Arrestation dans le meurtre de l'adolescente de 14 ans
Publié : mar. août 10, 2010 12:22 am
Drame familial
Arrestation dans le meurtre de l'adolescente de 14 ans
Agence QMI
Maxime Deland
09/08/2010 21h05
CÔTE-SAINT-LUC - Une mère de famille vit présentement le pire cauchemar qu’un parent puisse imaginer.
À son retour au domicile familial, lundi soir, à Côte-Saint-Luc, une municipalité de l’île de Montréal, la femme a retrouvé sa fille de 14 ans, baignant dans son sang. Quelques heures plus tard, son fils de 18 ans était arrêté par les policiers, qui le considèrent comme un «témoin important» dans cette sordide histoire.
Il était environ 18 h 40 quand la mère est rentrée à la maison, située au 5507, avenue Randall, entre les chemins de la Côte-Saint-Luc et Merton.
À l’intérieur de la résidence, gisait l’une de ses deux filles, inerte. La police a laissé savoir que le corps de l’adolescente portait plusieurs marques de violence.
Selon toute vraisemblance, la victime aurait été poignardée à plusieurs reprises, mais les autorités n’étaient toujours pas en mesure de le confirmer, en fin de soirée. «On parle assurément d’une mort violente», précise la porte-parole de la police de Montréal, Anie Lemieux.
La soeur de la jeune victime s’est présentée au domicile familial quelques instants après que sa mère eut fait l’horrible découverte. «Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi?», hurlait avec douleur la jeune femme.
Mort évidente
Dépêchés sur les lieux, les ambulanciers n’ont rien pu faire pour sauver l’adolescente. Un médecin a ensuite été appelé sur la scène de crime afin de constater le décès. Une autopsie devrait être pratiquée au cours des prochains jours pour connaître la cause exacte de la mort.
Tout au long de la soirée, bon nombre de curieux se sont relayés le long des rubans policiers, cherchant par tous les moyens à savoir ce qui s’était passé.
«Je suis complètement sous le choc. Je n’arrive pas à croire que quelque chose de semblable puisse se produire aussi près de chez moi», a admis Sheryl, une résidente du secteur qui préfère taire son nom de famille.
«On sait qu’une jeune femme est morte, mais on ne sait pas comment, renchérit Nadine, qui demeure à une centaine de mètres du lieu du crime. C’est ce que je trouve le plus inquiétant. S’il s’agit vraiment d’un meurtre, c’est sûr que je ne me sentirai plus en sécurité.»
Deux amies de la jeune victime ont également été aperçues en larmes, fuyant la scène en courant, les mains devant le visage.
Témoin important
En cours de soirée, les enquêteurs des crimes majeurs de la police de Montréal se sont rendus sur place, avenue Randall, afin d’entamer leur enquête et d’étudier la scène de crime.
Considéré comme un témoin important dans les heures suivant le crime, le frère aîné de la victime, Maor Attar a été épinglé par les policiers peu avant 23 h, à l’angle du chemin Merton et de l’avenue Alpine, à quelques centaines de mètres seulement de la résidence familiale.
Selon nos informations, la relation entre le jeune homme de 18 ans et sa soeur de 14 ans était très tendue et les querelles entre les deux étaient fréquentes. Des voisins ont d’ailleurs affirmé avoir entendu des cris provenant de la résidence dans la journée, lundi.
«Il est actuellement considéré comme un témoin important et on veut déterminer son implication dans le dossier», s’est limité à dire la porte-parole de la police de Montréal.
Maor Attar devait être interrogé par les enquêteurs au cours de la nuit.
Il s’agit par ailleurs du 24e meurtre de l’année à survenir à Montréal depuis le début de l’année.
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 10556.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Arrestation dans le meurtre de l'adolescente de 14 ans
Agence QMI
Maxime Deland
09/08/2010 21h05
CÔTE-SAINT-LUC - Une mère de famille vit présentement le pire cauchemar qu’un parent puisse imaginer.
À son retour au domicile familial, lundi soir, à Côte-Saint-Luc, une municipalité de l’île de Montréal, la femme a retrouvé sa fille de 14 ans, baignant dans son sang. Quelques heures plus tard, son fils de 18 ans était arrêté par les policiers, qui le considèrent comme un «témoin important» dans cette sordide histoire.
Il était environ 18 h 40 quand la mère est rentrée à la maison, située au 5507, avenue Randall, entre les chemins de la Côte-Saint-Luc et Merton.
À l’intérieur de la résidence, gisait l’une de ses deux filles, inerte. La police a laissé savoir que le corps de l’adolescente portait plusieurs marques de violence.
Selon toute vraisemblance, la victime aurait été poignardée à plusieurs reprises, mais les autorités n’étaient toujours pas en mesure de le confirmer, en fin de soirée. «On parle assurément d’une mort violente», précise la porte-parole de la police de Montréal, Anie Lemieux.
La soeur de la jeune victime s’est présentée au domicile familial quelques instants après que sa mère eut fait l’horrible découverte. «Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi?», hurlait avec douleur la jeune femme.
Mort évidente
Dépêchés sur les lieux, les ambulanciers n’ont rien pu faire pour sauver l’adolescente. Un médecin a ensuite été appelé sur la scène de crime afin de constater le décès. Une autopsie devrait être pratiquée au cours des prochains jours pour connaître la cause exacte de la mort.
Tout au long de la soirée, bon nombre de curieux se sont relayés le long des rubans policiers, cherchant par tous les moyens à savoir ce qui s’était passé.
«Je suis complètement sous le choc. Je n’arrive pas à croire que quelque chose de semblable puisse se produire aussi près de chez moi», a admis Sheryl, une résidente du secteur qui préfère taire son nom de famille.
«On sait qu’une jeune femme est morte, mais on ne sait pas comment, renchérit Nadine, qui demeure à une centaine de mètres du lieu du crime. C’est ce que je trouve le plus inquiétant. S’il s’agit vraiment d’un meurtre, c’est sûr que je ne me sentirai plus en sécurité.»
Deux amies de la jeune victime ont également été aperçues en larmes, fuyant la scène en courant, les mains devant le visage.
Témoin important
En cours de soirée, les enquêteurs des crimes majeurs de la police de Montréal se sont rendus sur place, avenue Randall, afin d’entamer leur enquête et d’étudier la scène de crime.
Considéré comme un témoin important dans les heures suivant le crime, le frère aîné de la victime, Maor Attar a été épinglé par les policiers peu avant 23 h, à l’angle du chemin Merton et de l’avenue Alpine, à quelques centaines de mètres seulement de la résidence familiale.
Selon nos informations, la relation entre le jeune homme de 18 ans et sa soeur de 14 ans était très tendue et les querelles entre les deux étaient fréquentes. Des voisins ont d’ailleurs affirmé avoir entendu des cris provenant de la résidence dans la journée, lundi.
«Il est actuellement considéré comme un témoin important et on veut déterminer son implication dans le dossier», s’est limité à dire la porte-parole de la police de Montréal.
Maor Attar devait être interrogé par les enquêteurs au cours de la nuit.
Il s’agit par ailleurs du 24e meurtre de l’année à survenir à Montréal depuis le début de l’année.
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Pauvre fille ...