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Des dizaines de petits Canadiens cachés au Japon

Publié : mer. mai 18, 2011 9:18 am
par lolilou
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Marie-Claude Malboeuf
La Presse

En quatre ans, le nombre d'enfants canadiens, américains, français et britanniques enlevés et cachés au Japon -en général par leur mère- a quadruplé. Parmi les pères en deuil, un Montréalais de 41 ans pleure sa fille de 3 ans, dont il est sans nouvelles depuis 7 mois. Ce problème, qui entraîne des tensions diplomatiques mondiales, a déjà causé au moins trois suicides l'an dernier.


Christian Larochelle est démoli. Il y a un an, la Cour supérieure a autorisé son ex-conjointe à déménager au Japon avec Sophie, leur fille de 2 ans, parce qu'Immigration Canada risquait de l'expulser et que ses perspectives d'avenir étaient meilleures là-bas. Le juge a décrété du même coup que le Montréalais de 41 ans pourrait avoir la garde de sa fille 3 week-ends sur 4 si jamais il s'établissait un jour au Japon. Entre-temps, il devait pouvoir lui parler quatre fois par semaine, que ce soit au téléphone ou par webcam.

M. Larochelle craignait le pire ; le pire s'est produit: «La dernière fois que j'ai vu mon enfant, c'était dans le stationnement du métro Montmorency, alors qu'elle était à moitié endormie, dénonce le camionneur. Mon ex est partie en cachette pendant que je me préparais à porter le jugement en appel. Depuis sept mois, je n'ai aucune nouvelle. À l'heure qu'il est, Sophie ne doit même plus comprendre le français.»

«C'est illégal! dénonce Pina Arcamone, directrice d'Enfant-Retour Québec. Quand un juge autorise un parent à déplacer un enfant, cela ne l'autorise pas à priver l'autre de ses droits d'accès. »

«En 2011, si on ne peut entrer en contact ni par ordinateur ni par téléphone, il y a quelque chose qui ne marche pas», renchérit le spécialiste du droit de la famille Alain Roy, professeur à l'Université de Montréal.

Il y a cinq ans, le FBI a arrêté la championne olympique Myriam Bédard, qui était partie aux États-Unis avec sa fille pour une durée indéterminée et ne répondait pas aux appels de son ex-conjoint. Elle a été reconnue coupable d'enlèvement parental, une infraction prévue au Code criminel.

Le problème, c'est que, contrairement aux États-Unis, le Japon ne respecte pas les jugements étrangers en matière de garde et tolère l'enlèvement parental, même lorsque le père avait la garde exclusive de ses enfants. Ce pays est un véritable «trou noir», un refuge pour kidnappeurs, dénonce Bring Abducted Children Home, l'une des nombreuses associations de soutien aux parents lésés par l'inaction du Japon.

En quatre ans, le nombre d'enfants canadiens, américains, français, britanniques et australiens emmenés au Japon a quadruplé, selon American View, un webzine publié par l'ambassade américaine dans ce pays. À lui seul, le ministère canadien des Affaires étrangères gère 33 cas d'enlèvement et de garde mettant en cause le Japon, ce qui représente presque la moitié des 77 dossiers d'enlèvement dont il est responsable. La France et le Royaume-Uni en gèrent davantage et les États-Unis, deux ou trois fois plus. « J'aide des centaines d'autres pères, qui sont convaincus que les autorités ne peuvent rien pour eux », assure le Californien Eric Kalmus, fondateur de l'association Japan Childrens' Rights.

«Le nombre de cas explose littéralement depuis que les femmes se disent comment faire sur l'internet, révèle-t-il. Elles s'échangent des conseils sur le site de réseautage Mixi.jp, le Facebook japonais.»

Au Canada, le nombre de mariages mixtes a par ailleurs augmenté de 33% entre 2001 et 2006.

