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Quand l’État vole vos REER

Publié : lun. janv. 10, 2011 12:42 pm
par .anthurium.
Lundi le 10 janvier 2011 16:35
David Descôteaux
Argent
Quand l’État vole vos REER
09/01/2011
Imaginez : vous constatez chaque jour que le gouvernement gaspille. Qu’il est incapable de contrôler ses dépenses. Puis un matin, vous recevez une lettre de ce même gouvernement. Il vous dit que les REER que vous avez mis de côté au fil des ans ne vous appartiennent plus. Ils appartiennent à l’État. Merci de nous aider à boucler notre budget, et bonne journée!

C’est ce qui se passe en Europe. Dans cinq pays, les politiciens pillent les fonds de retraite publics et les REER des citoyens pour soutenir leur État-providence au bord de la faillite.

Une offre que vous ne pouvez refuser

Dans le film Le Parrain, vous vous souvenez de l’expression de Don Corleone, « je vais lui faire une offre qu’il ne pourra refuser »? C’est ce que le gouvernement hongrois fait à ses citoyens. Il a passé une loi les obligeant à choisir : remettre leur épargne personnelle à l’État, ou perdre le droit aux prestations du régime public… tout en continuant de cotiser! Le gouvernement hongrois va ainsi extorquer 14 milliards d’euros à ses citoyens.

C’est comme si le gouvernement du Québec vous disait : donnez-moi vos REER, sinon vous ne recevrez rien de la RRQ à votre retraite, même si vous devrez continuer à en payer sur votre chèque de paye. Et si vous acceptez, priez pour qu’on n’ait pas tout dépensé quand ce sera votre tour d’en retirer.
Le gouvernement Bulgare fait la même chose, mais plus gentiment. Il veut s’approprier « seulement » 20 % de l’épargne des citoyens.

En Pologne, le gouvernement veut saisir le tiers de ce que les citoyens placeront à l’avenir dans leurs comptes d’épargnes privés. Les épargnants polonais vont ainsi perdre quelque 2,3 milliards $ par année.

Faut comprendre ces pauvres gouvernements. Les politiciens irlandais vous diraient que ça coûte cher de sauver les ti-zamis banquiers et leurs riches actionnaires. Dans ce pays, l’État vide le fonds de réserve du régime de retraite public pour sauver les banques de la faillite. On avait créé ce fonds en 2001 pour financer les retraites des Irlandais pendant les années 2025-2050. En mars 2009, le gouvernement a pris 4 milliards d’Euros dans ce fonds pour sauver les banques, et un autre 2,5 milliards pour sauver d’autres entreprises.

En France il y a quelques mois, l’État a vidé le fonds de réserve du régime de retraite public — 33 milliards qui devaient aider à payer les retraités des années 2020-2040 — pour combler un trou immédiat dans ce même régime. La génération suivante s’arrangera.

Prêts à tout

Les politiciens européens sont prêts à tout pour éviter de réformer leurs États providence. Incapables de réduire les dépenses, à genoux devant les groupes d’intérêt et refusant de vendre des sociétés d’État, ils préfèrent voler l’épargne de leurs citoyens. C’est pathétique et révoltant à la fois.

La plupart de ces pays d’Europe ont comme points communs un système d’État-providence généreux, même socialiste dans certains cas. Ils ont des régimes de retraite publics de type « pyramidal » insoutenables, où de moins en moins de jeunes payent la retraite de plus en plus de vieux. Finalement, ils ont des gouvernements incapables de réduire leurs dépenses, qui préfèrent pelleter les problèmes sur le dos des générations futures.*

*Toute ressemblance avec un État que l’on connait bien, comme le Québec, serait purement le fruit du hasard. Ce serait aussi très exagéré. Enfin, je pense…

David Descôteaux est un des chroniqueurs économiques les plus lus au Québec. Son regard sur les enjeux économiques qui préoccupent chaque jour les Québécois fait jaser et réagir.
Biographie complète David Descôteaux

Re: Quand l’État vole vos REER

Publié : lun. janv. 10, 2011 11:32 pm
par Skarhet
Je lis ça et j'en sais pas plus sur la situation et ce dont il en retourne vraiment dans ces pays. Il mélange plein de pays, parle de la Hongrie et de la Bulgarie pour finalement parler de l'Irlande qui soit-disant protège les banquiers, alors qu'on ne semble pas dire que la situation s'applique à l'Irlande. Ensuite il fait des liens boiteux avec le Québec et parle à travers ça de pays socialistes !

J'ai plus l'impression de lire un texte démagogique et sans trop de fondements, une opinion donné par n'importe quel ti-clin pour apeurer la madame de la rue Panet.

Bref, ça prendrait un peu plus de chair autour de l'os.

Re: Quand l’État vole vos REER

Publié : lun. janv. 10, 2011 11:37 pm
par Azielle
Je ne suis pas calée en économie mais il me semble qu'en France (je ne vais que parler de ce pays parce que sur ce point je connais seulement le cas de la France et je ne suis pas une experte) la retraite est à 55 ans et qu'il est très rare de voir des gens plus âgés travailler (la plupart sont choqués de savoir qu'en Amérique (surtout aux États-Unis) les retraités continuent de travailler) j'imagine que ce genre de régime de retraite doit couter extrèmement cher! Sans voler l'épargne des gens (c'est tout de même inacceptable comme pratique) il leur faudrait peut-être ré-ajuster leurs régimes de retraite à la réalité économique actuelle... Comme je disais, je ne suis pas du tout une experte alors ne me lancez pas de roches! :)

Re: Quand l’État vole vos REER

Publié : mar. janv. 11, 2011 10:07 am
par .anthurium.
Skarhet a écrit : Je lis ça et j'en sais pas plus sur la situation et ce dont il en retourne vraiment dans ces pays. Il mélange plein de pays, parle de la Hongrie et de la Bulgarie pour finalement parler de l'Irlande qui soit-disant protège les banquiers, alors qu'on ne semble pas dire que la situation s'applique à l'Irlande. Ensuite il fait des liens boiteux avec le Québec et parle à travers ça de pays socialistes !

