Casey Anthony acquittée du meurtre de sa fille
Publié : mar. juil. 05, 2011 7:49 pm
voilà qui est tout aussi surprenant.......
cyberpresse
Un jury de la Floride a reconnu Casey Anthony non coupable de la mort de sa fille de 2 ans, Caylee, dans un procès hautement médiatisé qui a captivé les États-Unis depuis la disparition de l'enfant, il y a trois ans.
Le jury a rendu son verdict après moins de onze heures de délibérations sur deux jours. Casey Anthony, 25 ans, était notamment accusée de meurtre prémédité, qui aurait pu lui valoir la peine de mort si elle avait été reconnue coupable.
>>> Réagissez sur le blogue de Richard Hétu
Elle a plutôt été reconnue coupable de quatre accusations pour avoir menti aux enquêteurs qui cherchaient à faire la lumière sur la disparition de la fillette, en juin 2008. Le corps de l'enfant a été découvert six mois plus tard dans un boisé, et le médecin légiste n'a jamais pu déterminer ce qui a causé sa mort.
Les quelque 500 personnes rassemblées devant le tribunal ont réagi avec colère après la lecture du verdict, scandant: «Justice pour Caylee!». Un homme a crié: «Tueuse de bébés!».
Compte tenu de la relative rapidité avec laquelle le jury est parvenu à un verdict, plusieurs observateurs s'attendaient à ce que Casey Anthony soit reconnue coupable du meurtre de sa fille, et plusieurs ont été stupéfaits par l'issue du procès.
Casey Anthony connaîtra sa peine jeudi. Elle pourrait écoper un an de prison pour chaque accusation de mensonge. Elle a déjà passé près de trois ans en détention en attendant son procès.
Les procureurs soutenaient que la petite Caylee avait été asphyxiée avec du ruban adhésif par sa mère qui aimait faire la fête, qui s'était fait faire un tatouage signifiant «belle vie» dans le mois ayant suivi la disparition de sa fille et qui avait inventé des mensonges élaborés qui ont confondu tout le monde, des enquêteurs à ses propres parents.
Des curieux avaient campé devant le tribunal à Orlando pour tenter d'obtenir une place dans la tribune réservée au public, ce qui a provoqué quelques affrontements entre ceux qui tenaient absolument à assister au dénouement de cette affaire.
Après la lecture du verdict, Casey Anthony a étreint son avocat, Jose Baez, puis lui a soufflé «merci».
Les procureurs sont restés assis à leur place, apparemment abasourdis. Le procureur Jeff Ashton a hoché la tête en signe d'incrédulité. De l'autre côté de la salle, le père de Casey Anthony a essuyé des larmes. Sa femme et lui sont sortis de la salle sans parler à leur fille, tandis que le juge remerciait le jury pour son travail.
«Même si nous sommes contents pour Casey, il n'y a pas de gagnants dans cette affaire», a dit Me Baez lors d'une conférence de presse après la lecture du verdict. «Caylee est partie beaucoup, beaucoup trop tôt. Et ce qui a été ma force motrice au cours des trois dernières années a toujours été de m'assurer qu'il y ait une justice pour Caylee et Casey, parce que Casey n'a pas tué Caylee. C'est aussi simple que cela.»
«Cette affaire nous a apporté de nouveaux défis», a-t-il poursuivi. «Des défis pour le système judiciaire, des défis pour les médias, et je crois que nous devrions tous saisir cette occasion pour apprendre et réaliser qu'on ne peut déclarer une personne coupable tant qu'elle n'a pas été jugée en cour.»
Les avocats de Casey Anthony ont affirmé que la fillette était tombée accidentellement dans la piscine familiale, et que sa mère en apparence indifférente cachait en fait une détresse émotive causée par les abus sexuels commis par son père.
Me Baez a admis que sa cliente avait raconté des mensonges élaborés, inventé des amis imaginaires et même un père imaginaire pour Caylee, mais a affirmé que cela ne signifiait pas que la jeune mère ait tué sa fille.
Il a tenté de convaincre le jury que sa cliente avait paniqué quand sa fille est tombée dans la piscine et que son père, un ancien policier, avait décidé de faire paraître sa mort comme un meurtre en mettant du ruban adhésif sur la bouche de l'enfant et en abandonnant son corps dans un boisé situé à environ 400 mètres de la résidence familiale.
Le père de Casey a fermement nié les allégations de dissimulation et d'abus sexuels. La poursuite a qualifié ces allégations d'«absurdes», affirmant que personne n'aurait l'idée de faire en sorte qu'un accident ait l'air d'un meurtre.
La procureure Linda Drane Burdick a conclu sa plaidoirie en montrant côte à côte deux photos aux jurés. L'une montrait Casey Anthony en train de sourire et de faire la fête dans une boîte de nuit dans le mois ayant suivi la disparition de sa fille. L'autre montrait le tatouage qu'elle s'est fait faire un jour avant que sa famille et les autorités ne soient informées de la disparition de l'enfant.
«À la fin de ce procès, tout ce que vous devrez vous demander est: sa vie était-elle meilleure sans Caylee?» a demandé la procureure. «Voilà votre réponse.»
Casey Anthony n'a pas témoigné durant son procès, qui avait commencé à la mi-mai. Puisque l'affaire avait largement retenu l'attention à Orlando, lieu de résidence de la famille Anthony, les jurés avaient été choisis dans la région de Tampa Bay et sont restés séquestrés pendant toute la durée du procès.
