Série "Bienvenue au Paradis"- Lundi 9 janvier à 19 h. ARTV
Publié : jeu. déc. 19, 2013 11:58 pm
«Bienvenue au Paradis»: raison et sentiments
Alexe-Sandra Daigneault / TV Hebdo

Tout comme Downton Abbey, la série Bienvenue au Paradis nous amène dans l’Angleterre de la fin du XIXe siècle. Cette fois, on quitte l’univers de l’aristocratie pour découvrir les passions amoureuses et les ambitions du propriétaire et des employés du Paradis, le premier grand magasin du pays.
Inspirée du roman Au bonheur des dames, d’Émile Zola, cette nouvelle série de 13 épisodes est le résultat d’une collaboration entre la BBC et PBS. Elle a connu un franc succès au Royaume-Uni, où elle a obtenu des cotes d’écoute de 5,5 millions de téléspectateurs par épisode.
Elle met en scène John Moray (Emun Elliott), un veuf charmeur à l’ambition dévorante qui a réussi à transformer sa petite boutique de tissus de Newcastle en un grand magasin offrant des produits de luxe qui font rêver les femmes de tous les milieux.
L'influence des classes sociales
Contrairement à Downton Abbey — dont on ne peut s’empêcher de ressentir l’influence —, Bienvenue au Paradis décrit le quotidien de plusieurs classes sociales, en particulier celui des classes moyenne et pauvre, desquelles sont issus les employés du magasin.
John Moray, que certains considèrent comme un bourgeois parvenu, flirte avec l’aristocratie anglaise, dont la fortune pourrait contribuer à l’épanouissement du Paradis.
Bienvenue en ville
Au début du premier épisode, Denise (Joanna Vanderham), une campagnarde à la recherche d’un emploi, débarque dans le magasin de son oncle Edmund (Peter Wight), où elle espère trouver un poste de vendeuse.
Cependant, Edmund, dont les affaires vont mal depuis l’ouverture du Paradis, ne peut pas l’engager. Denise se tourne donc secrètement vers le concurrent de son oncle.
Malgré son charme, qui capte immédiatement l’attention de John — et qui lui permet d’être engagée —, Denise ne plaît pas à tout le monde. La sévérité de sa patronne, Mlle Audrey (Sarah Lancashire), n’a d’égale que la haine que lui porte la jalouse Clara (Sonya Cassidy), une autre vendeuse du rayon des confections.
Heureusement, Denise trouve des alliés en Pauline (Ruby Bentall) et, surtout, en John Moray. Les sentiments que ce dernier paraît éprouver pour Denise pourraient être réciproques... à moins que la jeune femme voue simplement à son patron une admiration sans bornes.
L’amour et l’argent
Bien que John Moray semble être sous le charme de Denise, il fréquente une femme qui pourrait lui apporter beaucoup sur le plan financier, la riche et manipulatrice Katherine Glendenning (Elaine Cassidy).
Celle-ci est follement amoureuse de lui, et son père, Lord Glendenning (Patrick Malahide), est en mesure d’accorder à John un prêt qui lui permettrait d’étendre l’influence du Paradis. Afin de convaincre cet homme, John lui promet de ne jamais briser le cœur de Katherine et organise une grande vente dont le succès déterminera l’avenir de son entreprise.
Cette décision téméraire inquiète cependant le grand ami et responsable des fournisseurs de John Moray, Dudley (Matthew McNulty), qui craint que son employeur ne fonce droit vers un mur en commandant une grande quantité d’articles qu’il n’a pas encore les moyens de payer. Malheureusement, sa tentative d’aider son ami entraîne une difficulté de plus, et John doit convaincre ses partenaires et son employé le plus fidèle d’avoir foi en lui.
Une présence qui dérange
Tout le monde n’a pas un point de vue aussi conservateur que Dudley. Denise, qui est aussi avant-gardiste que son employeur, fait preuve d’une grande originalité au travail. Après avoir évité un congédiement en réussissant à vendre une robe à Lady Katherine malgré un piège tendu par Clara, elle réaménage le rayon de manière moderne afin d’attirer le regard des acheteurs.
Cette audace plaît évidemment à John, mais peut-être Denise devrait-elle se montrer plus discrète jusqu’à ce qu’elle soit acceptée par les employés du magasin...
Avec ses histoires d’amour impossibles et ses intrigues habiles, la série Bienvenue au Paradis s’avère particulièrement intéressante. On ne doute pas que, grâce à toutes ses qualités, elle gagnera de nombreux adeptes!
