Publié : mar. mars 28, 2006 8:23 am
Citation :SPECTACLE HOMMAGE
Joe Dassin chanté par la jeunesse d'aujourd'hui
Sonia Sarfati
La Presse
«Il y a plus de 25 ans que Joe Dassin est mort, mais nous, nous allons célébrer sa vie», a annoncé Pierre Boileau, metteur en scène du spectacle hommage à Joe Dassin dont les représentations commenceront le 5 octobre au Capitole de Québec et le 8 novembre au Théâtre Saint-Denis, avant de dévoiler, hier, la distribution de cette production qui «mettra en vedette une trentaine de Joe Dassin et non un seul».
Car l'artiste était multiple. Et pour rendre sa polyvalence, son éclectisme, 10 jeunes chanteurs qui, paradoxalement, n'étaient pour la plupart pas nés au moment du décès de l'interprète de L'Été indien, le 20 août 1980.
«Mais d'une certaine manière, il n'est pas vraiment mort puisque ses chansons tournent encore. Peut-être parce que derrière ses ballades qui semblent être à l'eau de rose, il y a quelque chose de très grave», note Martin Rouette, l'un des anciens de Star Académie qui fait partie de la troupe de 10 gars et filles qui interpréteront les 45 chansons que comptera le spectacle- une vingtaine, dans leur intégralité; les autres, en medley.
Avec lui sous les projecteurs: deux autres ex-académiciens, Stéphanie Bédard et Martin Giroux; deux «Isabel» de Don Juan, Cassiopée et Geneviève Charest; des participants à diverses revues musicales - Julie Massicotte, Michaël Girard, Steve Hanley - et à des comédies musicales - Joël Lemay et Jean-François Poulin.
Ils sont une centaine à avoir passé l'audition pour la production qui mettra aussi en vedette 10 musiciens dirigés par Luc Boivin, 10 danseurs dirigés par Geneviève Dorion-Coupal... et Joe Dassin lui-même, en voix et en images: «C'est lui qui fera la narration du spectacle grâce à des extraits d'entrevues que nous avons retrouvés», explique le metteur en scène Pierre Boileau - à qui l'on doit les mises en scène de Du rock à l'opéra I et II - dont le but est de livrer «l'âme du gars, de manière poétique et organique, en jouant avec les symboles, les couleurs».
Au service de Joe Dassin
Et pour livrer cette âme, il savait ce dont il avait besoin. De gens capables d'être dans l'émotion. Capables de donner de la voix. Et capables de travailler en groupe. «Je ne voulais personne du genre Mettez-moi mon manteau. Ce n'est pas un trip d'ego.»
Producteurs et artisans du futur spectacle ont donc lancé, autour d'une table, les noms d'artistes qu'ils connaissaient pour les avoir côtoyés ou pour avoir travaillé avec. Les 100 «élus» ont été invités à passer une audition. À la fin de la première journée, il en restait 24. Qui ont été retenus pour une deuxième audition. À la fin de cette seconde journée, le dilemme. Ils voulaient six artistes. Mais 10 faisaient l'affaire. Et présentaient d'incroyables possibilités vocales et visuelles. Dix ils sont donc restés. «Au service de Joe Dassin.»
Au programme? «Toutes les chansons que vous connaissez», affirme le metteur en scène. Et une inédite. Au moins. Trois pièces jamais enregistrées ont en effet été retrouvées récemment, ont été gravées sur une récente compilation. «Mises en contexte par Joe, ça va être quelque chose...» ajoute Pierre Boileau, qui a vraiment hâte de mettre ses poulains dans l'action. Les répétitions commenceront en août et les choses (très) sérieuses s'amorceront en septembre, avec toute la troupe. C'est énorme. «Mais il le faut: dans ce genre de spectacle, avec projections et action, on marche sur une ligne très mince. Une extrême précision est nécessaire.»
Une cohésion entre les artistes aussi. Ce n'est pas pour rien que les interprètes ont tous fait leur marque dans des productions de groupe. «Je suis un gars de gang et ce genre de gros trip-là, c'est ce que j'aime», fait Martin Rouette. Et, en ce sens, il pourrait être le porte-parole de ceux avec qui il partagera la scène: quelques heures après leur première rencontre, hier, la complicité était déjà au rendez-vous.
