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M. Bolduc crée un comité d'étude sur les drames familiaux

Publié : lun. oct. 17, 2011 8:13 am
par Anya
Le ministre Bolduc crée un comité d'étude sur les drames familiaux
Publié le 17 octobre 2011 à 05h00

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Ariane Lacoursière
La Presse

Le ministre de la Santé, Yves Bolduc, annoncera aujourd'hui la création d'un comité chargé de trouver des solutions pour limiter le nombre de drames familiaux au Québec. Au cours des derniers mois, quelques histoires terribles de drames familiaux ont défrayé la chronique.

La plus médiatisée aura certainement été celle de Guy Turcotte, ce cardiologue qui a tué ses deux enfants de 5 et 3 ans avant de tenter de s'enlever la vie. Au terme de son procès cet été, Guy Turcotte a été déclaré non criminellement responsable de ses actes.

Cette décision avait soulevé de nombreux débats dans la population et à l'Assemblée nationale du Québec. Le Parti québécois avait entre autres demandé au ministre Bolduc de tenir une commission parlementaire pour trouver des moyens de prévenir les drames familiaux. Le ministre avait d'abord accepté l'idée, avant d'y renoncer, craignant qu'une telle commission n'attire exagérément l'attention sur ces tragédies au risque d'en provoquer encore plus.

Le ministre Bolduc a finalement décidé de créer un comité pour étudier la question des drames familiaux dans la province. Les travaux de ce groupe se feront de façon plus discrète. C'est ce qu'il annoncera aujourd'hui.

Le président de ce comité sera Gilles Tremblay, qui enseigne à l'école de service social de l'Université Laval depuis une dizaine d'années. M. Tremblay sera entouré d'une équipe d'une dizaine de personnes.

Le groupe aura jusqu'au printemps 2012 pour notamment dresser un état de la situation sur les drames familiaux au Québec et analyser ce qui se fait à l'international pour prévenir ce genre de tragédies.

Au cours des dernières semaines, d'autres drames familiaux ont été rapportés dans les médias. La semaine dernière, une mère de Saint-Eustache aurait tenté d'électrocuter ses enfants et de s'enlever la vie. Au cabinet du ministre de la Santé, on explique que le comité ne permettra pas d'éviter tous ces crimes. Mais l'objectif sera de tenter de trouver des solutions pour en diminuer l'incidence.

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Re: M. Bolduc crée un comité d'étude sur les drames familiau

Publié : lun. oct. 17, 2011 11:00 am
par Misstress
Le mandat a été confié à un bon collègue qui est directeur scientifique de l'équipe de recherche Masculinité et Société... Je suis certaine que la situation sera bien étudiée tant du point de vue de la détresse des hommes que de celle des femmes !!

Excellente nouvelle !

Publié : lun. oct. 17, 2011 12:32 pm
par MaChouette
En effet, excellent choix! :jap:

Publié : lun. oct. 17, 2011 8:24 pm
par Anya
Gilles Tremblay,Président du Comité d'experts sur les homicides intrafamiliaux et Gilles Chamberland, psychiatre à l'Hôpital Sacré-Coeur: Québec s'attaque au phénomène des drames familiaux.
Durée : 13:19
Date: 17/10/2011
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Publié : mar. oct. 18, 2011 11:10 am
par Anya
Drames familiaux
Pourquoi, papa, tu as tué maman?

Robert Poëti
18/10/2011 07h58

Le comité devra recommander des pistes de solution pour éviter de tels drames, un phénomène en progression au Québec. La colère ou la haine d'un membre de la famille est trop souvent la cause de ces gestes irréparables. La dépression même passagère ne peut être une excuse à des crimes crapuleux. Le mal ultime pour un parent est assurément de perdre son enfant ou un proche.

Dans plus de la moitié des drames intrafamiliaux, les experts identifient une maladie mentale majeure comme élément déclencheur. La dépression en ferait partie.

Belle porte de sortie pour un criminel. Pour ma part, le comité arrivera dans un cul-de-sac assez tôt, il se rendra compte rapidement que la vengeance de la part d'un des conjoints en est souvent la cause. Je ne suis pas psychologue, mais la reconnaissance de la dépression et son entrave à l'intention criminelle semblent trop simples pour faire acquitter un tueur.

Des problèmes financiers, des adultères ou des mésententes de couples majeures, ne peuvent justifier de tel geste. À mon avis le cas du Dr Turcotte en est un bel exemple. Rappelons-nous que la poursuite prétendait qu'il avait tué ses enfants par vengeance, après un adultère et une difficile séparation. Bonne chance au comité.

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Publié : mar. oct. 18, 2011 10:56 pm
par Anya
Comprendre pour prévenir
Publié le 18 octobre 2011 à 06h00

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Ariane Krol
La Presse

Le ministre de la Santé a choisi la bonne approche en créant un comité d'experts sur les drames familiaux. Mais si l'on veut que ce comité donne des résultats utiles dans le court délai qui lui est imparti, mieux vaudrait qu'il se concentre sur le cas des parents qui attentent à la vie de leurs enfants.

Le mandat du comité annoncé hier par le ministre Bolduc porte sur les homicides intrafamiliaux. Vaste sujet qui inclut les enfants qui tuent leurs parents, les meurtres entre conjoints, et les parents qui enlèvent la vie à leurs enfants. Si tous ces cas de figure sont tragiques, c'est le dernier, en particulier depuis l'affaire Turcotte, pour lequel le besoin d'éclairage public est le plus urgent. Le comité devrait donc en faire sa priorité. D'autant que la commande qui lui a été passée pour le printemps est substantielle.