J'ai plus l'impression de lire un texte démagogique et sans trop de fondements, une opinion donné par n'importe quel ti-clin pour apeurer la madame de la rue Panet.

Bref, ça prendrait un peu plus de chair autour de l'os.

Il énonce quelques faits, c'est un texte pour attirer l'attention sur un sujet, pas une dissertation, ni un travail de recherche journalistique qui a pris des mois a faire.

Ce texte est là pour poussez ceux que le sujet intéresse a fouiller un peu plus. A garder l'oeil ouvert.

Peut être que ce texte ne s'adresse pas a toi, que ça t'en prends plus. Il reste que des "madames de la rue Panet" qui ont besoin qu'on les informes simplement de ce qui se passe autour de nous, il y en a beaucoup.

Si on s'obstine a vouloir garder un gouvernement aussi gros que le notre, nous subirons aussi ce genre de choses.

Re: Quand l’État vole vos REER

Publié : mar. janv. 11, 2011 10:12 am
par .anthurium.
Azielle a écrit : Je ne suis pas calée en économie mais il me semble qu'en France (je ne vais que parler de ce pays parce que sur ce point je connais seulement le cas de la France et je ne suis pas une experte) la retraite est à 55 ans et qu'il est très rare de voir des gens plus âgés travailler (la plupart sont choqués de savoir qu'en Amérique (surtout aux États-Unis) les retraités continuent de travailler) j'imagine que ce genre de régime de retraite doit couter extrèmement cher! Sans voler l'épargne des gens (c'est tout de même inacceptable comme pratique) il leur faudrait peut-être ré-ajuster leurs régimes de retraite à la réalité économique actuelle... Comme je disais, je ne suis pas du tout une experte alors ne me lancez pas de roches! :)
Les premières roches font mal, ensuite la peau s'épaissit. :lol:
Sans blague , il est rare de recevoir des roches sans qu'une ou des supers forumeuses viennent a ton secours. C'est un forum assez gentil ici, on n'aime pas beaucoup quand ça parle fort.

Re: Quand l’État vole vos REER

Publié : mar. janv. 11, 2011 11:08 am
par Mimosa
Azielle a écrit : Je ne suis pas calée en économie mais il me semble qu'en France (je ne vais que parler de ce pays parce que sur ce point je connais seulement le cas de la France et je ne suis pas une experte) la retraite est à 55 ans et qu'il est très rare de voir des gens plus âgés travailler (la plupart sont choqués de savoir qu'en Amérique (surtout aux États-Unis) les retraités continuent de travailler) j'imagine que ce genre de régime de retraite doit couter extrèmement cher! Sans voler l'épargne des gens (c'est tout de même inacceptable comme pratique) il leur faudrait peut-être ré-ajuster leurs régimes de retraite à la réalité économique actuelle... Comme je disais, je ne suis pas du tout une experte alors ne me lancez pas de roches! :)

L'âge légal de la retraite en France est de 60 ans .. Et ils tentent de pousser la loi jusqu'à 62, ce qui a amené les gens à sortir dans les rues et à manifester bruyamment à l'automne 2010.. J'avoue que je ne sais pas trop où ils en sont, mais aux dernières nouvelles, il me semble que le gouvernement de Sarkozy a annoncé qu'ils comptaient aller de l'avant avec cette réforme...

Re: Quand l’État vole vos REER

Publié : mar. janv. 11, 2011 9:55 pm
par Fanfoi
La Hongrie, la Pologne et la Bulgarie sont tous des pays qui étaient communistes il y a 20 ans. Ils ont été catapultés de force dans une économie de marché au début des années 90 et leurs gouvernements ont été pris avec des infrastructure vieillissantes, un secteur industriel en piteux état, et pas grand chose à vendre sur le marché international pour attirer les capitaux étranger. La situation n'est pas comparable avec celle d'ici.

Ceci étant dit, M. Descoteaux déforme un peu la réalité (quelle surprise!). La Hongrie va forcer les employeurs à verser des fonds dans le régime de retraite de l'État, plutôt que dans des fonds privés. Et même s'ils vont emprunter dans le régime de retraite pour payer une partie de leur dette internationale, ils ne saisissent pas les économies de M. Tout le Monde. (Pas plus que GM ou Ford saisissent les économies de leurs employés quand elles ont pigé dans leurs fonds de pensions, l'an dernier pour finir le mois). Ils n'avaient pas le choix de faire ça pour rembourser des emprunt internationaux qui arrivent à échéance en 2011. Ils ont aussi dû promettre de balancer leur budget pour ne plus faire de déficit, et le régime de retraite va être remboursé.

Re: Quand l’État vole vos REER

Publié : mar. janv. 11, 2011 11:36 pm
par DJo-Coeur
.anthurium. a écrit : Imaginez : vous constatez chaque jour que le gouvernement gaspille.
LOL :lol:
Le gouvernement canadien gaspille 160 millions de nos impôts à CHAQUE JOUR en payant la dette et les intérêts composés de la dette aux banques à charte. Quand il pourrait emprunter son argent de la banque centrale sans intérêt.


