Pour discuter de comment notre société, nos cours traitent les criminels et les victimes, les mesures à prendre pour changer les choses si on le juge nécessaire.
Lâchez-vous lousse mais restez dans le sujet!

Consult1 a écrit : Ce qui est déprimant dans le débat actuel, c'est que les gens oublient que le taux de criminalité est en baisse constante - particulièrement en ce qui concerne les crimes violents. Le système, malgré tous ses défauts, fonctionne de mieux en mieux. Ce qui a changé depuis 30 ans, c'est le volume de publicité que les crimes et les dérapages du système recoivent. A écouter la télé, on croirait que Montréal est à feu et à sang quand, dans les faits, il y a moins de 60 meurtres par année à Montreal (comparativement à plus de 100 dans les années 70). Les chances pour une personne non-criminalisée (i.e., pas un dealer de drogue ou un membre de gang de rue) de se faire tuer par un inconnu sont infimes. De mëme, à une certaine époque, Montréal était la capitale du hold-up alors que je ne me souviens même plus du dernier hold-up dont j'ai entendu parler.
Consult1 a écrit : Ce qui est déprimant dans le débat actuel, c'est que les gens oublient que le taux de criminalité est en baisse constante - particulièrement en ce qui concerne les crimes violents. Le système, malgré tous ses défauts, fonctionne de mieux en mieux. Ce qui a changé depuis 30 ans, c'est le volume de publicité que les crimes et les dérapages du système recoivent. A écouter la télé, on croirait que Montréal est à feu et à sang quand, dans les faits, il y a moins de 60 meurtres par année à Montreal (comparativement à plus de 100 dans les années 70). Les chances pour une personne non-criminalisée (i.e., pas un dealer de drogue ou un membre de gang de rue) de se faire tuer par un inconnu sont infimes. De mëme, à une certaine époque, Montréal était la capitale du hold-up alors que je ne me souviens même plus du dernier hold-up dont j'ai entendu parler.
D'après les dernières statistiques (2009, je pense), on dit effectivement que le taux de criminalité au Québec est en baisse. Ce qu'on oublie de dire c'est que "criminalité" englobe plusieurs domaines. Et que c'est le taux de criminalité contre la propriété qui a diminué entre 2008 et 2009 (3%).Consult1 a écrit : Ce qui est déprimant dans le débat actuel, c'est que les gens oublient que le taux de criminalité est en baisse constante - particulièrement en ce qui concerne les crimes violents. Le système, malgré tous ses défauts, fonctionne de mieux en mieux. Ce qui a changé depuis 30 ans, c'est le volume de publicité que les crimes et les dérapages du système recoivent. A écouter la télé, on croirait que Montréal est à feu et à sang quand, dans les faits, il y a moins de 60 meurtres par année à Montreal (comparativement à plus de 100 dans les années 70). Les chances pour une personne non-criminalisée (i.e., pas un dealer de drogue ou un membre de gang de rue) de se faire tuer par un inconnu sont infimes. De mëme, à une certaine époque, Montréal était la capitale du hold-up alors que je ne me souviens même plus du dernier hold-up dont j'ai entendu parler.
Sans compter ceux qui ne déclarent plus rien quand ils se font voler. La police ne fait plus d'enquête et donne un numéro de dossier pour les assurances, qui augmentent les frais l'année suivante si vous le déclarez. Résultat, les gens ne contacteront pas la police pour un vol de vélo, BBQ, matériaux, moteurs hors-bord, génératrice, ect... Ça ne vaut plus la peine.MME C a écrit : [...]
D'après les dernières statistiques (2009, je pense), on dit effectivement que le taux de criminalité au Québec est en baisse. Ce qu'on oublie de dire c'est que "criminalité" englobe plusieurs domaines. Et que c'est le taux de criminalité contre la propriété qui a diminué entre 2008 et 2009 (3%).
Le taux de criminalité contre la personne, lui, n'a pas diminué entre 2008 et 2009 (600 cas de plus). Augmentation : tentatives de meurtre, certaines infractions sexuelles, enlèvement et séquestration, harcèlement criminel, menaces.
Le taux de criminalité dans l'utilisation d'armes à feu a augmenté (1%) pour cette même année. Celui des infractions commises dans un contexte conjugal au augmenté de 4%, tandis que le pourcentage de crimes sexuels est demeuré le même.
C'est sûr qu'il ne s'agit pas d'une augmentation marquante et importante. Mais en ce qui concerne la criminalité contre la personne, même si le pourcentage de meurtres a faiblement diminué, il n'en reste pas moins que règle générale, on ne peut pas parler de grande diminution.
Je suis d'accord avec le fait que le taux soit en légère baisse ou se maintienne plutôt qu'il soit en forte augmentation. Mais je pense qu'il ne faut pas se raconter d'histoire et penser que tout va pour le mieux. Effectivement, les médias font leur job de médias, c'est-à-dire la meilleure "une", celle qui vend. Sauf qu'ils n'inventent rien. Ils ratissent pas mal large dans le détails, mais à la base, ils rapportent les faits.
Enfin, je voulais juste donner mon opinion là-dessus car je me méfie généralement des statistiques à qui il est souvent facile de faire dire ce qu'on veut.
Tu as raison.Gillo a écrit : [...]
Sans compter ceux qui ne déclarent plus rien quand ils se font voler. La police ne fait plus d'enquête et donne un numéro de dossier pour les assurances, qui augmentent les frais l'année suivante si vous le déclarez. Résultat, les gens ne contacteront pas la police pour un vol de vélo, BBQ, matériaux, moteurs hors-bord, génératrice, ect... Ça ne vaut plus la peine.
J'imagine que tu parles seulement au niveau de la statistique pour les vols qualifiés uniquement??MaChouette a écrit :
Par exemple, au chapitre des vols qualifiés, nous sommes passés du dénombrement des actes délictueux au dénombrement des victimes impliquées. En termes clairs si, auparavant, un individu commettait un vol dans un dépanneur cela était compté comme un seul vol. Maintenant, ce sera le nombre des personnes victimisées qui sera comptabilisé, ainsi, si un commis et deux clients étaient présents, ce crime sera considéré comme trois vols . Par ailleurs, d'autres crimes ont étés recatégorisés. Ainsi donc, les menaces et le harcellement criminel sont passés de la catégorie "Autres infractions au code criminel" au rang des crimes contre la personne.
(...)