LE DOMAINE BLEU

Procès de Stéphanie Meunier: l'enfant «battu à répétition»

Stéphanie Meunier a harcelé le fils de son nouveau conjoint au cours des jours et des semaines qui ont précédé le décès du bambin de 4 ans, selon la poursuite.

«C'est un enfant qui a été battu à répétition pendant des jours et des semaines», a dit le procureur de la Couronne, Me Louis Bouthillier, à l'ouverture du procès de Stéphanie Meunier, ce matin, au palais de justice de Montréal.

La poursuite a accusé la femme de 32 ans du meurtre prémédité de Jérémy Bastien-Perron parce que ce harcèlement criminel a conduit à la mort du petit garçon, a expliqué Me Bouthillier au moment de son résumé de la preuve qu'il entend présenter au jury.

Le père du bambin, Francis Bastien, a aussi battu l'enfant. Il viendra raconter au procès qu'une semaine avant le décès de son fils, il avait confié la garde du bambin à Mme Meunier. C'est qu'il devait s'absenter pendant deux semaines pour se soumettre à des tests pharmaceutiques comme «cobaye» dans un laboratoire du quartier Côte-des-Neiges, a indiqué la Couronne.

M. Bastien avait emménagé avec l'accusée, sa nouvelle conjointe, dans un logement du quartier Rivière-des-Prairies, cinq semaines avant le drame.

Jérémy Bastien-Perron est mort le 6 décembre 2008 dans cet appartement de la rue Armand-Bombardier. Il est décédé après avoir reçu un coup à la tête qui a provoqué une hémorragie.

Alors qu'il était cobaye, Francis Bastien ne retournait pas dormir à l'appartement. Il était toutefois en contact avec sa nouvelle conjointe puisque la police a découvert qu'ils se sont téléphoné à environ 70 reprises entre le 30 novembre et le 6 décembre 2008.

Vers 18h15, le 6 décembre, Mme Meunier a appelé son conjoint pour lui demander de se rendre à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont. À son arrivée sur place, il apprendra le décès de son fils de 4 ans.

La Couronne fera entendre une trentaine de témoins, dont un odontologiste. Cet expert en dents viendra expliquer que la dentition de l'accusée correspond à certaines morsures trouvées sur le corps de la victime au moment de l'autopsie.

Le procès, présidé par la juge de la Cour supérieure Johanne St-Gelais, se poursuit cet après-midi avec le témoignage du technicien en scène de crime. L'accusée est défendue par Me Joëlle Roy et Me Mathieu Poissant. Le procès doit durer de cinq à six semaines.

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Un autre monstre !!! Quand vont-ils finir par laisser les enfants tranquilles ?! Il faut des sentences exemplaires !

Encore un drame avec un enfant !

Sacramento ca pas d'sens

ouai, je viens de lire ça sur Cyberpresse, maudit j'ai la nausée...

Maudite folle Pis le cobaye aussi

Ça va en être une autre pas facile ça... Pauvre enfant, ça se peut pas une vie de misère de même... C'est dur à dire, mais c'est probablement mieux pour lui, comme ça, il ne passera plus sa pauvre petite vie à endurer...

Comment on peut faire ça à des enfants!! J'ai envie de brailler!!

celle-là... grrr

Je peux pas comprendre comment on peut maltraiter un enfant. Ca me dépasse vraiment

J'adore ta signature Zabel!

encore un procès qui va être très traumatisant...

Condonc, ils ont quoi le monde pour être si cruels avec de petits êtres sans défense...

Tous des champions....

Je suis tellement mais tellement dégoûtée et peinée de voir ce que ce pauvre enfant a pu subir aux mains de cette folle et de celui qui se faisait appeler le "père" du bambin,,,

Ca y est! C'est au nouvelles de ce soir et on entend meme l'appele que la felée du cerveau a fait au 911 leur faisant croire que le petit était tombé au parc la veille J'espere tellement qu'ils ne vont pas nous étendre ca comme pour Turcotte

Vivement des peines conséquentes pour ce genre d'ordures.

Procès de Stéphanie Meunier
Le petit Jérémy a été battu pendant des semaines
Agence QMI
Jean-Philippe Arcand
17/05/2011 16h21 - Mise à jour 17/05/2011 18h51

Lorsqu’ils se sont présentés au logement de Stéphanie Meunier et son conjoint, le 6 décembre 2008, les ambulanciers croyaient avoir affaire à un enfant qui venait de faire une chute, mais en voyant dans quel état se trouvait le petit Jérémy Bastien-Perron, 4 ans, ils ont vite compris que la réalité était bien différente.

Témoignant pour la poursuite dans le cadre du procès de Meunier, accusée du meurtre prémédité de Jérémy, l’ambulancier Normand Aubin a raconté les détails de son intervention à l’appartement 10 du 12 035 de la rue Armand-Bombardier, dans le secteur Rivière-des-Prairies, à Montréal.

Aux environs de 18 h ce soir-là, l’accusée âgée de 32 ans appelle la centrale 9-1-1.

