fait dire par un supérieur de donner au moins un semblant d'objectivité à son papier, mais le journaliste a rajouté ce matin un nouveau lien vers «L'interprétation des écolo-sceptiques».
S'il avait vraiment voulu informer ses lecteurs, Cardinal aurait également mentionné dans son article l'explication plus critique ( http://wattsupwiththat.com/2009/11/20/m ... ure-trick/" onclick="window.open(this.href);return false; )qu'on trouve sur ce même site «écolo-sceptique» de la fameuse astuce empruntée à Michael Mann par Phil Jones, question de donner les deux côtés de la médaille et de laisser le lecteur se faire sa propre opinion.

Il aurait peut-être fait allusion à la réaction ( http://www.guardian.co.uk/commentisfree ... scientists" onclick="window.open(this.href);return false; )de son collègue du Guardian, George Monbiot, lui aussi un réchauffiste convaincu, qui continue de croire à l'absence de toute conspiration pour trafiquer les données, mais qui concède tout de même que

It's no use pretending this isn't a major blow. The emails extracted by a hacker from the climatic research unit at the University of East Anglia could scarcely be more damaging. I am now convinced that they are genuine, and I'm dismayed and deeply shaken by them. Yes, the messages were obtained illegally. Yes, all of us say things in emails that would be excruciating if made public. Yes, some of the comments have been taken out of context. But there are some messages that require no spin to make them look bad. There appears to be evidence here of attempts to prevent scientific data from being released, and even to destroy material that was subject to a freedom of information request. Worse still, some of the emails suggest efforts to prevent the publication of work by climate sceptics, or to keep it out of a report by the Intergovernmental Panel on Climate Change. I believe that the head of the unit, Phil Jones, should now resign. Some of the data discussed in the emails should be re-analysed.

Et surtout, il aurait justement mentionné tous ces autres messages qui, loin d'être inoffensifs comme il le prétend, n'ont aucun besoin d'interprétation pour avoir l'air suspect, comme l'écrit Monbiot. En voici quelques-uns:

(NB: J'ai trouvé ces extraits de message sur les divers sites qui les reproduisent ou les ont traduits. Pour alléger le texte, je n'ajoute aucune information superflue. Quiconque souhaite retrouver l'original pourra facilement le faire par une recherche rapide. Mon unique objectif ici est de montrer qu'il y a matière à se poser des questions, contrairement à ce qu'affirme le propagandiste incompétent de La Presse. Je souligne les passages les plus pertinents.)


«Je me suis donné beaucoup de mal pour trouver un équilibre entre les besoins de la science et ceux du GIEC qui ne sont pas toujours les mêmes. J'étais inquiet que tu puisses penser que je donnais l'impression de ne pas vous soutenir assez fort en essayant de mentionner les problèmes et les incertitudes. Beaucoup a dû être retiré et j'étais particulièrement malheureux de ne pouvoir être affirmatif dans le Résumé pour les Décideurs en rapport avec le renforcement du 4ème Rapport (AR4) par rapport aux conclusions du troisième rapport (TAR).»
-Keith Briffa

«First let me say that in general, as my own opinion, I feel rather unconfortable about using not only unpublished but also un reviewed material as the backbone of our conclusions (or any conclusions). I realize that chapter 9 is including SRES stuff, and thus we can and need to do that too, but the fact is that in doing so the rules of IPCC have been softened to the point that in this way the IPCC is not any more an assessment of published science (which is its proclaimed goal) but production of results. The softened condition that the models themself have to be published does not even apply because the Japanese model for example is very different from the published one which gave results not even close to the actual outlier version (in the old dataset the CCC model was the outlier). Essentially, I feel that at this point there are very little rules and almost anything goes. I think this will set a dangerous precedent which might mine the IPCC credibility, and I am a bit unconfortable that now nearly everybody seems to think that it is just ok to do this. Anyways, this is only my opinion for what it is worth.»
-Giorgi Filippo

«...je pense qu'essayer d'utiliser une période de 2 000 ans plutôt que de 1 000 répond au problème soulevé précédemment par Peck par rapport au mémo, et que ce serait bien pour essayer de "limiter" le prétendu "OM" [Optimum médiéval], même si nous ne disposons pas encore d'une reconstruction de la moyenne hémisphérique qui remonte aussi loin dans le temps...»
-Michael Mann

«Le fait est que nous ne savons pas expliquer l'absence de réchauffement actuellement et c'est ridicule. Les données du CERES publiées dans le supplément d'Août BAMS 09 en 2008 montrent qu'il devrait y avoir encore plus de réchauffement : mais les données sont certainement fausses. Notre système d'observation est déficient.»
-Kevin Trenberth

«Les deux MM cherchent depuis des années à obtenir les données des stations du CRU. S'ils apprennent jamais qu'il existe une loi sur l'accès à l'information aujourd'hui au Royaume-Uni, je pense que je vais effacer les fichiers au lieu de les envoyer à qui que ce soit. Nous avons également une loi sur la protection des données, derrière laquelle je vais me cacher.»
-Phil Jones

«Mike, peux-tu effacer tous les courriels que tu aurais pu envoyer à Keith concernant AR4? ... Keith va faire de même. Peux-tu aussi écrire à Gene pour lui demander de faire la même chose?»
-Phil Jones

«I know there is pressure to present a nice tidy story as regards 'apparent unprecedented warming in a thousand years or more in the proxy data' but in reality the situation is not quite so simple. We don't have a lot of proxies that come right up to date and those that do (at least a significant number of tree proxies) some unexpected changes in response that do not match the recent warming.»
-Keith Briffa

«If anything, I would like to see the climate change happen, so the science could be proved right, regardless of the consequences. This isn't being political, it is being selfish.»
-Phil Jones

«Perhaps we'll do a simple update to the Yamal post... As we all know, this isn't about truth at all, its about plausibly deniable accusations.»
-Michael Mann

«I got a paper to review (submitted to the Journal of Agricultural, Biological, and Environmental Sciences), written by a Korean guy and someone from Berkeley, that claims that the method of reconstruction that we use in dendroclimatology (reverse regression) is wrong, biased, lousy, horrible, etc. ... If published as is, this paper could really do some damage ... It won't be easy to dismiss out of hand as the math appears to be correct theoretically (...) I am really sorry but I have to nag about that review -- Confidentially I now need a hard and if required extensive case for rejecting.»
-Edward Cook

«OH FUCK THIS. It's Sunday evening, I've worked all weekend, and just when I thought it was done I'm hitting yet another problem that's based on the hopeless state of our databases. There is no uniform data integrity, it's just a catalogue of issues that continues to grow as they're found.»
-Ian Harris


Nouveaux textes à lire sur le sujet en français sur les sites de:

Changements climatiques
http://skyfal.free.fr/?p=422" onclick="window.open(this.href);return false;

Objectif Liberté
http://www.objectifliberte.fr/2009/11/c ... tions.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Pensée unique
http://www.pensee-unique.fr/bonnetdane.html#cru" onclick="window.open(this.href);return false;

Pour une école libre au Québec
http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2 ... suite.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : jeu. nov. 26, 2009 10:21 pm
par .anthurium.
Rédigé à 09h17 | Lien permanent | Commentaires (1)
Climategate: seuls les réchauffistes sont crédibles lorsqu'il faut critiquer d'autres réchauffistes!
par Martin Masse

L'écocatastrophiste incompétent de La Presse, François Cardinal, discutait hier du climategate à l'émission de Christiane Charette à Radio-Canada (on peut écouter l'extrait ici). La pression a dû monter en l'espace de 24 heures puisque contrairement à ce qu'il écrivait dans son article mis en ligne sur Cyberpresse la veille au soir, où il affirmait qu'un seul des messages semblait ambigu mais en fait ne l'était pas vraiment, il est maintenant prêt à admettre que certaines révélations sont inquiétantes et qu'on a affaire à «quelques pommes pourries».

