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ploloto
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Rénatane
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Le jeudi 26 août 2004

Passé géologique

Mars se révèle plus proche de la Terre que prévu


Agence France-Presse

Florence

Les récentes avancées dans la connaissance de la planète Mars résultant des missions en cours révèlent des similarités intéressantes avec la Terre dans son histoire géologique très ancienne, selon un expert américain interrogé jeudi en marge du Congrès mondial de Géologie à Florence.

«Les données recueillies par la sonde européenne Mars Express et les deux robots de la NASA présents sur Mars indiquent que la planète rouge n'est pas l'italien que l'on pensait et pourrait même nous aider à comprendre mieux l'histoire de notre Terre», a expliqué à l'AFP Victor Baker, professeur à l'université d'Arizona à Tucson.

«Il est clair que l'eau a un jour fait partie de l'histoire de Mars. Pour ce qui est d'aujourd'hui, nous n'en sommes pas sûrs mais ce n'est pas à exclure. Tout ce que nous pouvons faire actuellement, c'est rassembler des indices. Comme dans un polar, nous ne savons pas quel sera l'indice décisif pour avoir la solution».

«Nous savons par exemple depuis peu que Mars a une grande quantité de roches sédimentaires, comme la Terre, dont beaucoup sont associées à des phénomènes impliquant la présence d'eau en des temps anciens (traces de cours d'eau, lacs, etc.)», selon l'expert américain. «Si l'on connaissait la présence d'eau sur Mars il y a des milliards d'années, ce qui est nouveau, c'est qu'il y en a eu récemment - en termes géologiques - c'est-à-dire il y a quelques millions d'années», ajoute-t-il. «Ce qui prouve que Mars a été une planète active dans l'histoire récente, non seulement d'un point de vue volcanique, mais aussi du point de vue de l'activité hydraulique».





M. Baker, qui participe à l'exploitation des résultats de la sonde Mars Odyssey, en orbite autour de Mars, explique que le spectromètre à rayons gamma a non seulement permis de détecter la présence d'éléments divers - fer, chlorine, potassium, thorium, silicone -, mais de montrer qu'ils ont été «déplacés par le processus sédimentaire».

Une autre découverte intéressante est la «présence de sulfate de sodium, ce qui indique des altérations chimiques récentes».

Et récemment, du méthane a été détecté dans l'atmosphère martienne, et cela grâce à «plusieurs sources», affirme Victor Baker. «Même si les quantités en sont infimes, cela montre qu'il se passe des choses dans l'atmosphère de Mars». D'ailleurs, ce méthane aura disparu d'ici 100 ans s'il n'est pas remplacé. Sur Terre, le méthane a essentiellement pour origine les bactéries. «D'où vient alors celui de Mars, est-il d'origine volcanique ou est-il d'origine organique, ce qui serait passionnant? Pour l'instant, nous n'en savons rien», selon Victor Baker.



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Rénatane
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Le même article........

Voisines et de plus en plus semblables

Le chercheur américain, Victor Baker, estime que les récentes découvertes réalisées lors des missions européenne et américaine sur Mars révèlent des similarités intéressantes entre la Terre et sa voisine, particulièrement dans leurs histoires géologiques très anciennes.

L'expert de l'université de l'Arizona à Tuscon, qui participe à l'analyse des données recueillies par la sonde Mars Odyssey en orbite autour de la planète rouge, estime que s'il est maintenant clair que de l'eau a un jour coulé sur Mars, il est toujours hasardeux d'affirmer qu'elle y est toujours présente. Selon lui, les scientifiques rassemblent actuellement des indices, mais aucune preuve décisive n'a jusqu'à maintenant permis de l'établir avec certitude.

Le scientifique soutient que les récentes analyses montrent que Mars a une grande quantité de roches sédimentaires, comme la Terre, dont beaucoup sont associées à des phénomènes qui impliquent la présence d'eau en des temps anciens (ex
: traces de cours d'eau, lacs, etc.).

M. Baxter estime également que la science a beaucoup progressé dans la datation de la présence d'eau sur la planète. Les experts pensaient qu'il y avait eu de l'eau sur Mars il y a des milliards d'années. Ils en ont maintenant la confirmation et mieux encore, selon l'homme de science, il y en a eu récemment, c'est-à-dire il y a quelques millions d'années.

Ces nouvelles données prouvent, selon le géologue, que la voisine de la Terre a été une planète active dans l'histoire récente, non seulement d'un point de vue volcanique, mais également du point de vue de l'activité hydraulique.

