LE DOMAINE BLEU

Ducceppe démissionne


Après avoir été battu par la candidate du NPD, le chef du Bloc québécois a remis sa démission à la tête du parti.

Gilles Duceppe, élu sans interruption depuis 1990, a été battu dans sa circonscription de Laurier-Sainte-Marie par la néo-démocrate Hélène Laverdière.

«J'ai eu l'honneur de vous représenter durant toutes ces années. Je vous remercie du fond du coeur», a-t-il dit en point de presse avant de remercier sa femme et ses enfants.

Le Bloc québécois avait remporté six majorités consécutives au Québec et a été relégué au dernier rang lundi soir. «Cette fois, les Québécois ont voulu essayer autre chose», a mentionné le chef du Bloc québécois.


Gilles Duceppe a été le premier député élu du Bloc québécois en 1990. Il était chef du parti depuis 14 ans.

Le parti souverainiste détenait 47 sièges au moment de la dissolution du Parlement lors du déclenchement des élections, le 26 mars dernier. Seulement quatre candidats bloquistes étaient en voie d'être élus plus de deux heures après la fermeture des bureaux de vote au Québec. Le Bloc n'avait pourtant jamais fait élire moins de 38 députés lors d'élections générales.

La néo-démocrate Hélène Laverdière, qui a détrôné M. Duceppe, s'est dite « très contente » de cette victoire « inespérée ». « J'y ai cru comme on croit à un rêve, l'inaccessible étoile », a réagi Mme Laverdière.

Lien: http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/nation ... 33902.html" onclick="window.open(this.href);return false;





Je suis triste.... surtout de la défaite cuisante.... mais en même temps heureuse pour lui.... il était temps pour lui qu'il aille vers des nouveaux défis...... et j'aimerais au PQ.....

Bien que je sois pas souverainiste, je suis attristée de cette nouvelle. J'espère que ce n'est pour lui que la fin d'un projet vers un autre, car c'est un homme de grande compétence, de grand talent et une figure importante de notre histoire politique, quelle que soit notre allégeance.

C'est vraiment triste cette nouvelle, mais j'imagine que le fait qu'il aille perdu son comté a poussé cette décision..

Ça je trouve que c'est ajouter le coup à l'insulte ... un dur message

MsPontchartrain a écrit : Ça je trouve que c'est ajouter le coup à l'insulte ... un dur message

Tu parles de mon message qui est dur ?

Si oui, je me suis peut-être mal exprimé... Je voulais dire que j,ai l'impression qu'en apprenant qu'il perdait son comté, et probablement surtout à voir que seulement 3 députés du Bloc seraient élus, il a voulu se départir de ses fonctions de chef.

J'admire Duceppe, et tout ce qu'il a fait pour le Québec au niveau fédéral... et j'espère sincèrement qu'on le reverra en politique.. Et j'ai été sous le choc d'apprendre sa démission, surtout aussi rapidement... Je la voyais vraiment pas venir.

J'ai hâte de voir ce qui adviendra du Bloc maintenant...

MayClo a écrit : [...]


Tu parles de mon message qui est dur ?

Si oui, je me suis peut-être mal exprimé... Je voulais dire que j,ai l'impression qu'en apprenant qu'il perdait son comté, et probablement surtout à voir que seulement 3 députés du Bloc seraient élus, il a voulu se départir de ses fonctions de chef.

J'admire Duceppe, et tout ce qu'il a fait pour le Québec au niveau fédéral... et j'espère sincèrement qu'on le reverra en politique.. Et j'ai été sous le choc d'apprendre sa démission, surtout aussi rapidement... Je la voyais vraiment pas venir.

J'ai hâte de voir ce qui adviendra du Bloc maintenant...

Moi aussi je me demandais sur le coup.... mais je crois vraiment qu'elle parle que le fait que Ducceppe est perdu dans son compté est un dur message.... pas le tient... y'a rien de dur et pas clair dans ton message....

Je vois vraiment pas ce qu'il pouvait faire d'autres.... Qu'un député lui donne sa place.. et qu'il aille s'asseoir dans le fond de la chambre des communes.... Je crois pas que ce soit son genre....

lucide a écrit : Je vois vraiment pas ce qu'il pouvait faire d'autres.... Qu'un député lui donne sa place.. et qu'il aille s'asseoir dans le fond de la chambre des communes.... Je crois pas que ce soit son genre....

