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Tant qu'ils ont du poil

Publié : ven. mars 26, 2010 11:34 am
par Anya
Publié le 26 mars 2010 à 06h32 | Mis à jour à 06h34

Tant qu'ils ont du poil

Patrick Lagacé
La Presse

Imaginez la biographie d'un ancien ministre important. Et là, à la page 151, disons, l'ex-politicien confie ceci à propos d'un garçon de son quartier: «On a parlé un peu, lui et moi, et rapidement, d'une certaine façon, il est devenu mon chum. Il avait 14 ans, mais il n'avait pas 14 ans. Je veux dire qu'il savait ce qu'il faisait.»

Combien de temps, avant l'opprobre?

Ou imaginez une ancienne gloire du hockey publiant sa bio. Et la légende raconterait qu'une fille du voisinage, une fille de 14 ans, lui a fait de l'oeil, qu'elle est devenue, «d'une certaine façon», sa blonde!


Combien de temps avant les mises en échec?

Pas longtemps. Garanti.

C'est pourtant ce que relate André Brassard, metteur en scène de génie, qui a donné vie aux textes de Michel Tremblay, dans sa biographie, Brassard, publiée tout récemment chez Libre Expression.

Et l'aveu est passé totalement sous le radar. Au-delà de l'anecdote, c'est ça qui est consternant. Le silence.

Personne, absolument personne, depuis la publication de la biographie du dramaturge des Belles-soeurs, n'a relevé cet aveu troublant qui le place dangereusement en banlieue de la pédophilie. Malgré ce que Brassard peut en dire, dans le paragraphe suivant.

Pourtant, l'ouvrage a fait l'objet de recensions dans la plupart des grands médias. Pas un mot là-dessus. On astique plutôt la statue du grand homme, sans fausse note.

Pas un mot? Pardon, la bande de Six dans la cité, à Radio-Canada, évoquant la biographie d'André Brassard, en a parlé. Nathalie Petrowski (ma collègue de La Presse) parle de «sa vie très rock and roll», note son arrestation pour détournement de mineurs et souligne la «franchise brutale» du metteur en scène.

«À un moment donné, lance Nathalie, il dit une phrase, je n'en reviens pas, à un moment donné, il a un chum de 14 ans, alors il dit: «Il avait 14 ans. Mais il n'avait pas 14 ans. Il savait ce qu'il faisait.»»

L'anecdote relatée par Nathalie est accueillie par une sorte de haussement d'épaules par ses camarades.

René Homier-Roy utilise une pirouette pour passer à un autre aspect de la biographie d'André Brassard: «Ce qu'il veut dire, c'est que c'était probablement une vieille âme!»

Catherine Perrin: «Il le dit: «Soyons clairs, je ne suis pas pédophile.» Il aime les jeunes garçons. Mais les jeunes garçons qui sont des adultes, dans un sens.»

C'est vrai: dans le paragraphe suivant, Brassard dit qu'il n'est pas intéressé par les enfants. «Je ne suis pas pédophile. Mais disons que les p'tits gars en haut de 16 ans m'ont toujours plu. Tant qu'ils ont du poil.»

Il le dit, Catherine, mais désolé, c'est de l'aveuglement volontaire de prendre ça pour du cash. Seul un psychiatre pourrait nous dire si, cliniquement, Brassard est un pédophile. Votre crédulité ressemble à celle de ces pauvres internautes qui reçoivent des courriels d'appels à l'aide de princesses africaines... et qui leur envoient du fric.

Disons que l'explication de Brassard - «Il savait ce qu'il faisait» - ressemble à s'y méprendre aux explications débiles d'autres pédophiles qui ont dû témoigner dans des causes impliquant des mineurs.

Le seul qui a pourfendu l'aveu de Brassard, c'est Sylvain Bouchard, animateur du FM 93, à Québec. Il a passé un savon, cette semaine, à Six dans la cité, pour délit de complaisance. Je ne peux que constater qu'il a raison.

