Gilles Carle est décédé
Publié : sam. nov. 28, 2009 3:45 pm
Il est décédé hier soir du Parkinson.Mes sympathie à Chloé St-Marie ,sa famille et ses fans
source RDI
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Décès : Funérailles nationales pour Gilles Carle
Le premier ministre du Québec, Jean Charest, a annoncé samedi la tenue de funérailles nationales pour honorer « un des cinéastes les plus marquants du Québec ».
Pour sa part, la ministre de la Culture, Christine St-Pierre, a souligné le talent du cinéaste. « Ses films ont nourri notre imaginaire et ont influencé plusieurs jeunes réalisateurs. Il a été à la base d'une véritable renaissance du cinéma québécois en lui donnant un style unique et reconnaissable. »
La chef péquiste Pauline Marois lui a aussi rendu hommage, en soulignant son indépendance d'esprit par rapport à l'industrie cinématographique, et a salué au passage le courage de sa conjointe Chloé Ste-Marie.
Même son de cloche du chef de l'ADQ, Gerard Deltell, qui invite les Québécois à voir ou revoirs ses films.
Quant à Chloé Sainte-Marie, la conjointe de Gilles Carle, elle a souligné l'importance que ces funérailles soient « une fête populaire ». Selon elle, ce sera une occasion pour les Québécois d'exprimer leur amour pour l'artiste.
Le milieu artistique pleure un grand créateur
Plusieurs artistes qui ont travaillé avec Gilles Carle pleure la mort d'un grand créateur.
Le comédien Donald Pilon souligne la grande influence que le cinéaste a eue dans sa vie. « Sans Gilles Carle, vous ne m'appelleriez pas parce que je ferais probablement quelque chose d'autre dans la vie », a-t-il dit. À ses yeux, sa mort représente une « grande perte ». « Mais d'un autre côté, Gilles Carle souffrait tellement que je pense que c'est aussi un peu une délivrance », a conclu Donald Pilon.
L'acteur Pierre Curzi, devenu député du Parti québécois, parle lui aussi du « rôle majeur » qu'a joué Gilles Carle « dans ma vie professionnelle et dans ma vie tout court ». M. Curzi avait 32 ans lorsqu'il a tourné dans le film Les Plouffe, marquant le coup d'envoi de sa carrière cinématographique.
« Il comprenait les rapports de création du cinéma et comme c'était un joueur d'échec, il savait mettre en place toutes les pièces de son jeu pour réussir à faire l'oeuvre qu'il avait en tête, a-t-il illustré. C'était un homme attachant [...], il était perspicace et d'une grande intelligence. Même sa maladie aura enrichi le Québec d'une conscience aiguë de ce que cela peut être que d'être prisonnier d'un corps qui déraille », a expliqué le député québécois.
« Quand on a connu Gilles dans sa verve, dans sa vigueur, dans son effervescence, de le voir confiné dans une chaise roulante et muet, c'était absolument insupportable », raconte pour sa part la comédienne Micheline Lanctôt, visiblement très ébranlée par la mort du cinéaste qui a lui avait confié le rôle de Bernadette dans La vrai nature de Bernadette. Elle se rappelle de lui comme d'un artiste formidable, doté d'une imagination extravagante.
