La police a tout pour arrêter un pédophile, sauf un mandat
Publié : jeu. août 18, 2011 11:02 am
Sainte-Julie
La police a tout pour arrêter un pédophile, sauf un mandat
Première publication 18 août 2011 à 10h46

Après avoir accumulé des preuves solides contre un présumé pédophile sévissant à Sainte-Julie, en Montérégie, la police ne peut pas l'arrêter, faute de mandat.
La mère d'une de ses victimes a dénoncé la situation, jeudi, en entrevue avec Claude Poirier au « Vrai négociateur », à LCN.
« L'enquêteur a fait un bon travail, a dit la dame. Il m'a dit : « J'ai toutes les preuves nécessaires pour l'arrêter, mais je n'ai pas de mandat». Il devait aller en chercher un en début de semaine, à Sorel, mais il n'a pas pu l'obtenir parce que les gens qui les signent sont en vacances. Il n'y avait qu'un stagiaire et il n'est pas qualifié pour signer. »
La dame avait initialement reçu un appel de l'enquêteur, vendredi, vers 15 h 30. Celui-ci lui aurait dit vouloir rencontrer sa fille au poste de police, à Sainte-Julie, plus tard dans la journée.
La dame s'y est donc présentée en compagnie de son conjoint et de sa fille, âgée de 15 ans. « L'enquêteur nous a dit qu'il y avait un pédophile qui sévissait dans le coin et que ma fille était une de ses victimes, a-t-elle indiqué. On a appris que l'agresseur droguait ses victimes et leur payait des téléphones cellulaires. »
En plus de la jeune fille de 15 ans, le pédophile aurait fait trois autres victimes, des adolescentes âgées de 13, 16 et 17 ans. Les quatre sont des amies et elles ont toutes été rencontrées par l'enquêteur.
« L'enquêteur a rencontré ma fille de nouveau, lundi, a ajouté la dame. Au total, sa déclaration fait 25 pages. Ça a duré 15 heures. Les autres jeunes filles ont aussi fait des déclarations. Je les ai vues sur le bureau de l'enquêteur. »
La mère de famille s'inquiète de savoir que l'individu ciblé par les policiers est en liberté.
« L'agresseur s'est promené en liberté toute la fin de semaine, alors que nos filles sont captives, a-t-elle déploré. On n'a pas voulu qu'elles sortent. Il doit bien se douter de quelque chose. C'est une petite ville et les nouvelles vont vite. Lui, il vient d'une ville voisine. Rien ne dit qu'il n'a pas fait de victimes là-bas aussi. »
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/faitsd ... 04634.html" onclick="window.open(this.href);return false;
La police a tout pour arrêter un pédophile, sauf un mandat
Première publication 18 août 2011 à 10h46

Après avoir accumulé des preuves solides contre un présumé pédophile sévissant à Sainte-Julie, en Montérégie, la police ne peut pas l'arrêter, faute de mandat.
La mère d'une de ses victimes a dénoncé la situation, jeudi, en entrevue avec Claude Poirier au « Vrai négociateur », à LCN.
« L'enquêteur a fait un bon travail, a dit la dame. Il m'a dit : « J'ai toutes les preuves nécessaires pour l'arrêter, mais je n'ai pas de mandat». Il devait aller en chercher un en début de semaine, à Sorel, mais il n'a pas pu l'obtenir parce que les gens qui les signent sont en vacances. Il n'y avait qu'un stagiaire et il n'est pas qualifié pour signer. »
La dame avait initialement reçu un appel de l'enquêteur, vendredi, vers 15 h 30. Celui-ci lui aurait dit vouloir rencontrer sa fille au poste de police, à Sainte-Julie, plus tard dans la journée.
La dame s'y est donc présentée en compagnie de son conjoint et de sa fille, âgée de 15 ans. « L'enquêteur nous a dit qu'il y avait un pédophile qui sévissait dans le coin et que ma fille était une de ses victimes, a-t-elle indiqué. On a appris que l'agresseur droguait ses victimes et leur payait des téléphones cellulaires. »
En plus de la jeune fille de 15 ans, le pédophile aurait fait trois autres victimes, des adolescentes âgées de 13, 16 et 17 ans. Les quatre sont des amies et elles ont toutes été rencontrées par l'enquêteur.
« L'enquêteur a rencontré ma fille de nouveau, lundi, a ajouté la dame. Au total, sa déclaration fait 25 pages. Ça a duré 15 heures. Les autres jeunes filles ont aussi fait des déclarations. Je les ai vues sur le bureau de l'enquêteur. »
La mère de famille s'inquiète de savoir que l'individu ciblé par les policiers est en liberté.
« L'agresseur s'est promené en liberté toute la fin de semaine, alors que nos filles sont captives, a-t-elle déploré. On n'a pas voulu qu'elles sortent. Il doit bien se douter de quelque chose. C'est une petite ville et les nouvelles vont vite. Lui, il vient d'une ville voisine. Rien ne dit qu'il n'a pas fait de victimes là-bas aussi. »
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