Le ton général reste toutefois que cette histoire ne remet strictement rien en question, surtout pas le «consensus» sur le réchauffement causé par l'homme qui est prouvé hors de tout doute par d'autres données. Et de toute façon, on ne peut pas se fier à tous ces «sceptiques» qui sonnent aujourd'hui l'alarme.

Notez en effet la teneur des échanges entre Cardinal et l'animatrice et son recherchiste pendant la discussion. Oui, il faut s'intéresser à l'histoire, mais attention où vous obtenez vos informations! Le Daily Telegraph, le National Post et FoxNews, il faut pas se fier à ça, ils disent depuis longtemps qu'il y a des problèmes avec la thèse des réchauffistes, ils ne sont donc pas crédibles. Les George Monbiot du Guardian et Andrew Revkin du New York Times (ami des climatologues réchauffistes et dont on apprend dans les courriels qu'il passe leurs messages dans ses articles), eux, on peut leur faire confiance, puisque ce sont des réchauffistes convaincus depuis longtemps. Lorsqu'ils admettent que ce scandale soulève certains problèmes mais ne remet fondamentalement rien en question, ils sont crédibles.

Et toute cette discussion se passe en compagnie d'un journaliste (non pas un chroniqueur, précise-t-on au début du segment, un journaliste, donc quelqu'un qui est censé rapporter des nouvelles et non pas faire de l'éditorial et transmettre ses opinions dans ses articles pour convaincre ses lecteurs) qui a lui aussi un parti pris évident.

Je résume: Ceux qui ont l'opinion adverse ne sont pas crédibles, même si les faits leur donnent maintenant au moins un peu raison. Ceux qui ont la même opinion que nous les réchauffistes sont, eux, crédibles. Seuls des réchauffistes peuvent se permettre de juger objectivement d'autres réchauffistes. Et nous, nous ne faisons que notre travail objectif de journalistes en dénigrant le point de vue adverse et en continuant à défendre le nôtre. Tout cela déblatéré en plus sur les ondes de la radio d'État financée par tous les contribuables et censée refléter la diversité du pays et des opinions de ses citoyens. Non mais, ils ne se rendent pas compte à quel point ils sont ridicules?!!!

(Référence à l'émission trouvée sur le site de Réchauffement médiatique.) http://www.rechauffementmediatique.org/ ... #more-1145" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : jeu. nov. 26, 2009 10:25 pm
par .anthurium.
Climategate: Phil Jones le menteur
par Martin Masse

Le personnage central de cette histoire, le directeur de l'Unité de recherche climatique (CRU) de l'Université d'East Anglia Phil Jones, doit avoir le nez qui pousse à vue d'oeil ces jours-ci. Hier, dans sa première entrevue depuis le début du scandale, il a affirmé n'avoir jamais effacé de courriels ou de données au Guardian:

Some of the emails probably had poorly chosen words and were sent in the heat of the moment, when I was frustrated. I do regret sending some of them. We've not deleted any emails or data here at CRU. I would never manipulate the data one bit - I would categorically deny that.

Bon, il y a encore tout un débat à savoir dans quelle mesure lui et ses collègues ont manipulé des données, et je garde ça pour plus tard. Mais comment peut-il affirmer aujourd'hui ne pas avoir effacé de messages?

Rappelons que cet odieux personnage aurait reçu depuis 1990 des subventions de 13,7 million de livres (autour de 22 millions de dollars) pour mener ses recherches. C'est d'ailleurs une raison pour laquelle tous ses échanges avec d'autres chercheurs sont soumis à la loi sur l'accès à l'information.

Voici ce que Jones écrivait l'année dernière dans l'un des messages:

The inadvertent email I sent last month has led to a Data Protection Act request sent by a certain Canadian, saying that the email maligned his scientific credibility with his peers! If he pays 10 pounds (which he hasn't yet) I am supposed to go through my emails and he can get anything I've written about him. About 2 months ago I deleted loads of emails, so have very little - if anything at all.

J'ai effacé des tonnes de courriels il y a deux mois!


Et voici un autre fameux message où il demande à plusieurs de ses collèges d'effacer tous les messages qu'ils ont échangés concernant un rapport du GIEC:
Can you delete any emails you may have had with Keith re AR4? Keith will do likewise. He's not in at the moment - minor family crisis. Can you also email Gene and get him to do the same? I don't have his new email address. We will be getting Caspar to do likewise.

C'est-y assez clair?

Ailleurs, M. Jones admet avoir reçu une mise en garde du responsable de la loi sur l'accès à l'information lui disant qu'il ne devrait pas effacer de messages:

I did get an email from the FOI person here early yesterday to tell me I shouldn't be deleting emails.

Une bonne partie de cette histoire tourne autour de la manipulation de données et de tentatives d'effacer toute trace de ces manipulations. Aujourd'hui, le principal fraudeur prétend qu'il n'a rien fait de tout cela, contredisant plusieurs messages qu'il a écrits qui démontrent clairement le contraire. Et on devrait non seulement faire confiance à ce personnage et à ses collègues, mais également à ceux qui continuent de prétendre qu'il n'y a absolument rien de pertinent dans ces révélations, que tous ces messages sont parfaitement inoffensifs, et qu'il n'y a aucune raison de douter de la nécessité de dépenser 257 quadrillions de dollars pour ralentir marginalement le prétendu réchauffement de la planète dans les prochaines décennies?!

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : ven. nov. 27, 2009 12:03 pm
par Malike
Qui est ce Martin Massé, un éminent blogger? ;)

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : ven. nov. 27, 2009 12:18 pm
par tuberale
Malike a écrit : Qui est ce Martin Massé, un éminent blogger? ;)

Si c'est celui que je pense c'est le rédacteur de la revue Citoyen libre..

http://www.quebecoislibre.org/" onclick="window.open(this.href);return false;


Quand même un drôle d'hasard à un mois de la rencontre de Copenhague..... :lol: :lol: j'essayerais de remonter aux sources si j'étais eux. :lol:


Mais de toutes façons, quand bien même plein de personnes dénigreraient les scientifiques dans ce domaine pour pouvoir continuer à polluer comme ils le voudraient, la nature elle-même ns donne assez d,exemples partout sur la planète de l'état désastreux de la situation....plus besoin des scientifiques pour le constater et il faudrait être bargo rare pour continuer à le nier....

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : ven. nov. 27, 2009 3:27 pm
par Malike
Publié le 27 novembre 2009 à 12h00

Le Climategate: un réel scandale?


François Cardinal
La Presse


Si l'ensemble de vos courriels des dix dernières années étaient rendus publics, il y a de fortes chances que vous ayez envie de vous cacher la tête sous le tapis. C'est ce qu'ont vécu une poignée de scientifiques, la semaine dernière, alors qu'un pirate informatique a publié sur le web le contenu des serveurs de l'unité de recherche climatique de l'Université d'East Anglia, en Grande-Bretagne.