Mais cette complaisance s'étend à tout le monde, ou presque, dans les médias. Ce n'est pas banal, même si on savait le penchant de Brassard pour les jeunes prostitués: il avoue que les petits gars en haut de 16 ans lui ont toujours plu, sans vergogne. Et la chose passe comme une lettre à la poste!

Je ne dis pas qu'il faut lapider André Brassard. Ces affaires remontent à longtemps. Il a payé pour ses frasques avec des mineurs. Mais il ne mérite pas la passe gratuite du complexe médiatico-culturel. Même si c'est un Grand Artiste.

Justement, ça n'aurait rien enlevé à personne de souligner que le Grand Artiste est, aussi, un vieux cochon. Ça aurait juste été moins servile, collègues.

Bander sur le cul d'un (e) ado de 14 ans, quand on est un adulte, c'est dégueulasse et c'est répréhensible. Ça mérite au moins d'être mentionné, pour ne pas dire que ça mérite une bonne taloche, dans une critique. Ça ne mérite pas de faire semblant que c'est correct.

Je reviens à ce politicien fictif du début. Imaginez qu'il dise: non, je ne suis pas pédophile, mais les p'tits gars en haut de 16 ans m'ont toujours plus. Tant qu'ils ont du poil...

Ce serait noté. Ce serait critiqué. Ce serait dénoncé.

Mais pour André Brassard, c'est correct!

Robert Gillet n'a pas bénéficié d'un «Passez GO» quand il a été accusé d'avoir fait appel à des prostituées mineures. Personne ne l'a excusé en disant que ces filles étaient, au fond, de grandes personnes sachant ce qu'elles faisaient.

Pauvre Gillet.

S'il avait mis en scène Les belles-soeurs, plutôt que de faire de la radio à Québec, on lui aurait trouvé tout un tas de circonstances atténuantes.

http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ ... ECRAN1POS1" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Tant qu'ils ont du poil

Publié : ven. mars 26, 2010 12:14 pm
par Malike
Je suis d'accord avec Patrick Lagacé, que de justifications pour ne pas dire les affaires telles qu'elles sont, aimer les très jeunes personnes ca s'appelle être pédophile point à la ligne. Je trouve tellement qu'on a l'indulgence facile quand il s'agit de gens connus qui commettent ces actes. :/ Je n'ai pas lu sa biographie mais je l'avais trouvé sympathique à TLMEP dimanche, disons que là il me dégoûte pas mal.

Edit : oups je viens de voir sa photo, c'était pas lui à TLMEP dimanche dernier. Alors l'autre est encore sympathique et lui me dégoûte encore. :top:

Re: Tant qu'ils ont du poil

Publié : ven. mars 26, 2010 4:25 pm
par Anya
:gluk: Ça me fait penser à l'histoire de l'auteur Gabriel Matzneff.

*******
Le libertinage et l'amour des jeunes personnes, ce qui lui a valu des accusations d'apologie de la pédophilie (notamment dans le contexte de la fin des années 1990), bien qu'il ne revendique que des amours partagées avec des jeunes filles et des jeunes garçons pubères: Le « troisième sexe » définit ainsi pour lui « les filles ou les garçons ayant entre dix ans et seize ans ».

Gabriel Matzneff a exposé dans plusieurs livres ses goûts pour les « jeunes personnes », garçons et filles mineurs mais pubères, qui ont à diverses occasions pu partager son lit. Déjà provocantes à l'époque de leur parution, à la fin des années 1970, ces confessions sont devenues scandaleuses dans les années qui ont suivi, durant lesquelles la question de la pédophilie est devenue une préoccupation très médiatisée. En 1982, il a été impliqué à tort dans l'affaire du Coral[1], ce qui provoqua son renvoi du journal Le Monde, puis il fut attaqué dans des émissions littéraires, notamment par la journaliste québécoise Denise Bombardier au cours d'une émission de Bernard Pivot. Devenu une personnalité sulfureuse, il n'apparaît presque plus sur la scène médiatique mais continue à publier.

