Au sujet de la langue à la Cour suprême
Publié : dim. mai 02, 2010 2:10 pm
30 avril 2010
Au sujet de la langue à la Cour suprême
Dans le débat sur le bien-fondé de faire de la capacité de fonctionner en français et en anglais une exigence pour accéder à la Cour suprême, une partie du contentieux repose sur l’interprétation – variable – que font les uns et les autres du degré de bilinguisme requis pour atteindre l’objectif.
Dans un billet publié aujourd’hui, Norman Spector, qui a déjà évolué dans les hautes sphères de la fonction publique fédérale, y va d’une proposition mitoyenne constructive.
Il suggère qu’on applique au plus haut tribunal du pays une approche qui a cours dans la fonction publique fédérale et qui consiste à s’assurer que les candidats retenus soient capables de participer à des réunions qui se dérouleraient dans les deux langues.
Ceux dont la maîtrise de la langue seconde est à la hauteur de cet exercice sont généralement capables de comprendre des textes écrits en français et en anglais. Ce niveau de bilinguisme correspond également à la moyenne des diplômés des classes d’immersion.
En passant, on peut fort bien appuyer l’idée d’une Cour suprême apte à fonctionner dans les deux langues sans être pour autant convaincu du mérite de légiférer sur la question. Le fait que deux des trois principaux partis pancanadiens souscrivent au projet envoie déjà un puissant message dans le sens du bilinguisme aux futurs aspirants à des postes au plus haut tribunal du Canada.
Dans la mesure où les libéraux ont appuyé sans réserve le projet de loi néo-démocrate qui instaurerait l’exigence du bilinguisme à la Cour suprême, on peut croire qu’un futur premier ministre issu de cette formation privilégierait d’office les candidats bilingues par rapport aux unilingues.
Lien: http://www2.lactualite.com/chantal-hebe ... r-supreme/" onclick="window.open(this.href);return false;
Au sujet de la langue à la Cour suprême
Dans le débat sur le bien-fondé de faire de la capacité de fonctionner en français et en anglais une exigence pour accéder à la Cour suprême, une partie du contentieux repose sur l’interprétation – variable – que font les uns et les autres du degré de bilinguisme requis pour atteindre l’objectif.
Dans un billet publié aujourd’hui, Norman Spector, qui a déjà évolué dans les hautes sphères de la fonction publique fédérale, y va d’une proposition mitoyenne constructive.
Il suggère qu’on applique au plus haut tribunal du pays une approche qui a cours dans la fonction publique fédérale et qui consiste à s’assurer que les candidats retenus soient capables de participer à des réunions qui se dérouleraient dans les deux langues.
Ceux dont la maîtrise de la langue seconde est à la hauteur de cet exercice sont généralement capables de comprendre des textes écrits en français et en anglais. Ce niveau de bilinguisme correspond également à la moyenne des diplômés des classes d’immersion.
En passant, on peut fort bien appuyer l’idée d’une Cour suprême apte à fonctionner dans les deux langues sans être pour autant convaincu du mérite de légiférer sur la question. Le fait que deux des trois principaux partis pancanadiens souscrivent au projet envoie déjà un puissant message dans le sens du bilinguisme aux futurs aspirants à des postes au plus haut tribunal du Canada.
Dans la mesure où les libéraux ont appuyé sans réserve le projet de loi néo-démocrate qui instaurerait l’exigence du bilinguisme à la Cour suprême, on peut croire qu’un futur premier ministre issu de cette formation privilégierait d’office les candidats bilingues par rapport aux unilingues.
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