Le groupe présidé par le professeur Gilles Tremblay, de l'Université Laval, doit d'abord documenter le phénomène. Voilà vraiment un cas où la statistique sera d'utilité publique. Les drames familiaux choquent et laissent une impression durable. Mais peut-on vraiment parler de vague? Ou même dire que le Québec fait en ce moment face à une situation exceptionnelle? Où est-ce seulement l'attention prêtée à ces événements, tant par les médias que par les citoyens, qui les fait paraître plus nombreux qu'ils ne le sont? Seules des données factuelles, compilées sur une période suffisamment longue et comparées avec celles d'autres régions du monde, pourront nous donner l'heure juste.

Le rapport devrait aussi permettre d'aller au-delà de l'anecdotique. Chaque drame familial suscite son lot de commentaires livrés à chaud qui, aussi bien intentionnés soient-ils, nous permettent rarement de comprendre ce qui s'est passé dans la tête du parent meurtrier. Chacune de ces tristes histoires est unique, évidemment. Sauf qu'il y a des détails ou des circonstances qui se répètent, au moins dans une partie des cas. Les chercheurs dans le domaine en sont bien au fait, mais il faut que ces connaissances soient diffusées plus largement, puisque la prévention viendra de l'entourage immédiat - personnel, professionnel ou médical. Mères et pères ont-ils des motifs différents de s'attaquer à leurs enfants? Y a-t-il des contextes ou des signes qui devraient éveiller notre vigilance?

Le comité, enfin, aura à suggérer des moyens concrets pour éviter de telles tragédies. Il y en aura toujours, bien sûr, et les petites vies arrachées feront infiniment plus de bruit que les situations désamorcées à temps. Et comme les meurtres d'enfants par leurs parents sont, malgré tout ce qu'on peut en dire, très rares (une dizaine de cas par an en moyenne dans les années 90 au Québec), les progrès paraîtront, au mieux, modestes. Mais en cette matière, aucun gain ne pourra être qualifié négligeable.

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Publié : mar. nov. 15, 2011 11:35 pm
par Anya
EXCLUSIF - Violence conjugale
Prévenir l'irréparable

15 novembre 2011

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EXCLUSIF - La police de Montréal ajoute un nouvel outil, unique en Amérique du Nord, à son arsenal pour prévenir les drames conjugaux.

S'ils y consentent, les hommes écroués pour une plainte de violence conjugale peuvent désormais être rencontrés par des spécialistes lors de leur détention. Cette initiative du SPVM se met en branle à l'intérieur même des cellules où ils sont interrogés.

L'organisme Pro-Gram a été mandaté pour se rendre, sur demande, au centre opérationnel du SPVM pour entrer en contact avec les hommes arrêtés. «C'est habituellement un bon moment pour essayer de rentrer en dialogue avec cette personne-là, lui offrir des références, lui montrer qu'il y a quelque chose à faire», croit le directeur de l'organisme, Normand Bourgeois.

Désamorcer la bombe

Assistant-directeur au SPVM, Stéphane Lemieux met beaucoup d'espoir dans ce programme. «On pense que ça va nous aider beaucoup à prévenir la récidive, à éviter que ces gens-là retombent dans le même panneau. La récidive, souvent, peut se rendre jusqu'à l'homicide, rappelle-t-il. C'est pas toujours le cas, mais une fois est une fois de trop.»

Les hommes qui se font arrêter pour violence conjugale ont souvent l'impression que leur arrestation est injuste et ne comprennent pas pourquoi ils ont été arrêtés, explique Steven Bélanger, qui travaille comme psychologue pour Pro-Gram.

«[Ils se disent:] ‘'Voyons donc, c'est une chicane de ménage! On s'est engueulé, on se chicanait... C'est normal de se chicaner''. Et ils en veulent à leur conjointe d'avoir appelé la police. Il y a un désir de vengeance», précise-t-il.

Amorcé il y a un mois, le programme a déjà placé 40 hommes sur le chemin de la thérapie.

Quelques chiffres

Les statistiques prennent du mieux: sur l'île de Montréal, il y a trois ans, près de 40% des homicides étaient liés à un drame conjugal; aujourd'hui, le taux avoisine les 10%.

Les hommes aux prises avec des problèmes de violence peinent à l'admettre: 87% de ceux qui se font interroger en détention pour cette raison admettent n'avoir jamais consulté.

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Publié : lun. avr. 16, 2012 9:26 am
par Anya
[nouvelle=http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... tml|Drames conjugaux et familicides
L'amour perdu responsable de 56 % des meurtres]Entre 1997 et 2007, le Québec a été le théâtre de 150 homicides intrafamiliaux, incluant dix tueries d'enfants qui ont fait seize victimes innocentes.
L'histoire récente du Québec a révélé d'autres infamies qui allongent la liste. On peut penser à Guy Turcotte, à Cathie Gauthier-Lachance et à Pascal Morin, qui vient d'être déclaré apte à comparaître pour le meurtre de sa mère et de ses deux petites nièces.
[/nouvelle]

Publié : mer. juil. 11, 2012 8:14 am
par Anya
Tout lire >>Drames familiaux: un rapport d'ici l'automne 
David Santerre - La Presse
Un rapport contenant des recommandations pour tenter de prévenir les drames familiaux devrait aboutir en août ou en septembre sur le bureau du ministre de la Santé.
L'automne dernier, le ministre Yves Bolduc avait en effet annoncé la formation d'un comité d'experts sur les homicides intrafamiliaux. «Nous étions entre 15 et 20 à travailler. C'est un gros comité. Nous en sommes aux étapes finales: rédaction et correction», explique Gilles Tremblay, président du comité et professeur titulaire à l'École de service social de l'Université Laval.