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Re: Tant qu'ils ont du poil

Publié : sam. mars 27, 2010 10:52 am
par Anya
ANDRÉ BRASSARD
Une biographie fait des vagues

Benoît Aubin
27-03-2010 | 08h43

Image

Les commentateurs culturels sont-ils plus tolérants envers les frasques de leurs amis artistes que le reste de la société ne l'est envers les écarts des autres personnalités publiques?

Ce genre de question, qui risquerait d'endormir des cégépiens dans un cours d'éthique, a déclenché une forte tempête médiatique hier.

Fait intéressant dans cette controverse, elle a rebondi, presque essentiellement, entre les pages de La Presse et divers studios de Radio-Canada - dont les journalistes s'entendent pourtant d'habitude comme larrons en foire.

De plus, fait inusité, elle a amené Nathalie Petrowski, la chroniqueuse de La Presse aux opinions bien senties, à faire marche arrière et à avouer «avoir manqué de sensibilité» dimanche dernier, à l'émission Six dans la cité de la télévision de Radio-Canada.

La controverse tourne autour d'une biographie récente du metteur en scène André Brassard, écrite par Guillaume Corbeil.

Six dans la cité

Le grelot a été attaché par Patrick Lagacé dans sa chronique d'hier dans La Presse. Il y faisait écho à d'autres critiques du fait que les aveux de Brassard sur ses aventures amoureuses avec des mineurs ont été passés sous silence, alors qu'ils auraient fait scandale s'ils avaient été ceux d'un politicien, d'un athlète ou d'un prêtre.

S'adressant à l'animatrice Catherine Perrin et à la bande de Six dans la cité, Lagacé écrit: «Ça n'aurait rien enlevé à personne de souligner que le Grand Artiste est aussi un vieux cochon.»

Après coup, Nathalie Petrowski lui a donné raison.

«On aurait dû dire: c'est un grand artiste, mais c'est clair qu'il a eu des comportements répréhensibles», a-t-elle dit à Paul Arcand hier.

Un regard ou un jugement

Cet aveu de Mme Petrowski, répété à l'émission de Christiane Charette, à Radio-Canada hier, laissait René Homier-Roy, l'animateur du matin à Radio-Canada et collègue de Mme Petrowski à Six dans la cité, seul à défendre une position devenue précaire: une émission culturelle ne juge pas la vie d'un homme, mais son œuvre...

Sa défense -«je pose un regard et Nathalie porte un jugement» -n'a pas porté très loin.

L'émission du 21 mars était la dernière de la saison de Six dans la cité...

http://www.canoe.com/divertissement/liv ... 1-jdm.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Tant qu'ils ont du poil

Publié : sam. mars 27, 2010 9:01 pm
par Anya
26 Mars 2010
Permalink 13:53 pm, Richard Martineau / Franc-parler, 739 mots
Les "bons" pédos


Concernant l'affaire d'André Brassard, le metteur en scène qui a avoué aimer les p'tits garçons...

Ça fait longtemps que je le dis et l'écris: il y a un double-standard concernant la pédophilie.

Un plombier qui baise un mineur est un monstre.

Un artiste qui baise un mineur est un être excentrique.

Voici ce que j'ai d'ailleurs écrit sur le cas Polanski en octobre 2009:

___________


NOS AMIS LES PÉDOPHILES

Il s’est dit — et écrit — beaucoup de choses ahurissantes sur l’arrestation du cinéaste Roman Polanski.

Que le réalisateur de Chinatown (qui a drogué et sodomisé une fillette de 13 ans) est victime du puritanisme américain, que son talent le place au-dessus des lois, qu’on ne devrait jamais arrêter un cinéaste dans un festival de film, etc.

Mais la chose la plus débile que j’ai entendue est sortie de la bouche du Ministre de la culture français Frédéric Mitterrand.


UNE DÉFENSE LARMOYANTE

« Si le monde de la culture ne soutenait pas Roman Polanski, ça voudrait dire qu’il n’y a plus de culture dans notre pays, a lancé le neveu de l’ancien président de la République. Je suis très ému en en parlant parce que je trouve que c’est une chose épouvantable et totalement injuste.