Il s'agit de centaines d'échanges confidentiels, dont la plupart sont d'un ennui mortel. Onze d'entre eux concernent des invitations à prendre une bière, onze autres, des rendez-vous pour le lunch...

Mais il y en a quelques-uns, plus controversés, qui font bien mal paraître leurs auteurs. En les parcourant, on peut en effet conclure à une manipulation de données et à une destruction de statistiques contredisant la thèse du réchauffement planétaire, d'où l'expression de «Climategate».

«Je viens d'appliquer l'astuce utilisée par Mike dans la revue Nature (...) pour masquer le déclin (des températures)», peut-on lire. «Le fait est que nous ne sommes pas en mesure d'expliquer l'absence actuelle de réchauffement», écrit-on. «Peux-tu effacer tous les courriels que tu as échangés avec Keith au sujet (du 4e rapport du GIEC)?», ajoute un autre.


Cela a ravivé la ferveur des sceptiques du climat, sur le web surtout, mais aussi en politique. Des élus conservateurs et républicains, connus pour leur haine proverbiale des climatologues, ont exigé une enquête publique.

Y a-t-il là matière à s'interroger sur la rigueur de certains scientifiques? Certainement. Y a-t-il matière à faire table rase des études passées sur le climat? Certainement pas.

Ce que les courriels nous révèlent, ce n'est pas du tout l'existence d'une vaste supercherie ni d'une magouille, mais plutôt qu'une poignée de scientifiques a choisi de descendre dans la rue pour se battre avec ceux, qualifiés d'«idiots» dans un courriel, qui mettent en doute leur crédibilité.

S'il était démontré que cette pugnacité avait eu un impact sur la rigueur de ces experts, cela mériterait certainement quelques démissions et une enquête approfondie. Mais les courriels en cause pointent, tout au plus, vers une destruction ponctuelle de données scientifiques dans le contexte d'une demande d'accès à l'information.

Cela est grave et devrait inciter l'auteur du courriel en question, le grand patron de l'unité de recherche Phil Jones, à réfléchir à son avenir, ou du moins à s'expliquer publiquement. Or pour l'instant, il s'est contenté de qualifier le tout de «rubbish», de balivernes.

Par contre, ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain : la crédibilité de décennies de recherches menées par des milliers de scientifiques n'est tout de même pas remise en question par quelques courriels rédigés par une poignée de climatologues.

Le consensus scientifique est clair. D'abord, la concentration de gaz carbonique dans l'atmosphère dépasse actuellement 385 parties par million, un taux qui excède largement celui des 650 000 dernières années. Ensuite, la température de la Terre a crû de 0,74 °C depuis un siècle.

Devant de telles données, les quelque 500 scientifiques du Groupe intergouvernemental d'experts du climat (GIEC) sont arrivés à la conclusion, entérinée à l'unanimité, que la quasi-totalité de la hausse de température observée dans la seconde moitié du XXe siècle est «très probablement» imputable à l'action humaine, un jargon qui signifie une probabilité supérieure à 90 %.

Le scepticisme est toujours de bon aloi, mais il doit s'appuyer sur de solides données pour briser un consensus aussi largement répandu. Ces courriels n'en sont pas.

***

Les citations expliquées

«Je viens d'appliquer l'astuce utilisée par Mike dans la revue Nature (...) pour masquer le déclin»

Ce courriel du directeur de l'unité de recherche climatique, Phil Jones, fait référence à une étude publiée par le météorologue Michael Mann dans Nature, en 1998. Celui-ci y causait d'une «divergence» entre les données climatiques et les mesures prises sur les cernes d'arbres. L'«astuce» est simplement une façon de mettre en contexte cet écart en y ajoutant les données réelles de température, ce qui a pour effet de «masquer» le déclin des températures après 1960, un fait reconnu par la communauté scientifique.

***

«Le fait est que nous ne sommes pas en mesure d'expliquer l'absence de réchauffement actuellement. (...) Les données sont certainement fausses. Notre système d'observation est déficient.»

Rédigée par le climatologue Kevin E. Trenberth, cette phrase doit être lue avec le reste du courriel. Le Dr Trenberth y soutient en effet que le réchauffement se poursuit, malgré des variations de température tout à fait habituelles. Il ajoute cependant que les scientifiques sont incapables de mesurer adéquatement l'effet du rayonnement au sommet de l'atmosphère, ce qui les empêche d'en tirer des conclusions valables.

***

«Peux-tu effacer tous les courriels que tu as échangés avec Keith au sujet (du 4e rapport du GIEC)? Keith fera pareil.»

Cet extrait d'un courriel intitulé «IPCC & FOI» est le plus troublant de tous, car FOI signifie Freedom of Information Act. On comprend donc que le directeur de l'unité de recherche climatique d'East Anglia, Phil Jones, demande à son confrère américain Michael Mann d'effacer des courriels en lien avec une demande faite sous la loi d'accès à l'information. M. Jones ne s'est pas encore expliqué à ce sujet, tandis que le Dr Mann a simplement indiqué n'avoir jamais effacé de données.

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : ven. nov. 27, 2009 4:15 pm
par Beppo
Publié le 23 novembre 2009 à 18h10 | Mis à jour le 23 novembre 2009 à 18h15

Une arnaque, le réchauffement?

François Cardinal
La Presse

Les climatologues ont-ils inventé de toute pièce le réchauffement planétaire? Plusieurs internautes le croient et brandissent pour le prouver de véritables échanges de courriels entre scientifiques britanniques.

Un pirate informatique a en effet réussi à mettre la main sur dix ans de données confidentielles se trouvant dans les serveurs de l'unité de recherche climatique de l'Université d'East Anglia. Publiés sur un site russe, les quelque 1000 échanges prouveraient que les changements climatiques sont une arnaque.

Plutôt inoffensifs pour la plupart, les courriels montrent tout au plus qu'une guerre est en cours entre les sceptiques du climat (qualifiés d'«idiots» dans les courriels) et les scientifiques, qui tentent tous deux de convaincre la population de la justesse de leur position.

Mais un des courriels est plus ambigu que les autres, il est vrai. Rédigé par le grand patron du Climatic Research Unit, Phil Jones, il pointe vers une manipulation de certaines données historiques concernant l'épaisseur des cernes d'arbres dans le but avoué de dissimuler le déclin des températures depuis quelques décennies.

«Je viens d'appliquer l'astuce utilisé par Mike dans la revue Nature (...) pour masquer le déclin», peut-on lire, en lien avec un texte scientifique publié par le météorologue Michael Mann, de l'Université de Pennsylvanie.

M. Jones, qui reconnaît l'authenticité de ce courriel, a rétorqué que le mot «trick» était pris hors contexte, qu'il ne signifiait nullement «astuce». En outre, il a précisé que le «déclin» auquel il fait référence est plutôt une «divergence» non expliquée, reconnue depuis un bon moment par les scientifiques, entre les données climatiques et les mesures prises sur les arbres.

M. Mann, à l'instar d'une panoplie de climatologues réputés, ont confirmé la version des faits de M. Jones.

http://www.cyberpresse.ca/environnement ... fement.php" onclick="window.open(this.href);return false;

En consultant l'hyperlien ci-dessus, d'autres hyperliens sont fournis pour lecture complémentaires par exemple sur les courriels échangés mentionnés dans le présent article.