«Une situation vraiment désastreuse»


L'an dernier, trois pères français se sont suicidés à quelques mois d'intervalle. «Moi aussi, j'y ai pensé, confie Christian Larochelle. Si je n'avais pas aussi un fils (né d'une autre union), je ne sais pas ce que j'aurais fait.»

«Quand je roule tout seul dans les rangs la nuit, quand je vois la lune, que Sophie adorait, je n'arrive pas à accepter le fait que je ne lui ferai plus jamais de couettes, que je ne l'amènerai plus jamais à la ferme ou à la cabane à sucre, que je ne l'accompagnerai jamais à une fête d'école.»

En mars 2010, la situation était un peu moins désespérante. Dix jours après l'arrivée de sa fille à Tokyo, Christian Larochelle avait au moins reçu un bref courriel. Et les premiers mois, il est parvenu à lui parler chaque semaine.

En septembre dernier, il a soudain constaté que la petite ne le comprenait presque plus. Sa mère, contrairement à ce qu'elle avait promis au tribunal, ne l'avait pas inscrite à la garderie française. Depuis, c'est le silence. «J'appelle, j'écris plusieurs fois par semaine, il n'y a rien à faire», dit-il en brandissant l'enregistrement de ses centaines de tentatives.

Seule consolation: grâce au ministère des Affaires étrangères, il a su que Sophie était saine et sauve à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars dernier.

L'aide des autorités s'arrête là. «Les procureurs ont autre chose à faire que de se battre pour des coups de fil de 15 minutes, avance-t-il. On me dit de porter une plainte privée. Mais je n'ai pas le courage d'essuyer d'autres refus. Quand tu payes des impôts, que tu respectes les règles, c'est désespérant de te sentir aussi impuissant.»

«Le père est dans une situation vraiment désastreuse, confirme le professeur Alain Roy. Ça ne donnerait sans doute pas grand-chose d'avoir un jugement criminel contre une citoyenne japonaise qu'on ne peut pas extrader.»

Les tribunaux canadiens devraient-ils être plus prudents quand il s'agit du Japon? «Puisqu'il ne peut présumer de la mauvaise foi de la mère, le tribunal n'a pas à se questionner sur le fait que le Japon ait adhéré ou non à la convention de La Haye portant sur les enlèvements d'enfants», a répondu le juge Benoît Emery dans la cause de Christian Larochelle.

Le principal intéressé est pourtant convaincu que ce qui s'est produit était «écrit dans le ciel». «Elle a été bien guidée: elle a dit ce qu'il fallait pour plaire au juge, pas ce qu'elle pensait. Maintenant, d'autres auront un beau jugement à invoquer.»

Re: Des dizaines de petits Canadiens cachés au Japon

Publié : mer. mai 18, 2011 12:39 pm
par Kenzo
Vraiment tristes ces histoires. Ce sont des enfants qui sont privés d'un de leur parent, comme si ça ne les marquaient pas. Ceux qui font ça, ne réalisent pas le mal qu'ils font à leur enfant. Ils sont égoïstes.

Permettre à une enfant de parler à son père via une caméra, 3 ou 4 fois par semaine, pourrait assurer son équilibre plus tard. C'est un impact à long terme que ce parent n'évalue pas et il le regrettera certainement.

Re: Des dizaines de petits Canadiens cachés au Japon

Publié : ven. mai 20, 2011 7:31 pm
par Ely
Le japon a signé le traité de la Haye cette semaine, bravo!

Re: Des dizaines de petits Canadiens cachés au Japon

Publié : ven. mai 20, 2011 9:40 pm
par lolilou
aaaaaaaaaaah enfin! J'espère que le monsieur de l'article va pouvoir récupérer sa petite fille.

Re: Des dizaines de petits Canadiens cachés au Japon

Publié : ven. mai 20, 2011 10:05 pm
par Anya
Publié le 19 mai 2011 à 05h00 | Mis à jour le 19 mai 2011 à 09h22
Enlèvements d'enfants: Tokyo signerait la convention de La Haye

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Marie-Claude Malboeuf
La Presse

Après des années de vaines pressions et de faux espoirs, le Japon semble sur le point de signer la convention de La Haye sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants.

