Les nouveaux pédophiles
Publié : mer. avr. 07, 2010 10:18 am

7 Avril 2010
Permalink 08:17 am, Richard Martineau / Franc-parler, 576 mots
Les nouveaux pédophiles
Il fut un temps où l’image typique du pédophile était celle d’un homme solitaire, refermé sur lui-même, qui ne partageait sa passion avec personne.
Tout ça, c’est du passé.
La révolution Internet a permis aux pédophiles de se regrouper. Non seulement peuvent-ils maintenant discuter entre eux et échanger toutes sortes de trucs, mais ils utilisent les nouveaux médias pour défendre leurs droits et faire avancer « leur cause ».
DES EXPÉRIENCES « POSITIVES »
Terminée, l’époque où les pédophiles croulaient sous la honte. Les « amoureux de jeunes garçons et de jeunes filles », comme ils s’appellent, sortent maintenant du placard et demandent qu’on respecte leurs « droits » et leur « nature ».
C’est le cas de NewgonWiki, un organisme qui vise à « montrer le côté positif des relations sexuelles entre mineurs et adultes ».
Affirmant haut et fort que « les enfants peuvent être sexuels eux aussi » (un slogan qu’ils impriment fièrement sur des affiches et des bannières), les directeurs de NewgonWiki offrent toutes sortes de trucs à leurs membres : comment cacher des images pornographiques sur leur disque dur, comment les effacer rapidement en cas de descente policière, comment surfer sur le Web en protégeant leur identité, etc.
On informe aussi les pédophiles des législations en vigueur à l’étranger (très utile pour les amateurs de tourisme sexuel), et publie divers témoignages de mineurs qui se rappellent « avec émotion » de la première fois où ils ont couché avec un adulte (exemple : « J’avais 12 ans et j’ai couché avec mon prof de sciences, c’était fantastique… »).
DES « RÉSISTANTS »
Autre organisation défendant les « droits » des pédophiles : The Child Love Resistance (CLR).
Fondé en août 2008 pour « combattre les préjugés négatifs qui circulent sur les amoureux d’enfants » (on ne prononce jamais le mot « pédophile », qui est considéré comme discriminatoire), ce groupe cherche à unir les membres de « la communauté » pour changer les lois concernant les rapports sexuels entre adultes et mineurs.
Son premier objectif : abaisser l’âge de consentement sexuel à 12 ans aux États-Unis.
« En permettant aux gens qui partagent notre point de vue de se regrouper, nous pourrons participer à changer les mentalités », affirme l’organisme sur son site.
L’administrateur du blogue de CLR est le fondateur d’un autre groupe pro-pédophile appelé Little Boy Lover.
CHANGER LES MENTALITÉS
Le 28 mars dernier, CLR publiait sur son site une entrevue avec Richard Kramer, l’un des directeurs de B4U-ACT.
Cet organisme sans but lucratif basé au Maryland tente d’établir un « dialogue constructif » entre les « amoureux d’enfants » et les professionnels de la santé, afin que la pédophilie ne soit plus considérée comme une maladie mentale.
« Comment se porte votre mission ? », demande le représentant de CLR.
« Nous remportons un succès remarquable, répond Richard Kramer. Nous avons organisé quatre ateliers auxquels ont participé des travailleurs sociaux et des psychiatres. Nous leur avons expliqué pourquoi ils doivent changer d’attitude envers nous.
« Ces ateliers se sont tellement bien déroulés que nous allons bientôt lancer une publication rédigée conjointement par des amoureux d’enfants et des professionnels de la santé ! Nous préparons également un important colloque… »
En passant, qui subventionne B4U-ACT ? Le Baltimore Mental Health Systems, un organisme qui supervise tous les services offerts aux malades mentaux dans la ville de Baltimore.
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