Publié : ven. nov. 18, 2005 2:47 pm
Entrevue
Pascale Wilhelmy: Dans les coulisses de Star Académie
Par Stéphane Auclair
À Sainte-Adèle, l’envers du décor est loin d’être aussi somptueux que certains l’imaginent. La loge de Pascale Wilhelmy est minuscule et très peu meublée. Et, comme la présentatrice n’y passe pas beaucoup de temps, elle n’est pas très chauffée non plus. Incursion dans le quotidien de Pascale.
Pascale, es-tu à l’Académie 24 heures sur 24?
Non! J’ai la garde partagée de mes enfants, alors, une semaine sur deux, je dors au Chantecler, et l’autre, je fais l’aller-retour Montréal-Sainte-Adèle. Ça fait de grosses journées, mais ce n’est rien comparativement à une journée dans la salle des nouvelles! J’arrive ici vers 11 h et je pars vers 21 h. C’est beaucoup de travail, mais ça ne dure que quelques semaines, alors je m’investis à fond dans l’aventure.
Ton travail se fait-il principalement à l’Académie?
Pas du tout! En fait, je ne vais à la maison de Sainte-Adèle que pour annoncer les bonnes nouvelles aux candidats. Je passe 99% de mon temps dans la roulotte de réalisation; il y a deux téléviseurs grâce auxquels on voit en direct tout ce qui se passe à l’Académie. Mon travail en est un d’observation. Je dois savoir ce qui se passe et comment les jeunes se sentent. C’est à partir de tout ce que je vois que je prépare les entrevues avec les candidats en danger et le résumé de leur semaine. D’ailleurs, quand vous me voyez à la télévision pour dévoiler le nom de ceux qui sont mis en danger, je ne suis pas dans la maison, mais bien dans la roulotte de réalisation, qui est toute petite! Les téléspectateurs ne s’en doutent probablement pas...
Avec la température superbe qu’on a eue au début de l’automne, as-tu pu profiter de la piscine?
Non. Tout le terrain est réservé aux jeunes, et il faut être respectueux de cela. Même quand il faut que je fasse des annonces, je dois prévenir la régie pour être certaine de ne pas déranger. Je ne peux pas entrer dans la maison quand bon me semble. Si deux personnes ont une conversation super sérieuse dans le salon et qu’on me voit passer derrière, ça aura l’air fou à la télé.
Comment trouves-tu le groupe cette année?
Il est formé de gens qui viennent de milieux complètement différents, mais qui se ressemblent beaucoup. Ils aiment profondément la musique et passent leur temps à jammer ensemble. C’est impressionnant de les voir aller. On sent que, quand quelqu’un est éliminé, ils ont vraiment de la peine. Ils pensent beaucoup plus aux autres qu’à eux-mêmes. Je pense que c’est Annie qui me disait l’autre jour qu’elle était contente de rester; en même temps, elle était très triste que quelqu’un d’autre doive partir. J’avoue que j’ai vraiment un coup de cœur pour ce groupe-là.
Préfères-tu vivre cette expérience l’hiver ou l’automne?
L’automne, c’est beaucoup plus le fun. Je ne vois pas le temps passer, et je capote juste en pensant que ça se termine bientôt. L’hiver, c’était plus difficile, parce que tout se terminait en avril et qu’à ce moment de l’année tout le monde est fatigué. En plus, chaque fois que je devais sortir de ma loge pour aller à la roulotte de réalisation (les deux sont l’une à côté de l’autre), il fallait que je mette mon manteau, mes bottes et ma tuque; ça ne finissait plus! Là, c’est vraiment différent. Rien que pour le paysage et toutes les possibilités d’activités extérieures, ça a valu la peine de faire ça l’automne. Contrairement aux années précédentes, les jeunes n’ont pas souffert de cabin fever, justement parce qu’ils pouvaient sortir souvent et profiter du beau temps. Je pense qu’aucune des personnes qui ont embarqué dans la troisième année de Star Académie ne s’attendait à ce que ce soit à ce point extraordinaire. C’est vraiment une année bénie des dieux!
Les candidats réagissent-ils bien à la présence des caméras?
Cette année, on a beaucoup moins de caméramans. On a installé davantage de petites caméras un peu partout dans la maison, alors les jeunes se sentent probablement moins observés. Pour la première fois en trois ans, aucun d’eux ne s’est adressé directement à la caméra. Ils se parlent entre eux et ne semblent pas se soucier du reste.
Lorsqu’ils voient leur famille le dimanche, peuvent-ils être informés de ce qui arrive à l’extérieur?
Pas vraiment, puisqu’ils sont toujours accompagnés. À la limite, ils ne vont même pas aux toilettes seuls! Cette année, je pense qu’ils comprennent que c’est plus sain pour eux de ne pas savoir ce qui se passe à l’extérieur.
Est-ce que l’équipe des Productions J s’engage sur certains plans quant à leur avenir?
