Cruauté envers les pigeons
Publié : dim. août 22, 2010 4:53 pm
J'aurais jamais pensé lire un jour des horreurs comme ça.
Ca me fend le coeur des histoires comme ca et ca m'enrage!!!
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Jacques Samson, collaboration spéciale
Le Soleil
(Québec) La scène se passait le 13 août, à Saint-Émile, où des gens de la construction s'affairaient à compléter le toit de condos en construction. Sachant très bien que des pigeons étaient installés dans l'entretoit, au lieu de les y déloger proprement, ils ont fermé la structure, les laissant ainsi prisonniers et voués à une mort lente et cruelle. Je dis bien une mort cruelle, car ces oiseaux mourront de soif et de faim.
Malgré les efforts de gens du coin pour sensibiliser les constructeurs à cette situation, rien n'y fit, on fermait le toit, un point c'est tout. Même les autorités n'ont pas voulu s'en mêler. Finalement, c'était rien que des maudits pigeons et ça ne valait pas la peine de faire un petit effort pour les sauver.
Je laisse la lectrice qui m'a contacté le soin de vous raconter l'histoire. Je ne dévoile pas son nom, je ne voudrais pas qu'elle soit l'objet de représailles.
Voici son courriel : «Je m'adresse à vous pour témoigner de cruauté envers les animaux, notamment des pigeons qui sont enfermés dans l'entretoit d'un condo à Saint-Émile en banlieue de Québec (rue de Triton). En effet, le constructeur ou la compagnie employée par ce dernier a finalisé hier (13 août 2010) les travaux de revêtement arrière de la maison en sachant TRÈS bien qu'il y avait des pigeons logés dans l'entretoit.
«À noter que le bâtiment tardait à être achevé depuis plus d'un an et les oiseaux se sont fait un nid. Les employés savaient qu'il y avait de la vie et ils ont enfermé volontairement les petites victimes. Résultat : plusieurs pigeons sont nichés à proximité des lieux et sont sans ressources évidemment pour faire quoi que ce soit!
«La SPA nous dit d'appeler la police et la police nous renvoie à la SPA. Que faire? URGENCE! Les pauvres bêtes vont cuire aujourd'hui et sont vouées à une mort certaine! Sur la rue de Triton, c'est un condo en briques brun rouge avec une pancarte À vendre en avant. Facile à repérer! Merci de votre attention!»
J'ai alors répondu à la dame que le conseil que je lui aurais donné c'est de contacter la SPA ou la police - exactement ce qu'elle avait fait - et que malheureusement, je n'avais pas d'autre solution.
Je lui disais également de faire pression sur les constructeurs en menaçant de les dénoncer publiquement, peut-être que ça aurait un effet positif.
Triste indifférence
Voilà sa réponse : «Dites-vous que je suis tellement triste de voir l'indifférence des organismes et de la force policière devant un cas qui, pour plusieurs, peut sembler anodin, mais oh! combien cruel. L'intérêt pécuniaire passe avant tout. Le constructeur ou à tout le moins celle qui vend ces condos sont au courant, nous l'avons contactée ce matin. La vie de ces pauvres bêtes ne pèse pas lourd à comparer au profit qu'ils vont faire. Je ne veux pas vous importuner plus longtemps, merci encore d'avoir pris le temps de nous répondre. Il ne reste plus qu'à penser que leur agonie sera de courte durée.»
D'autres témoins ont raconté que lorsque les travailleurs ont fermé définitivement le tombeau des pigeons, ils étaient tellement conscients de ce qu'ils faisaient qu'ils rigolaient.
Mon dieu que l'être humain est bête. Si on s'en était donné juste un peu la peine, en 10 minutes, on aurait pu affoler les pigeons et les forcer à sortir et ensuite fermer le toit. Mais non, c'était bien plus rigolo de les laisser crever.
Le lendemain matin, mon informatrice supposait que tous les pigeons étaient déjà morts : on n'entendait plus un bruit.
Sauvetage réussi
Dimanche, nouveau courriel qui me dit que ça bouge dans l'entretoit et que les pigeons prisonniers sont toujours vivants. Ce message était suivi d'un autre quelques minutes plus tard disant qu'on avait libéré un premier oisillon, qu'on s'était empressé de mettre à l'abri avec nourriture et eau, et dont les parents se tenaient pas très loin. Et dans un dernier message, on me disait que deux adultes avaient aussi été extirpés de leur prison et qu'ils avaient pris leur envol.
L'histoire finit bien, mais il ne faut jamais plus que des situations comme celle-là se reproduisent. Pourquoi faire souffrir volontairement des animaux quand il serait si simple de poser les bons gestes qui leur permettront de survivre ailleurs?
