Dubaï: 828 mètres pour la plus haute tour du monde
Publié : lun. janv. 04, 2010 11:28 pm
Dubaï: 828 mètres pour la plus haute tour du monde
Surplombant le désert à plus 828 mètres et plus de 160 étages, la tour Burj Khalifa a dépassé sa rivale, la taïwanaise Taipei 101, et ses 508 mètres.
© AP
Le coût de construction a atteint 1,5 milliard de dollars, soit plus de neuf millions par étages.
La présentation multimédia diffusée lors de l'inauguration a précisé qu'elle atteignait 828 mètres.
Surplombant le désert avec plus de 160 étages, la flèche de métal et de verre a dépassé son rival, le taïwanais Taipei 101, et ses «modestes» 508 mètres.
Dubaï a inauguré aujourd'hui le plus haut gratte-ciel du monde, révélant sa hauteur exacte de 828 mètres, et le rebaptisant Burj Khalifa en l'honneur du souverain du riche émirat pétrolier voisin, qui a porté assistance à Dubaï, en proie à une grave crise financière.
La hauteur précise de cette vertigineuse tour de métal et de verre a été révélée lors d'une présentation multimédia à la base du bâtiment, à laquelle des milliers de personnes ont assisté. Auparavant, on savait seulement que l'édifice culminait à plus de 800 mètres.
L'émirat a par ailleurs créé la surprise en donnant à la tour, jusqu'ici appelée Burj Dubaï, le nom de Burj Khalifa, en l'honneur du cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, souverain d'Abou Dhabi et président des Émirats arabes unis, la fédération rassemblant sept émirats, dont Dubaï et Abou Dhabi. Ce dernier a déboursé 25 milliards $ US l'an dernier pour sauver de la faillite son voisin lourdement endetté.
Le coût de construction a atteint 1,5 milliard $ US, soit plus de neuf millions par étages. Surplombant le désert avec plus de 160 étages, la flèche de métal et de verre a largement dépassé son rival, le taïwanais Taipei 101, et ses «modestes» 508 mètres.
Selon Mohammed Alabbar, patron du promoteur Emaar Properties, 90% de la surface de la tour a déjà été vendue. La «cité verticale», qui combine appartements de luxe et bureaux, compte également quatre piscines, une bibliothèque privée et un hôtel de luxe, le premier conçu par le couturier Giorgio Armani.
Les responsables du chantier affichent leur confiance dans la sécurité de la tour, qui fait plus de deux fois la hauteur de l'Empire State Building à New York. Greg Sang, directeur de projet chez Emaar, souligne que Burj Khalifa possède des «étages de refuge», qui sont plus résistants au feu et possèdent un approvisionnement en air séparé en cas d'urgence. Sa structure en béton renforcé la rend plus solide que les tours dont l'ossature est en acier, ajoute-t-il. «C'est beaucoup plus robuste. Un avion ne pourra pas pénétrer à l'intérieur comme (...) dans le World Trade Center.»
Bâtiment de tous les superlatifs, Burj Khalifa est la construction la plus haute au monde, battant un mât de télévision installé au Dakota du Nord. Elle est aussi l'immeuble comptant le plus d'étages (plus de 160), et abrite également la plate-forme d'observation la plus élevée, au 124e étage.
«Nous ne savions pas jusqu'où nous pourrions monter. C'était une sorte d'exploration (...) une expérience», expliquait l'ingénieur Bill Baker, de la société basée à Chicago, Skidmore, Owings & Merrill, conceptrice du gratte-ciel.
Au départ, les premiers plans du Burj («Tour», en arabe), avaient l'ambition plus modeste, visant de dépasser de dix mètres environ Taipei 101. Mais Emaar Properties, son propriétaire semi-public, a voulu aller encore et toujours plus haut. Les travaux ont débuté en 2004, et en janvier 2007, les milliers d'ouvriers du chantier de Burj Dubai, la plupart venus d'Inde, avaient bâti 100 étages.
L'émir de Dubaï et premier ministre des EAU, le cheikh Mohammed ben Rachid Al-Maktoum, a assisté à la présentation de la tour. Dans la soirée, un feu d'artifice devait couronner les festivités de l'inauguration du bâtiment.