Re: Quand l’État vole vos REER

Publié : mar. janv. 18, 2011 4:46 pm
par Skarhet
Ça va mal pour M. Descôteaux ! :sarcastic:

Le Mardi 18 janvier 2011 | Mise en ligne à 12h39 | Commenter Commentaires (43)
David Descôteaux : petite leçon de plagiat
Blogue de Patrick Lagacé

David Descôteaux est journaliste économique. Sa tribune la plus connue est celle de QMI, où il oeuvre au JdeM et au Canal Argent. Il en connaît fort probablement plus que moi en économie, comme en témoignent les nombreuses distinctions qui figurent sous sa photo, sur son blogue. Je ne peux certainement pas lui donner de leçons pour ce qui est de l’économie. Mais j’aimerais, ici, le sensibiliser à cette bêtise qu’est le plagiat.

Pour le Canal Argent, David Descôteaux a écrit cette chronique Quand l’État vole vos REER, qui explique comment certains pays européens ont pigé dans les fonds d’épargne privés de leurs citoyens, ainsi que dans les régimes de retraite publics, pour sauver les banques et/ou des secteurs de leurs économies respectives.

Le hic, c’est que cette chronique de M. Descôteaux a déjà été publiée sur le blogue du Adam Smith Institute Blog, au Christian Science Monitor, le 2 janvier dernier, sous un autre nom ! Sous la plume de Jan Iwanik, cependant, pas sous celle du journaliste de QMI. Remarquez, le billet de M. Iwanik, précise le CSM, avait déjà été publié sur le site du Ludwig von Mises Institute, un think tank américain de tendance libertarien. Je n’ai pas retrouvé le billet original de M. Iwanik.

Le billet de Jan Iwanik s’intitule European nations begin seizing private pensions. Dans l’ordre, Iwanik évoque les exemples de la Hongrie, de la Bulgarie, de la Pologne, de l’Irlande et de la France, qui ont pigé dans les fonds d’épargne privés ou publics pour renflouer des secteurs de leurs économies. Il cite des chiffres, des statistiques, des faits. Ces chiffres, ces statistiques, ces faits répertoriés par le texte du Christian Science Monitor/von Mises Institute se retrouvent en grande partie dans le texte du chroniqueur de QMI, souvent dans le même ordre. Faites l’exercice. C’est très intéressant. Lisez le texte du CSM. Et celui du Canal Argent.

Voyez ce paragraphe écrit par Jan Iwanik, sur l’Irlande :

In 2001, the National Pension Reserve Fund was brought into existence for the purpose of supporting pensions of the Irish people in the years 2025-2050. The scheme was also supposed to provide for the pensions of some public sector employees (mainly university staff). However, in March 2009, the Irish government earmarked €4bn from this fund for rescuing banks. In November 2010, the remaining savings of €2.5bn was seized to support the bailout of the rest of the country.

Et maintenant, le paragraphe « écrit » par David Descôteaux sur l’Irlande :

Les politiciens irlandais vous diraient que ça coûte cher de sauver les ti-zamis banquiers et leurs riches actionnaires. Dans ce pays, l’État vide le fonds de réserve du régime de retraite public pour sauver les banques de la faillite. On avait créé ce fonds en 2001 pour financer les retraites des Irlandais pendant les années 2025-2050. En mars 2009, le gouvernement a pris 4 milliards d’Euros dans ce fonds pour sauver les banques, et un autre 2,5 milliards pour sauver d’autres entreprises.

Les mêmes expressions, les mêmes chiffres, à peu près dans le même ordre. À moins d’une coïncidence astrale absolument extraordinaire, ce que David Descôteaux a fait porte un nom : plagiat.

Les exemples hongrois, bulgares, polonais, irlandais et français évoqués par M. Descôteaux souffrent tous de similarités absolument extraordinaires avec le texte du Christian Science Monitor. Je laisse les lecteurs être juges, à la fin, de l’ampleur du braconnage commis par le journaliste en comparant son texte et celui publié dans CSM/von Mises Institute. Certes, le journaliste de QMI a ajouté, ici et là, quelques formules qui ne se retrouvent pas dans le texte du journaliste Jan Iwanik. Mais il n’a même pas été foutu d’inventer une métaphore forte de son cru : le premier exemple de Jan Iwanik, la Hongrie, commence avec un clin d’oeil à Don Corleone, le héros du film Le Parrain, qui parle d’ « une offre impossible à refuser », faite par l’État hongrois à ses citoyens. Comment commence le paragraphe du cas hongrois « écrit » par David Descôteaux ? Je le cite : « Dans le film Le Parrain, vous vous souvenez de l’expression de Don Corleone, « je vais lui faire une offre qu’il ne pourra refuser »? »

C’est tellement, mais tellement con ! Un des plaisirs d’écrire et de vivre de ses opinions, c’est justement le thrill d’apporter quelque chose de neuf aux débats, dans ses propres mots, avec ses propres images. Un collègue a eu un bon flash, qui vous inspire, qui mérite d’être disséminé ? Pas grave ! On le cite. Simple comme ça. On dit d’où vient le flash et on le commente. On ne le vole pas. Assez ironique qu’un texte qui dénonce le « vol » des coussins de retraite par des États soit, lui-même, le fruit du vol du texte d’un collègue.

