une Afghane relâchée devra épouser son violeur
Publié : lun. déc. 05, 2011 3:44 pm
Première publication 1 décembre 2011 à 15h56
TVA Nouvelles selon AFP
Une Afghane emprisonnée pour «adultère» après avoir subi un viol sera libérée, comme l'a ordonné le président afghan Hamid Karzaï. Toutefois, elle risque de devoir épouser son agresseur, qui lui a fait un enfant.
Connue sous le nom de Gulnaz, cette femme avait soulevé les passions et plusieurs milliers de personnes ont signé une pétition exigeant sa libération. À cause de la controverse, les autorités ont décidé de la gracier.
Cependant, pour sa protection, les responsables croient qu'il vaudrait mieux qu'elle épouse son violeur à sa sortie parce qu'en Afghanistan, les victimes de viol sont stigmatisées.
«Elle a consenti à cette union seulement si la sœur de son agresseur épousait son frère» à elle, a déclaré un porte-parole de la présidence afghane, en ajoutant que cette exigence garantissait que l'époux violeur ne l'agresserait pas dans le futur.
Gulnaz a passé deux ans en prison à la suite d'un viol perpétré par quelqu'un qu'elle connaissait, dans sa propre maison. Un enfant est né à la suite de cette agression et la mère, contrainte à demeurer dans une geôle de Kaboul, a élevé son enfant dans sa cellule.
Même si les talibans ont été chassés du pouvoir en Afghanistan il y a 10 ans, cette société demeure hautement traditionaliste et patriarcale. Crimes d'honneur et mariages forcés demeurent des pratiques répandues.
TVA Nouvelles selon AFP
Une Afghane emprisonnée pour «adultère» après avoir subi un viol sera libérée, comme l'a ordonné le président afghan Hamid Karzaï. Toutefois, elle risque de devoir épouser son agresseur, qui lui a fait un enfant.
Connue sous le nom de Gulnaz, cette femme avait soulevé les passions et plusieurs milliers de personnes ont signé une pétition exigeant sa libération. À cause de la controverse, les autorités ont décidé de la gracier.
Cependant, pour sa protection, les responsables croient qu'il vaudrait mieux qu'elle épouse son violeur à sa sortie parce qu'en Afghanistan, les victimes de viol sont stigmatisées.
«Elle a consenti à cette union seulement si la sœur de son agresseur épousait son frère» à elle, a déclaré un porte-parole de la présidence afghane, en ajoutant que cette exigence garantissait que l'époux violeur ne l'agresserait pas dans le futur.
Gulnaz a passé deux ans en prison à la suite d'un viol perpétré par quelqu'un qu'elle connaissait, dans sa propre maison. Un enfant est né à la suite de cette agression et la mère, contrainte à demeurer dans une geôle de Kaboul, a élevé son enfant dans sa cellule.
Même si les talibans ont été chassés du pouvoir en Afghanistan il y a 10 ans, cette société demeure hautement traditionaliste et patriarcale. Crimes d'honneur et mariages forcés demeurent des pratiques répandues.