Les données accumulées par le spectromètre à rayons gamma ont aussi permis de détecter la présence d'éléments divers comme du fer, du chlore, du potassium, du thorium et du silicium. Mieux encore, il a montré qu'ils ont été déplacés par le processus sédimentaire.

La présence de sulfate de sodium indique même des altérations chimiques récentes.

De plus, de petites quantités de méthane ont récemment été décelées dans l'atmosphère de la planète. L'expert soutient que cela montre qu'il se passe des choses dans l'atmosphère de Mars. Il estime que ce méthane aura disparu d'ici 100 ans s'il n'est pas remplacé. M. Baxter ajoute que, sur notre planète, le méthane a essentiellement pour origine les bactéries.

Il se questionne sur l'origine de celui retrouvé sur Mars. Volcanique ou organique?

Le scientifique tenait ses propos en marge du congrès international de géologie qui se tient actuellement à Florence, en Italie.

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Une vaste région de Mars aurait été recouverte d'eau


Agence France-Presse

Paris

Une très vaste région de Mars, s'étendant sur plus de 300 000 km2 près de Terra Meridiani, a été recouverte d'eau pendant une longue période, selon une étude à paraître jeudi dans la revue Nature, comparant des analyses du robot Opportunity et de la sonde Mars Global Surveyor.

Un océan «comparable en surface à la mer Baltique sur Terre, assez profond et qui s'est maintenu assez longtemps pour permettre une accumulation de 500 m de sédiments», a dû exister autour de Meridiani Planum, si les informations recueillies sur ce site par Opportunity suggérant la présence d'eau se confirment, estime l'auteur de l'étude, le Pr Brian M. Hynek, de l'Université du Colorado à Boulder.

Des analyses réalisées par le robot américain en début d'année avaient permis de conclure que la composition de petites sphères grises découvertes sur une roche martienne indiquait la présence passée d'eau sur Mars.

Les chercheurs ont pu déterminer que ces sphères contenaient de l'hématite, un oxyde de fer. Or, sur Terre, ce minerai se forme habituellement en présence d'eau, sur une longue période.

Le Pr Hynek, utilisant un spectromètre à bord de la sonde américaine Mars Global Surveyor sur orbite autour de la planète rouge, a observé que la couleur grise du minerai s'étendait sur une très vaste zone, «entre le 20e degré de longitude et le 14e degré».

Ces matériaux de couleur claire apparaissent sur des centaines de kilomètres au nord, à l'est et à l'ouest de Meridiani Planum, selon lui, ce qui suggère dans cette région s'étendant «sur 20 degrés de longitude et 14 degrés de latitude» la présence passée d'eau, pendant très longtemps, à la surface ou près de la surface.



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Acrux
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La Nasa prolonge de 6 mois la mission sur mars de Spirit et Opportunity


La Nasa a prolongé de six mois la mission sur Mars des robots Spirit et Opportunity s'ils peuvent continuer à fonctionner pendant toute cette période, selon un communiqué posté sur le site de l'Agence spatiale américaine.Cette décision a été prise alors que la Nasa a rétabli cette semaine le contact avec les deux robots après douze jours durant lesquels la planète rouge est passée derrière le soleil, empêchant toute communications avec la Terre, a expliqué le "Jet Propulsion Laboratory" de l'agence spatiale à Pasadena (Californie) où se trouve le centre de contrôle de la mission.Les deux robots jumeaux, qui ont découvert des indices de la présence passée d'eau sur Mars, avaient achevé leur mission initiale fin avril au terme de trois mois d'exploration."Bien que Spirit et Opportunity aient largement dépassé leur espérance de vie, ils montrent peu de signe d'usure", a souligné dans ce communiqué Jim Erickson, le responsable de la mission. "Mais nous ne savons pas combien de temps ils vont continuer à fonctionner", a-t-il ajouté.Spirit, posé dans le cratère Gusev aux antipodes de son jumeau, évolue en direction de collines dites "Columbia Hills" où les scientifiques espèrent trouver des roches plus anciennes que celles, volcaniques, que le robot a pour l'instant examinées. L'objectif assigné à Spirit se situe à plus de 3 km de son point de contact sur Mars.Le robot Opportunity se trouve à l'intérieur du cratère "Endurance" qui est de la taille d'un stade et évolue vers des couches de roches baptisées "Burns Cliff", a indiqué la Nasa.
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Le lundi 20 septembre 2004

 


Vapeurs d'eau et de méthane

Un possible indice de vie sur Mars


Agence France-Presse

Paris

Les concentrations de vapeur d'eau et de méthane «coïncident de manière importante» dans l'atmosphère de Mars, ce qui pourrait constituer un «indice supplémentaire» d'existence d'une vie sur la planète rouge, suggèrent lundi des responsables de l'ESA (Agence spatiale européenne).