Et comme j’ai bien des défauts, mais pas celui de plagier, je signale que c’est un lecteur, Roger Leblanc, qui m’a signalé cette affaire.

http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/20 ... ECRAN1POS3" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Quand l’État vole vos REER

Publié : mar. janv. 18, 2011 4:51 pm
par NainDeJardin
Skarhet a écrit : Ça va mal pour M. Descôteaux ! :sarcastic:

Le Mardi 18 janvier 2011 | Mise en ligne à 12h39 | Commenter Commentaires (43)
David Descôteaux : petite leçon de plagiat
Blogue de Patrick Lagacé

David Descôteaux est journaliste économique. Sa tribune la plus connue est celle de QMI, où il oeuvre au JdeM et au Canal Argent. Il en connaît fort probablement plus que moi en économie, comme en témoignent les nombreuses distinctions qui figurent sous sa photo, sur son blogue. Je ne peux certainement pas lui donner de leçons pour ce qui est de l’économie. Mais j’aimerais, ici, le sensibiliser à cette bêtise qu’est le plagiat.

Pour le Canal Argent, David Descôteaux a écrit cette chronique Quand l’État vole vos REER, qui explique comment certains pays européens ont pigé dans les fonds d’épargne privés de leurs citoyens, ainsi que dans les régimes de retraite publics, pour sauver les banques et/ou des secteurs de leurs économies respectives.

Le hic, c’est que cette chronique de M. Descôteaux a déjà été publiée sur le blogue du Adam Smith Institute Blog, au Christian Science Monitor, le 2 janvier dernier, sous un autre nom ! Sous la plume de Jan Iwanik, cependant, pas sous celle du journaliste de QMI. Remarquez, le billet de M. Iwanik, précise le CSM, avait déjà été publié sur le site du Ludwig von Mises Institute, un think tank américain de tendance libertarien. Je n’ai pas retrouvé le billet original de M. Iwanik.

Le billet de Jan Iwanik s’intitule European nations begin seizing private pensions. Dans l’ordre, Iwanik évoque les exemples de la Hongrie, de la Bulgarie, de la Pologne, de l’Irlande et de la France, qui ont pigé dans les fonds d’épargne privés ou publics pour renflouer des secteurs de leurs économies. Il cite des chiffres, des statistiques, des faits. Ces chiffres, ces statistiques, ces faits répertoriés par le texte du Christian Science Monitor/von Mises Institute se retrouvent en grande partie dans le texte du chroniqueur de QMI, souvent dans le même ordre. Faites l’exercice. C’est très intéressant. Lisez le texte du CSM. Et celui du Canal Argent.

Voyez ce paragraphe écrit par Jan Iwanik, sur l’Irlande :

In 2001, the National Pension Reserve Fund was brought into existence for the purpose of supporting pensions of the Irish people in the years 2025-2050. The scheme was also supposed to provide for the pensions of some public sector employees (mainly university staff). However, in March 2009, the Irish government earmarked €4bn from this fund for rescuing banks. In November 2010, the remaining savings of €2.5bn was seized to support the bailout of the rest of the country.

Et maintenant, le paragraphe « écrit » par David Descôteaux sur l’Irlande :

Les politiciens irlandais vous diraient que ça coûte cher de sauver les ti-zamis banquiers et leurs riches actionnaires. Dans ce pays, l’État vide le fonds de réserve du régime de retraite public pour sauver les banques de la faillite. On avait créé ce fonds en 2001 pour financer les retraites des Irlandais pendant les années 2025-2050. En mars 2009, le gouvernement a pris 4 milliards d’Euros dans ce fonds pour sauver les banques, et un autre 2,5 milliards pour sauver d’autres entreprises.

Les mêmes expressions, les mêmes chiffres, à peu près dans le même ordre. À moins d’une coïncidence astrale absolument extraordinaire, ce que David Descôteaux a fait porte un nom : plagiat.

Les exemples hongrois, bulgares, polonais, irlandais et français évoqués par M. Descôteaux souffrent tous de similarités absolument extraordinaires avec le texte du Christian Science Monitor. Je laisse les lecteurs être juges, à la fin, de l’ampleur du braconnage commis par le journaliste en comparant son texte et celui publié dans CSM/von Mises Institute. Certes, le journaliste de QMI a ajouté, ici et là, quelques formules qui ne se retrouvent pas dans le texte du journaliste Jan Iwanik. Mais il n’a même pas été foutu d’inventer une métaphore forte de son cru : le premier exemple de Jan Iwanik, la Hongrie, commence avec un clin d’oeil à Don Corleone, le héros du film Le Parrain, qui parle d’ « une offre impossible à refuser », faite par l’État hongrois à ses citoyens. Comment commence le paragraphe du cas hongrois « écrit » par David Descôteaux ? Je le cite : « Dans le film Le Parrain, vous vous souvenez de l’expression de Don Corleone, « je vais lui faire une offre qu’il ne pourra refuser »? »

C’est tellement, mais tellement con ! Un des plaisirs d’écrire et de vivre de ses opinions, c’est justement le thrill d’apporter quelque chose de neuf aux débats, dans ses propres mots, avec ses propres images. Un collègue a eu un bon flash, qui vous inspire, qui mérite d’être disséminé ? Pas grave ! On le cite. Simple comme ça. On dit d’où vient le flash et on le commente. On ne le vole pas. Assez ironique qu’un texte qui dénonce le « vol » des coussins de retraite par des États soit, lui-même, le fruit du vol du texte d’un collègue.

Et comme j’ai bien des défauts, mais pas celui de plagier, je signale que c’est un lecteur, Roger Leblanc, qui m’a signalé cette affaire.

http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/20 ... ECRAN1POS3" onclick="window.open(this.href);return false;
Wow! Tout un "journaliste"! :sarcastic: Il va peut-être nous faire le coup du "je ne sais pas citer mes sources"? Lamentable! :gluk: :gluk: :gluk: :gluk:

Re: Quand l’État vole vos REER

Publié : mar. janv. 18, 2011 7:01 pm
par Placeress
Issshhhhh... mauvais ça...