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : ven. nov. 27, 2009 8:12 pm
par .anthurium.
La bulle verte éclate!
Le Journal de Montréal, p. 23 / Nathalie Elgrably-Lévy, 26 novembre 2009


Les lecteurs habitués à lire cette chronique savent que j'ai régulièrement dénoncé le pseudoconsensus quant aux causes anthropogéniques du réchauffement climatique. Évidemment, oser m'élever contre l'hystérie climatique, résister à l'endoctrinement exercé par les gourous verts et militer en faveur d'un réel débat scientifique m'a valu des torrents de courriels haineux de la part d'écofascistes en croisade environnementale.

Pourtant, les raisons de douter du consensus étaient nombreuses. Des centaines de scientifiques, voire des milliers, contestaient depuis longtemps les propos alarmistes du GIEC, mais on refusait systématiquement de prendre en considération leurs recherches. D'autres posaient des questions pertinentes et légitimes pour lesquelles ils n'obtenaient aucune réponse. Les chercheurs qui contredisaient le prêt-à-penser environnemental étaient ostracisés. Certains, comme Timothy Ball, recevaient des menaces de mort pour avoir profané le catéchisme climatique. Plus récemment, Richard Lindzen, climatologue au célèbre MIT et ancien membre du GIEC, a publié une étude invalidant les théories réchauffistes, mais personne n'en fit cas. «Le débat est clos!», nous disait-on.

Il y a quelques jours, une véritable bombe climatique a secoué la communauté scientifique mondiale, et pourrait en effet clore définitivement le débat. Des pirates informatiques ont pénétré les ordinateurs du Climate Research Unit (CRU) de l'Université d'East Anglia au Royaume-Uni, un centre de recherche qui alimente le GIEC, et ont téléchargé plus de 1000 courriels et 72 documents signés par les scientifiques les plus influents en matière de climatologie. Or, le contenu des messages, que l'on peut consulter facilement sur Internet, est incendiaire. Il témoigne d'une opération de désinformation continue pour entretenir le credo du réchauffement climatique.

Entre autres, la correspondance interceptée révèle que les membres les plus éminents du CRU sont coupables de rétention d'information et de destruction de données pour éviter d'avoir à les fournir en vertu de la loi britannique d'accès à l'information. Et pour cause! Ils tentaient, semble-t-il, de camoufler le fait que leurs données ne révèlent aucun réchauffement significatif depuis 15 ans!

Ce n'est pas tout. Les échanges indiquent qu'il y a eu également falsification et manipulation des données pour que les résultats confirment la thèse du réchauffement. Quant aux voix discordantes, les bien-pensants du CRU se seraient organisés pour les faire taire en recourant à des stratagèmes peu scrupuleux. Consensus? Non! Collusion et complot? C'est ce que révèlent les messages piratés.

Quand la science est mafieuse, le scandale est colossal; les implications, dramatiques. Nous aurions donc été manipulés par des escrocs plus intéressés par leurs subventions de recherche et leur prestige que par l'intégrité scientifique. Des scientifiques intègres sont éclaboussés par les malversations intellectuelles de chercheurs véreux. Des gouvernements se sont laissé convaincre d'adopter des politiques coûteuses pour lutter contre un réchauffement monté de toutes pièces. Et que dire de la réglementation contraignante imposée pour sauver la planète d'un danger fictif? Si des compagnies de tabac s'étaient rendues coupables des mêmes délits, si elles avaient comploté pour cacher la vérité, elles auraient été clouées au pilori. Qu'en sera-t-il dans le cas du CRU?

Si les révélations sur l'arnaque climatique sont consternantes, le quasi-mutisme de l'élite médiatique, habituellement friande de scandales, l'est tout autant: c'est à peine si la nouvelle est mentionnée par les journalistes spécialisés en environnement; et les manchettes sont consacrées à des nouvelles relativement insignifiantes en regard de l'éclatement de la bulle verte. Se pourrait-il qu'on tente d'étouffer l'affaire? L'information qu'on nous rapporte serait-elle choisie en fonction d'objectifs partisans? Et on se demande pourquoi les médias traversent une crise?!?!

Nathalie Elgrably-Lévy est économiste senior à l'Institut économique de Montréal.

* Cette chronique a aussi été publiée dans Le Journal de Québec.

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : ven. nov. 27, 2009 8:37 pm
par .anthurium.
Malike a écrit : Qui est ce Martin Massé, un éminent blogger? ;)


Martin Masse est né à Joliette en 1965. Il est diplômé de l'Université McGill en science politique et en études est-asiatiques. Il a enseigné le français et l'anglais au Japon en 1986-87.

En 1988-89 il a été boursier de la Communauté flamande de Belgique à Gand, où il a écrit son premier livre, Identités collectives et civilisation: pour une vision non nationaliste d'un Québec indépendant, publié en 1994 chez VLB Éditeur.

Il a mis de l'avant cette vision antinationaliste et libérale d'un Québec indépendant dans de nombreux articles au quotidien Le Devoir et ailleurs pendant quelques années. Dans les mois précédant le référendum de 1995, il a joint les rangs du Parti réformiste du Canada (maintenant fusionné dans le Parti conservateur du Canada), le seul parti fédéral qui proposait alors une décentralisation du fédéralisme canadien et une réduction du rôle de l'État. Il a travaillé pendant deux ans au bureau régional du parti à Montréal, a présidé le Groupe de travail national sur les pêcheries et a été candidat réformiste à une élection partielle en 1996.

Martin Masse a lancé le cybermagazine libertarien Le Québécois Libre en février 1998. Il a été directeur des publications à l’Institut économique de Montréal de 2000 à 2007. Il a traduit en 2003 le best-seller international de Johan Norberg, Plaidoyer pour la mondialisation capitaliste, publié au Québec par l'Institut économique de Montréal avec les Éditions St-Martin et chez Plon en France.

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : ven. nov. 27, 2009 9:38 pm
par .anthurium.
mardi 24 novembre 2009
la grand-messe de Copenhague
Vous le savez sans doute, au début de décembre, se déroulera à Copenhague une grand-messe écolo-réchauffiste sous l'égide de l'ONU en vue de conclure un traité qui succèdera à Kyoto ( qui fut un échec total ). Elle aura été précédée de plusieurs basses messes pour tenter de bâtir un consensus sur des cibles chiffrées de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Sans Succès! L'Europe a beau faire preuve d'une abnégation économiquement suicidaire ( des objectifs de 40% de réduction ), le reste du monde renâcle, finasse et se dérobe. Tout particulièrement les pays dits émergents ( Chine, Inde ) qui refusent de sacrifier leur croissance pour sombrer dans l'hystérie carbonique. Même les États-Unis d'Obama le Verdoyant tardent à se commettre, le projet de loi portant sur la question étant enlisé dans le marais des procédures au Congrès. Le Canada, de son côté, maintient une position non seulement logique mais parfaitement justifiable: on consentira à signer un accord si les contraintes s'appliquent à tous les pays sans exception ( contrairement à Kyoto ). Le sous-pontife Guilbeault a beau profiter de son fauteuil permanent à Radio-Canada pour dénigrer Stephen Harper sous le regard complaisant de ses courtisans, le PM du Canada maintient le cap et refuse de sacrifier la relance et la croissance de l'économie pour faire plaisir aux tenants d'une théorie climatique dont les fondements scientifiques sont de plus en plus précaires et défaillants.