Des analyses récentes effectuées à partir de données fournies par la sonde européenne Mars Express, note l'ESA dans un communiqué, «nous font mieux comprendre les processus géologiques et atmosphériques spécifiques à Mars, et ouvrent de nouvelles pistes concernant l'existence d'une vie actuelle sur la planète rouge».

Ces résultats proviennent de données obtenues par un spectromètre planétaire dit PFS, lequel a observé qu'à une altitude comprise entre 10 et 15 km de la surface, la vapeur d'eau est présente dans l'atmosphère de manière uniforme et est intimement mélangée à ses autres composantes.

L'instrument a permis de constater, à proximité de la surface, la présence de vapeur d'eau sous des formes plus concentrées dans trois grandes régions équatoriales: Arabia Terra, Elysium Planum et Arcadia-Memnonia. «Dans ces endroits, cette concentration est deux à trois fois supérieure à celle des autres régions observées», selon l'ESA.

Comme l'indique Vittorio Formisano, responsable de recherche du PFS, «ces zones de plus forte concentration de la vapeur d'eau correspondent également à celles où la sonde Odyssey de la Nasa a repéré une couche de glace hydrique à quelques dizaines de centimètres sous la surface».


Le PFS a également permis de faire «la même cartographie avec le méthane, et on voit qu'il y a corrélation spatiale entre les deux», explique à l'AFP Roberto Loverde, porte-parole du département Science à l'ESA. «Nous disposons là d'une nouvelle pièce du puzzle dans la compréhension de ce qui pourrait être une vie possible, passée ou présente, sur Mars», a-t-il ajouté.

L'équipe en charge du PFS a constaté que les zones de plus forte concentration en méthane sont les mêmes que celles où la vapeur d'eau et la glace hydrique souterraine sont également concentrées. «On peut supposer que cette corrélation spatiale entre la vapeur d'eau et le méthane s'explique par une origine souterraine commune», selon l'ESA.

L'instrument PFS a également détecté des traces «d'autres gaz» dans l'atmosphère martienne, ajoute le communiqué de l'ESA sans donner plus de précision.

«D'autres études détermineront s'il existe un lien de causalité entre ces gaz et l'eau et le méthane, ce qui contribuera à apporter une réponse aux questions non résolues. Des observations in situ effectuées par de futures missions d'atterrisseurs martiens apporteront peut-être une réponse plus complète à ces énigmes», selon le communiqué de l'ESA.

Les conclusions tirées des observations du PFS doivent être annoncées en Italie dans le cadre d'une conférence qui se déroule jusqu'au 23 septembre à Ischia, à l'initiative de l'Agence spatiale italienne (ASI).


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Rochers martiens baptisés «Escher» photographiés par le robot Opportunity




Le vendredi 08 octobre 2004Nouveaux indices de présence d'eau sur Mars

Agence France-Presse

Washington

Opportunity, l'un des deux robots américains opérant sur Mars avec son jumeau Spirit, a trouvé de nouvelles preuves de la présence passée d'eau sur la planète rouge, selon la Nasa.


Plus il explore, plus il trouve des indices montrant que l'eau a existé à l'état liquide sur Mars, ont affirmé les scientifiques du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena qui contrôle la mission.

Ces nouvelles découvertes renforcent l'hypothèse que la zone dans laquelle évolue le robot Opportunity autour et à l'intérieur du cratère «Endurance» ait été il y a très longtemps immergée, avant de se dessécher.

Selon d'autres indices, certaines roches ont pu être mouillées une seconde fois après la formation du cratère sous l'impact d'un météorite.

Ces indices ont été trouvés dans des roches plates appelées «Escher» se trouvant à proximité du cratère, de la taille d'un stade, et à l'intérieur, a précisé la Nasa.

Ces roches portent la marque de craquelures en forme de polygones sur leur surface similaires en apparence à de la boue séchée sur Terre.
«Quand nous avons vu ces formes polygonales nous avons immédiatement pensé que ces roches avaient été mouillées une seconde fois bien après leur formation», a déclaré John Grotzinger, un géologue du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et membre de l'équipe de la mission.

«Mais nous ne savons pas encore si ces craquelures se sont formées après la formation du cratère», a ajouté ce scientifique.

Trouver des preuves géologiques de la présence d'eau sur la planète rouge dans des périodes antérieures, ayant pu permettre l'existence de formes de vie, est le principal objectif de cette mission, a rappelé la Nasa.

