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La culture du viol dans les campus universitaires
Publié : mer. mars 05, 2014 8:34 am
par Nikki
Publié : mer. mars 05, 2014 8:35 am
par Nikki
Vous en pensez quoi?
J'ai l'impression que cette culture du viol existe à bien des endroits, et pas juste dans les campus sportifs universitaires...
J'ai lu dernièrement que ça existait beaucoup dans les camps militaires, surtout les camps lorsque des soldats sont postés pendant des mois...
Publié : mer. mars 05, 2014 9:37 am
par tuberale
J'avoue que ça me scie les jambes pas mal ! C'est comme si on n'en sortait pas. Je me rappelle il n'y a pas si longtemps un procès pour un viol collectif où le juge avait émis des réserves sur la gravité du geste vu que la victime n'avait pas été battu après avoir été suspendu dans le vide du haut du balcon.

On a réussit à faire changer l'opinion, les manières de faire avec les victimes, avec les préjugés, etc......mais c'est comme un cycle, j'ai l'impression que les jeunes de chaque génération doivent recommencer à zéro...

.
Je ne comprends pas le pourquoi..

Re: La culture du viol dans les campus universitaires
Publié : mer. mars 05, 2014 10:05 am
par Fanfoi
Je devais vivre dans une bulle quand j'étais à l'université parce que je n'ai jamais rien vu ou entendu de pareil, et ce, dans une faculté de génie, où il y avait plus de 75% de gars. Il faut dire que c'était juste après le passage de Marc Lépine, alors peut-être que ceux qui pensaient ce genre de choses avaient quand même assez de neurones pour se rendre compte qu'il était préférable de garder leur idées pour eux...
Publié : mer. mars 05, 2014 10:54 am
par tuberale
Fanfoi a écrit : Je devais vivre dans une bulle quand j'étais à l'université parce que je n'ai jamais rien vu ou entendu de pareil, et ce, dans une faculté de génie, où il y avait plus de 75% de gars. Il faut dire que c'était juste après le passage de Marc Lépine, alors peut-être que ceux qui pensaient ce genre de choses avaient quand même assez de neurones pour se rendre compte qu'il était préférable de garder leur idées pour eux...
C'est ce qui est le plus bizarre. D'un coté l'Histoire qui devrait il me semble avoir donné à penser à quelques uns et de deux que ça ne se passe pas parmi des gangs de rues ou encore avec des saoulons au sortir d'une game d'hockey mais sur des campus.
Que sera le climat dans des lieux de travail par après???.....en lâchant l'université notre respect des femmes regrimpe automatiquement?

Publié : mer. mars 05, 2014 12:51 pm
par Nikki
Fanfoi a écrit : Je devais vivre dans une bulle quand j'étais à l'université parce que je n'ai jamais rien vu ou entendu de pareil, et ce, dans une faculté de génie, où il y avait plus de 75% de gars. Il faut dire que c'était juste après le passage de Marc Lépine, alors peut-être que ceux qui pensaient ce genre de choses avaient quand même assez de neurones pour se rendre compte qu'il était préférable de garder leur idées pour eux...
Il semble que ce soit beaucoup plus du côté des équipes sportives universitaires...
Je me demande si cela a à voir avec la popularité dont sont oréolés les joueurs en général dans les équipes professionnelles ou semi-professionnelles, et qui ont tendance à penser que toutes les filles sont à leurs pieds...
Publié : mer. mars 05, 2014 12:52 pm
par Nikki
tuberale a écrit : J'avoue que ça me scie les jambes pas mal ! C'est comme si on n'en sortait pas. Je me rappelle il n'y a pas si longtemps un procès pour un viol collectif où le juge avait émis des réserves sur la gravité du geste vu que la victime n'avait pas été battu après avoir été suspendu dans le vide du haut du balcon.

On a réussit à faire changer l'opinion, les manières de faire avec les victimes, avec les préjugés, etc......
mais c'est comme un cycle, j'ai l'impression que les jeunes de chaque génération doivent recommencer à zéro ...

