18 000$ en un an pour des escortes
Publié : ven. déc. 30, 2011 5:57 pm
Un homme perd toutes ses économies
18 000$ en un an pour des escortes
Vous pensez quoi des hommes qui fréquentent des escortes?
Voir l'article ici:
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/region ... 82119.html
18 000 $. C'est la somme qu'a investie dans la prostitution un sexagénaire à la retraite, pris aujourd'hui avec plus de 12 000 $ de dettes directement liées aux services d'escortes dont il fait usage, depuis à peine un an.
Divorcé depuis une douzaine d'années, « alcoolique sobre » , père et grand- père, Maurice ( nom fictif) n'avait jamais envisagé un jour payer pour obtenir des faveurs sexuelles. Sa vision des choses a toutefois changé, un soir de décembre 2010, alors qu'une étudiante, mal prise, lui avait demandé de la raccompagner en voiture.
Une fois assise, la jeune femme, à peine âgée de 21 ans, l'avait candidement informé qu'elle était escorte. Consciente de l'âge de son « chauffeur », elle lui avait fait des avances, que le sexagénaire n'avait pas refusées. S'en était suivi ce qui devait s'en suivre. Les nouveaux amants s'étaient ensuite quittés, en promettant de se revoir.
Le début de la fin
Surpris, sous le charme, Maurice avait tenté à quelques reprises d'entrer en contact avec elle. En vain. Marqué par ce qu'il venait de « découvrir » , possédant quelques économies, le retraité avait alors pris la décision de faire appel, pour la toute première fois, à une agence d'escortes.
« Quand tu as goûté à ces douceurs-là..., c'est une drogue. [...] Je suis solitaire. Je n'aime pas les sorties, je ne danse pas. Commencer à investir du temps, aller au restaurant avec une femme, l'amadouer pour l'amener dans mon lit et être pogné avec le lendemain matin, ça ne m'intéressait pas », explique-t-il.
Une première rencontre eut lieu, avec une première femme. Puis une seconde visite, puis une troisième. Maurice enchaînera les rencontres, qui s'espaceront de moins en moins, et qui lui coûteront entre 140 $ et 610 $. Aujourd'hui, il cumule une cinquantaine de rencontres avec une douzaine d'escortes, âgées de 19 et 34 ans.
Dépendance affective
Dépendant affectif avoué, le sexagénaire se plaît à en voir quelques-unes sur une plus longue période. Il s'attache. Il se plaît à leur offrir des cadeaux, à leur rendre des services, qu'il en ait les moyens ou pas. Il ne cache d'ailleurs pas être tombé amoureux de l'une d'entre elles, l'été dernier. Un amour « ridicule », « impossible » et « souffrant », concède-t-il.
À ce jour, Maurice n'a plus d'économie. Pire, ses cartes de crédit, à un taux d'intérêt de 17 % par année, sont maintenant pleines.
À plusieurs reprises, l'homme a tenté de mettre fin à ses activités. Ou du moins, d'espacer les rencontres. « C'est difficile. C'est comme l'alcool. Tout ce que je gagne passe par là. Et plus », se désole-t-il.
Après une année entière « d'amour, de souffrance et de dettes » , Maurice a souvent blâmé la première jeune femme pour son « geste » , posé contre toute attente, dans sa voiture. « Mais personne n'a mis un fusil sur ma tête, ni ce soir-là, ni lors des rencontres », confesse-t-il.
18 000$ en un an pour des escortes
Vous pensez quoi des hommes qui fréquentent des escortes?
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http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/region ... 82119.html
18 000 $. C'est la somme qu'a investie dans la prostitution un sexagénaire à la retraite, pris aujourd'hui avec plus de 12 000 $ de dettes directement liées aux services d'escortes dont il fait usage, depuis à peine un an.
Divorcé depuis une douzaine d'années, « alcoolique sobre » , père et grand- père, Maurice ( nom fictif) n'avait jamais envisagé un jour payer pour obtenir des faveurs sexuelles. Sa vision des choses a toutefois changé, un soir de décembre 2010, alors qu'une étudiante, mal prise, lui avait demandé de la raccompagner en voiture.
Une fois assise, la jeune femme, à peine âgée de 21 ans, l'avait candidement informé qu'elle était escorte. Consciente de l'âge de son « chauffeur », elle lui avait fait des avances, que le sexagénaire n'avait pas refusées. S'en était suivi ce qui devait s'en suivre. Les nouveaux amants s'étaient ensuite quittés, en promettant de se revoir.
Le début de la fin
Surpris, sous le charme, Maurice avait tenté à quelques reprises d'entrer en contact avec elle. En vain. Marqué par ce qu'il venait de « découvrir » , possédant quelques économies, le retraité avait alors pris la décision de faire appel, pour la toute première fois, à une agence d'escortes.
« Quand tu as goûté à ces douceurs-là..., c'est une drogue. [...] Je suis solitaire. Je n'aime pas les sorties, je ne danse pas. Commencer à investir du temps, aller au restaurant avec une femme, l'amadouer pour l'amener dans mon lit et être pogné avec le lendemain matin, ça ne m'intéressait pas », explique-t-il.
Une première rencontre eut lieu, avec une première femme. Puis une seconde visite, puis une troisième. Maurice enchaînera les rencontres, qui s'espaceront de moins en moins, et qui lui coûteront entre 140 $ et 610 $. Aujourd'hui, il cumule une cinquantaine de rencontres avec une douzaine d'escortes, âgées de 19 et 34 ans.
Dépendance affective
Dépendant affectif avoué, le sexagénaire se plaît à en voir quelques-unes sur une plus longue période. Il s'attache. Il se plaît à leur offrir des cadeaux, à leur rendre des services, qu'il en ait les moyens ou pas. Il ne cache d'ailleurs pas être tombé amoureux de l'une d'entre elles, l'été dernier. Un amour « ridicule », « impossible » et « souffrant », concède-t-il.
À ce jour, Maurice n'a plus d'économie. Pire, ses cartes de crédit, à un taux d'intérêt de 17 % par année, sont maintenant pleines.
À plusieurs reprises, l'homme a tenté de mettre fin à ses activités. Ou du moins, d'espacer les rencontres. « C'est difficile. C'est comme l'alcool. Tout ce que je gagne passe par là. Et plus », se désole-t-il.
Après une année entière « d'amour, de souffrance et de dettes » , Maurice a souvent blâmé la première jeune femme pour son « geste » , posé contre toute attente, dans sa voiture. « Mais personne n'a mis un fusil sur ma tête, ni ce soir-là, ni lors des rencontres », confesse-t-il.
