Le parti Vert pense à la polygamie
Publié : dim. août 22, 2010 12:28 am
Le parti Vert pense à la polygamie
Agence QMI
Laura Payton
21/08/2010 22h00

OTTAWA – À la recommandation de ses membres réunis en atelier, le Parti vert du Canada évaluera, dimanche, s’il adopte ou non une motion afin de décriminaliser la polygamie.
Les intervenants dans l’atelier de samedi ont pris soin de définir la polygamie comme le mariage entre plusieurs conjoints. Ils ont fait la distinction très nette entre d’une part la polygamie pour adultes consentants et le cas de sectes polygames comme celle de Bountiful, en Colombie-Britannique, où l’on a rapporté des cas présumés de violence familiale, même si les accusations avaient été abandonnées en 2009.
«C’est une question de droits de la personne», a affirmé Trey Capnerhurst, une candidate du Parti vert d’Edmonton, qui se définit elle-même comme «polyamoureuse».
Le «polyamoureux» désigne un individu qui noue plus d’une relation intime en même temps.
Mme Capnerhurst estime que des accusations devraient être déposées, lorsque les autorités policières soupçonnent que de la violence a été exercée envers des épouses et des enfants. Mais la polygamie en soi ne devrait faire l’objet d’aucune poursuite criminelle.
Plusieurs membres du parti ont averti que les électeurs refuseront toute prise de position décriminalisant la polygamie, et qu’ils retireront leur appui au Parti vert.
Ceux qui sont en faveur d’une décriminalisation estiment que le parti devrait adopter la même attitude que lorsqu’il s’est porté à la défense du droit au mariage des conjoints de même sexe.
Le chef du Parti vert, Elisabeth May, a affirmé que le parti est ouvert et démocratique, ce qui permet de débattre toute motion ayant recueilli un appui suffisant.
Mme Capnehurst estime que les individus impliqués dans des relations «polyamoureuses», des dizaines de milliers au pays selon elle, font l’objet de préjugés tenaces. Les droits des «polyamoureux» sont bafoués, et le fait d’être dans ce type de relation est souvent invoqué pour refuser la garde d’enfants dans des causes de divorce.
Elle ajoute que les règlements de certains hôpitaux interdisent à un malade de recevoir la visite de plus d’un conjoint.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 20037.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Agence QMI
Laura Payton
21/08/2010 22h00

OTTAWA – À la recommandation de ses membres réunis en atelier, le Parti vert du Canada évaluera, dimanche, s’il adopte ou non une motion afin de décriminaliser la polygamie.
Les intervenants dans l’atelier de samedi ont pris soin de définir la polygamie comme le mariage entre plusieurs conjoints. Ils ont fait la distinction très nette entre d’une part la polygamie pour adultes consentants et le cas de sectes polygames comme celle de Bountiful, en Colombie-Britannique, où l’on a rapporté des cas présumés de violence familiale, même si les accusations avaient été abandonnées en 2009.
«C’est une question de droits de la personne», a affirmé Trey Capnerhurst, une candidate du Parti vert d’Edmonton, qui se définit elle-même comme «polyamoureuse».
Le «polyamoureux» désigne un individu qui noue plus d’une relation intime en même temps.
Mme Capnerhurst estime que des accusations devraient être déposées, lorsque les autorités policières soupçonnent que de la violence a été exercée envers des épouses et des enfants. Mais la polygamie en soi ne devrait faire l’objet d’aucune poursuite criminelle.
Plusieurs membres du parti ont averti que les électeurs refuseront toute prise de position décriminalisant la polygamie, et qu’ils retireront leur appui au Parti vert.
Ceux qui sont en faveur d’une décriminalisation estiment que le parti devrait adopter la même attitude que lorsqu’il s’est porté à la défense du droit au mariage des conjoints de même sexe.
Le chef du Parti vert, Elisabeth May, a affirmé que le parti est ouvert et démocratique, ce qui permet de débattre toute motion ayant recueilli un appui suffisant.
Mme Capnehurst estime que les individus impliqués dans des relations «polyamoureuses», des dizaines de milliers au pays selon elle, font l’objet de préjugés tenaces. Les droits des «polyamoureux» sont bafoués, et le fait d’être dans ce type de relation est souvent invoqué pour refuser la garde d’enfants dans des causes de divorce.
Elle ajoute que les règlements de certains hôpitaux interdisent à un malade de recevoir la visite de plus d’un conjoint.
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