.
Je ne comprends pas le pourquoi..

Moi aussi j'ai cette impression...
Publié : mer. mars 05, 2014 1:12 pm
par Pantera72
Fanfoi a écrit : Je devais vivre dans une bulle quand j'étais à l'université parce que je n'ai jamais rien vu ou entendu de pareil, et ce, dans une faculté de génie, où il y avait plus de 75% de gars. Il faut dire que c'était juste après le passage de Marc Lépine, alors peut-être que ceux qui pensaient ce genre de choses avaient quand même assez de neurones pour se rendre compte qu'il était préférable de garder leur idées pour eux...
Dans ma faculté, la "chanson de ralliement" était assez violente, crue et vulgaire... Tous les petits nouveaux devaient l'apprendre par coeur lors de la semaine d'initiation et la chanter dans tous les contextes inimaginables pendant les 3 années suivantes.
Mais bon, elle était aussi dégueulasse envers les femmes que les hommes
Mon point, c'est que ce n'est pas d'hier que ça existe. Il y a une partie de manque de jugement, une partie de "vouloir faire partie du groupe", une partie de "je veux avoir l'air cool", une partie je m'en-foutiste "c'est pas grave, on ne le pense pas pour vrai, c'est juste de l'humour noir pis on le fait en privé faque c'est pas grave".
Le "crisse" d'humour noir a le dos large mais entre vous et moi. Avec les dégueulasseries qu'on entend dans certains shows d'humour, dans les jeux vidéos, les chansons hip-hop et j'en passe, il n'ya rien d'étonnant à ce que les gens pensent que c'est pas grave de dire des affaires de même. Y'a des vedettes qui se font des tonnes de cash à écrire et dire des horreurs pareilles à tous les jours. Mais bon, c'est un autre débat.
Ca me désole.
Publié : mer. mars 05, 2014 1:23 pm
par Pantera72
Je veux juste ajouter que si je parle d'humour noir, c'est que c'est l'excuse que l'un des gars de l'université d'Ottawa a utilisé pour justifier sa conversation sur Facebook.
Ca banalise tellement des gestes graves et démontre un manque de respect flagrant pour l'intégrité morale et physique de quelqu'un.... Je n'ai pas de mots pour exprimer mon ressenti face à ça

Publié : jeu. mars 06, 2014 10:59 am
par Fanfoi
Nikki a écrit : [...]
Il semble que ce soit beaucoup plus du côté des équipes sportives universitaires...
Je me demande si cela a à voir avec la popularité dont sont oréolés les joueurs en général dans les équipes professionnelles ou semi-professionnelles, et qui ont tendance à penser que toutes les filles sont à leurs pieds...
C'est vrai que les équipes de sport de haut calibre sont souvent peuplées de
bébés gâtés pour qui les parents ont tout fait depuis un assez jeune âge, et qui ont tendance à se croire tout permis, mais il y a aussi l'administration de ces équipes qui a tendance à vouloir éponger rapidement les dégâts pour ne pas entacher la réputation de l'équipe. Est-ce que l'Université Laval ou McGill auraient agi de la même façon si ça avait été un joueur du Rouge et Or, ou des Redmen?
C'est peut-être moins présent ici qu'aux USA, mais ça arrive aussi. Je me souviens d'un cas il y a un an ou deux, où il y avait eu un incident lors d'une initiation dans une équipe de hockey de jeunes de 13-15 ans, et la réaction initiale avait été de suspendre le joueur qui avait dénoncé ce qui s'était passé, plutôt que de suspendre les joueurs fautifs, ou l'entraîneur. Les réactions sur les lignes ouvertes radiophoniques étaient assez spéciales mettons...
Ceci étant dit, je suis très content que l'université d'Ottawa ait pris la décision de suspendre l'équipe au complet, plutôt que de faire comme Penn State.
Publié : jeu. mars 06, 2014 12:13 pm
par Anya
Tout lire >>Culture du viol: l'Université d'Ottawa créera un groupe de travail 
Louis-Denis Ebacher - Le Droit
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