Publié : dim. nov. 19, 2006 10:49 am
OLYMPIA DE PARIS
Marie-Mai a pleuré à chaudes larmes
Michel Dolbec
19-11-2006 | 14h12
C'est en pleurant à chaudes larmes que Marie-Mai a fait ses débuts à l'Olympia de Paris.
La jeune chanteuse s'y est produite quatre soirs de suite, en première partie de Garou, qui a fait en fin de semaine un retour triomphal sur la scène du célèbre «music-hall».
L'ex-élève de la Star Académie y a interprété une demi-douzaine de morceaux, ouvrant son tour de chant avec Inoxydable, la chanson titre de son premier album. Mais c'est quand elle a chanté Seule à Montréal, écrite et composée par son père, il y a une vingtaine d'années, lorsqu'il tentait de faire carrière dans la musique, qu'elle a fondu en larmes.
«Je suis toujours très émue quand je la chante. Mais ici, sur la scène de l'Olympia j'ai été submergée par l'émotion», a raconté Marie-Mai, qui a changé les paroles du final pour chanter: «Je m'approche de mon idéal, seule a l'Olympia».
En faisant ses débuts à Paris, à l'Olympia en plus, Marie-Mai (Marie-Mè si on prononce son nom «à la française») a réalisé un «rêve d'enfance».
«J'avais tellement peur, a-t-elle dit. Je ne savais pas si le public allait aimer ça. Et le public de Garou est un peu plus âgé que le mien, un peu moins rock. Mais ça a super bien marché. Pour moi, chanter à l'Olympia, c'est un 'accomplissement'. Je n'aurais jamais pensé me rendre ici un jour. Ca montre que rien n'est impossible.»
«Assoiffée de défis», la chanteuse de Boucherville, qui faisait dimanche soir son dernier Olympia, va assurer la première partie de Garou pendant la première phase de sa tournée européenne, ce qui représente une vingtaine de spectacles d'ici le 20 décembre.
Elle sera à Genève mardi, puis ensuite à Caen, Lille, Lyon, Montpellier. Elle jouira donc au cours des prochaines semaines d'une belle visibilité, ce qui devrait permettre de confirmer qu'il y a une place ici pour elle.
Après tout, il y a une «belle scène rock en France», comme elle le souligne, mais assez peu de filles dans son style pour l'occuper. A Paris, on la compare déjà à la Canadienne Avril Lavigne, un jugement qu'il ne lui déplaît pas mais qu'elle s'empresse de nuancer en situant plutôt ses influences du côté de groupes comme Evanescence, Green Day ou No Doubt, «à l'époque où Gwen Stefani faisait de la musique un peu plus punk rock».
«Je suis moins Tom Boy qu'Avril Lavigne, ajoute la chanteuse. Je crois que si on écoute un album d'Avril Lavigne et le mien, c'est très différent. Ce sont deux univers complètement différents. Mais la comparaison est quand même très flatteuse.»
http://www.canoe.com/divertissement/mus ... 82-pc.html
Marie-Mai a pleuré à chaudes larmes
Michel Dolbec
19-11-2006 | 14h12
C'est en pleurant à chaudes larmes que Marie-Mai a fait ses débuts à l'Olympia de Paris.
La jeune chanteuse s'y est produite quatre soirs de suite, en première partie de Garou, qui a fait en fin de semaine un retour triomphal sur la scène du célèbre «music-hall».
L'ex-élève de la Star Académie y a interprété une demi-douzaine de morceaux, ouvrant son tour de chant avec Inoxydable, la chanson titre de son premier album. Mais c'est quand elle a chanté Seule à Montréal, écrite et composée par son père, il y a une vingtaine d'années, lorsqu'il tentait de faire carrière dans la musique, qu'elle a fondu en larmes.
«Je suis toujours très émue quand je la chante. Mais ici, sur la scène de l'Olympia j'ai été submergée par l'émotion», a raconté Marie-Mai, qui a changé les paroles du final pour chanter: «Je m'approche de mon idéal, seule a l'Olympia».
En faisant ses débuts à Paris, à l'Olympia en plus, Marie-Mai (Marie-Mè si on prononce son nom «à la française») a réalisé un «rêve d'enfance».
«J'avais tellement peur, a-t-elle dit. Je ne savais pas si le public allait aimer ça. Et le public de Garou est un peu plus âgé que le mien, un peu moins rock. Mais ça a super bien marché. Pour moi, chanter à l'Olympia, c'est un 'accomplissement'. Je n'aurais jamais pensé me rendre ici un jour. Ca montre que rien n'est impossible.»
«Assoiffée de défis», la chanteuse de Boucherville, qui faisait dimanche soir son dernier Olympia, va assurer la première partie de Garou pendant la première phase de sa tournée européenne, ce qui représente une vingtaine de spectacles d'ici le 20 décembre.
Elle sera à Genève mardi, puis ensuite à Caen, Lille, Lyon, Montpellier. Elle jouira donc au cours des prochaines semaines d'une belle visibilité, ce qui devrait permettre de confirmer qu'il y a une place ici pour elle.
Après tout, il y a une «belle scène rock en France», comme elle le souligne, mais assez peu de filles dans son style pour l'occuper. A Paris, on la compare déjà à la Canadienne Avril Lavigne, un jugement qu'il ne lui déplaît pas mais qu'elle s'empresse de nuancer en situant plutôt ses influences du côté de groupes comme Evanescence, Green Day ou No Doubt, «à l'époque où Gwen Stefani faisait de la musique un peu plus punk rock».
«Je suis moins Tom Boy qu'Avril Lavigne, ajoute la chanteuse. Je crois que si on écoute un album d'Avril Lavigne et le mien, c'est très différent. Ce sont deux univers complètement différents. Mais la comparaison est quand même très flatteuse.»
http://www.canoe.com/divertissement/mus ... 82-pc.html