Jacques Parizeau est à l'hopital chute de pression
Publié : mar. avr. 06, 2010 10:12 pm
Du site de Canoë

J'espère que sa santé va allez mieux.MONTRÉAL _ L'ancien premier ministre du Québec Jacques Parizeau a été transporté à l'Hôpital général juif de Montréal, lundi, à la suite d'une baisse soudaine de pression due à de l'épuisement.
L'Hôpital général juif a confirmé l'information, mardi, par voie de communiqué.
Les responsables de l'établissement ont fait savoir que l'ancien premier ministre était dans un état stable et demeurait sous observation.
Les membres de la famille Parizeau ont demandé à ce que tous respectent leur intimité; ils n'entendent pas commenter la situation.
La famille a tenu à souligner les excellents soins qui sont prodigués à M. Parizeau.
L'hôpital doit émettre un autre communiqué sur son état de santé mercredi.
Né à Montréal le 9 août 1930, M. Parizeau est reconnu comme l'une des personnalités politiques les plus influentes du Québec contemporain.
M. Parizeau s'est joint au Parti québécois en 1969, mais il a dû patienter jusqu'au 15 novembre 1976 avant de faire son entrée à l'Assemblée nationale, à titre de député de l'Assomption.
Nommé dès lors au poste de ministre des Finances par René Lévesque, il a occupé cette fonction jusqu'à sa démission, le 22 novembre 1984, en même temps que 11 autres ministres, après que le chef du PQ eut opté pour «le beau risque» du fédéralisme à la suite de l'élection du gouvernement conservateur de Brian Mulroney.
En 1987, M. Parizeau revient en politique à titre de chef du PQ, en remplacement de Pierre-Marc Johnson. Le PQ perd les élections générales de 1989 aux mains du Parti libéral de Robert Bourassa, mais renoue avec le pouvoir le 26 septembre 1994, faisant de M. Parizeau le 26e premier ministre de l'histoire de la province.
À la tête d'un gouvernement majoritaire, M. Parizeau déclenche un référendum sur la souveraineté, qui se tiendra le 30 octobre 1995. Le camp du Non l'emporte par quelque dizaine de milliers de votes.
Le soir même, dans un discours qui passera à l'histoire, M. Parizeau impute cette défaite à «l'argent et au vote ethnique», une interprétation qui soulèvera la réprobation générale.
Le lendemain du référendum, M. Parizeau annonce sa démission, laissant la voie libre à Lucien Bouchard, alors chef du Bloc québécois à Ottawa.