Aucune promesse n’est faite. La seule chose qui est certaine, c’est que le gagnant enregistrera un album. C’est tout. C’est pas mal sûr qu’il y aura une tournée mais, encore là, on ne le promet pas. Les candidats prennent ça un jour à la fois. Si ça arrive, tant mieux; sinon, ce n’est pas plus grave que ça. Je trouve que c’est très bien ainsi, parce que le travail, ils le font vraiment pour eux, pour l’expérience, et non en vue d’une tournée. Il y a des exemples éloquents qui leur montrent qu’ils n’ont pas besoin de gagner pour réussir plus tard.
LES ACADÉMICIENS VUS PAR PASCALE WILHELMY
Stéphanie: Elle incarne l’intensité et la fragilité; il n’y a aucun doute là-dessus.
Linda: J’ai adoré l’énergie de cette fille-là, mais aussi sa façon de voir la vie.
Audrey: Elle a tellement embelli depuis qu’elle est à l’Académie! Elle est belle, et je trouve que son bonheur transparaît.
Jennifer: J’aurais aimé qu’elle reste plus longtemps pour développer sa confiance en elle. Elle avait la voix et le corps qu’il faut...
Valérie: Elle aussi manquait de confiance en elle. Et pourtant, quelle voix elle a! Elle m’a déjà dit en entrevue que, depuis qu’elle était à l’Académie, sa confiance avait beaucoup diminué.
Annie: C’est la révélation. Au début, on ne la voyait presque pas, elle ne parlait pas. Elle a appris à prendre sa place, et c’est très positif pour elle. Ça va l’aider.
David et Jenny: Malheureusement, en une semaine, je n’ai pas eu le temps d’apprendre à bien les connaître.
Francis: Il est brillant et pince-sans-rire. C’est aussi le premier gars en trois ans qui a lu un livre à l’Académie!
Bruno: C’est comme un sage avant l’âge. On ne peut pas être sage à 21-22 ans, mais lui, il a vraiment quelque chose de spécial.
Steve: C’est le gars de party par excellence. Il me racontait les partys du jour de l’An dans sa famille, qu’ils préparent un mois à l’avance, et j’aimerais vraiment voir ça en personne. Ça a l’air vraiment tripant!
Marc-André: Il est vraiment très, très drôle. Il a un sens de l’autodérision incroyable, ce qui est important dans la vie, à mon avis.
Kaven: C’est la force et la fragilité réunis en une même personne. Il travaille tout le temps et est vraiment passionné par la musique.
Marc: Il est difficile à cerner... Marc est toujours de bonne humeur, et c’est probablement celui qui a le moins de doutes. Il a confiance en tout.
Pascale Wilhelmy: Dans les coulisses de Star Académie
Par Stéphane Auclair
À Sainte-Adèle, l’envers du décor est loin d’être aussi somptueux que certains l’imaginent. La loge de Pascale Wilhelmy est minuscule et très peu meublée. Et, comme la présentatrice n’y passe pas beaucoup de temps, elle n’est pas très chauffée non plus. Incursion dans le quotidien de Pascale.
Pascale, es-tu à l’Académie 24 heures sur 24?
Non! J’ai la garde partagée de mes enfants, alors, une semaine sur deux, je dors au Chantecler, et l’autre, je fais l’aller-retour Montréal-Sainte-Adèle. Ça fait de grosses journées, mais ce n’est rien comparativement à une journée dans la salle des nouvelles! J’arrive ici vers 11 h et je pars vers 21 h. C’est beaucoup de travail, mais ça ne dure que quelques semaines, alors je m’investis à fond dans l’aventure.
Ton travail se fait-il principalement à l’Académie?
Pas du tout! En fait, je ne vais à la maison de Sainte-Adèle que pour annoncer les bonnes nouvelles aux candidats. Je passe 99% de mon temps dans la roulotte de réalisation; il y a deux téléviseurs grâce auxquels on voit en direct tout ce qui se passe à l’Académie. Mon travail en est un d’observation. Je dois savoir ce qui se passe et comment les jeunes se sentent. C’est à partir de tout ce que je vois que je prépare les entrevues avec les candidats en danger et le résumé de leur semaine. D’ailleurs, quand vous me voyez à la télévision pour dévoiler le nom de ceux qui sont mis en danger, je ne suis pas dans la maison, mais bien dans la roulotte de réalisation, qui est toute petite! Les téléspectateurs ne s’en doutent probablement pas...
Avec la température superbe qu’on a eue au début de l’automne, as-tu pu profiter de la piscine?
Non. Tout le terrain est réservé aux jeunes, et il faut être respectueux de cela. Même quand il faut que je fasse des annonces, je dois prévenir la régie pour être certaine de ne pas déranger. Je ne peux pas entrer dans la maison quand bon me semble. Si deux personnes ont une conversation super sérieuse dans le salon et qu’on me voit passer derrière, ça aura l’air fou à la télé.
Comment trouves-tu le groupe cette année?