Interrogée au sujet des dizaines de petits Canadiens emmenés ou retenus dans ce pays par un de leurs parents contre le gré de l'autre, l'ambassade du Japon à Ottawa a avisé La Presse qu'il y aurait «un important progrès cette semaine».

«Le gouvernement japonais envisage sérieusement la possibilité de ratifier la convention, nous a de plus écrit le porte-parole de l'ambassade, Yoichi Fujiwara. Le gouvernement japonais fait des efforts sincères pour gérer ce problème, en tenant pour acquis que le bien-être de l'enfant doit être la plus haute priorité.»

L'ambassade a par ailleurs indiqué que le ministère des Affaires étrangères du Japon a mis sur pied une division spéciale pour gérer ces dossiers.

Grandes difficultés

Cela dit, jusqu'ici, ni le Canada ni les États-Unis ne sont parvenus à ramener un enfant grâce aux autorités japonaises.

En quatre ans, le nombre de petits Canadiens, Américains, Français et Britanniques enlevés et cachés au Japon -en général par leur mère- a pourtant quadruplé. D'après les associations de parents lésés, les sites web de réseautage japonais permettent aux femmes de s'échanger des conseils pour réussir l'enlèvement. Certaines peuvent y être carrément incitées lorsqu'elles se plaignent de problèmes conjugaux ou d'avoir le mal du pays.

Depuis 1997, quelques dizaines de Canadiens ont vu leurs enfants emmenés ou détenus au Japon. À lui seul, le ministère canadien des Affaires étrangères gère 33 cas d'enlèvement et de garde mettant en cause ce pays. La France et le Royaume-Uni en gèrent davantage et les États-Unis, deux ou trois fois plus.

Cette situation a déjà poussé trois pères français au suicide l'an dernier. Il entraîne aussi des tensions diplomatiques mondiales.

Le problème, c'est que, contrairement aux autres pays industrialisés, le Japon ne respecte pas les jugements étrangers en matière de garde. On en parle donc comme d'un «trou noir» ou d'un véritable «asile pour kidnappeurs».

Pressions internationales

Depuis quelques années, une douzaine d'ambassadeurs étrangers -dont ceux du Canada et de l'Union européenne- exercent publiquement des pressions et exigent que le Japon signe la convention de La Haye. «Les enfants doivent grandir en ayant accès à leurs deux parents», estiment-ils. La France a pris soin de préciser que, faute de progrès, l'enlèvement d'enfants «pourrait devenir un problème politique avec le Japon».

En attendant, certains pères retournent chercher leurs enfants de force mais parviennent rarement à les ramener. En octobre 2009, l'Américain Christopher Savoie a plutôt été arrêté par la police japonaise, même si le tribunal américain lui avait accordé la garde exclusive de ses deux enfants.

Pour certains, la signature de la convention arriverait peut-être trop tard, car ils ignorent si leur enfant a survécu au tsunami et au séisme de mars dernier.

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Re: Des dizaines de petits Canadiens cachés au Japon

Publié : mar. juin 21, 2011 1:55 pm
par stinkyshonen
Ely a écrit : Le japon a signé le traité de la Haye cette semaine, bravo!

Je cherche encore la signature... Anyways, des traités internationnaux, le Japon en a signé, et bafoué plusieurs...

Au sujet de l'implication de nos gouvernements, je trouve un peu troublant que personne ne lève le doigt pour une enfant enlevée, mais qu'il y a implication pour une citoyenne qui regrette ses choix.. il me semble que c'est 2 poids, 2 mesures.

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Re: Des dizaines de petits Canadiens cachés au Japon

Publié : jeu. juin 23, 2011 5:41 pm
par Omi
stinkyshonen a écrit : [...]



Je cherche encore la signature... Anyways, des traités internationnaux, le Japon en a signé, et bafoué plusieurs...