L'agence spatiale américaine avait annoncé en septembre dernier la prolongation de 6 mois de la mission des deux robots qui ont largement dépassé leur espérance de vie.

Opportunity et Spirit, les deux robots jumeaux, qui s'étaient posés aux antipodes l'un de l'autre, ont achevé leur mission initiale fin avril au terme de trois mois d'exploration mais ils continuent à fonctionner normalement bien au-delà de leur durée prévisible de vie.





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Espace

Marc Garneau croit que la vie a déjà existé sur la planète Mars

Presse Canadienne

Vancouver

Le premier Canadien à se rendre dans l'espace, Marc Garneau, est convaincu que la vie a déjà existé sur la planète Mars et que le Canada est particulièrement bien placé pour découvrir si elle y existe encore.


Exactement 20 ans après avoir atteint l'orbite terrestre le 5 octobre 1984 à bord de la navette spatiale Challenger, M. Garneau s'est remémoré mardi les instants historiques qui l'auront marqué pour la vie.

Mais après trois voyages dans l'espace, c'est l'existence d'êtres vivants sur d'autres mondes qui fascine le plus l'astronaute, aujourd'hui directeur de l'Agence spatiale canadienne.

«Ce serait extraordinaire, vraiment, si on pouvait prouver que nous ne sommes pas seuls dans l'Univers», a-t-il dit lors d'une interview dans le cadre d'une convention internationale rassemblant des scientifiques et des experts de l'espace à Vancouver. Peu importe que ce soit des bactéries. Ça signifierait que la vie existe ailleurs que sur la Terre. C'est fascinant!

Pour M. Garneau, la présence d'eau il y a des millions d'années sur la surface de Mars, comme l'ont prouvé les deux sondes mobiles robotisées envoyées sur Mars plus tôt cette année, est une des découvertes les plus importantes du dernier siècle.
«Ca nous amène à poser la question suivante: y a-t-il déjà eu de la vie sur Mars et y en a-t-il encore?

Et il a répondu lui-même à sa question. «Il faut que nous sachions!

Selon lui, des compagnies canadiennes pourraient fort bien être les premières à trouver la réponse en creusant dans le sol martien.

Mais pas à la recherche des ressources géologiques de Mars, d'ajouter l'astronaute. Il s'agirait de prélever les carottes de sol jusqu'à six mètres de profondeur.

Mais ça, «c'est très, très compliqué», poursuit-il. Sur Terre, ce genre de prélèvement se fait avec des foreuses refroidies à l'eau, ce qui n'est pas possible sur Mars. En outre, les équipements de forage utilisés sur Terre sont lourds et encombrants. Ça coûterait une fortune colossale de les envoyer sur Mars.

«Il nous faudra forer à sec, ce qui présente un défi technique très, très gros à surmonter. Mais les Canadiens sont capables d'y arriver.»

Aujourd'hui âgé de 55 ans, Marc Garneau a volé dans l'espace trois fois, la deuxième en 1996 et la troisième en 2000, pour un grand total de 677 heures.

Huit autres Canadiens l'ont suivi dans l'espace depuis 1984.




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Rénatane
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Le mardi 02 novembre 2004

Espace

Vers Mars en trois mois

Agence Science-Presse

Un rayonnement de plasma adroitement dirigé pourrait envoyer les astronautes vers Mars et les en ramener en trois mois plutôt que deux ans. C'est du moins ce qu'assure une poignée d'ingénieurs et de scientifiques, et la Nasa y croit assez pour financer un projet de recherche.


S'ils ont raison, ce n'est pas seulement Mars, mais tout le système solaire qui verrait soudain les distances raccourcir.

Ceci dit, ils sont loin d'être les seuls à explorer des « carburants alternatifs ». Les moteurs conventionnels à carburant, qui équipent tous les engins spatiaux depuis 45 ans, voient approcher la fin de leur Histoire: pour explorer les planètes les plus lointaines, ou même pour espérer envoyer des humains sur Mars ou en orbite de Jupiter, il faudra trouver un moyen de réduire le temps du voyage.

On parle depuis quelques années du moteur ionique, lequel a déjà équipé deux sondes spatiales, l'Américaine Deep Space One, qui a frôlé une comète et l'Européenne Smart-1, en route vers la Lune. Le principe, avec ce jet de plasma, est similaire: un jet de particules chargées électriquement —ou ions. Mais il y a une différence majeure: dans le projet dont il est question ici, ce n'est pas le vaisseau spatial qui émet un jet d'ions, mais c'est le jet d'ions qui est dirigé vers le vaisseau spatial.
Autrement dit, on lui fournit la poussée nécessaire pour se rendre vers son objectif —le jet peut par exemple être émis d'une station spatiale— et alors qu'il approche de son objectif, un engin automatique, ou une autre station, qui l'attend en orbite, lui envoie en plein visage un autre jet de plasma pour le faire ralentir.