« Roman Polanski est un homme de cinéma de réputation internationale. De le voir ainsi jeté en pâture pour une histoire qui n’a pas vraiment de sens, c’est absolument épouvantable.

« De la même manière qu’il y a une Amérique généreuse, il y a aussi une certaine Amérique qui fait peur et c’est cette Amérique-là qui vient de nous présenter son visage. J’apporte mon soutien à Roman Polanski. Je pense que tous les Français doivent être avec Roman Polanski dans cette épreuve. »


LA CONFRÉRIE DES PÉDOS

Cela dit, aussi stupide soit-elle, la sortie de Frédéric Mitterrand n’est pas très surprenante. Entre pédophiles, on se défend.

En 2005, l’actuel ministre de la Culture a publié une autobiographie (La mauvaise vie) dans laquelle il avouait candidement, et avec une certaine fierté, se rendre souvent en Thaïlande afin d’y louer les services de prostitués mineurs.

« J’ai pris le pli de payer pour des garçons, écrivait-il. Évidemment, j’ai lu ce qu’on a pu écrire sur le commerce des garçons d’ici. La misère ambiante, la drogue qui fait des ravages, les maladies. Mais cela ne m’empêche pas d’y retourner. Tous ces rituels de foire aux éphèbes, de marché aux esclaves m’excitent énormément.

« On pourrait dire qu’un tel spectacle est abominable d’un point de vue moral, mais il me plaît au-delà du raisonnable. La profusion de jeunes garçons très attrayants et immédiatement disponibles me met dans un état de désir que je n’ai plus besoin de réfréner ou d’occulter.

« L’argent et le sexe, je suis au cœur de mon système, celui qui fonctionne enfin car je sais qu’on ne me refusera pas. »


PRENDRE UN ENFANT PAR LA MAIN

En 1998, la Justice française a adopté une loi spéciale permettant de poursuivre tout citoyen français qui s’adonne au tourisme sexuel.

Or, non seulement cette loi n’a pas empêché Frédéric Mitterrand de faire le tour des salons littéraires en disant haut et fort qu’il se tapait des enfants en Thaïlande, mais ce pédophile avoué a été nommé ministre de la Culture !

Par Sarkozy, le grand défenseur de l’ordre et de la morale !

C’est à n’y rien comprendre…

En mars dernier, deux Français ont été condamnés à sept ans de prison pour « tourisme sexuel aggravé sur des mineurs de moins de quinze ans » en Asie.

Je me demande comment ils ont réagi quand ils ont vu un ministre pédophile prendre la défense d’un artiste pédophile alors qu’eux croupissent en taule pour avoir commis le même crime !

Cela dit, c’est de leur faute.

Ces hommes étaient médecins.

Ils n’avaient qu’à écrire des livres ou à tourner des films s’ils voulaient sauter des enfants en toute liberté…

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Re: Tant qu'ils ont du poil

Publié : sam. mars 27, 2010 9:03 pm
par Anya
26 Mars 2010
Permalink 13:57 pm, Richard Martineau / Franc-parler, 671 mots
Les "bons" pédos (2)

Autre texte que j'ai écrit en février 2009:


LE BAL DU VAMPIRE

Demain, un juge se penchera sur le cas de Roman Polanski pour savoir si le célèbre réalisateur d’origine polonaise (à qui l’on doit plusieurs films à succès comme Rosemary’s Baby, Le Bal des vampires et Chinatown) pourra un jour remettre le pied sur le territoire américain.

Polanski, rappelons-le, a fui les États-Unis en 1977 après avoir été arrêté par la police californienne pour le viol d’une jeune fille de 13 ans.


« IL FAUT LE COMPRENDRE… »

Vous vous rappelez vaguement cette histoire et vous voulez vous rafraîchir la mémoire ?