Je ne vous donne pas de détails de l'opération sauvetage pour protéger mes sources. Quand on est capable de faire ce qu'on a fait, on est aussi capable de s'en prendre à ces bons samaritains.
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Jacques Samson, collaboration spéciale
Le Soleil
(Québec) La scène se passait le 13 août, à Saint-Émile, où des gens de la construction s'affairaient à compléter le toit de condos en construction. Sachant très bien que des pigeons étaient installés dans l'entretoit, au lieu de les y déloger proprement, ils ont fermé la structure, les laissant ainsi prisonniers et voués à une mort lente et cruelle. Je dis bien une mort cruelle, car ces oiseaux mourront de soif et de faim.
Malgré les efforts de gens du coin pour sensibiliser les constructeurs à cette situation, rien n'y fit, on fermait le toit, un point c'est tout. Même les autorités n'ont pas voulu s'en mêler. Finalement, c'était rien que des maudits pigeons et ça ne valait pas la peine de faire un petit effort pour les sauver.
Je laisse la lectrice qui m'a contacté le soin de vous raconter l'histoire. Je ne dévoile pas son nom, je ne voudrais pas qu'elle soit l'objet de représailles.
Voici son courriel : «Je m'adresse à vous pour témoigner de cruauté envers les animaux, notamment des pigeons qui sont enfermés dans l'entretoit d'un condo à Saint-Émile en banlieue de Québec (rue de Triton). En effet, le constructeur ou la compagnie employée par ce dernier a finalisé hier (13 août 2010) les travaux de revêtement arrière de la maison en sachant TRÈS bien qu'il y avait des pigeons logés dans l'entretoit.
«À noter que le bâtiment tardait à être achevé depuis plus d'un an et les oiseaux se sont fait un nid. Les employés savaient qu'il y avait de la vie et ils ont enfermé volontairement les petites victimes. Résultat : plusieurs pigeons sont nichés à proximité des lieux et sont sans ressources évidemment pour faire quoi que ce soit!
«La SPA nous dit d'appeler la police et la police nous renvoie à la SPA. Que faire? URGENCE! Les pauvres bêtes vont cuire aujourd'hui et sont vouées à une mort certaine! Sur la rue de Triton, c'est un condo en briques brun rouge avec une pancarte À vendre en avant. Facile à repérer! Merci de votre attention!»
J'ai alors répondu à la dame que le conseil que je lui aurais donné c'est de contacter la SPA ou la police - exactement ce qu'elle avait fait - et que malheureusement, je n'avais pas d'autre solution.
Je lui disais également de faire pression sur les constructeurs en menaçant de les dénoncer publiquement, peut-être que ça aurait un effet positif.
Triste indifférence
Voilà sa réponse : «Dites-vous que je suis tellement triste de voir l'indifférence des organismes et de la force policière devant un cas qui, pour plusieurs, peut sembler anodin, mais oh! combien cruel. L'intérêt pécuniaire passe avant tout. Le constructeur ou à tout le moins celle qui vend ces condos sont au courant, nous l'avons contactée ce matin. La vie de ces pauvres bêtes ne pèse pas lourd à comparer au profit qu'ils vont faire. Je ne veux pas vous importuner plus longtemps, merci encore d'avoir pris le temps de nous répondre. Il ne reste plus qu'à penser que leur agonie sera de courte durée.»
D'autres témoins ont raconté que lorsque les travailleurs ont fermé définitivement le tombeau des pigeons, ils étaient tellement conscients de ce qu'ils faisaient qu'ils rigolaient.
Mon dieu que l'être humain est bête. Si on s'en était donné juste un peu la peine, en 10 minutes, on aurait pu affoler les pigeons et les forcer à sortir et ensuite fermer le toit. Mais non, c'était bien plus rigolo de les laisser crever.
Le lendemain matin, mon informatrice supposait que tous les pigeons étaient déjà morts : on n'entendait plus un bruit.
Sauvetage réussi
Dimanche, nouveau courriel qui me dit que ça bouge dans l'entretoit et que les pigeons prisonniers sont toujours vivants. Ce message était suivi d'un autre quelques minutes plus tard disant qu'on avait libéré un premier oisillon, qu'on s'était empressé de mettre à l'abri avec nourriture et eau, et dont les parents se tenaient pas très loin. Et dans un dernier message, on me disait que deux adultes avaient aussi été extirpés de leur prison et qu'ils avaient pris leur envol.
L'histoire finit bien, mais il ne faut jamais plus que des situations comme celle-là se reproduisent. Pourquoi faire souffrir volontairement des animaux quand il serait si simple de poser les bons gestes qui leur permettront de survivre ailleurs?
Je ne vous donne pas de détails de l'opération sauvetage pour protéger mes sources. Quand on est capable de faire ce qu'on a fait, on est aussi capable de s'en prendre à ces bons samaritains.
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