Paniquée, elle demande aux services d’urgence d’intervenir parce que Jérémy vient de s’écrouler subitement dans le couloir de l’appartement. Elle mentionne que la veille, il a fait une chute dans un parc et qu’il est «pas mal blessé». «Il s’est cogné la tête d’aplomb», dit-elle.

Quelques minutes plus tard, Normand Aubin et son collègue Phireak Vat arrivent sur les lieux. Ils voient le bambin qui gît au sol. Il respire, mais est inconscient. Meunier et ses quatre autres enfants crient, pleurent. Les ambulanciers ouvrent alors le pyjama de Jérémy. C’est à ce moment qu’ils constatent l’étendue et la gravité des blessures de leur petit patient. «Il est plein de marques, a raconté M. Aubin. Il a plusieurs marques transversales au niveau du thorax et de grosses ecchymoses violacées aux parties génitales.»

M. Aubin comprend immédiatement que de telles blessures ne sont pas compatibles avec une chute dans un couloir ou un parc, comme il l’avait entendu au départ. Il le fait savoir à son partenaire en lui demandant de «faire venir les 10-35, stat». En d’autres termes, il lui demande d’appeler les policiers de toute urgence.

«Je n’avais jamais vu ça, à ce point-là. Surtout au niveau des parties génitales et du thorax. Il en avait partout», a poursuivi M. Aubin, qui possède une vingtaine d’années d’expérience à son actif.

Succédant à son collègue à la barre des témoins, Phireak Vat a quant à lui expliqué que l’enfant était à «l’agonie» et qu’il était couvert de «plaques bleues».

Jérémy a subi un arrêt cardiaque pendant son transport en ambulance. M. Aubin a tenté de le réanimer jusqu’à son arrivée à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. En vain.

Battu à répétition

En matinée, à l’occasion de sa déclaration d’ouverture, le procureur de la Couronne, Louis Bouthillier, a expliqué au jury que Jérémy était mort des suites d’une hémorragie sous-durale causée par un coup à la tête. Il avait toutefois été «battu à répétition» par son père et Meunier dans «les jours et les semaines» qui ont précédé sa mort.

L’accusée, la victime et le père de celle-ci, Francis Bastien, avaient emménagé dans leur appartement le 1er novembre 2008. Bastien a toutefois quitté le domicile le 30 novembre afin de servir de cobaye pour le compte d’une entreprise pharmaceutique.

Le petit Jérémy s’est donc retrouvé sous la «garde exclusive» de Stéphanie Meunier. Une semaine plus tard, vers 18 h15, cette dernière demande à M. Bastien de se rendre à l’hôpital. Le garçon venait de rendre l’âme.

«Certaines blessures étaient anciennes ou semi-récentes. D’autres, dont la blessure mortelle, étaient récentes, c’est-à-dire qu’elles sont survenues moins de 24 heures avant le décès», a fait savoir Me Bouthillier aux sept hommes et cinq femmes du jury.

La Couronne fera entendre une trentaine de témoins au cours de ce procès, dont Francis Bastien lui-même. Plusieurs experts se présenteront également à la barre.

Parmi eux, mentionnons trois pathologistes et un odontologiste, spécialisé en dentition. «Il pourra relier la dentition de l’accusée à certaines morsures trouvées sur le corps de Jérémy lors de l’autopsie», a signalé Me Bouthillier.

Le procès, présidé par la juge Johanne St-Gelais, de la Cour supérieure, est prévu pour durer cinq ou six semaines.

http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 62135.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Os#####*][%{^*]{%}*^. Que le monde est malade sibole. Faut être lâchepour s'en prendre aux enfants. Je suis viré a l'envers avec le procès Turcotte, j'y pense tout le temps aux enfants Turcotte et la cette autre histoire......

Je viens avec des idées qui ne se décrivent meme pas quand j'entend des histoires comme ca Pis la, on nous apprend qu'elle a 4 autres enfants en plus Un petit pou de 4 ans!!! Ca m'arrache le coeur et je me pose plein de questions existentielles pis j'aime pas ca J'pense que je ne viendrai plus poster ici. Ca me tourne toute a l'envers

En lisant le dernier article, j'en braille... de peine mais aussi de rage !
Pauvre p'tit loup

J'ai connu Stéphanie Meunier car mon petit frère allait à la même école que ses filles. Ils étaient bon amis. Il est trop jeune pour qu'on lui explique pourquoi il a perdu ses amies de fille, ça me rend triste. J'ai eu tout un choc quand j'ai reconnu son visage à la télé, mais je n'étais pas surprise, je n'ai jamais aimé cette femme. D'ailleurs, ses enfant sont aujourd'hui séparé dans des familles différentes. Je sais qu'elle avait beaucoup de problèmes, ma mère avait tenté de lui faire des lifts quand elle la croisait entrain de marcher vers l'école, celle-ci n'a jamais rien voulue savoir. À entendre sa voix dans l'enregistrement, c'est facile de voir qu'elle ment. Un enfant ça ne tombe pas en arrêt cardio respiratoire en chutant dans un parc.

Ces gens la n'ont pas ''monstre'' tatoué dans le front, malheureusement. Je pense tout les jours à Jérémy.

Voici le lien facebook pour voir des photos du petit Jérémy. Sa mère Julie Perron est administrateur du compte facebook.

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