Exactement...

Je ne pensais jamais pouvoir pleurer pour de la politique.. mais c'est le cas ce matin... J'ai honte solide de mon Québec, peur de ce qui va suivre... Bravo à ma Gaspésie natale qui a fait face à la vague Bleu foncée et orange...

Et bravo monsieur Ducceppe, vous avez été un grand homme pour le Québec, même si la fin pourrait donner l'impression du contraire..

Le blogue de Jean-François Lisée

La grande évasion
Publié dans : Le NPD et le Québec, Politique fédérale
2 mai 2011

Ils se sont évadés. Les électeurs québécois ont massivement tourné le dos au Bloc — puisqu’ils y étaient en plus grand nombre — tourné le dos aussi au Parti libéral et au Parti conservateur pour suivre la piste orange.
evasion La grande évasion

Pourquoi les électeurs ont quitté...

Évadés, oui, mais de quoi ? De la prison, justement. De la prison du statu quo.

Je m’explique. Pour l’électeur québécois moyen du début de 2011, l’avenir semblait bloqué. À Québec, un gouvernement libéral détesté. À Ottawa, un gouvernement conservateur tout aussi détesté. À Montréal, un maire dont on souhaite le départ.

Mais rien n’y fait. Charest est installé encore pour deux ans. Tremblay aussi. Et l’élection fédérale n’avait qu’un but: savoir si Harper serait minoritaire ou majoritaire. Ce que d’autres, en Ontario, allaient décider.

Une prison, vous dis-je. Un sentiment de grande frustration. Immobiles, les Québécois ? Pas par choix.

La campagne a commencé avec son ron-ron habituel. La même rengaine que la dernière fois. Gilles Duceppe a-t-il fait un début de campagne avec moins de tonus que d’habitude ? Oui, c’est indubitable. Mais aurait-il été meilleur que cela n’aurait rien changé. L’important est qu’il a dit la même chose qu’en 2008 et la même chose qu’en 2006. Ces choses n’étaient pas moins vraies qu’avant. Mais elles renforçaient le sentiment d’enfermement. Rien n’allait changer.

Puis, quelqu’un, quelque part, un francophone souverainiste sans doute, a dit à son voisin, son copain, son cousin: pourquoi on voterait pas Jack? La rumeur a couru. D’abord, presque une blague. Puis, un défi. Pourquoi pas, finalement ? À Pâques, autour du coco, on ne parlait que de ça. Toi aussi tu y penses ? Même mon oncle, Rouge, et le beau-frère, Bleu, de Québec, semblaient partants. Ben s’ils osent, eux, pourquoi pas nous ?

Layton a-t-il été meilleur, dans cette campagne, que dans les précédentes ? C’est indubitable. Mais aurait-il été moins bon, que cela n’aurait rien changé. La rumeur a grandi que, cette fois, on allait faire quelque chose de différent. Que cette fois, on allait s’évader.

Et plus les électeurs québécois ont vu que d’autres électeurs québécois prenaient la poudre d’escampette, plus ils ont voulu les suivre, dans un mouvement collectif d’affranchissement. Il y a de l’espièglerie dans la décision de l’électorat. Un sentiment d’école buissonnière. D’enfreindre des règles. De bousculer les usages. Une prise de liberté. Un écart, qu’on croit bénin, qu’on peut se permettre.

Au début, on croit cet écart sans conséquence. Gilles Duceppe — que les électeurs ont applaudi lors du débat en lui donnant la palme du vainqueur — les avait bien dédouanés: Jack ne pouvait pas devenir premier ministre. Alors, voter Jack, ça ne coûte rien. On change d’opposition. On change de couleur. Mais on ne pose pas de geste grave.