Re: Quand l’État vole vos REER

Publié : mer. janv. 19, 2011 9:06 am
par .anthurium.
NainDeJardin a écrit : [...]


Wow! Tout un "journaliste"! :sarcastic: Il va peut-être nous faire le coup du "je ne sais pas citer mes sources"? Lamentable! :gluk: :gluk: :gluk: :gluk:
Ce n'est pas un journaliste mais un chroniqueur.

Re: Quand l’État vole vos REER

Publié : mer. janv. 19, 2011 9:18 am
par Chico_Fan
.anthurium. a écrit : [...]

Ce n'est pas un journaliste mais un chroniqueur.
C'est un journaliste et un chroniqueur.

Qu'est-ce que ça change de toute façon.

Re: Quand l’État vole vos REER

Publié : mer. janv. 19, 2011 10:14 am
par Skarhet
Voilà même s'il est chroniqueur il est tout de même soumis aux mêmes règles déontologiques.

La seule différence c'est qu'il est plus libre de donner son opinion dans ses chroniques.

Re: Quand l’État vole vos REER

Publié : mer. janv. 19, 2011 1:38 pm
par .anthurium.
Chico_Fan a écrit : [...]


C'est un journaliste et un chroniqueur.

Qu'est-ce que ça change de toute façon.
Tu as raison il est aussi journaliste.
Ce qu'il écris est une chronique.

Ce que ça change dans la situation pas grand chose je voulais préciser.

Il aurait dû donner la source et non faire une simple traduction et laisser sous entendre que ce texte est de lui.

Re: Quand l’État vole vos REER

Publié : mer. janv. 19, 2011 1:57 pm
par Skarhet
C'pas une traduction c'est du plagiat... Quand il prend les mêmes exemples, c'est rendu loin pas mal son affaire.

Re: Quand l’État vole vos REER

Publié : mer. janv. 19, 2011 6:59 pm
par Carmelle
Mimosa a écrit : [...]



L'âge légal de la retraite en France est de 60 ans .. Et ils tentent de pousser la loi jusqu'à 62, ce qui a amené les gens à sortir dans les rues et à manifester bruyamment à l'automne 2010.. J'avoue que je ne sais pas trop où ils en sont, mais aux dernières nouvelles, il me semble que le gouvernement de Sarkozy a annoncé qu'ils comptaient aller de l'avant avec cette réforme...
Exact ce que tu dis :jap:

Re: Quand l’État vole vos REER

Publié : jeu. janv. 20, 2011 11:25 am
par .anthurium.
Réplique de David Descôteaux à Patrick Lagassé

Jeudi le 20 janvier 2011 15:21
David Descôteaux
Canoe Argent
Clarifications
20/01/2011
Patrick Lagacé m’accuse de plagiat. Il affirme, concernant ma chronique « Quand l’État vole vos REER » : « cette chronique de M. Descôteaux a déjà été publiée sur le blogue du Adam Smith Institute Blog, au Christian Science Monitor, le 2 janvier dernier, sous un autre nom ! Sous la plume de Jan Iwanik ».

C’est une accusation plutôt grave.

Si Patrick Lagacé s’était donné la peine de faire un peu de recherche, il aurait constaté que les sources pour l’histoire en question sont nombreuses. Elles vont de Bloomberg, Wall Street Journal, The Economist et plusieurs autres grands journaux, et des dizaines de blogues (j’ai mis plusieurs liens au bas de ce texte). Toutes ces sources ont été vérifiées. Cette histoire-là était abondamment discutée en Europe et aux États-Unis. C’était loin d’être un scoop pour quiconque. Ni pour moi, ni pour M. Iwanik. Quand les faits sont repris par autant de médias, ces faits deviennent un jour ou l’autre des « biens publics ».

D’ailleurs, le texte d’Iwanik a été publié le 2 janvier 2011, alors que des informations étaient déjà disponible dans des publications comme Bloomberg, Reuters, Les Échos, etc., depuis plusieurs mois. Lui et moi avons rapporté les mêmes faits, tirés de plusieurs sources. J’ai bien sûr aussi consulté l’article d’Iwanik. Mais lorsque Patrick Lagacé insinue que je me suis seulement servi de ce texte, ou que j’ai simplement traduit des pans entiers de ce texte en français, il est dans l’erreur.

Quand on rapporte des faits, c’est normal que les faits soient les mêmes. Traduire « 2,5 milliards » de l’anglais au français, c’est plagier?

Il y a une différence entre un ou deux paragraphes à la construction logique similaire et rapportant les mêmes faits, et le plagiat d’une œuvre. Les faits sont les faits. Repris à peu près partout de la même façon. Cette construction de paragraphe est la manière logique et efficace de présenter ces faits afin que le lecteur comprenne facilement.

Placer en ordre les pays discutés dans le texte procède de la même logique d’écriture : on place les cas les plus spectaculaires en premier. Les cas de « vols » des pensions en Hongrie et en Bulgarie, plus spectaculaires, et ensuite les trucs moins frappants, comme la redistribution du fonds de réserve français.

Et quiconque lit régulièrement mes textes confirmera que c’est ma prose, et non celle d’un autre, tout au long de mon texte.

Patrick Lagacé parle ensuite de l’analogie avec Don Corleone.

