LE DOMAINE BLEU

[nouvelle=http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... l|Fillette victime d'abus sexuels
Forcée de visiter son père agresseur]QUÉBEC – Une mère de famille est renversée de voir que sa fillette victime d'abus sexuels est forcée de visiter chaque semaine son père agresseur alors que la loi protège tous les autres enfants du quartier.
Pire encore, si la mère ne respecte pas les droits de visite qui ont été maintenus malgré une courte peine de prison, elle risque elle-même une arrestation pour avoir voulu protéger son enfant.[/nouvelle]

je trouve ca idnamissible voyons donc c quoi ca

Ben voyons... coudonc... c'est le monde en l'envers là.....

Michelle Dionne, directrice de la DPJ à Montréal - Forcée de visiter son père agresseur: la DPJ estime qu'il est préférable de conserver le lien parent-enfant.
Intervenants : Paul Arcand
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Entrevue de Paul Arcand avec Dr Christiane Laberge
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La DPJ là

la DPJ quand c est le temps ils sont pas là et quand c est pas le temps ils sont là

Kossé ca bâtard! Voyons donc, maintenir le lien avec son agresseur et puis quoi encore??!!! Y a des coups de pied au cul qui se perdent.

C'est inhumain, la petite a vécu un gros traumatisme et on la replonge dedans à toutes les fins de semaine ????

Dégueulasse .....

dans un cas d'abus aussi grave que ça, me semble que ça tombe sous le sens... le lien parent-enfant n'est pas un must dans un cas comme ça... franchement

Bien triste, cette histoire...

Nathalie, mère d'une enfant qui a été victime de contacts sexuels avec son père, qui a été reconnu délinquant sexuel, mais qui continue à voir son enfant
Intervenants : Benoît Dutrizac
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Véronique Hivon, porte-parole de l'opposition officielle en matière de Justice
Intervenants : Benoît Dutrizac
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Quand il y a eu les audiences pour la libération de Turcotte à Pinel, j'ai entendu des psys dire que Mme Gaston devrait rencontrer Turcotte, que ça contribuerait à son "processus de guérison".

Là, je lis que la fille d'un père abuseur peut rencontrer son père lors de visites supervisées et que ça pourrait être bon pour elle, de le voir.

Là, là, c'est quoi ça?...

Si je me fais pointer un gun sur la tête pendant un braquage, est-ce que ça va être bon pour moi de m'assoir avec le maillet qui a fait ça, pour jaser, parce que ça va m'aider à guérir de mon traumatisme? Le fils (et les enfants) du Bourreau de Beaumont aimeraient-ils se "thérapiser" avec leur père qui leur à foutu leur vie en l'air?

Je le sais que le Tribunal de la jeunesse est indépendant de la Cour au criminel, mais il reste que ce père abuseur à quand même été inscrit aux Registre des agresseurs sexuels, c'est pas rien.

Enfin, j'en reviens pas qu'on décide comme ça de l'avenir d'une petite fille.

Je ne connais pas le contexte de cette histoire mais ça me semble complètement aberrant

Y a quelque chose qui marche plus, là. Côté justice.

Une femme (Diane Grégoire) est assassinée par son mari. Le mari se pend. Le dossier est clos : personne n'est reconnu coupable pour ce crime et jugé comme tel.

Deux enfants (Anne-Sophie et Olivier) sont tués atrocement. Le père a un trouble d'adaptation. Il est remis entre les mains de la médecine psychiatrique : personne n'est reconnu coupable de ces crimes et jugé comme tel.

Une jeune fille est enlevée et probablement tuée (Julie Surprenant). Le principal suspect meurt à l'hôpital. le secret professionnel empêche que l'enquête aille plus loin : personne n'est reconnu coupable de ce crime et jugé comme tel.

Une fillette est enlevée et tuée(Jolène Riendeau). On retrouve ses restes 12 ans plus tard. On arrête un suspect, mais il n'avoue pas son crime et on doit le relâcher : personne n'est coupable reconnu de ce crime et jugé comme tel.

Et là, on commence à semer l'idée que - pour les victimes - ce au serait aidant pour elles serait de rencontrer leur agresseur.

Je sais plus quoi dire, mais on dirait que quelque chose ne va plus, côté justice.

Le cas de Diane Grégoire est différent... ce n'est pas la justice qui a fait en sorte que personne n'est jugé, le mec se tue..... c'est sur que y'a pu rien à faire après ça. C'est pas un problème de justice.

Placeress a écrit : Le cas de Diane Grégoire est différent... ce n'est pas la justice qui a fait en sorte que personne n'est jugé, le mec se tue..... c'est sur que y'a pu rien à faire après ça. C'est pas un problème de justice.

C'est vrai, tu as raison.
Mais admettons qu'on est logique, Il y a une enquête. Un suspect arrêté. Mais même si le dossier est épais comme ça, au bout du compte il n'y a pas de coupable déclaré comme tel, non? Alors s'il n'y en a pas, pourquoi on ferme le dossier? Pourquoi on continue pas à chercher un complice ou un autre coupable? Je suppose parce que la preuve est assez solide pour qu'on pense que c'est LE coupable, sinon on pour suivrait l'enquête, n'est-ce pas? Mais ça s'arrête là. On lance le message que Laplante est coupable (puisqu'on ne poursuit pas l'enquête), mais on n''a pas le droit de le dire.

Bon, en tout cas, je comprends ce que tu veux dire. Je m'interroge juste en ce moment sur comment la justice fonctionne, comme si elle nous lançait le message qu'au bout du compte "faut s'arranger avec ça"... C'est tout un système de lois, de droits, de code d'éthique, etc. On dirait qu'on renvoie la balle au corps de médecine pychiatrique, ou au Code d'éthique professionnel, ou au Tribunal de la jeunesse, blablabla.

Peut-être que je suis juste négative, mais ça me décourage un peu.

Ceci dit sans contredire ce que tu dis.
Je dois être dans une mauvaise passe, mettons...

J'ai un peu dérapé vers d'autres sujets que celui-ci, désolée.

Mais je pense que pour la petite fille, finalement, le père va avoir les contacts supervisés. Puis, après ça, ça va repasser au TJ (Tribunal de la jeunesse)' que ça va durer comme ça, puis qu'il va être ben fin puis qu'il va demander des durées plus longues, etc. Et finalement, le TJ va finir par lui accorder des visites non supervisées. Et il finira par avoir des moments tout seul avec sa petite. Le mandat de la DPJ est de garder l'enfant dans son milieu "familial" le plus possible. Ce qui veut dire papa et maman, ensemble ou pas. Une roue qui va continuer de tourner.
Là est le risque.

Je souhaite seulemnent que ça ne se passe pas comme ça, sincèrement.

Un truc a ne pas confondre, c'est que ce n'est pas la DPJ qui accorde le droit de visite au père, mais un juge qui l'accorde. Il se peut même que la DPJ est conseillé que non au juge mais que le juge en a décidé autrement.

Placeress a écrit : Un truc a ne pas confondre, c'est que ce n'est pas la DPJ qui accorde le droit de visite au père, mais un juge qui l'accorde. Il se peut même que la DPJ est conseillé que non au juge mais que le juge en a décidé autrement.

Exact.
Que c'est le TJ (pas DPJ) ou Tribunal de la jeunesse qui rend la décision...

Quelle histoire ! Entre 2 abus sexuels, un père peut être un bon père. J'en reviens pas