Louez Roman Polanski : Wanted and Desired, un documentaire disponible dans nos clubs vidéo depuis le 27 janvier. Tout est là.
La réalisatrice, Marina Zenovich, reconstitue toute l’histoire.

Comment Polanski a amené une jeune fille de 13 ans dans la maison de Jack Nicholson pour la photographier. Comment il l’a droguée. Comment il l’a sodomisée.

Et comment il s’est envolé pour Paris afin d’échapper à la justice.

Ce qui est hallucinant, dans ce documentaire, c’est de voir à quel point les gens du milieu du cinéma défendent ce pédophile qui n’a jamais caché son amour des jeunes filles.

« Il a perdu ses parents dans les chambres à gaz nazies… »

« Sa femme s’est fait assassiner par la bande de Charles Manson alors qu’elle était enceinte de huit mois… »

« C’est un esprit libre, un grand artiste, un génie tourmenté qui a été victime du puritanisme américain… »

Hey, le gars (qui avait 44 ans à l’époque) a VIOLÉ une jeune fille de 13 ans !!!

C’est puritain, de le condamner pour ça ? Il faudrait le féliciter et lui donner une poignée de main ?


LE TALENT N’EXCUSE PAS TOUT

C’est fou comme les artistes sont traités différemment des autres citoyens.

Si Polanski était un plombier, tout le monde voudrait qu’il croupisse en prison pour les dix prochaines années. Mais c’est un artiste, alors on lui trouve des circonstances atténuantes.

On dit qu’il a beaucoup souffert, qu’il a énormément de talent, qu’il est harcelé par une société austère, intransigeante…

Foutaise. Ce n’est pas parce que tu as réalisé de grands films (de très grands films, même) que tu vis au-dessus des lois.

Violer une jeune fille de treize ans est un crime grave. Que tu t’appelles Roman Polanski ou Joe Bloe.


AH, CES AMÉRICAINS…

Ce qui est particulièrement révoltant, dans le documentaire de Marina Zenovich, est à quel point les aventures judiciaires de Polanski font glousser les intellectuels français.

« Ah, ces Américains, ils sont tellement puritains, ils ont tellement une conception étriquée de la sexualité, ah ah ah… »

C’est de droite, maintenant, d’être contre la pédophilie ? En Europe, on peut sauter tous les enfants que l’on croise dans la rue, c’est ça ?

En France, où il vit en exil depuis trente ans, Polanski est traité comme un prince. On lui a décerné plusieurs honneurs, on l’a nommé membre de l’Académie des beaux-arts… Le fait qu’il ait violé une fille de 13 ans ne semble choquer personne. C’est même une preuve supplémentaire de son génie, de sa liberté de pensée…

Tout ça lève le cœur.

Polanski est l’un de mes cinéastes préférés. J’adore ses films. Reste qu’il faut regarder la réalité en face : c’est un pédophile.

Qui a drogué et violé une fille de 13 ans.

____________


Je pourrais dire la même phrase pour André Brassard:

Brassard est l’un de mes metteurs en scène de théâtre préférés. Reste qu’il faut regarder la réalité en face : c’est un pédophile.

Qui a baisé un garçon de 14 ans.

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Re: Tant qu'ils ont du poil

Publié : dim. mars 28, 2010 4:02 am
par Panda
Dans mon livre à moi, quand il y a du poil, c'est pas de la pédophilie pure. C'est une autre forme. C'est plus sournois. Ça implique un besoin de dominer, de controler.

Ma fille de 15 ans a le corps d'une femme : elle a des poils, des hanches et des seins.

Mais est-ce que le corps suit la maturité émotive et affective, ou s'il le précède ?

Là est la question à mon avis quand ils ont du poil.






















Et c'est l'unique question que je poserais à toute personne qui veut se donner bonne conscience en se disant pas pédophile car l'autre avait du poil.

Le poil est précurseur au murissement émotif et affectif dans un nouveau corps.

Faut vraiment être dans la bulle du ''physique'' ou de la ''domination'' pour penser que le mineur avec du poil a donné son consentement éclairé.