Et c'est tout à son honneur. Ce serait évidemment, pour M. Harper, plus facile et plus gratifiant de revêtir la défroque du Sauveur de la Planète. Il serait alors congratuler par les escadrons écolo-réchauffistes qui dominent et régentent les salles de rédaction, la colonie artistique, la classe politique et les officines universitaires. Mais comme il a conservé un certain sens du bien commun, il encaisse stoïquement les quolibets et les injures des Verdoyants.

Le plus désolant et le plus effarant dans cette liturgie onusienne, c'est que l'on sait maintenant que la démarche scientifique a été remplacée par une démarche proprement idéologique, ce qui signifie que tous les faits et observations contraires au dogme du réchauffement d'origine humaine ont été systématiquement écartés par la caste garde-chiourme du GIEC. Sinon, pourquoi ignore-t-on toutes les preuves accumulées démontrant que l'effet de serre ( et encore moins la modeste contribution de l'être humain en émissions de CO2: moins de 5% du total) ne constitue pas le moteur climatique que la pensée officielle voudrait qu'il soit? Sinon, comment et pourquoi ne pas tenir compte du fait que, depuis 1998, le réchauffement s'est arrêté et que même un éminent rédacteur du GIEC, Mojib Latif, nous annonce au moins 20 ans de refroidissement? Sinon, pourquoi les réchauffistes n'ont jamais voulu considérer la théorie du danois Henrik Svensmark sur l'activité solaire comme facteur déterminant des changements climatiques? Sinon, pourquoi continuer de faire confiance à des modèles informatiques qui, comme l'écrivait Jean-Michel Belouve, « prédisent des évolutions totalement opposées aux observations scientifiques faites par ballon-sonde et par satellites sur l'évolution de l'humidité atmosphérique et les nuages » ? C'est parce que l'idéologie s'est substituée à la science et le dogme à la vérité scientifique.

Et la preuve de la contamination de la science par l'idéologie vient d'éclater avec ce que la presse anglophone appelle le « climategate », une énorme supercherie climatique révélée par des pirates informatiques qui ont rendu publics des milliers de fichiers et des centaines de courriels provenant du Climate Research Unit (CRU) de l'Université d'East Anglia, fournisseur principal de données climatiques du GIEC et officine bien connue du réchauffisme. Et c'est pas joli! Plutôt nauséabond! On y apprend qu'on a manipulé des données et qu'on a sciemment empêché la divulgation de d'autres dans le but de préserver intact le dogme du réchauffement d'origine humaine. Il vaut la peine de visiter le remarquable site de Jean Martin, un authentique scientifique, Pensée Unique pour les scientifiques, pour prendre connaissance des détails croustillants de cet énorme scandale climatique.

Notez qu'alors que la presse anglo-saxonne en parle abondamment, la presse québécoise et francophone ne semble pas au courant de cette grosse escroquerie et continue de publier des âneries sur la fonte des glaces, la montée des eaux et la disparition des ours polaires.

Il faut donc souhaiter ardemment que la grand-messe de Copenhague capote avec éclat. Ce serait un véritable désastre s'il fallait qu'on tombe d'accord sur des réductions massives des émissions de CO2 ( un gaz inoffensif, non-polluant, utile pour la végétation et qui ne constitue que 0,03% de l'atmosphère terrestre ), dans le but d'empêcher un réchauffement qui s'est arrêté depuis dix ans et dont l'être humain n'est aucunement responsable. Ce serait une catastrophe parce qu'une telle opération se traduirait concrètement par une croissance faible ( et même une décroissance )et par un fardeau fiscal ( avec la taxe carbone ) accru...sans affecter le moindrement la température du globe.

Je vous l'avoue, tout mon espoir repose sur l'Inde et la Chine qui demeurent d'une froideur extrême face à l'obsession carbonique de la classe politique occidentale et qui n'ont aucunement l'intention de saboter leur développement pour entrer en lutte contre un gaz inoffensif. Qui aurait cru qu'un jour je placerais toute ma confiance dans les communistes chinois pour qu'ils empêchent l'Occident d'anéantir son économie.

JACQUES BRASSARD ancien chroniqueur au Quotidien il a quitté parce qu'on a voulu le museler il est nouvellement blogueur. Pour le reste: http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Brassard" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : ven. nov. 27, 2009 11:20 pm
par tuberale
.anthurium. a écrit : mardi 24 novembre 2009
la grand-messe de Copenhague
Vous le savez sans doute, au début de décembre, se déroulera à Copenhague une grand-messe écolo-réchauffiste sous l'égide de l'ONU en vue de conclure un traité qui succèdera à Kyoto ( qui fut un échec total ). Elle aura été précédée de plusieurs basses messes pour tenter de bâtir un consensus sur des cibles chiffrées de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Sans Succès! L'Europe a beau faire preuve d'une abnégation économiquement suicidaire ( des objectifs de 40% de réduction ), le reste du monde renâcle, finasse et se dérobe. Tout particulièrement les pays dits émergents ( Chine, Inde ) qui refusent de sacrifier leur croissance pour sombrer dans l'hystérie carbonique. Même les États-Unis d'Obama le Verdoyant tardent à se commettre, le projet de loi portant sur la question étant enlisé dans le marais des procédures au Congrès. Le Canada, de son côté, maintient une position non seulement logique mais parfaitement justifiable: on consentira à signer un accord si les contraintes s'appliquent à tous les pays sans exception ( contrairement à Kyoto ). Le sous-pontife Guilbeault a beau profiter de son fauteuil permanent à Radio-Canada pour dénigrer Stephen Harper sous le regard complaisant de ses courtisans, le PM du Canada maintient le cap et refuse de sacrifier la relance et la croissance de l'économie pour faire plaisir aux tenants d'une théorie climatique dont les fondements scientifiques sont de plus en plus précaires et défaillants.

Et c'est tout à son honneur. Ce serait évidemment, pour M. Harper, plus facile et plus gratifiant de revêtir la défroque du Sauveur de la Planète. Il serait alors congratuler par les escadrons écolo-réchauffistes qui dominent et régentent les salles de rédaction, la colonie artistique, la classe politique et les officines universitaires. Mais comme il a conservé un certain sens du bien commun, il encaisse stoïquement les quolibets et les injures des Verdoyants.

Le plus désolant et le plus effarant dans cette liturgie onusienne, c'est que l'on sait maintenant que la démarche scientifique a été remplacée par une démarche proprement idéologique, ce qui signifie que tous les faits et observations contraires au dogme du réchauffement d'origine humaine ont été systématiquement écartés par la caste garde-chiourme du GIEC. Sinon, pourquoi ignore-t-on toutes les preuves accumulées démontrant que l'effet de serre ( et encore moins la modeste contribution de l'être humain en émissions de CO2: moins de 5% du total) ne constitue pas le moteur climatique que la pensée officielle voudrait qu'il soit? Sinon, comment et pourquoi ne pas tenir compte du fait que, depuis 1998, le réchauffement s'est arrêté et que même un éminent rédacteur du GIEC, Mojib Latif, nous annonce au moins 20 ans de refroidissement? Sinon, pourquoi les réchauffistes n'ont jamais voulu considérer la théorie du danois Henrik Svensmark sur l'activité solaire comme facteur déterminant des changements climatiques? Sinon, pourquoi continuer de faire confiance à des modèles informatiques qui, comme l'écrivait Jean-Michel Belouve, « prédisent des évolutions totalement opposées aux observations scientifiques faites par ballon-sonde et par satellites sur l'évolution de l'humidité atmosphérique et les nuages » ? C'est parce que l'idéologie s'est substituée à la science et le dogme à la vérité scientifique.