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Un jury de la Floride a reconnu Casey Anthony non coupable de la mort de sa fille de 2 ans, Caylee, dans un procès hautement médiatisé qui a captivé les États-Unis depuis la disparition de l'enfant, il y a trois ans.
Le jury a rendu son verdict après moins de onze heures de délibérations sur deux jours. Casey Anthony, 25 ans, était notamment accusée de meurtre prémédité, qui aurait pu lui valoir la peine de mort si elle avait été reconnue coupable.
>>> Réagissez sur le blogue de Richard Hétu
Elle a plutôt été reconnue coupable de quatre accusations pour avoir menti aux enquêteurs qui cherchaient à faire la lumière sur la disparition de la fillette, en juin 2008. Le corps de l'enfant a été découvert six mois plus tard dans un boisé, et le médecin légiste n'a jamais pu déterminer ce qui a causé sa mort.
Les quelque 500 personnes rassemblées devant le tribunal ont réagi avec colère après la lecture du verdict, scandant: «Justice pour Caylee!». Un homme a crié: «Tueuse de bébés!».
Compte tenu de la relative rapidité avec laquelle le jury est parvenu à un verdict, plusieurs observateurs s'attendaient à ce que Casey Anthony soit reconnue coupable du meurtre de sa fille, et plusieurs ont été stupéfaits par l'issue du procès.
Casey Anthony connaîtra sa peine jeudi. Elle pourrait écoper un an de prison pour chaque accusation de mensonge. Elle a déjà passé près de trois ans en détention en attendant son procès.
Les procureurs soutenaient que la petite Caylee avait été asphyxiée avec du ruban adhésif par sa mère qui aimait faire la fête, qui s'était fait faire un tatouage signifiant «belle vie» dans le mois ayant suivi la disparition de sa fille et qui avait inventé des mensonges élaborés qui ont confondu tout le monde, des enquêteurs à ses propres parents.
Des curieux avaient campé devant le tribunal à Orlando pour tenter d'obtenir une place dans la tribune réservée au public, ce qui a provoqué quelques affrontements entre ceux qui tenaient absolument à assister au dénouement de cette affaire.
Après la lecture du verdict, Casey Anthony a étreint son avocat, Jose Baez, puis lui a soufflé «merci».
Les procureurs sont restés assis à leur place, apparemment abasourdis. Le procureur Jeff Ashton a hoché la tête en signe d'incrédulité. De l'autre côté de la salle, le père de Casey Anthony a essuyé des larmes. Sa femme et lui sont sortis de la salle sans parler à leur fille, tandis que le juge remerciait le jury pour son travail.
«Même si nous sommes contents pour Casey, il n'y a pas de gagnants dans cette affaire», a dit Me Baez lors d'une conférence de presse après la lecture du verdict. «Caylee est partie beaucoup, beaucoup trop tôt. Et ce qui a été ma force motrice au cours des trois dernières années a toujours été de m'assurer qu'il y ait une justice pour Caylee et Casey, parce que Casey n'a pas tué Caylee. C'est aussi simple que cela.»
«Cette affaire nous a apporté de nouveaux défis», a-t-il poursuivi. «Des défis pour le système judiciaire, des défis pour les médias, et je crois que nous devrions tous saisir cette occasion pour apprendre et réaliser qu'on ne peut déclarer une personne coupable tant qu'elle n'a pas été jugée en cour.»
Les avocats de Casey Anthony ont affirmé que la fillette était tombée accidentellement dans la piscine familiale, et que sa mère en apparence indifférente cachait en fait une détresse émotive causée par les abus sexuels commis par son père.
Me Baez a admis que sa cliente avait raconté des mensonges élaborés, inventé des amis imaginaires et même un père imaginaire pour Caylee, mais a affirmé que cela ne signifiait pas que la jeune mère ait tué sa fille.
Il a tenté de convaincre le jury que sa cliente avait paniqué quand sa fille est tombée dans la piscine et que son père, un ancien policier, avait décidé de faire paraître sa mort comme un meurtre en mettant du ruban adhésif sur la bouche de l'enfant et en abandonnant son corps dans un boisé situé à environ 400 mètres de la résidence familiale.
Le père de Casey a fermement nié les allégations de dissimulation et d'abus sexuels. La poursuite a qualifié ces allégations d'«absurdes», affirmant que personne n'aurait l'idée de faire en sorte qu'un accident ait l'air d'un meurtre.
La procureure Linda Drane Burdick a conclu sa plaidoirie en montrant côte à côte deux photos aux jurés. L'une montrait Casey Anthony en train de sourire et de faire la fête dans une boîte de nuit dans le mois ayant suivi la disparition de sa fille. L'autre montrait le tatouage qu'elle s'est fait faire un jour avant que sa famille et les autorités ne soient informées de la disparition de l'enfant.
«À la fin de ce procès, tout ce que vous devrez vous demander est: sa vie était-elle meilleure sans Caylee?» a demandé la procureure. «Voilà votre réponse.»
Casey Anthony n'a pas témoigné durant son procès, qui avait commencé à la mi-mai. Puisque l'affaire avait largement retenu l'attention à Orlando, lieu de résidence de la famille Anthony, les jurés avaient été choisis dans la région de Tampa Bay et sont restés séquestrés pendant toute la durée du procès.