Ceux qui suivent les choses de plus près, comme vous, chers internautes, ont compris dans un second temps seulement que ce geste pouvait être grave, mais… dans le bon sens du terme. D’abord ce Jack était en train de donner une leçon aux libéraux, en les reléguant en troisième place. Chez les évadés, personne ne pleure dans les chaumières, au contraire. Cela contribue au mouvement. On ne savait pas qu’on pouvait “se payer” la marque de commerce libérale en plus ! Même si Ignatieff, comme l’a fameusement dit Dodo à TLMEP, n’était pas si mauvais. Mais il arrivait après Trudeau, Chrétien, Dion. C’était trop. On en veut plus des Rouges. Ils nous en ont trop fait. Ouste… Du balai…

Puis on a compris qu’ailleurs au Canada, si suffisamment de gens s’évadaient, comme nous, Harper pourrait même être renversé et Jack pourrait diriger une coalition. Un geste grave, oui, mais qui n’allait pas ralentir l’évasion vers le parti orange. Renverser Harper, sans le remplacer par des Libéraux qu’on exècre pour 100 bonnes raisons, on n’osait pas y croire. Pour un instant, cela semblait possible, alors, se sont dit les Québécois, allons-y gaiement !

Où cette évasion va-t-elle nous mener ? Les Québécois ne le savent pas. Ils trouvent Jack bien sympathique. Il a l’air de comprendre le Québec, même s’il ne dit rien de bien concret. Il partage nos sensibilités de sociaux-démocrates modérés. On aurait été content de le voir nous représenter au G8, ça c’est sûr. (Moi aussi.)

Les Québécois sont-ils moins nationalistes, moins souverainistes qu’avant ? Mais non, qu’allez-vous chercher-là ? Vous ne voyez pas tous les souverainistes qui ont voté NPD en expliquant que c’était le bon moment, pour une bonne raison et que — ben, ça nous tentait, c’est tout ! Puis des séparatistes, il y en a même dans le caucus NPD ce soir. (Je reviendrai dans les jours qui viennent sur les impacts du vote sur la question nationale).

Ils sont heureux d’avoir donné une leçon aux Libéraux, oui. D’avoir donné une chance à Jack, oui. D’avoir donné une leçon à Duceppe ? D’en avoir donné une à Duceppe ? Non, personne n’en est fier. Il est une victime collatérale de l’évasion. On a rien à lui reprocher. Dès demain, vous verrez, on regrettera de lui avoir fait de la peine.

Mais le fait reste. Même si 80% des Québécois ont voté contre les conservateurs, ce lundi, Harper sera encore au gouvernement. Qui l’a élu ? Le Québec ? Non. C’est le Canada.

L’electeur Québécois a pris l’air. Beaucoup d’air. Il s’est évadé de la routine, de l’habitude. Mais il est toujours prisonnier du Canada.

Caricature ce matin d'Ygreck

Le blogue de Yves Boisvert
Le Mardi 3 mai 2011 | Mise en ligne à 0h15 Commentaires (24)
Requiem pour un politicien droit

On dira qu’il l’aura eu plus facile, puisque jamais il n’aura eu à défendre un bilan, à assumer des responsabilités.

C’est oublier un peu vite les premières années du Bloc québécois, les accusations de haute trahison dans certains quartiers, les moqueries.

Vingt-et-un ans “faciles” en politique fédérale, ou en politique tout court, ça n’existe pas.

Gilles Duceppe ne l’a pas eu facile.

D’abord, il a succédé à Lucien Bouchard, ce qui vous condamne à une comparaison…

Ensuite, il a eu à discipliner une bande de députés disparates –venant de tous horizons politiques.

Surtout, il a eu à établir la crédibilité du Bloc québécois à Ottawa.

Et il l’a fait.

Le Bloc, sous la gouverne de Gilles Duceppe, a été un parti assidu, compétent, pertinent.

Quand on a fait le compte des présences et des absences des députés, on a vu que le Bloc se classait tout en haut. Ces gens-là ont fait leur travail, et c’est parce que Gilles Duceppe a donné l’exemple de la discipline.

Fallait-il qu’il soit désespéré pour que, la semaine dernière, il souffre d’entendre ce clown de Gérald Larose insulter bêtement tous les politiciens fédéraux et traiter de crapuleux Jack Layton. Aimez Jack ou pas, mais… crapuleux?

Misère.

Voilà exactement la ligne que jamais Gilles Duceppe n’a jamais franchie: le mépris.

Toutes ces années, il a résisté au sectarisme. Le Canada est un grand pays, ce n’est simplement pas le nôtre, disait-il. On veut simplement gouverner à notre façon.