Leur site...
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Alexe-Sandra Daigneault / TV Hebdo

Tout comme Downton Abbey, la série Bienvenue au Paradis nous amène dans l’Angleterre de la fin du XIXe siècle. Cette fois, on quitte l’univers de l’aristocratie pour découvrir les passions amoureuses et les ambitions du propriétaire et des employés du Paradis, le premier grand magasin du pays.
Inspirée du roman Au bonheur des dames, d’Émile Zola, cette nouvelle série de 13 épisodes est le résultat d’une collaboration entre la BBC et PBS. Elle a connu un franc succès au Royaume-Uni, où elle a obtenu des cotes d’écoute de 5,5 millions de téléspectateurs par épisode.
Elle met en scène John Moray (Emun Elliott), un veuf charmeur à l’ambition dévorante qui a réussi à transformer sa petite boutique de tissus de Newcastle en un grand magasin offrant des produits de luxe qui font rêver les femmes de tous les milieux.
L'influence des classes sociales
Contrairement à Downton Abbey — dont on ne peut s’empêcher de ressentir l’influence —, Bienvenue au Paradis décrit le quotidien de plusieurs classes sociales, en particulier celui des classes moyenne et pauvre, desquelles sont issus les employés du magasin.
John Moray, que certains considèrent comme un bourgeois parvenu, flirte avec l’aristocratie anglaise, dont la fortune pourrait contribuer à l’épanouissement du Paradis.
Bienvenue en ville
Au début du premier épisode, Denise (Joanna Vanderham), une campagnarde à la recherche d’un emploi, débarque dans le magasin de son oncle Edmund (Peter Wight), où elle espère trouver un poste de vendeuse.
Cependant, Edmund, dont les affaires vont mal depuis l’ouverture du Paradis, ne peut pas l’engager. Denise se tourne donc secrètement vers le concurrent de son oncle.
Malgré son charme, qui capte immédiatement l’attention de John — et qui lui permet d’être engagée —, Denise ne plaît pas à tout le monde. La sévérité de sa patronne, Mlle Audrey (Sarah Lancashire), n’a d’égale que la haine que lui porte la jalouse Clara (Sonya Cassidy), une autre vendeuse du rayon des confections.
Heureusement, Denise trouve des alliés en Pauline (Ruby Bentall) et, surtout, en John Moray. Les sentiments que ce dernier paraît éprouver pour Denise pourraient être réciproques... à moins que la jeune femme voue simplement à son patron une admiration sans bornes.
L’amour et l’argent
Bien que John Moray semble être sous le charme de Denise, il fréquente une femme qui pourrait lui apporter beaucoup sur le plan financier, la riche et manipulatrice Katherine Glendenning (Elaine Cassidy).
Celle-ci est follement amoureuse de lui, et son père, Lord Glendenning (Patrick Malahide), est en mesure d’accorder à John un prêt qui lui permettrait d’étendre l’influence du Paradis. Afin de convaincre cet homme, John lui promet de ne jamais briser le cœur de Katherine et organise une grande vente dont le succès déterminera l’avenir de son entreprise.
Cette décision téméraire inquiète cependant le grand ami et responsable des fournisseurs de John Moray, Dudley (Matthew McNulty), qui craint que son employeur ne fonce droit vers un mur en commandant une grande quantité d’articles qu’il n’a pas encore les moyens de payer. Malheureusement, sa tentative d’aider son ami entraîne une difficulté de plus, et John doit convaincre ses partenaires et son employé le plus fidèle d’avoir foi en lui.
Une présence qui dérange
Tout le monde n’a pas un point de vue aussi conservateur que Dudley. Denise, qui est aussi avant-gardiste que son employeur, fait preuve d’une grande originalité au travail. Après avoir évité un congédiement en réussissant à vendre une robe à Lady Katherine malgré un piège tendu par Clara, elle réaménage le rayon de manière moderne afin d’attirer le regard des acheteurs.
Cette audace plaît évidemment à John, mais peut-être Denise devrait-elle se montrer plus discrète jusqu’à ce qu’elle soit acceptée par les employés du magasin...
Avec ses histoires d’amour impossibles et ses intrigues habiles, la série Bienvenue au Paradis s’avère particulièrement intéressante. On ne doute pas que, grâce à toutes ses qualités, elle gagnera de nombreux adeptes!
Leur site...
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