J’ai trouvé l’analogie très bonne, et je m’en suis servi. Même si cette expression est reprise un million de fois dans un million de textes, je reconnais que j’aurais quand même dû citer l’auteur qui en a eu l’idée dans ce cas-ci. C’aurait été la moindre des choses, d’autant plus que ma construction de paragraphe était similaire. Une simple note de bas de page créditant la source aurait suffit. Mea culpa là-dessus.

Mais de là à crier publiquement au plagiat d’une œuvre, il y a une marge.

Patrick Lagacé en conclut que ma chronique est la même que celle publiée sur le site du Adam Smith Institue. Vraiment? Ma chronique qui parle du Québec et des REER? Et non juste le passage utilisé par Patrick Lagacé dans son blogue? Que fait Patrick Lagacé des 6 paragraphes sur 11 de ma chronique qui ne contiennent absolument aucune information apparaissant dans le texte de Iwanik? (Alors que les informations contenues dans les autres paragraphes sont, je le rappelle, des faits. Disponibles pour tous – dans le Wall Street Journal, The Economist, Reuters et autres publications.)

J’adore mon métier. Fouiller, rapporter des faits et défendre mes concitoyens contre les groupes qui profitent du système. Malheureusement, je ne suis pas parfait. Ai-je commis une faute d’éthique en empruntant une analogie sans en créditer l’auteur, ou en omettant de citer ne serait-ce qu’une seule de mes sources? Oui. On fait tous des erreurs. Mais je crois avoir prouvé ma capacité de recherche, ma créativité et l’originalité de mes textes au fil des ans.

J’ajouterais, puisqu’il est question ici d’éthique, que Patrick Lagacé aurait dû m’appeler avant de publier son billet.

De toute façon, les gens sont assez intelligents pour juger par eux-mêmes. Ils n’ont qu’à lire les deux textes au complet (ci-bas), et cliquer sur les liens qui suivent les textes, pour juger si mon article est une « copie » de l’autre, ou est plutôt inspiré de celui-ci et de plusieurs autres, et surtout, des faits que ces textes contiennent. Comme tous les journalistes le font tous les jours.

Le texte d’Iwanik:

People’s retirement savings are a convenient source of revenue for governments that don’t want to reduce spending or make privatizations. As most pension schemes in Europe are organised by the state, European ministers of finance have a facilitated access to the savings accumulated there, and it is only logical that they try to get a hold of this money for their own ends. In recent weeks I have noted five such attempts: Three situations concern private personal savings; two others refer to national funds.

The most striking example is Hungary , where last month the government made the citizens an offer they could not refuse. They could either remit their individual retirement savings to the state, or lose the right to the basic state pension (but still have an obligation to pay contributions for it). In this extortionate way, the government wants to gain control over $14bn of individual retirement savings.

The Bulgarian government has come up with a similar idea. $300m of private early retirement savings was supposed to be transferred to the state pension scheme. The government gave way after trade unions protested and finally only about 20% of the original plans were implemented.

RELATED: Europe’s 5 most generous pension systems
A slightly less drastic situation is developing in Poland . The government wants to transfer of 1/3 of future contributions from individual retirement accounts to the state-run social security system. Since this system does not back its liabilities with stocks or even bonds, the money taken away from the savers will go directly to the state treasury and savers will lose about $2.3bn a year. The Polish government is more generous than the Hungarian one, but only because it wants to seize just 1/3 of the future savings and also allows the citizens to keep the money accumulated so far.

The fourth example is Ireland . In 2001, the National Pension Reserve Fund was brought into existence for the purpose of supporting pensions of the Irish people in the years 2025-2050. The scheme was also supposed to provide for the pensions of some public sector employees (mainly university staff). However, in March 2009, the Irish government earmarked €4bn from this fund for rescuing banks. In November 2010, the remaining savings of €2.5bn was seized to support the bailout of the rest of the country.

The final example is France . In November, the French parliament decided to earmark €33bn from the national reserve pension fund FRR to reduce the short-term pension scheme deficit. In this way, the retirement savings intended for the years 2020-2040 will be used earlier, that is in the years 2011-2024, and the government will spend the saved up resources on other purposes.

It looks like although the governments are able to enforce general participation in pension schemes, they do not seem to be the best guardians of the money accumulated there.

The table below is a summary of the discussed fiscal-retirement situations (source):

*These figures do not include the costs of higher taxes, price inflation and low interest rates, which additionally devaluate retirement savings.

Mon texte:

Imaginez : vous constatez chaque jour que le gouvernement gaspille. Qu’il est incapable de contrôler ses dépenses. Puis un matin, vous recevez une lettre de ce même gouvernement. Il vous dit que les REER que vous avez mis de côté au fil des ans ne vous appartiennent plus. Ils appartiennent à l’État. Merci de nous aider à boucler notre budget, et bonne journée!

C’est ce qui se passe en Europe. Dans cinq pays, les politiciens pillent les fonds de retraite publics et les REER des citoyens pour soutenir leur État-providence au bord de la faillite.

Une offre que vous ne pouvez refuser

Dans le film Le Parrain, vous vous souvenez de l’expression de Don Corleone, « je vais lui faire une offre qu’il ne pourra refuser »? C’est ce que le gouvernement hongrois fait à ses citoyens. Il a passé une loi les obligeant à choisir : remettre leur épargne personnelle à l’État, ou perdre le droit aux prestations du régime public… tout en continuant de cotiser! Le gouvernement hongrois va ainsi extorquer 14 milliards d’euros à ses citoyens.

