Québec prend une sérieuse option sur la série
Publié : lun. mars 15, 2010 1:37 pm
Match important dans la série, où l’équipe victorieuse allait s’approprier une sérieuse option sur le titre de « ville où on est meilleur au hockey », version ligue de garage sauce Québecor. C’est devant une foule un peu timide que Québec a réussi à l’imposer, profitant une fois de plus d’une déconfiture de Montréal, qui fait tout en son pouvoir pour acquérir une solide réputation de « chokeux » nationaux.
Vertement critiqué depuis le dernier match, le gardien Rémy Leduc s’est vu confier le filet du côté de Montréal. Son match a toutefois été de courte durée, puisque le pauvre s’est blessé à la fin de la première période, victime d’une blessure « à la laine », comme l’aurait dit Jean Perron. Et TVA ne faisant pas les choses à moitié, Leduc a quitté le match sur une civière.
Le sort a donc voulu que Montréal vive ou meurt avec Vania Goeury, présentant une impressionnante moyenne de but par match de 5,83 ainsi qu’un .79% de pourcentage d’efficacité – statistiques faisant dire à Bergie qu’elle « tombe vite pis qu’elle n’est pas capable de catcher ».
Devant l’importance du match, les entraîneurs se sont un peu calmés, laissant toute la place au hockey. Et il faut dire que ce match a été l’un des meilleurs de la série : les deux équipes nous ont enfin offert un jeu un peu plus structuré, considérant que les joutes précédentes ont été des festivals offensifs.
Elles ont aussi été en mesure d’offrir du jeu qui correspond à leur style : pour Montréal, on a exercé un jeu hermétique basé sur le contrôle de la rondelle. Les joueurs ont bien appliqué le système et effectué plusieurs tirs, et provoquant ainsi des chances de déjouer l’excellent Julien Walsh.
Pour Québec, les meilleures chances sont survenues lorsque les joueurs, plus gros et robustes, ont été en mesure de briser le système de Carbonneau et d’effectuer des contre-attaques en surnombre, et aussi en embouteillant les joueurs de Montréal dans leur zone.
Si on a souvent vanté le travail de Walsh dans le filet de Québec, on a trop souvent laissé sous silence le jeu de Jonathan Paquet, le meilleur franc-tireur de la série. Celui-ci a inscrit un second tour du chapeau de la série, et a véritablement été le héros du match pour son équipe, qui a pris les devants 3-1 après deux périodes.
C’est cependant en troisième période que Québec a contre-attaqué à sa manière, après que Montréal se soit endormi, pensant se diriger vers une victoire certaine (se permettant même de gâcher deux 5 contre 3!). Dans un soubresaut d’énergie en fin de match, les bleus sont parvenus à égaliser le pointage. Tout s’est ensuite terminé en fusillade, où les gardiens font généralement la différence. Et ce qui devait arriver arriva : Walsh a été meilleur que Goeury, et Québec l’a emporté.
Québec prend ainsi l’avance 4-3 dans la série, et un huitième match sera présenté la semaine prochaine à Montréal. Reste à savoir ce qui va se passer si Montréal égalise la série. Finira-t-on la série en se disant, « on est aussi bon d’un côté comme de l’autre »? Un peu quétaine et peu vendeur, je ne parierais pas là-dessus...
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Vertement critiqué depuis le dernier match, le gardien Rémy Leduc s’est vu confier le filet du côté de Montréal. Son match a toutefois été de courte durée, puisque le pauvre s’est blessé à la fin de la première période, victime d’une blessure « à la laine », comme l’aurait dit Jean Perron. Et TVA ne faisant pas les choses à moitié, Leduc a quitté le match sur une civière.
Le sort a donc voulu que Montréal vive ou meurt avec Vania Goeury, présentant une impressionnante moyenne de but par match de 5,83 ainsi qu’un .79% de pourcentage d’efficacité – statistiques faisant dire à Bergie qu’elle « tombe vite pis qu’elle n’est pas capable de catcher ».
Devant l’importance du match, les entraîneurs se sont un peu calmés, laissant toute la place au hockey. Et il faut dire que ce match a été l’un des meilleurs de la série : les deux équipes nous ont enfin offert un jeu un peu plus structuré, considérant que les joutes précédentes ont été des festivals offensifs.
Elles ont aussi été en mesure d’offrir du jeu qui correspond à leur style : pour Montréal, on a exercé un jeu hermétique basé sur le contrôle de la rondelle. Les joueurs ont bien appliqué le système et effectué plusieurs tirs, et provoquant ainsi des chances de déjouer l’excellent Julien Walsh.
Pour Québec, les meilleures chances sont survenues lorsque les joueurs, plus gros et robustes, ont été en mesure de briser le système de Carbonneau et d’effectuer des contre-attaques en surnombre, et aussi en embouteillant les joueurs de Montréal dans leur zone.
Si on a souvent vanté le travail de Walsh dans le filet de Québec, on a trop souvent laissé sous silence le jeu de Jonathan Paquet, le meilleur franc-tireur de la série. Celui-ci a inscrit un second tour du chapeau de la série, et a véritablement été le héros du match pour son équipe, qui a pris les devants 3-1 après deux périodes.
C’est cependant en troisième période que Québec a contre-attaqué à sa manière, après que Montréal se soit endormi, pensant se diriger vers une victoire certaine (se permettant même de gâcher deux 5 contre 3!). Dans un soubresaut d’énergie en fin de match, les bleus sont parvenus à égaliser le pointage. Tout s’est ensuite terminé en fusillade, où les gardiens font généralement la différence. Et ce qui devait arriver arriva : Walsh a été meilleur que Goeury, et Québec l’a emporté.
Québec prend ainsi l’avance 4-3 dans la série, et un huitième match sera présenté la semaine prochaine à Montréal. Reste à savoir ce qui va se passer si Montréal égalise la série. Finira-t-on la série en se disant, « on est aussi bon d’un côté comme de l’autre »? Un peu quétaine et peu vendeur, je ne parierais pas là-dessus...
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