L’industrie du foie gras soutient Martin Picard
Publié : dim. janv. 16, 2011 1:35 pm
L’industrie du foie gras soutient Martin Picard
Des producteurs et vendeurs de foie gras québécois trouvent ridicule que les organisateurs du Bal des neiges à Ottawa cèdent sous la pression d’un groupe de défense des animaux et empêche que le foie gras soit servi à un gala.
Par Étienne Laberge - Agence QMI

Martin Picard, chef renommé, propriétaire du restaurant Au pied de cochon et célébrité culinaire à l’antenne de Food Network, s’est en effet vu refuser le droit de concocter des petits plats au foie gras dans le cadre d’une soirée devant avoir lieu le 4 février au Musée canadien des civilisations pour le volet culinaire du Bal des neiges. Il a alors décidé de quitter le projet. La Commission de la capitale nationale a remplacé le chef vedette par Michael Smith, aussi à l’antenne de Food network.
Martin Picard n’a accordé aucune entrevue depuis l’incident à Ottawa, mais les commentaires récoltés au Québec auprès des producteurs et vendeurs de foie gras montrent que la décision de la Commission de la capitale nationale est loin de faire l’unanimité. «Ils sont complètement fous», déplore Benoît Tétard, l’homme à la tête de la boucherie Queue de Cochon à la Plaza Saint-Hubert, en parlant des organisateurs de l’événement.
«Ça fait 20 ans que j’habite au Québec, ça fait 20 ans que je vends du foie gras et je n’ai jamais entendu quelque chose d’aussi stupide» évoque le français d’origine à propos de ces derniers.
Menace de mort
Producteur de foie gras en Montérégie et pionnier dans le domaine, Élisé François connait bien les groupes de défense des droits des animaux pour avoir eu maille à partir avec l’un d’entre eux.
«J’ai reçu mon lot de bêtises par courriel dans le passé, et même de menaces de mort, confie-t-il, dans le domaine depuis 20 ans.
Un activiste du groupe «Pour une éthique dans le traitement des animaux» avait réussi à se faire embaucher dans sa ferme de Marieville en 2007, et avait ensuite tourné des images qu’il avait envoyées à la presse, ce qui avait mené à une enquête policière pour cruauté animale. Le propriétaire n’avait pas été incriminé.
Il tient cependant à calmer le jeu et fait remarquer que ce type d’activisme tend à diminuer avec les années.
Plusieurs gens du milieu endossent la décision du chef Picard d’avoir rejeté l’idée d’une assiette sans son foie gras, mets qui a fait sa renommée au Québec et ailleurs.
Bien vu ou non, le foie gras charme de plus en plus les palais, et tous les intervenants interrogés affirment connaître une augmentation des ventes allant de 15 à 20 % depuis quelques années.
http://www.canoe.com/artdevivre/cuisine ... 1-qmi.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Des producteurs et vendeurs de foie gras québécois trouvent ridicule que les organisateurs du Bal des neiges à Ottawa cèdent sous la pression d’un groupe de défense des animaux et empêche que le foie gras soit servi à un gala.
Par Étienne Laberge - Agence QMI

Martin Picard, chef renommé, propriétaire du restaurant Au pied de cochon et célébrité culinaire à l’antenne de Food Network, s’est en effet vu refuser le droit de concocter des petits plats au foie gras dans le cadre d’une soirée devant avoir lieu le 4 février au Musée canadien des civilisations pour le volet culinaire du Bal des neiges. Il a alors décidé de quitter le projet. La Commission de la capitale nationale a remplacé le chef vedette par Michael Smith, aussi à l’antenne de Food network.
Martin Picard n’a accordé aucune entrevue depuis l’incident à Ottawa, mais les commentaires récoltés au Québec auprès des producteurs et vendeurs de foie gras montrent que la décision de la Commission de la capitale nationale est loin de faire l’unanimité. «Ils sont complètement fous», déplore Benoît Tétard, l’homme à la tête de la boucherie Queue de Cochon à la Plaza Saint-Hubert, en parlant des organisateurs de l’événement.
«Ça fait 20 ans que j’habite au Québec, ça fait 20 ans que je vends du foie gras et je n’ai jamais entendu quelque chose d’aussi stupide» évoque le français d’origine à propos de ces derniers.
Menace de mort
Producteur de foie gras en Montérégie et pionnier dans le domaine, Élisé François connait bien les groupes de défense des droits des animaux pour avoir eu maille à partir avec l’un d’entre eux.
«J’ai reçu mon lot de bêtises par courriel dans le passé, et même de menaces de mort, confie-t-il, dans le domaine depuis 20 ans.
Un activiste du groupe «Pour une éthique dans le traitement des animaux» avait réussi à se faire embaucher dans sa ferme de Marieville en 2007, et avait ensuite tourné des images qu’il avait envoyées à la presse, ce qui avait mené à une enquête policière pour cruauté animale. Le propriétaire n’avait pas été incriminé.
Il tient cependant à calmer le jeu et fait remarquer que ce type d’activisme tend à diminuer avec les années.
Plusieurs gens du milieu endossent la décision du chef Picard d’avoir rejeté l’idée d’une assiette sans son foie gras, mets qui a fait sa renommée au Québec et ailleurs.
Bien vu ou non, le foie gras charme de plus en plus les palais, et tous les intervenants interrogés affirment connaître une augmentation des ventes allant de 15 à 20 % depuis quelques années.
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