C’est assez différent, comme approche, de ces revanchardes tirades des Larose et autres anciens combattants.

Gilles Duceppe a été un chef digne et intelligent qui ne nous a jamais fait honte.

Souvent, il appelait les journalistes quand il se sentait injustement critiqué, ou quand il jugeait qu’on (enfin… je) avait fait une erreur. Il était parlable. Il avait des documents à l’appui. Il connaissait ses dossiers.

C’est un monsieur bien, Gilles Duceppe.

Et finalement… Finalement, ironie de l’histoire, il a été un des plus remarquables chefs de parti politique à avoir oeuvré à Ottawa.

Plus tard, il conviendra de conclure si la machine fédérale a avalé le souverainisme bloquiste, s’il a atteint sa limite… Ou s’il a eu une mauvaise année.

Mais hier soir encore, avec sa fidèle Yolande, Gilles Duceppe a été digne, respectueux, mesuré dans ses propos.

Il est sorti de la politique comme il en a vécu. Avec honneur et classe.

http://blogues.cyberpresse.ca/boisvert/ ... ECRAN1POS5" onclick="window.open(this.href);return false;

J'étais abassourdie du faible nombre de sièges du BQ, mais quand j'ai vu qu'il ne menait pas dans son propre comté, je me suis mise à pleurer. Je me trouvais moi-même intense, mais j'ai vu venir sa démission et ça m'attriste vraiment.

J'espère vraiment le voir au Parti Québécois.

Tres triste nouvelle en ce qui me concerne !

Je n'ais pas voté pour le bloc mais je trouve ça vraiment triste pour lui.

Pour Gilles Duceppe, il reste le prix de consolation.
Une rente annuelle, a vie, de 140 000 $
Assez pour mettre du beurre dans les épinards.

Des Montréalais veulent Gilles Duceppe
Canoe.ca
Sophie Giroux
03/05/2011 13h28



Suite à l’annonce de la démission du chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, une initiative de Jean-Luc SansCartier a fait boule de neige sur Facebook. Il a pris l’initiative de créer une page intitulée : Gilles Duceppe comme Maire de Montréal.

« C’est en entendant le discours de démission du chef du Bloc que j’ai eu l’idée de partir cette page », raconte SansCartier. « Mme Marois venait d’avoir un vote d’appui comme chef du Parti québécois à 90 %, j’ai compris que ce n’était pas possible pour Duceppe d’occuper ce poste pour l’instant. Je sais qu’il adore Montréal donc j’ai simplement fait 1+1=2! ».

En moins de 12 heures, la page Facebook Gilles Duceppe comme Maire de Montréal a cumulé plus de 1000 adeptes et le chiffre ne cesse d’augmenter. Beaucoup ont aimé à cette idée, un internaute a écrit :

« Mon cher Gilles, après toutes ces années à Ottawa, 63 ans... tu as encore du jus... Montréal est en panne sèche... prendrais-tu un nouveau défi? »

Et un autre :

« Si Duceppe a quitté le Bloc, ce n'est pas pour devenir maire de Montréal: il vise le parti Québécois. Il va continuer à travailler sur la souveraineté et éventuellement devenir chef du PQ puis premier ministre. »

Les opinions sont diversifiées quant à l’avenir politique de Gilles Duceppe. Cette page Facebook s’avère être un endroit propice aux discussions où toutes les idées sont permises. Alors que plusieurs sont favorables à voir Duceppe remplacer Gerald Tremblay comme maire de la métropole, une tendance assez forte se dessine comme le dit cette utilisatrice :

« Je veux que Duceppe remplace Charest!!! »

La discussion est également très présente sur Twitter puisque l’idée est partie de Jean-Luc SansCartier, conseiller média sociaux chez MusiquePlus. Les opinions sont partagées également sur cette autre plateforme web, mais la plupart sont en faveur de l’arrivée de Gilles Duceppe à Montréal.