Et la preuve de la contamination de la science par l'idéologie vient d'éclater avec ce que la presse anglophone appelle le « climategate », une énorme supercherie climatique révélée par des pirates informatiques qui ont rendu publics des milliers de fichiers et des centaines de courriels provenant du Climate Research Unit (CRU) de l'Université d'East Anglia, fournisseur principal de données climatiques du GIEC et officine bien connue du réchauffisme. Et c'est pas joli! Plutôt nauséabond! On y apprend qu'on a manipulé des données et qu'on a sciemment empêché la divulgation de d'autres dans le but de préserver intact le dogme du réchauffement d'origine humaine. Il vaut la peine de visiter le remarquable site de Jean Martin, un authentique scientifique, Pensée Unique pour les scientifiques, pour prendre connaissance des détails croustillants de cet énorme scandale climatique.

Notez qu'alors que la presse anglo-saxonne en parle abondamment, la presse québécoise et francophone ne semble pas au courant de cette grosse escroquerie et continue de publier des âneries sur la fonte des glaces, la montée des eaux et la disparition des ours polaires.

Il faut donc souhaiter ardemment que la grand-messe de Copenhague capote avec éclat. Ce serait un véritable désastre s'il fallait qu'on tombe d'accord sur des réductions massives des émissions de CO2 ( un gaz inoffensif, non-polluant, utile pour la végétation et qui ne constitue que 0,03% de l'atmosphère terrestre ), dans le but d'empêcher un réchauffement qui s'est arrêté depuis dix ans et dont l'être humain n'est aucunement responsable. Ce serait une catastrophe parce qu'une telle opération se traduirait concrètement par une croissance faible ( et même une décroissance )et par un fardeau fiscal ( avec la taxe carbone ) accru...sans affecter le moindrement la température du globe.

Je vous l'avoue, tout mon espoir repose sur l'Inde et la Chine qui demeurent d'une froideur extrême face à l'obsession carbonique de la classe politique occidentale et qui n'ont aucunement l'intention de saboter leur développement pour entrer en lutte contre un gaz inoffensif. Qui aurait cru qu'un jour je placerais toute ma confiance dans les communistes chinois pour qu'ils empêchent l'Occident d'anéantir son économie.

JACQUES BRASSARD ancien chroniqueur au Quotidien il a quitté parce qu'on a voulu le museler il est nouvellement blogueur. Pour le reste: http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Brassard" onclick="window.open(this.href);return false;

C'qui me fait mourir c'est que c'est le même monde qui braille comme des damnés qu'on va laisser une dette nationale colossale à nos enfants, qu'il y aura pus personne pour payer leurs foutues pensions.......mais à l'idée de laisser une planète plus propre à leurs enfants....pfffff :sarcastic: ...ben non voyons...ça va nuire à leur maudite économie :sarcastic: .....comme si pour faire de l,argent fallait nécessairement polluer....ben non vive les sables bitumineux et au diable la planète :gluk:

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : ven. nov. 27, 2009 11:40 pm
par Earendil
oui car protegé l'environnmement pour eux c'est contre productif

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : sam. nov. 28, 2009 7:52 am
par .anthurium.
Ce qui dérange ce n'est pas qu'on parle de pollution, mais qu'on en parle en faisant croire au monde que la planète est en danger, et que c'est la faute de l'homme. Des scientifiques sont présentement muselés parce qu'ils n'ont pas la même conclusion que les réchauffistes.
Le réchauffement Climatique est la nouvelle façon de soutirer de l'argents aux individus ils font la même chose qu'on a reproché à la religion Catholique. La peur et la culpabilité.

Je pense qu'ont doit trouver des solutions pour éviter de polluer mais tout ça passe par la science. Par exemple en brûlanr des déchets pour en faire de l'énergie. C'est pas vrai qu'on doivent retourner avec des mouchoirs et des sacs en tissus pleine de bactéries pour contrer le supposé réchauffement causé par l'homme.

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : sam. nov. 28, 2009 8:24 am
par tuberale
.anthurium. a écrit : Ce qui dérange ce n'est pas qu'on parle de pollution, mais qu'on en parle en faisant croire au monde que la planète est en danger, et que c'est la faute de l'homme. Des scientifiques sont présentement muselés parce qu'ils n'ont pas la même conclusion que les réchauffistes.
Le réchauffement Climatique est la nouvelle façon de soutirer de l'argents aux individus ils font la même chose qu'on a reproché à la religion Catholique. La peur et la culpabilité.

Je pense qu'ont doit trouver des solutions pour éviter de polluer mais tout ça passe par la science. Par exemple en brûlanr des déchets pour en faire de l'énergie. C'est pas vrai qu'on doivent retourner avec des mouchoirs et des sacs en tissus pleine de bactéries pour contrer le supposé réchauffement causé par l'homme.
Si on se basait sur le muselage de quelque chose il y a belle lurette que le capitaliste sauvage ou pas n'existerait plus. Comme si dans ce domaine il n'y avait pas, là aussi, des personnes qui doivent se taire, des procédés scientifiques mis aux oubliettes, etc, etc..... Faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Ben oui il y a du monde qui en font une maladie de la protection de l'environnement et ils peuvent à eux seuls rendent le principe un peu fatiguant. Mais dans tous les domaines il y a des extrémistes. Ce n'est pas parce que les créationnistes catholiques et les intégristes islamiques existent qu'il faut jeter aux poubelles les 2 religions.

Réchauffement?....pas réchauffement.....comme tout le monde, je n'ai pas la réponse mais à coup sûr que les mauzus de glaciers fondent....ce n,est toujours ben pas une invention d'un quelconque scientifique tombé sur la tête. Et la température en général n'est plus comme elle était non plus, de plus en plus de catastrophes climatiques.....

Mais en attendant que l'on sache à coup sûr ce qu'il en est, il me semble que ça ne peut causer de tord de faire attention. C'comme quand tu entends un bruit bizarre dans le moteur de la voiture.....c'est peut-être pas le temps de te lancer à 120 sur l'autoroute.

Et pour les sacs d'épicerie dont tu parles. Un sac en plastic prend plus de +/- 200 ans avant de se dégrader complètement. Un sac de tissu plein de bactéries...ça prend 5 minutes pour le foutre au lavage.....moi j'trouve que le calcul vaut le travail.

