Libération d'un agresseur récidiviste
Publié : lun. juil. 18, 2011 10:37 pm
Libération d'un agresseur récidiviste
«Je suis très, très inquiète»
Première publication 18 juillet 2011 à 20h01
TVA Nouvelles

Une femme de 51 ans laissée pour morte en 2001 craint que son agresseur, qui sortira de prison le 17 novembre prochain, s'en prenne à nouveau à elle et à d'autres femmes.
«Ces temps-ci, je ne dors pas vraiment. Je suis très, très inquiète», admet celle qui a été agressée sexuellement à de multiples reprises par Charlish.
En novembre 2001, lors d'une visite à Montréal, elle a été sauvagement agressée par l'homme, un récidiviste. Richard Charlish, lourdement intoxiqué, a défoncé la porte de sa chambre en pleine nuit alors qu'elle était seule.
«Il m'a violée à plusieurs reprises, il m'a battue, il m'a mordue, il m'a étranglée pendant cinq heures», se rappelle avec douleur cette femme.
Au moment du crime, Charlish était en libération conditionnelle à la suite d'une autre agression sexuelle. Il a finalement été condamné à huit ans d'emprisonnement. Depuis 2008, la Commission nationale des libérations conditionnelles aurait pu lui permettre de revenir en société, mais elle a toujours refusé.
«La Commission a confirmé l'ordonnance d'interdiction de mise en liberté rendue le 7 octobre 2008, étant convaincue que, si vous étiez libéré, vous commettriez, avant l'expiration légale de votre peine, une infraction entraînant la mort ou un dommage grave à une autre personne», décrétait-elle l'an dernier, dans un document officiel.
Autres mécanismes
Richard Charlish sera bientôt libre, même s'il a été déclaré délinquant à contrôler pour une période de 10 ans, à moins que la Commission décide de l'envoyer dans une maison de transition pour une période minimale de 180 jours.
«Ça prendrait un mécanisme dans le Code criminel qui permettrait de garder l'individu en dedans, même au-delà de la peine prévue par le juge», considère Me Marc Bellemare, qui défend la victime.
Les conservateurs ont modifié la loi pour imposer des sentences plus sévères aux récidivistes. Condamné avant ces changements, Charlish échappe aux nouvelles dispositions légales.
Pour sa victime, «c'est sûr qu'il va attaquer à nouveau». D'ailleurs, Charlish n'a pas voulu suivre le programme prévu pour les délinquants sexuels ni celui sur la toxicomanie. Le prédateur se considère plutôt comme une victime.
http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/a ... 00113.html" onclick="window.open(this.href);return false;
«Je suis très, très inquiète»
Première publication 18 juillet 2011 à 20h01
TVA Nouvelles

Une femme de 51 ans laissée pour morte en 2001 craint que son agresseur, qui sortira de prison le 17 novembre prochain, s'en prenne à nouveau à elle et à d'autres femmes.
«Ces temps-ci, je ne dors pas vraiment. Je suis très, très inquiète», admet celle qui a été agressée sexuellement à de multiples reprises par Charlish.
En novembre 2001, lors d'une visite à Montréal, elle a été sauvagement agressée par l'homme, un récidiviste. Richard Charlish, lourdement intoxiqué, a défoncé la porte de sa chambre en pleine nuit alors qu'elle était seule.
«Il m'a violée à plusieurs reprises, il m'a battue, il m'a mordue, il m'a étranglée pendant cinq heures», se rappelle avec douleur cette femme.
Au moment du crime, Charlish était en libération conditionnelle à la suite d'une autre agression sexuelle. Il a finalement été condamné à huit ans d'emprisonnement. Depuis 2008, la Commission nationale des libérations conditionnelles aurait pu lui permettre de revenir en société, mais elle a toujours refusé.
«La Commission a confirmé l'ordonnance d'interdiction de mise en liberté rendue le 7 octobre 2008, étant convaincue que, si vous étiez libéré, vous commettriez, avant l'expiration légale de votre peine, une infraction entraînant la mort ou un dommage grave à une autre personne», décrétait-elle l'an dernier, dans un document officiel.
Autres mécanismes
Richard Charlish sera bientôt libre, même s'il a été déclaré délinquant à contrôler pour une période de 10 ans, à moins que la Commission décide de l'envoyer dans une maison de transition pour une période minimale de 180 jours.
«Ça prendrait un mécanisme dans le Code criminel qui permettrait de garder l'individu en dedans, même au-delà de la peine prévue par le juge», considère Me Marc Bellemare, qui défend la victime.
Les conservateurs ont modifié la loi pour imposer des sentences plus sévères aux récidivistes. Condamné avant ces changements, Charlish échappe aux nouvelles dispositions légales.
Pour sa victime, «c'est sûr qu'il va attaquer à nouveau». D'ailleurs, Charlish n'a pas voulu suivre le programme prévu pour les délinquants sexuels ni celui sur la toxicomanie. Le prédateur se considère plutôt comme une victime.
http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/a ... 00113.html" onclick="window.open(this.href);return false;