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Parfum de scandale autour des nouveaux billets de banque

Publié : lun. mars 14, 2011 12:03 pm
par Anya
Nouveaux billets de banque
Parfum de scandale autour des nouveaux billets de banque en polymère

Mise à jour le lundi 14 mars 2011 à 8 h 45

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La firme australienne Securency, qui participe à la fabrication des nouveaux billets de la Banque du Canada en plastique de polymère, fait l'objet d'une vaste enquête policière pour corruption.

Selon ce que Radio-Canada a appris, la firme Securency et ses dirigeants sont actuellement au coeur de l'un des pires scandales financiers de l'histoire de l'Australie. Des arrestations ont eu lieu en Australie et en Grande-Bretagne dans cette affaire.

Un scandale qui soulève des questions à Ottawa où le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, annonçait lors de son dernier budget, l'émission prochaine d'une nouvelle série de billets de banque en plastique de polymère, plus difficile à contrefaire.

Plus résistants que les billets de papier, ces nouveaux billets seront mis en circulation à compter du mois de novembre 2011.

Or, depuis un an, la Banque du Canada refusait d'identifier ses fournisseurs.

Elle a tout récemment confirmé sur son site Internet que la firme Securency fournira bel et bien le matériau de base des nouveaux billets canadiens, par l'entremise de la compagnie Note Printing Australia, avec qui la Banque a signé le contrat.

La firme Securency fait l'objet d'une vaste enquête de la Police fédérale d'Australie. Des médias australiens ont révélé que des représentants de Securency, établis dans différents pays du monde, ont offert des pots-de-vin à des gouvernements étrangers pour les convaincre de remplacer leurs billets de papier par des billets en polymère.

Selon la télévision australienne, de l'argent comptant, des services de prostitués et de somptueux repas auraient servi de pots-de-vin.

Depuis plusieurs mois, Radio-Canada réclame une entrevue avec la Banque du Canada au sujet de ses liens avec Securency. La Banque refusait, en expliquant que le contrat n'était pas au point.

Le contrat étant maintenant signé, la Banque du Canada refuse toujours de rencontrer les journalistes de la société d'État.

Néanmoins, dans un courriel, une porte-parole soutient que l'institution n'est pas visée par les allégations qui touchent Securency.

D'après un reportage de Brigitte Bureau

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