Au sujet de l'implication de nos gouvernements, je trouve un peu troublant que personne ne lève le doigt pour une enfant enlevée, mais qu'il y a implication pour une citoyenne qui regrette ses choix.. il me semble que c'est 2 poids, 2 mesures.

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Ce sont les deux cotés de la même médaille; Des zoufs qui ne savent pas dans quoi ils s'embarquent en ayant des enfants avec des citoyens de pays étranger.

Re: Des dizaines de petits Canadiens cachés au Japon

Publié : ven. juin 24, 2011 2:51 pm
par Ely
stinkyshonen a écrit : [...]



Je cherche encore la signature... Anyways, des traités internationnaux, le Japon en a signé, et bafoué plusieurs...

Au sujet de l'implication de nos gouvernements, je trouve un peu troublant que personne ne lève le doigt pour une enfant enlevée, mais qu'il y a implication pour une citoyenne qui regrette ses choix.. il me semble que c'est 2 poids, 2 mesures.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... -morin.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Le Japon est un pays très différent du nôtre ou de tout autre pays occidental. Il est normal que leurs valeurs ne concordent pas toujours avec celle des autres pays. Allons nous signer tous les traités qui proviennent du Moyen Orient??? J’espère que non, on doit suivre les valeurs de notre peuple.

Alors, il faut savoir pourquoi le Japon ne voulait pas signer jusque-là le traité! Grâce au fait qu'aucun droit parental n'était reconnu jusqu'à la signature du traité, les femmes battues pouvaient partir facilement avec leur enfant sans rien devoir à leur mari par la suite. Car là-bas le divorce existe depuis 10-15 ans environ. Les familles ne se brisaient qu'en cas de violence grave donc voilà pourquoi on ne voulait pas reconnaître le droit parental. Et les étrangers qui y habitent sont encore très rares même à Tokyo alors pourquoi signer un traité qui met en péril des millions de femmes japonaises battues et leurs enfants pour protéger une centaine d'autres. C'est de cette manière que le gouvernement avait interprété la situation face à ce traité.

Maintenant, avec les pressions internationales qu'ils les ont poussés à se repencher sur la question, le gouvernement a établi que la situation des familles japonaises et des étrangers avait évolué au point où maintenant la signature du traité ne menace plus la protection de la majorité. Voilà, il suffit de connaître la situation pour mieux la comprendre et il faut dire merci aux acteurs internationaux qui ont forcé le gouvernement japonais à revoir leur position malgré les énormes problèmes que le pays rencontre depuis quelque temps dont le tsunami et la crise économique. Dans la tête des dirigeants de ce pays, cette question ne devait pas faire une de leurs priorités, mais bon maintenant tous les enfants pourront voir leurs deux parents. C'est ce qui est important.

Re: Des dizaines de petits Canadiens cachés au Japon

Publié : ven. juin 24, 2011 3:01 pm
par Ely
Omi a écrit : [...]


Ce sont les deux cotés de la même médaille; Des zoufs qui ne savent pas dans quoi ils s'embarquent en ayant des enfants avec des citoyens de pays étranger.
Je m'excuse, mais la situation avant la signature du traité s'appliquait à toutes les femmes présentes sur le territoire japonais peu importe leur nationalité. Même en étant Canadienne j'aurai pu partir avec mon enfant au Japon et décidé de rester là-bas sans l'accord du père au Canada et il n'aurait pu rien faire. Je trouve que ton commentaire frôle les limites du racisme. :/

Re: Des dizaines de petits Canadiens cachés au Japon

Publié : lun. juin 27, 2011 1:13 pm
par Nikki
Ely a écrit : [...]