Il est formé de gens qui viennent de milieux complètement différents, mais qui se ressemblent beaucoup. Ils aiment profondément la musique et passent leur temps à jammer ensemble. C’est impressionnant de les voir aller. On sent que, quand quelqu’un est éliminé, ils ont vraiment de la peine. Ils pensent beaucoup plus aux autres qu’à eux-mêmes. Je pense que c’est Annie qui me disait l’autre jour qu’elle était contente de rester; en même temps, elle était très triste que quelqu’un d’autre doive partir. J’avoue que j’ai vraiment un coup de cœur pour ce groupe-là.
Préfères-tu vivre cette expérience l’hiver ou l’automne?
L’automne, c’est beaucoup plus le fun. Je ne vois pas le temps passer, et je capote juste en pensant que ça se termine bientôt. L’hiver, c’était plus difficile, parce que tout se terminait en avril et qu’à ce moment de l’année tout le monde est fatigué. En plus, chaque fois que je devais sortir de ma loge pour aller à la roulotte de réalisation (les deux sont l’une à côté de l’autre), il fallait que je mette mon manteau, mes bottes et ma tuque; ça ne finissait plus! Là, c’est vraiment différent. Rien que pour le paysage et toutes les possibilités d’activités extérieures, ça a valu la peine de faire ça l’automne. Contrairement aux années précédentes, les jeunes n’ont pas souffert de cabin fever, justement parce qu’ils pouvaient sortir souvent et profiter du beau temps. Je pense qu’aucune des personnes qui ont embarqué dans la troisième année de Star Académie ne s’attendait à ce que ce soit à ce point extraordinaire. C’est vraiment une année bénie des dieux!
Les candidats réagissent-ils bien à la présence des caméras?
Cette année, on a beaucoup moins de caméramans. On a installé davantage de petites caméras un peu partout dans la maison, alors les jeunes se sentent probablement moins observés. Pour la première fois en trois ans, aucun d’eux ne s’est adressé directement à la caméra. Ils se parlent entre eux et ne semblent pas se soucier du reste.
Lorsqu’ils voient leur famille le dimanche, peuvent-ils être informés de ce qui arrive à l’extérieur?
Pas vraiment, puisqu’ils sont toujours accompagnés. À la limite, ils ne vont même pas aux toilettes seuls! Cette année, je pense qu’ils comprennent que c’est plus sain pour eux de ne pas savoir ce qui se passe à l’extérieur.
Est-ce que l’équipe des Productions J s’engage sur certains plans quant à leur avenir?
Aucune promesse n’est faite. La seule chose qui est certaine, c’est que le gagnant enregistrera un album. C’est tout. C’est pas mal sûr qu’il y aura une tournée mais, encore là, on ne le promet pas. Les candidats prennent ça un jour à la fois. Si ça arrive, tant mieux; sinon, ce n’est pas plus grave que ça. Je trouve que c’est très bien ainsi, parce que le travail, ils le font vraiment pour eux, pour l’expérience, et non en vue d’une tournée. Il y a des exemples éloquents qui leur montrent qu’ils n’ont pas besoin de gagner pour réussir plus tard.
LES ACADÉMICIENS VUS PAR PASCALE WILHELMY
Stéphanie: Elle incarne l’intensité et la fragilité; il n’y a aucun doute là-dessus.
Linda: J’ai adoré l’énergie de cette fille-là, mais aussi sa façon de voir la vie.
Audrey: Elle a tellement embelli depuis qu’elle est à l’Académie! Elle est belle, et je trouve que son bonheur transparaît.
Jennifer: J’aurais aimé qu’elle reste plus longtemps pour développer sa confiance en elle. Elle avait la voix et le corps qu’il faut...
Valérie: Elle aussi manquait de confiance en elle. Et pourtant, quelle voix elle a! Elle m’a déjà dit en entrevue que, depuis qu’elle était à l’Académie, sa confiance avait beaucoup diminué.
Annie: C’est la révélation. Au début, on ne la voyait presque pas, elle ne parlait pas. Elle a appris à prendre sa place, et c’est très positif pour elle. Ça va l’aider.
David et Jenny: Malheureusement, en une semaine, je n’ai pas eu le temps d’apprendre à bien les connaître.
Francis: Il est brillant et pince-sans-rire. C’est aussi le premier gars en trois ans qui a lu un livre à l’Académie!
Bruno: C’est comme un sage avant l’âge. On ne peut pas être sage à 21-22 ans, mais lui, il a vraiment quelque chose de spécial.
Steve: C’est le gars de party par excellence. Il me racontait les partys du jour de l’An dans sa famille, qu’ils préparent un mois à l’avance, et j’aimerais vraiment voir ça en personne. Ça a l’air vraiment tripant!
Marc-André: Il est vraiment très, très drôle. Il a un sens de l’autodérision incroyable, ce qui est important dans la vie, à mon avis.
Kaven: C’est la force et la fragilité réunis en une même personne. Il travaille tout le temps et est vraiment passionné par la musique.
Marc: Il est difficile à cerner... Marc est toujours de bonne humeur, et c’est probablement celui qui a le moins de doutes. Il a confiance en tout.