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : sam. nov. 28, 2009 9:44 am
par .anthurium.
Climategate : La Presse continue sa propagande réchauffiste
par Martin Masse (blogue qu Québécoislibre)

Hier, dans La Presse, c'était une éditorialiste qui se démarque surtout par ses textes d'une insignifiance sans borne qui recopiait avec quelques variations( http://www.cyberpresse.ca/opinions/edit ... fiance.php" onclick="window.open(this.href);return false; ) les arguments mous à la défense des climatologues réchauffistes qui circulent depuis une semaine dans les torchons de propagande que sont la plupart des quotidiens du monde. L'écocatastrophiste attitré du même journal, François Cardinal, qui publiait un article (http://www.cyberpresse.ca/environnement ... fement.php" onclick="window.open(this.href);return false; ) semblable en début de semaine, s'est toutefois senti obligé d'aller un peu plus loin aujourd'hui, même si la teneur du discours reste essentiellement inchangée.

C'est déjà un très bel effort pour un seul journal, quand on pense que dans bien d'autres médias on continue purement et simplement d'ignorer l'histoire. À ce jour, à ma connaissance, le Globe and Mail n'a toujours même pas publié un seul article qui en fait mention, et ce plus d'une semaine après que le scandale ait éclaté. Les télévisions et radios canadiennes n'en parlent pas non plus.

La désinformation ne s'observe pas que dans les républiques de bananes québécoise et française, où les élites mangent toutes à la même assiette. On a l'impression que les médias anglophones en parlent beaucoup mais en réalité, seuls quelques organes de presse, dont le Wall Street Journal, le Daily Telegraph, le National Post et Fox News ont accordé beaucoup d'attention à la nouvelle. Aux États-Unis, les trois networks l'ignorent complètement et CNN en aurait parlé pour la première fois hier. L'Omerta touche la clique journalistique de la planète entière et chaque jour qui passe, leur silence les discrédite un peu plus.

C'est peut-être pour cette raison que François Cardinal a décidé d'en parler encore une fois en élaborant un peu plus aujourd'hui. Le journaliste - eh oui, journaliste, et non chroniqueur ou éditorialiste - a donc pondu un autre... éditorial (http://www.cyberpresse.ca/opinions/chro ... andale.php" onclick="window.open(this.href);return false; ) pour nous démontrer qu'il n'y avait que bien peu matière à scandale.


La plupart des messages coulés sont «d'un ennui mortel» nous annonce-t-il. Ok, on n'en doute pas. Mais il y en a «quelques-uns, plus controversés, qui font bien mal paraître leurs auteurs». C'est déjà un progrès depuis le début de la semaine, où il n'y en avait qu'un seul.
Des courriels indiquant clairement que Jones a cherché à détruire des données dans le contexte de demandes d'accès à l'information sont, croit-il, un faux pas un peu plus grave qui «devrait inciter l'auteur du courriel en question, le grand patron de l'unité de recherche Phil Jones, à réfléchir à son avenir, ou du moins à s'expliquer publiquement». Bon, on avance un peu là aussi, les réchauffistes ne sont donc plus tous des saints.

Mais, nous dit l'écocatastrophiste, tout ça ne change rien à rien, puisque «Le consensus scientifique est clair»!!! Encore le fameux consensus. Il répète ce mantra dans les deux paragraphes qui suivent: les scientifiques du GIEC sont arrivés à une «conclusion, entérinée à l'unanimité», et on ne peut logiquement remettre en question un «consensus aussi largement répandu». Est-ce qu'il pense vraiment qu'on va le croire plus après l'avoir répété trois cents fois?

Ces gens sont carrément en phase de déni, ils devraient consulter un psychologue. Ouvrez-vous les yeux: IL N'Y A PAS DE CONSENSUS!!!

Dans les régimes totalitaires, on réglait le problème des dissidents en les éliminant et le présumé consensus se reformait automatiquement. Dans nos sociétés, on passe sous silence leur existence ou on nie la pertinence de leurs opinions en espérant qu'ils finissent par disparaître. Malheureusement pour les réchauffistes, Internet existe et nous n'allons pas disparaître. C'est eux en fait qui risquent fortement de disparaître à moins de s'adapter.

Essayons donc d'aider le pauvre écocatastrophiste incompétent de La Presse à s'adapter en faisant correctement son travail de journaliste. Au lieu de se contenter de faire l'apologie d'un seul point de vue, celui des réchauffistes, pourquoi M. Cardinal ne tente-t-il pas de nous expliquer les deux côtés de la médaille, par exemple au sujet de la fameuse astuce de Mann dont parle Phil Jones dans le plus reproduit des courriels?

Selon ma compréhension (et là, je ne prétends vraiment pas maîtriser tous les éléments du dossier), il est vrai que le déclin des températures après 1960 dans les données de dendrochronologie (c'est-à-dire à partir d'une analyse des cernes d'arbre) recueillies par Keith Briffa était un fait connu et discuté dans les milieux scientifiques.

Mais ce fait connu par les chercheurs était justement caché dans les revues universitaires et les graphiques officiels du GIEC, question peut-être de ne pas susciter de doute sur la véracité des données. C'est pourquoi on «reconstruisait» les données de dendrochronologie après 1960 en leur substituant les données instrumentales, c'est-à-dire celles obtenues par les thermomètres dans les postes d'observation, qui elles montraient une augmentation des températures.

Cela soulève toutefois une question cruciale: si les données en provenance des cernes d'arbre ne sont pas fiables après 1960, comment peut-on présumer qu'elles le sont avant? Un aspect important de la controverse est l'ampleur de la hausse des températures depuis la Révolution industrielle et en particulier le début du 20e siècle.

Les réchauffistes ont aussi beaucoup de problème avec l'Optimum médiéval (la période chaude d'il y a mille ans, quand les vikings cultivaient au Groenland) et plusieurs des commentaires montrent qu'ils cherchaient à faire disparaître cette période chaude des données. (Jones écrit dans un des messages: «Bottom line - there is no way the MWP [Note: Medieval Warm Period] (whenever it was) was as warm globally as the last 20 years... this is all gut feeling, no science, but years of experience of dealing with global scales and variability.»)

Se peut-il que les températures tirées des cernes d'arbre ne soient pas aussi fiables qu'on le croit ? (Voir d'ailleurs à ce sujet cet article http://www.theregister.co.uk/2009/09/29/yamal_scandal/" onclick="window.open(this.href);return false; ( de septembre dernier qui décrit le «scandale» qui courait déjà sur les fameux arbres de Briffa, avant les présentes révélations).

Inversement, se peut-il que ce soit les données instrumentales récentes qui soient faussées? Des doutes ont été soulevés par plusieurs scientifiques sceptiques, dont Ross McKitrick et Patrick J. Michaels à propos du fait que la hausse des températures pourrait être due en partie à la présence de nombreuses stations d'observation terrestres dans des environnements urbains http://en.wikipedia.org/wiki/Urban_heat_island" onclick="window.open(this.href);return false; ou qui ont été urbanisés au cours des dernières décennies. Les arbres, eux, sont dans la forêt et ne sont pas touchés par ce phénomène.

En utilisant son «astuce» pour «dissimuler le déclin», Jones essayait-il encore une fois de noyer toute discussion de ces problèmes potentiels? Le déclin était connu, mais ça n'explique pas pourquoi les réchauffistes tenaient tant à le dissimuler. L'explication répétée par tous les propagandistes réchauffistes ces derniers jours, y compris Cardinal aujourd'hui, n'est pas particulièrement éclairante. Il écrit que

L'«astuce» est simplement une façon de mettre en contexte cet écart en y ajoutant les données réelles de température, ce qui a pour effet de «masquer» le déclin des températures après 1960, un fait reconnu par la communauté scientifique.