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SPECTACLE HOMMAGE À JOE DASSIN, à compter du 5 octobre au Capitole de Québec et du 8 novembre au Théâtre Saint-Denis.
source: Cyberpresse
http://www.cyberpresse.ca/article/20060 ... 017/CPARTS
Joe Dassin chanté par la jeunesse d'aujourd'hui
Sonia Sarfati
La Presse
«Il y a plus de 25 ans que Joe Dassin est mort, mais nous, nous allons célébrer sa vie», a annoncé Pierre Boileau, metteur en scène du spectacle hommage à Joe Dassin dont les représentations commenceront le 5 octobre au Capitole de Québec et le 8 novembre au Théâtre Saint-Denis, avant de dévoiler, hier, la distribution de cette production qui «mettra en vedette une trentaine de Joe Dassin et non un seul».
Car l'artiste était multiple. Et pour rendre sa polyvalence, son éclectisme, 10 jeunes chanteurs qui, paradoxalement, n'étaient pour la plupart pas nés au moment du décès de l'interprète de L'Été indien, le 20 août 1980.
«Mais d'une certaine manière, il n'est pas vraiment mort puisque ses chansons tournent encore. Peut-être parce que derrière ses ballades qui semblent être à l'eau de rose, il y a quelque chose de très grave», note Martin Rouette, l'un des anciens de Star Académie qui fait partie de la troupe de 10 gars et filles qui interpréteront les 45 chansons que comptera le spectacle- une vingtaine, dans leur intégralité; les autres, en medley.
Avec lui sous les projecteurs: deux autres ex-académiciens, Stéphanie Bédard et Martin Giroux; deux «Isabel» de Don Juan, Cassiopée et Geneviève Charest; des participants à diverses revues musicales - Julie Massicotte, Michaël Girard, Steve Hanley - et à des comédies musicales - Joël Lemay et Jean-François Poulin.
Ils sont une centaine à avoir passé l'audition pour la production qui mettra aussi en vedette 10 musiciens dirigés par Luc Boivin, 10 danseurs dirigés par Geneviève Dorion-Coupal... et Joe Dassin lui-même, en voix et en images: «C'est lui qui fera la narration du spectacle grâce à des extraits d'entrevues que nous avons retrouvés», explique le metteur en scène Pierre Boileau - à qui l'on doit les mises en scène de Du rock à l'opéra I et II - dont le but est de livrer «l'âme du gars, de manière poétique et organique, en jouant avec les symboles, les couleurs».
Au service de Joe Dassin
Et pour livrer cette âme, il savait ce dont il avait besoin. De gens capables d'être dans l'émotion. Capables de donner de la voix. Et capables de travailler en groupe. «Je ne voulais personne du genre Mettez-moi mon manteau. Ce n'est pas un trip d'ego.»
Producteurs et artisans du futur spectacle ont donc lancé, autour d'une table, les noms d'artistes qu'ils connaissaient pour les avoir côtoyés ou pour avoir travaillé avec. Les 100 «élus» ont été invités à passer une audition. À la fin de la première journée, il en restait 24. Qui ont été retenus pour une deuxième audition. À la fin de cette seconde journée, le dilemme. Ils voulaient six artistes. Mais 10 faisaient l'affaire. Et présentaient d'incroyables possibilités vocales et visuelles. Dix ils sont donc restés. «Au service de Joe Dassin.»
Au programme? «Toutes les chansons que vous connaissez», affirme le metteur en scène. Et une inédite. Au moins. Trois pièces jamais enregistrées ont en effet été retrouvées récemment, ont été gravées sur une récente compilation. «Mises en contexte par Joe, ça va être quelque chose...» ajoute Pierre Boileau, qui a vraiment hâte de mettre ses poulains dans l'action. Les répétitions commenceront en août et les choses (très) sérieuses s'amorceront en septembre, avec toute la troupe. C'est énorme. «Mais il le faut: dans ce genre de spectacle, avec projections et action, on marche sur une ligne très mince. Une extrême précision est nécessaire.»
Une cohésion entre les artistes aussi. Ce n'est pas pour rien que les interprètes ont tous fait leur marque dans des productions de groupe. «Je suis un gars de gang et ce genre de gros trip-là, c'est ce que j'aime», fait Martin Rouette. Et, en ce sens, il pourrait être le porte-parole de ceux avec qui il partagera la scène: quelques heures après leur première rencontre, hier, la complicité était déjà au rendez-vous.
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SPECTACLE HOMMAGE À JOE DASSIN, à compter du 5 octobre au Capitole de Québec et du 8 novembre au Théâtre Saint-Denis.
source: Cyberpresse
http://www.cyberpresse.ca/article/20060 ... 017/CPARTS