De son côté, l'éditeur Alain Stanké a salué la générosité et la simplicité du réalisateur. « C'était un visionnaire, a-t-il dit sur les ondes de RDI. Il était toujours pudique puisqu'il n'était jamais devant les autres. Les autres passaient devant. »
source:
http://qc.news.yahoo.com/s/29112009/3/a ... carle.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Filmographie de Gilles Carle :
Moi, j’me fais mon cinéma (1998)
Épopée en Amérique – Une histoire populaire du Québec (1996-1997)
Pudding chômeur (1996)
L’Honneur des grandes neiges (1994)
Le sang du chasseur (1994)
La Postière (1992)
Miss Moscou (1991)
Montréal off (1991)
Le diable d’Amérique (1990)
L’ONF 50 ans (1989)
Vive Québec! (1988)
La Guêpe (1986)
Cinéma, cinéma (1985)
Ô Picasso (1985)
Le crime d’Ovide Plouffe (1984)
Maria Chapdelaine (1983)
Jouer sa vie (1982)
Les Plouffe (1981)
Fantastica (1980)
L’Âge de la machine (1978)
Lonesome Riders (1978)
L’Ange et la Femme (1977)
A Thousand Moons (1975)
Les chevaux ont-ils des ailes? (1975)
La tête de Normande Saint-Onge (1975)
Les corps célestes (1973)
La mort d’un bûcheron (1973)
La vraie nature de Bernadette (1972)
Les chevaliers (1971)
Un hiver brûlant (1971)
La feuille d’érable (1970-1971)
Les mâles (1970)
Stéréo (1970)
Red (1969)
Le Québec à l’heure de l’Expo (1968)
Le viol d une jeune fille douce (1968)
Jeux de Jérolas (1967)
Place à Olivier Guimond (1966)
La vie heureuse de Léopold Z. (1965)
Percé on the Rocks (1964)
Solange dans nos campagnes (1964)
Natation (1963)
Patte mouillée (1963)
Un air de famille (1963)
Patinoire (1963)
Manger (1961)
Dimanche d’Amérique (1961)
source:
http://bangbangblog.com/deces-de-gilles ... 1928-2009/" onclick="window.open(this.href);return false;
L'ultime adieu à Gilles Carle samedi
Mise à jour le mardi 1 décembre 2009
Les funérailles nationales du cinéaste Gilles Carle, décédé le week-end dernier, se dérouleront samedi prochain à la basilique Notre-Dame de Montréal. Il sera le septième Québécois à être honoré de la sorte, un privilège réservé à ceux qui ont marqué l'histoire du Québec. L'heure reste à préciser.
À la demande de sa conjointe, Chloé Sainte-Marie, la cérémonie sera également une fête, qui permettra aux Québécois de lui « témoigner leur amour ». « Des gens viendront parler de Gilles Carle, l'homme; de Gilles Carle, le littéraire, le poète; de Gilles Carle, le cinéaste; de Gilles Carle, le Métis », a dit sa muse et sa compagne de 27 ans. Pour sa part, Chloé Sainte-Marie chantera et lira un poème.
Mon désir, c'est que ce soit une fête populaire à la manière des peintures de Bruegel.
— Chloé Sainte-Marie
Elle explique l'importance de Gilles Carle dans le paysage national en disant qu'il a donné autant au Québec que René Lévesque. À travers son oeuvre, dit-elle, il a donné une portée universelle à notre identité québécoise.
L'ONF et le FFM lui rendent hommage
L'Office national du film consacre au cinéaste une section spéciale, qui permet aux cinéphiles de visionner en ligne une sélection de ses oeuvres: le long métrage La vie heureuse de Léopold Z (1965) ainsi que les courts métrages L'âge de la machine (1978), Solange dans nos campagnes (1964), Patinoire (1963), Dimanche d'Amérique (1961) et Manger (1961).
La direction du Festival des films du monde de Montréal a par ailleurs annoncé que la 34e édition, en août prochain, sera dédiée à la mémoire du cinéaste. Le festival présentera un film inédit ou un montage de films de Gilles Carle. Le président du Conseil d'administration du FFM, Serge Losique, a rappelé par communiqué, lundi, que le cinéaste avait été membre du Conseil d'administration du FFM durant plus de 25 ans. C'est « le premier cinéaste d'ici qui a popularisé les films québécois à la fois sur le plan national et à l'échelle internationale », a-t-il dit.
Né à Maniwaki en 1928, Gilles Carle est décédé dans la nuit de vendredi à samedi après avoir souffert durant plusieurs années de la maladie de Parkinson.
SOURCE:
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/ar ... lles.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;