Il n'y a pourtant aucune mise en contexte, plutôt la disparition d'un contexte important, celui qui indique une divergence dans les données. L'astuce fait paraître les courbes plus simples et clairement orientées dans une seule direction, alors que ce n'est pas le cas.

Cette explication est-elle totalement non pertinente? Il me semble qu'elle est plausible est présente un certain intérêt. Je ne suis absolument pas certain qu'elle soit la bonne ni la seule dans ce cas particulier, mais pourquoi ne pas nous la présenter et nous donner le plus d'information possible pour que nous puissions nous faire une idée? Pourquoi ne pas parler des autres controverses soulevées par les courriels qui remettent en cause le processus même de révision par les pairs, si crucial pour garantir la qualité de la recherche? Ce serait ça, il me semble, le rôle d'un organe d'information généraliste qui se respecte et d'un journaliste qui fait consciencieusement son travail.

Au lieu de cela, La Presse continue de faire sa propagande, pendant que l'Omerta règne sur le reste du monde des parlotteux médiatiques. Nous sommes vraiment à un point tournant. Cette histoire aura démontré hors de tout doute que la presque totalité de nos grands médias ne sont, derrière le vernis d'objectivité dont ils se parent, que les incarnations post-soviétiques de la Pravda («La Vérité») et des Izvestia («Les Nouvelles»).

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : sam. nov. 28, 2009 9:59 am
par .anthurium.
On retrouve dans cet article ce que je tente de dire depuis un bon bout de temps.
Si vous passez votre curseur sur les adresses donné dans le textes vous trouvez les articles en référence.

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : sam. nov. 28, 2009 4:59 pm
par Earendil
et wikipedia est pas vraiment consideré comme une source fiable a mon avis

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : sam. nov. 28, 2009 5:20 pm
par .anthurium.
Earendil a écrit : et wikipedia est pas vraiment consideré comme une source fiable a mon avis
Ça dépend pour quoi. Pour avoir un portrait général de la carrière de quelqu'un c'est correct. Il ne faut pas exagérer non plus.

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : lun. nov. 30, 2009 9:00 am
par .anthurium.
Encore de la désinformation réchauffiste dans La Presse
par Martin Masse (blogue du Québécoislibre)

À l'approche du Sommet de Copenhague, le matraquage réchauffiste se poursuit dans presque tous les médias et en particulier dans le torchon de propagande écocatastrophiste qu'est le quotidien montréalais La Presse.

Après avoir publié au cours de la dernière semaine plusieurs «éditoriaux» visant à minimiser le scandale du Climategate, le journal reprend ce matin une dépêche http://www.cyberpresse.ca/actualites/el ... plient.php" onclick="window.open(this.href);return false; au contenu particulièrement absurde signée par Boris Cambreleng de l'Agence France-Presse (AFP). L'article relate les conclusions apocalyptiques tirées par «24 climatologues dans un document publié la semaine dernière par l'Institut de recherche de Postdam sur le climat».

Il s'agit en réalité d'un document publié non seulement par cet institut allemand mais par plusieurs instituts à travers le monde sous le titre Copenhagen Diagnosis. http://www.copenhagendiagnosis.org/default.html" onclick="window.open(this.href);return false; Et il est signé non pas par 24 mais par 26 chercheurs. Mais ce ne sont là que des broutilles. C'est plutôt ce passage qui m'a fait tomber en bas de ma chaise:

La banquise arctique, qui couvre 15 millions de km2, a commencé à fondre durant l'été. Pour la première fois en 2008, les passages du Nord-Ouest (Canada) et du Nord-Est (Sibérie) sont libres de glace au même moment.

Or, moins il y a de glace, moins la chaleur des rayons du soleil est réfléchie dans l'atmosphère et plus elle est absorbée par l'océan, accélérant la fonte de la banquise.

Aïe aïe!!! L'incompétent qui a écrit cela ne sait-il pas que la banquise fond en grande partie à chaque été? Et qu'elle couvre environ 15 millions de km2 en hiver seulement?

Voici un graphique à jour http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/" onclick="window.open(this.href);return false; montrant les fluctuations saisonnières de l'étendue de la banquise arctique au cours des dernières décennies. La surface grimpe jusqu'à 14 ou 15 millions de km2 en hiver, et descend jusqu'à 4 ou 5 en été, sauf ces dernières années pendant lesquelles, comme on le sait, la fonte a été plus importante.

voir le graphique sur la page du blogue :
http://www.leblogueduql.org/2009/11/enc ... .html#more" onclick="window.open(this.href);return false;

Les lecteurs du blogue s'en souviendront http://www.leblogueduql.org/2008/03/fai ... -fait.html" onclick="window.open(this.href);return false; : la thèse selon laquelle «moins il y a de glace, moins la chaleur des rayons du soleil est réfléchie dans l'atmosphère et plus elle est absorbée par l'océan, accélérant la fonte de la banquise», est celle que nous servait le biologiste Jean Lemire dans ses chroniques écocatastrophistes à La Presse. Il écrivait à l'automne 2007 que «Les effets de l'exceptionnelle fonte de l'année 2007 auront des répercussions à moyen terme. La banquise, plus mince en raison du court hiver, fondra plus vite lors du redoux printanier. L'Arctique vient d'entrer dans un inquiétant cercle vicieux».
Sauf que, même si l'hypothèse paraît à première vue intuitivement fondée, le cercle vicieux en question ne s'est pas manifesté. La glace est plus mince, mais son étendue n'a pas diminué davantage en 2008 et en 2009, elle est plutôt remontée vers la moyenne des années 1979-2000, aussi bien en été qu'en hiver. Répéter la même hypothèse comme une évidence alors que l'évolution de la banquise la contredit depuis deux ans, c'est carrément de la désinformation.

Celui qui a écrit ce passage n'a manifestement aucune idée de quoi il parle. Il est difficile de dire qui est responsable. On ne trouve aucune mention de l'étendue de glace de 15 millions de km2 dans la section de Copenhagen Diagnosis qui traite de la banquise et il ne peut donc s'agir d'une interprétation fautive ou tronquée d'un passage original de l'étude. Cette phrase a peut-être été rajoutée pour faire une «mise en contexte» additionnelle, soit par Boris Cambreleng, soit par un rédacteur de La Presse qui se pensait intelligent. Je n'ai trouvé aucun autre site qui reprenait l'article complet de l'AFP de façon à pouvoir comparer avec une autre version.

D'une façon ou d'une autre, cela démontre encore une fois que le quotidien de la rue St-Jacques publie n'importe quoi. Même si l'erreur vient de l'AFP, un journal qui publie une pléthore de nouvelles sur l'environnement et les «changements climatiques» tous les jours devraient avoir l'expertise nécessaire pour détecter ce genre d'erreur avant de reprendre l'article d'une agence de presse.

Les journalistes qui travaillent dans les médias conventionnels aiment bien accuser les blogueurs d'être des amateurs qui écrivent n'importe quoi sans faire les vérifications nécessaires, alors qu'eux les professionnels le font bien sûr systématiquement. En réalité, ce sont eux, les journalistes incompétents surpayés, qui sont les véritables amateurs, et intellectuellement malhonnêtes par-dessus le marché lorsqu'ils font passer leurs opinions personnelles et leur propagande pour des nouvelles objectives.