C’est comme si le gouvernement du Québec vous disait : donnez-moi vos REER, sinon vous ne recevrez rien de la RRQ à votre retraite, même si vous devrez continuer à en payer sur votre chèque de paye. Et si vous acceptez, priez pour qu’on n’ait pas tout dépensé quand ce sera votre tour d’en retirer.

Le gouvernement Bulgare fait la même chose, mais plus gentiment. Il veut s’approprier « seulement » 20 % de l’épargne des citoyens.

En Pologne, le gouvernement veut saisir le tiers de ce que les citoyens placeront à l’avenir dans leurs comptes d’épargnes privés. Les épargnants polonais vont ainsi perdre quelque 2,3 milliards $ par année.

Faut comprendre ces pauvres gouvernements. Les politiciens irlandais vous diraient que ça coûte cher de sauver les ti-zamis banquiers et leurs riches actionnaires. Dans ce pays, l’État vide le fonds de réserve du régime de retraite public pour sauver les banques de la faillite. On avait créé ce fonds en 2001 pour financer les retraites des Irlandais pendant les années 2025-2050. En mars 2009, le gouvernement a pris 4 milliards d’Euros dans ce fonds pour sauver les banques, et un autre 2,5 milliards pour sauver d’autres entreprises.

En France il y a quelques mois, l’État a vidé le fonds de réserve du régime de retraite public — 33 milliards qui devaient aider à payer les retraités des années 2020-2040 — pour combler un trou immédiat dans ce même régime. La génération suivante s’arrangera.

Prêts à tout

Les politiciens européens sont prêts à tout pour éviter de réformer leurs États providence. Incapables de réduire les dépenses, à genoux devant les groupes d’intérêt et refusant de vendre des sociétés d’État, ils préfèrent voler l’épargne de leurs citoyens. C’est pathétique et révoltant à la fois.

La plupart de ces pays d’Europe ont comme points communs un système d’État-providence généreux, même socialiste dans certains cas. Ils ont des régimes de retraite publics de type « pyramidal » insoutenables, où de moins en moins de jeunes payent la retraite de plus en plus de vieux. Finalement, ils ont des gouvernements incapables de réduire leurs dépenses, qui préfèrent pelleter les problèmes sur le dos des générations futures.*

*Toute ressemblance avec un État que l’on connait bien, comme le Québec, serait purement le fruit du hasard. Ce serait aussi très exagéré. Enfin, je pense…




Quelques sources consultées pour l’article:

Investor’s Business Daily:

http://www.investors.com/NewsAndAnalysi ... sions.aspx" onclick="window.open(this.href);return false;

France (Financial News):

http://www.efinancialnews.com/story/201 ... ion-assets" onclick="window.open(this.href);return false;

Hongrie WSJ:

http://blogs.wsj.com/new-europe/2010/11 ... ion-funds/" onclick="window.open(this.href);return false;

Hongrie The Economist:

http://www.economist.com/node/17633027? ... d=17633027" onclick="window.open(this.href);return false;

Reuter’s blogue:

http://blogs.reuters.com/macroscope/201 ... reformers/" onclick="window.open(this.href);return false;

Hongrie Bloomberg:

http://www.businessweek.com/news/2010-1 ... -says.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Hongrie Reuters:

http://www.reuters.com/article/idUSTRE6 ... geNumber=2" onclick="window.open(this.href);return false;

Hongrie (Les Échos):

http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... r=RSS-2053" onclick="window.open(this.href);return false;

Hongrie WSJ:

http://blogs.wsj.com/new-europe/2010/11 ... te-scheme/" onclick="window.open(this.href);return false;

Pologne (CNBC):

http://www.cnbc.com/id/40852389/UPDATE_ ... _tame_debt" onclick="window.open(this.href);return false;

France (France info):

http://www.france-info.com/france-socie ... -9-12.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Possibilité de la même chose arrivant aux États-Unis:

http://www.rightcondition.com/2008/11/4 ... anger.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Pologne, Bulgarie et Hongrie (Blogue):

http://beyondthecurtain.wordpress.com/2 ... -pensions/" onclick="window.open(this.href);return false;

Bulgarie (Blogue):

http://bulgaria.world-countries.net/archives/50753" onclick="window.open(this.href);return false;

Irlande (Dow Jones):

http://www.efinancialnews.com/story/201 ... on-reserve" onclick="window.open(this.href);return false;

Pologne (blogue):

http://yourfreedomandours.blogspot.com/ ... nment.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Sur les bailouts d’Europe (Irish Times):

http://www.irishtimes.com/newspaper/ire ... 72785.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Europe (blogue qui cite le Christian Science Monitor):

http://joshuapundit.blogspot.com/2011/0 ... ivate.html" onclick="window.open(this.href);return false;

The Examiner (San Diego):

http://www.examiner.com/county-politica ... ornia-next" onclick="window.open(this.href);return false;

Pensions Europe (Reuters)

http://www.reuters.com/article/idUSLDE6 ... geNumber=2" onclick="window.open(this.href);return false;

Mynianville (blogue financier):

http://www.minyanville.com/dailyfeed/wh ... ets-tough/" onclick="window.open(this.href);return false;

Christian Science Monitor:

http://www.csmonitor.com/Business/The-A ... e-pensions" onclick="window.open(this.href);return false;


David Descôteaux est un des chroniqueurs économiques les plus lus au Québec. Son regard sur les enjeux économiques qui préoccupent chaque jour les Québécois fait jaser et réagir.
Biographie complète David Descôteaux

Re: Quand l’État vole vos REER

Publié : jeu. janv. 20, 2011 12:53 pm
par Skarhet
Jeudi 20 janvier 2011 | Mise en ligne à 11h19 |
Réplique de David Descôteaux
Blogue de Patrick Lagacé

