Claudette Charbonneau quitte la présidence de la CSN
Publié : ven. mars 11, 2011 3:53 pm
Publié le 11 mars 2011 à 14h04 | Mis à jour à 14h40
Claudette Carbonneau quitte la présidence de la CSN

La présidente de la CSN, Claudette Carbonneau.
PHOTO: ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE
Louise Leduc
La Presse
La présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, se retire. Elle vient d'annoncer sa décision de se retirer au conseil confédéral. Après neuf ans, elle a choisi de ne pas solliciter un nouveau mandat.
La voix étranglée par les sanglots, elle a dit que sa décision n'a rien à voir avec le conflit au Journal de Montréal. «Ma décision n'a rien de précipité», a-t-elle dit.
Mme Carbonneau a dit devant les militants de la CSN que d'assumer la présidence avait été un immense privilège, mais qui vient avec une tête sans cesse pleine «de préoccupations». Elle estime maintenant que son départ est «dans le meilleur intérêt du mouvement».
Mme Carbonneau souhaite plus que tout s'occuper de ses deux petits-enfants. Elle a reçu une chaleureuse ovation.
Louis Roy, premier vice-président, a annoncé sa décision de briguer la présidence. Le vote aura lieu au congrès de la CSN, en mai. Ce mois-là, Mme Carbonneau célèbrera ses 65 ans.
Les larmes ont pris le dessus en entrevue quand Claudette Carbonneau a dit que d'autres présidents avaient aussi vécu des conflits durs, avec des conclusions «plates», mais qu'eux avaient eu la chance que cela leur arrive à «à mi-mandat, plutôt qu'à la fin», comme cela lui est arrivé.
En 2002, Mme Carbonneau était devenue la première femme à la tête de la CSN, battant Marc Laviolette.
Mme Carbonneau a expliqué en entrevue qu'elle est particulièrement fière de ses batailles dans le milieu des garderies et du fait que la CSN ait présidé le premier comité de la société civile sur l'assurance-parentale.
Claudette Carbonneau quitte la présidence de la CSN

La présidente de la CSN, Claudette Carbonneau.
PHOTO: ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE
Louise Leduc
La Presse
La présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, se retire. Elle vient d'annoncer sa décision de se retirer au conseil confédéral. Après neuf ans, elle a choisi de ne pas solliciter un nouveau mandat.
La voix étranglée par les sanglots, elle a dit que sa décision n'a rien à voir avec le conflit au Journal de Montréal. «Ma décision n'a rien de précipité», a-t-elle dit.
Mme Carbonneau a dit devant les militants de la CSN que d'assumer la présidence avait été un immense privilège, mais qui vient avec une tête sans cesse pleine «de préoccupations». Elle estime maintenant que son départ est «dans le meilleur intérêt du mouvement».
Mme Carbonneau souhaite plus que tout s'occuper de ses deux petits-enfants. Elle a reçu une chaleureuse ovation.
Louis Roy, premier vice-président, a annoncé sa décision de briguer la présidence. Le vote aura lieu au congrès de la CSN, en mai. Ce mois-là, Mme Carbonneau célèbrera ses 65 ans.
Les larmes ont pris le dessus en entrevue quand Claudette Carbonneau a dit que d'autres présidents avaient aussi vécu des conflits durs, avec des conclusions «plates», mais qu'eux avaient eu la chance que cela leur arrive à «à mi-mandat, plutôt qu'à la fin», comme cela lui est arrivé.
En 2002, Mme Carbonneau était devenue la première femme à la tête de la CSN, battant Marc Laviolette.
Mme Carbonneau a expliqué en entrevue qu'elle est particulièrement fière de ses batailles dans le milieu des garderies et du fait que la CSN ait présidé le premier comité de la société civile sur l'assurance-parentale.