Je m'excuse, mais la situation avant la signature du traité s'appliquait à toutes les femmes présentes sur le territoire japonais peu importe leur nationalité. Même en étant Canadienne j'aurai pu partir avec mon enfant au Japon et décidé de rester là-bas sans l'accord du père au Canada et il n'aurait pu rien faire. Je trouve que ton commentaire frôle les limites du racisme. :/
Les zoufs dont il parle sont Canadiens... Donc si propos racistes il y a, ce sont donc les citoyens Canadiens qui en sont l'objet ;)

Re: Des dizaines de petits Canadiens cachés au Japon

Publié : mar. juin 28, 2011 11:00 am
par quetzalcoatl
Ely a écrit : [...]


Je m'excuse, mais la situation avant la signature du traité s'appliquait à toutes les femmes présentes sur le territoire japonais peu importe leur nationalité. Même en étant Canadienne j'aurai pu partir avec mon enfant au Japon et décidé de rester là-bas sans l'accord du père au Canada et il n'aurait pu rien faire. Je trouve que ton commentaire frôle les limites du racisme. :/

Je suis daccord avec toi! De dire que lorsque tu fais des enfants avec un étranger tu dois t'attendre à ce que peut-être il se sauve dans son pays d'origine ça frôle les limites du racisme.

Re: Des dizaines de petits Canadiens cachés au Japon

Publié : mar. juin 28, 2011 11:12 am
par Chico_Fan
Racisme envers quel race?

Re: Des dizaines de petits Canadiens cachés au Japon

Publié : mar. juin 28, 2011 11:23 am
par Nikki
Chico_Fan a écrit : Racisme envers quel race?
Exactement ce que je me dis... :jap:

Et puis, il est vrai que ça semble compliqué d'avoir des enfants avec des citoyens étrangers. Pas parce qu'ils sont pas fins, pas parce qu'ils sont pas corrects ou pas intelligents, mais bien parce que lorsque le couple se sépare, le parent resté au pays a toujours de la misère à récupérer le droit de garde, et on ne parle même pas de droit de visite puisque ça devient compliqué d'avoir son enfant une semaine sur 2 lorsqu'il vit à 3 000, 10 000 ou 25 000 km...
Sans compte que dans plusieurs pays, les droits des femmes sont souvent inférieurs à ceux des hommes, alors il devient parfois impossible de revoir notre enfant...

Est-ce raciste que d'arriver à ce constat?

Re: Des dizaines de petits Canadiens cachés au Japon

Publié : mar. juin 28, 2011 2:35 pm
par Skarhet
Nikki a écrit : [...]


Exactement ce que je me dis... :jap:

Et puis, il est vrai que ça semble compliqué d'avoir des enfants avec des citoyens étrangers. Pas parce qu'ils sont pas fins, pas parce qu'ils sont pas corrects ou pas intelligents, mais bien parce que lorsque le couple se sépare, le parent resté au pays a toujours de la misère à récupérer le droit de garde, et on ne parle même pas de droit de visite puisque ça devient compliqué d'avoir son enfant une semaine sur 2 lorsqu'il vit à 3 000, 10 000 ou 25 000 km...
Sans compte que dans plusieurs pays, les droits des femmes sont souvent inférieurs à ceux des hommes, alors il devient parfois impossible de revoir notre enfant...

Est-ce raciste que d'arriver à ce constat?
Je ne pense pas que c'est du racisme, mais traiter de zoufs des gens qui sont en couple puis ont des enfants avec quelqu'un qui vient d'un autre pays c'est du jugement un peu bête.

Re: Des dizaines de petits Canadiens cachés au Japon

Publié : mar. juin 28, 2011 3:11 pm
par Nikki
Skarhet a écrit : [...]


Je ne pense pas que c'est du racisme, mais traiter de zoufs des gens qui sont en couple puis ont des enfants avec quelqu'un qui vient d'un autre pays c'est du jugement un peu bête.
Oui peut-être, mais bon, il a tout de même droit de penser ainsi... Et comme j'écrivais plus haut, même si peut-être je l'aurais dit autrement, c'est vrai que de faire des enfants avec des gens de d'autres pays amène un lot de problèmes qui n'existe pas autrement...
Je ne crois pas que ces gens soient des cons pour autant, mais faut quand même garder les yeux ouverts...