David Descôteaux, le chroniqueur économique de QMI à qui j’ai reproché un plagiat, il y a deux jours, vient de répliquer sur son blogue. Dans un billet publié mardi sur mon blogue, je reprochais à M. Descôteaux d’avoir plagié un texte de Jan Iwanik, publié sur deux blogues américains (celui du think tank libertarien Ludwig von Mises Institute, repris dans le Christian Science Monitor) Je cite un extrait de sa réplique :

Si Patrick Lagacé s’était donné la peine de faire un peu de recherche, il aurait constaté que les sources pour l’histoire en question sont nombreuses. Elles vont de Bloomberg, Wall Street Journal, The Economist et plusieurs autres grands journaux, et des dizaines de blogues (j’ai mis plusieurs liens au bas de ce texte). Toutes ces sources ont été vérifiées. Cette histoire-là était abondamment discutée en Europe et aux États-Unis. C’était loin d’être un scoop pour quiconque. Ni pour moi, ni pour M. Iwanik. Quand les faits sont repris par autant de médias, ces faits deviennent un jour ou l’autre des « biens publics ».

D’ailleurs, le texte d’Iwanik a été publié le 2 janvier 2011, alors que des informations étaient déjà disponible dans des publications comme Bloomberg, Reuters, Les Échos, etc., depuis plusieurs mois. Lui et moi avons rapporté les mêmes faits, tirés de plusieurs sources. J’ai bien sûr aussi consulté l’article d’Iwanik. Mais lorsque Patrick Lagacé insinue que je me suis seulement servi de ce texte, ou que j’ai simplement traduit des pans entiers de ce texte en français, il est dans l’erreur.

Je m’abstiens de commenter pour l’instant les propos de M. Descôteaux. J’y reviendrai bientôt. Je vous invite cependant à lire la version intégrale de son texte, Clarifications, sur le site du Canal Argent.

http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/20 ... ECRAN1POS3" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Quand l’État vole vos REER

Publié : jeu. janv. 20, 2011 3:45 pm
par Skarhet
Plagiat ou maladresse?
Par Steve Proulx | La chronique de Steve Proulx – il y a 1 heure 19 minutes

L'agence QMI est à nouveau pointée du doigt pour une question de plagiat.

Cette fois, le coupable serait le chroniqueur David Descôteaux, « ex » de Métro, nouvellement nommé chroniqueur économique pour les médias de l'empire Quebecor.

Un récent texte intitulé Quand l'État vole vos REER contiendrait d'étranges similitudes avec un autre texte publié sur le site du Christian Science Monitor.

C'est du moins ce qu'avançait mardi dernier le chroniqueur Patrick Lagacé sur son blogue.

Depuis, David Descôteaux a offert ses « clarifications ».

À son avis, sa chronique reprenait des informations largement répandues et déjà publiées par plusieurs autres médias. « Quand les faits sont repris par autant de médias, ces faits deviennent un jour ou l’autre des « biens publics » », écrit-il dans sa version des faits.

Ah bon.

*
L'histoire me fait penser à celle du journaliste culturel de La Presse, Alain Brunet.

En février 2008, M. Brunet s'excusait auprès de ses lecteurs, admettant avoir inséré dans ses articles, à six reprises au cours des deux années précédentes, des bouts de textes qui n'étaient « pas de son cru ». On a parlé de « plagiat involontaire ».

En gros, Alain Brunet (qui n'a pas été remercié par son employeur, mais plutôt félicité pour sa franchise) a tout mis sur le dos de sa méthode de travail.

« J’ai 350 sources différentes, écrivait-il alors, dont les deux tiers sont des sites spécialisés ou des forums de discussion. Quand je prépare une chronique [...], je fais une revue de presse à partir de laquelle j’écris mon texte. Il y a des bouts de phrases ou des sources qui sont les mêmes dans trois ou quatre médias. [...] il s’avère que ce sont ces phrases toutes faites qui se sont retrouvées malencontreusement dans six de mes textes. »

Donc, Alain Brunet basait ses chroniques sur du contenu déjà publié (des biens publics?) et c'est ainsi que des résidus de copier/coller se sont retrouvés dans ses articles, sans que la source en soit clairement identifiée.

C'est ce qu'il a nommé, dans ses aveux, une « maladresse ».

*
Plagiat involontaire. Maladresse. Repiquage d'idées répandues...

À l'ère du Web, la facilité désarmante avec laquelle les journalistes peuvent s'approprier le contenu des autres rend le plagiat quasi acceptable.

Au temps du papier, il fallait tout retranscrire, ce qui laissait sans doute au plagiaire le temps de mesurer la gravité de son geste. Mais aujourd'hui? Deux clics et c'est réglé.

Après coup, on arrive presque à nous faire croire qu'il s'agit d'une distraction, ou mieux, de la simple exploitation de « biens publics ».

La paternité des idées, des écrits, est encore une chose en laquelle je crois fermement.

À mes collègues tentés de reprendre à leur compte des idées diffusées ailleurs, j'offre donc gracieusement ce « bout de texte ». Je les invite à le copier/coller, et à l'insérer dans leurs oeuvres remixées chaque fois qu'ils voudront citer un article piqué sur le Web:

«Selon [inscrire le nom de la personne]: «[recopier ici la citation]»

Avec cette simple formule magique, vous ne vous ferez jamais prendre à commettre une «maladresse».

http://fr-ca.actualites.yahoo.com/blogu ... esse-.html" onclick="window.open(this.href);return false;