Conciliation travail-famille: pas que l’affaire des femmes
Publié : lun. juin 21, 2010 9:43 am
Conciliation travail-famille: pas que l’affaire des femmes
Lundi 21 juin 2010 | 08h42
Kathryne Lamontagne
Agence QMI
La conciliation travail-famille n’est pas que l’affaire des femmes. C’est du moins ce que révèle un tout nouveau sondage commandé par Workopolis sur les pères travailleurs à la grandeur du Canada.
« Ça devient de plus en plus important pour les pères de trouver une certaine balance dans leur vie », commente Mario Bottone, vice-président de Workopolis et lui-même père de deux enfants.
Le sondage affirme notamment que 71 % des travailleurs disent se sentir coupables lorsque les engagements au travail prennent le dessus sur ceux au domicile. S’ils avaient le choix, plus de la moitié de ces pères accepteraient une réduction de salaire de 10 % pour pouvoir passer 10 % plus de temps à la maison avec les enfants.
« Ça montre une certaine progression. C’est une tendance qu’on voit depuis quelques années. Les gens étant de plus en plus en demande au bureau, ça devient important de trouver du temps pour la famille. On comprend qu’il faut un père et une mère pour élever une famille », poursuit M. Bottone.
Implication paternelle
Des résultats qui sont venus chercher Christian Laperrière, propriétaire avec sa conjointe du restaurant Chez Fratelli, à Limoilou, et papa d’une jeune fille de sept ans. « Ma blonde et moi on travaille entre 75 et 80 heures par semaine. Moi, le jour, elle le soir. Donc c’est moi qui, une fois à la maison, s’occupe des devoirs, des leçons, du souper », explique-t-il.
Pour concilier sa famille et son entreprise, M. Laperrière amène sa fille au restaurant le samedi, mais refuse d’ouvrir ses portes le dimanche. « Elle a appris à suivre ce rythme de vie là. Elle est sociale. Mais, c’est beaucoup de travail. Un commerce, c’est comme avoir un enfant », confie-t-il.
Même son de cloche du côté de Jean-François Carrier, qui est père d’un garçon de quatre ans dont il détient la garde une fin de semaine sur deux, en plus de tous les jeudis soirs. « Ma priorité, c’est mon garçon.
C’est vraiment important pour moi de m’impliquer dans la vie de mon enfant », affirme le jeune papa.
L’homme, qui travaille aujourd’hui en semaine, de jour, détenait précédemment un emploi de nuit, qui lui compliquait la tâche. « C’était plus difficile. Dans le jour, j’avais envie de dormir, mais je voulais passer du temps avec mon garçon », se souvient-il.
Éteindre le BlackBerry
Le nouveau défi des pères, selon Mario Bottone, demeure toutefois d’être capables de distinguer travail et famille, et de ne pas tenter de mélanger les deux. « Il faut savoir éteindre le BlackBerry quand on est en famille », conclut-il.
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/que ... 84220.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Lundi 21 juin 2010 | 08h42
Kathryne Lamontagne
Agence QMI
La conciliation travail-famille n’est pas que l’affaire des femmes. C’est du moins ce que révèle un tout nouveau sondage commandé par Workopolis sur les pères travailleurs à la grandeur du Canada.
« Ça devient de plus en plus important pour les pères de trouver une certaine balance dans leur vie », commente Mario Bottone, vice-président de Workopolis et lui-même père de deux enfants.
Le sondage affirme notamment que 71 % des travailleurs disent se sentir coupables lorsque les engagements au travail prennent le dessus sur ceux au domicile. S’ils avaient le choix, plus de la moitié de ces pères accepteraient une réduction de salaire de 10 % pour pouvoir passer 10 % plus de temps à la maison avec les enfants.
« Ça montre une certaine progression. C’est une tendance qu’on voit depuis quelques années. Les gens étant de plus en plus en demande au bureau, ça devient important de trouver du temps pour la famille. On comprend qu’il faut un père et une mère pour élever une famille », poursuit M. Bottone.
Implication paternelle
Des résultats qui sont venus chercher Christian Laperrière, propriétaire avec sa conjointe du restaurant Chez Fratelli, à Limoilou, et papa d’une jeune fille de sept ans. « Ma blonde et moi on travaille entre 75 et 80 heures par semaine. Moi, le jour, elle le soir. Donc c’est moi qui, une fois à la maison, s’occupe des devoirs, des leçons, du souper », explique-t-il.
Pour concilier sa famille et son entreprise, M. Laperrière amène sa fille au restaurant le samedi, mais refuse d’ouvrir ses portes le dimanche. « Elle a appris à suivre ce rythme de vie là. Elle est sociale. Mais, c’est beaucoup de travail. Un commerce, c’est comme avoir un enfant », confie-t-il.
Même son de cloche du côté de Jean-François Carrier, qui est père d’un garçon de quatre ans dont il détient la garde une fin de semaine sur deux, en plus de tous les jeudis soirs. « Ma priorité, c’est mon garçon.
C’est vraiment important pour moi de m’impliquer dans la vie de mon enfant », affirme le jeune papa.
L’homme, qui travaille aujourd’hui en semaine, de jour, détenait précédemment un emploi de nuit, qui lui compliquait la tâche. « C’était plus difficile. Dans le jour, j’avais envie de dormir, mais je voulais passer du temps avec mon garçon », se souvient-il.
Éteindre le BlackBerry
Le nouveau défi des pères, selon Mario Bottone, demeure toutefois d’être capables de distinguer travail et famille, et de ne pas tenter de mélanger les deux. « Il faut savoir éteindre le BlackBerry quand on est en famille », conclut-il.
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