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Surplombant le désert à plus 828 mètres et plus de 160 étages, la tour Burj Khalifa a dépassé sa rivale, la taïwanaise Taipei 101, et ses 508 mètres.
© AP
Le coût de construction a atteint 1,5 milliard de dollars, soit plus de neuf millions par étages.
La présentation multimédia diffusée lors de l'inauguration a précisé qu'elle atteignait 828 mètres.
Surplombant le désert avec plus de 160 étages, la flèche de métal et de verre a dépassé son rival, le taïwanais Taipei 101, et ses «modestes» 508 mètres.
Dubaï a inauguré aujourd'hui le plus haut gratte-ciel du monde, révélant sa hauteur exacte de 828 mètres, et le rebaptisant Burj Khalifa en l'honneur du souverain du riche émirat pétrolier voisin, qui a porté assistance à Dubaï, en proie à une grave crise financière.
La hauteur précise de cette vertigineuse tour de métal et de verre a été révélée lors d'une présentation multimédia à la base du bâtiment, à laquelle des milliers de personnes ont assisté. Auparavant, on savait seulement que l'édifice culminait à plus de 800 mètres.
L'émirat a par ailleurs créé la surprise en donnant à la tour, jusqu'ici appelée Burj Dubaï, le nom de Burj Khalifa, en l'honneur du cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, souverain d'Abou Dhabi et président des Émirats arabes unis, la fédération rassemblant sept émirats, dont Dubaï et Abou Dhabi. Ce dernier a déboursé 25 milliards $ US l'an dernier pour sauver de la faillite son voisin lourdement endetté.
Le coût de construction a atteint 1,5 milliard $ US, soit plus de neuf millions par étages. Surplombant le désert avec plus de 160 étages, la flèche de métal et de verre a largement dépassé son rival, le taïwanais Taipei 101, et ses «modestes» 508 mètres.
Selon Mohammed Alabbar, patron du promoteur Emaar Properties, 90% de la surface de la tour a déjà été vendue. La «cité verticale», qui combine appartements de luxe et bureaux, compte également quatre piscines, une bibliothèque privée et un hôtel de luxe, le premier conçu par le couturier Giorgio Armani.
Les responsables du chantier affichent leur confiance dans la sécurité de la tour, qui fait plus de deux fois la hauteur de l'Empire State Building à New York. Greg Sang, directeur de projet chez Emaar, souligne que Burj Khalifa possède des «étages de refuge», qui sont plus résistants au feu et possèdent un approvisionnement en air séparé en cas d'urgence. Sa structure en béton renforcé la rend plus solide que les tours dont l'ossature est en acier, ajoute-t-il. «C'est beaucoup plus robuste. Un avion ne pourra pas pénétrer à l'intérieur comme (...) dans le World Trade Center.»
Bâtiment de tous les superlatifs, Burj Khalifa est la construction la plus haute au monde, battant un mât de télévision installé au Dakota du Nord. Elle est aussi l'immeuble comptant le plus d'étages (plus de 160), et abrite également la plate-forme d'observation la plus élevée, au 124e étage.
«Nous ne savions pas jusqu'où nous pourrions monter. C'était une sorte d'exploration (...) une expérience», expliquait l'ingénieur Bill Baker, de la société basée à Chicago, Skidmore, Owings & Merrill, conceptrice du gratte-ciel.
Au départ, les premiers plans du Burj («Tour», en arabe), avaient l'ambition plus modeste, visant de dépasser de dix mètres environ Taipei 101. Mais Emaar Properties, son propriétaire semi-public, a voulu aller encore et toujours plus haut. Les travaux ont débuté en 2004, et en janvier 2007, les milliers d'ouvriers du chantier de Burj Dubai, la plupart venus d'Inde, avaient bâti 100 étages.
L'émir de Dubaï et premier ministre des EAU, le cheikh Mohammed ben Rachid Al-Maktoum, a assisté à la présentation de la tour. Dans la soirée, un feu d'artifice devait couronner les festivités de l'inauguration du bâtiment.
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