SansCartier ne s’étonne pas de la popularité qu’a prise sa page Facebook au lendemain des élections. « Les gens aiment Montréal et Gilles Duceppe. Je n’ai fait que mélanger les deux éléments », explique-t-il. Selon lui, les votes ne sont pas allés contre Duceppe, mais contre l’immobilité du Bloc.» Voilà comment il explique la déconfiture du parti.

http://fr.canoe.ca/techno/mediassociaux ... 32820.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Anya a écrit : Le blogue de Yves Boisvert
Le Mardi 3 mai 2011 | Mise en ligne à 0h15 Commentaires (24)
Requiem pour un politicien droit

On dira qu’il l’aura eu plus facile, puisque jamais il n’aura eu à défendre un bilan, à assumer des responsabilités.

C’est oublier un peu vite les premières années du Bloc québécois, les accusations de haute trahison dans certains quartiers, les moqueries.

Vingt-et-un ans “faciles” en politique fédérale, ou en politique tout court, ça n’existe pas.

Gilles Duceppe ne l’a pas eu facile.

D’abord, il a succédé à Lucien Bouchard, ce qui vous condamne à une comparaison…

Ensuite, il a eu à discipliner une bande de députés disparates –venant de tous horizons politiques.

Surtout, il a eu à établir la crédibilité du Bloc québécois à Ottawa.

Et il l’a fait.

Le Bloc, sous la gouverne de Gilles Duceppe, a été un parti assidu, compétent, pertinent.

Quand on a fait le compte des présences et des absences des députés, on a vu que le Bloc se classait tout en haut. Ces gens-là ont fait leur travail, et c’est parce que Gilles Duceppe a donné l’exemple de la discipline.

Fallait-il qu’il soit désespéré pour que, la semaine dernière, il souffre d’entendre ce clown de Gérald Larose insulter bêtement tous les politiciens fédéraux et traiter de crapuleux Jack Layton. Aimez Jack ou pas, mais… crapuleux?

Misère.

Voilà exactement la ligne que jamais Gilles Duceppe n’a jamais franchie: le mépris.

Toutes ces années, il a résisté au sectarisme. Le Canada est un grand pays, ce n’est simplement pas le nôtre, disait-il. On veut simplement gouverner à notre façon.

C’est assez différent, comme approche, de ces revanchardes tirades des Larose et autres anciens combattants.

Gilles Duceppe a été un chef digne et intelligent qui ne nous a jamais fait honte.

Souvent, il appelait les journalistes quand il se sentait injustement critiqué, ou quand il jugeait qu’on (enfin… je) avait fait une erreur. Il était parlable. Il avait des documents à l’appui. Il connaissait ses dossiers.

C’est un monsieur bien, Gilles Duceppe.

Et finalement… Finalement, ironie de l’histoire, il a été un des plus remarquables chefs de parti politique à avoir oeuvré à Ottawa.

Plus tard, il conviendra de conclure si la machine fédérale a avalé le souverainisme bloquiste, s’il a atteint sa limite… Ou s’il a eu une mauvaise année.

Mais hier soir encore, avec sa fidèle Yolande, Gilles Duceppe a été digne, respectueux, mesuré dans ses propos.

Il est sorti de la politique comme il en a vécu. Avec honneur et classe.

http://blogues.cyberpresse.ca/boisvert/ ... ECRAN1POS5" onclick="window.open(this.href);return false;

Quelle perte de le mettre à la mairie de Montréal selon moi...Pourquoi pas entraineur du Canadiens? lololll...Il est pas un homme de Montréal.
J'espère qu'il se trouvera une place au sein du Parti Québécois, mais après un vote à 93% pour Marois, c'est pas avant deux ans qu'il pourra accéder à cette place.

Ce départ est une énorme perte pour nous tous.

Je crois qu'il a mérité sa pension pleinement, il a travaillé comme un fou...et il y a droit.

Kenzo a écrit : Quelle perte de le mettre à la mairie de Montréal selon moi...Pourquoi pas entraineur du Canadiens? lololll...Il est pas un homme de Montréal.
J'espère qu'il se trouvera une place au sein du Parti Québécois, mais après un vote à 93% pour Marois, c'est pas avant deux ans qu'il pourra accéder à cette place.

Ce départ est une énorme perte pour nous tous.

Je crois qu'il a mérité sa pension pleinement, il a travaillé comme un fou...et il y a droit.

Oui, moi aussi je le souhaite au PQ...


Et bon, au prochain congrès, à la moindre pointe que Ducceppe veut faire le saut, à mon avis, le 93 % pour Marois va changer de cap....