La poussée serait d'autant plus forte que, dans l'espace, il n'y a rien pour ralentir un objet une fois lancé: ni vent ni air ni gravité. Mais n'empêche que pour obtenir une poussée suffisante, il faudrait aussi y mettre le coût: le « canon » éjectant le plasma devrait avoir des dizaines de mètres de large, et la « voile » magnétique recevant en pleine poire ces particules devrait elle être énorme —plus elle est grosse, plus elle est « touchée » souvent par les particules, donc plus la poussée augmente.

Un vol d'essai ne coûterait en théorie qu'un million, assure Robert Winglee, de l'Université de Washington à Seattle, et pourrait avoir lieu d'ici cinq ans.

Le concept, de son petit nom Mag-Beam (Magnetised Beamed Plasma Propulsion) était officiellement présenté la semaine dernière par Robert Winglee, lors d'un congrès tenu à l'Institut de la Nasa pour les concepts avancés.




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Acrux
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Message par Acrux »

Mars, le butin du robot

De l'eau , certes, mais pas longtemps et pas vraiment accueillante... Les résultats des premières explorations du robot Opportunity sur la planète rouge, publiés hier dans la revue Science, ne plaident pas en faveur d'une vie fossile.


De l'eau sur Mars ? Certainement. Mais abominablement salée, acide et de surcroît passagère. La vie sur Mars ? Il faudrait l'imaginer capable de s'accommoder de conditions aussi rudes pour apparaître. Voilà le résumé sauvage des dizaines de pages signées par plus de cinquante chercheurs, parues hier dans la revue Science en onze articles. Truffées de chiffres et de vocables techniques, elles condensent savoir et questions résultant des 90 premiers «sols» ­ un sol, pour un Martien, représente l'analogue du jour pour un Terrien ­ du robot mobile Opportunity, déposé sur Meridiani Planum le 24 janvier 2004. Opportunity dont le «premier objectif», rappelle Stephen Squyres, le leader new-yorkais (Cornell University) de l'équipe scientifique du rover et de son jumeau Spirit, était de «rechercher des signes des conditions environnementales qui auraient pu être favorables à la vie dans les enregistrements géologiques martiens».

Lors de shows organisés par la Nasa, les scientifiques se sont livrés à la science télévisée ­ commentaires en direct de premières images, vocabulaire fleuri, Squyres allant jusqu'à évoquer le «rivage d'une mer» sur lequel se serait posé Opportunity. Ils délivrent aujourd'hui la substantifique moelle de cogitations rationnelles, soumises à la critique attentive de leurs pairs.

Opportunity et Spirit

Le butin des planétologues repose sur la formidable réussite technologique des rovers. «En 1997, avec Pathfinder, rappelle Lionel d'Uston (Cnrs, Toulouse) de l'équipe d'Opportunity, la Nasa avait validé ses concepts. Nous sommes passés à un stade opérationnel, avec des engins plus lourds, mieux équipés, plus puissants.» Prévus pour une mission de 90 sols, ils pètent toujours la forme après plus de 300 sols, des dizaines de milliers de photos, de tours de roues, d'analyses chimiques, de communications radio vers la Terre, en direct ou via les satellites en orbite autour de Mars. Avec un record de vitesse de 140 m/sol (Opportunity, le 17 avril), la mobilité des deux rovers plaide en faveur d'une exploration robotique à grande échelle de la planète. Début septembre, les deux engins se sont joués sans problème de la «conjonction», période d'une dizaine de jours où Mars ­ vue de la Terre ­ était juste de l'autre côté du Soleil, interdisant toute communication radio.

Spirit, pas chanceux dans sa quête du lac hypothétique du cratère de Gusev, a parcouru plus de 3,5 kilomètres. Il vient d'entreprendre l'ascension des Columbia Hills, à près d'une centaine de mètres au-dessus de son point d'atterrissage. Ascension pénible ­ une de ses six roues a quelques défaillances ­ où il affronte des pentes de plus de 30 % et parfois perd en dérapant les quelques mètres gagnés.

Opportunity, lui, vit une seconde jeunesse. Il bénéficie d'un ciel de plus en plus clair, se débarrassant des aérosols en suspension depuis la tempête de poussière de décembre 2003. En outre, un coup de vent ­ ou de gel, les experts sont divisés ­ a nettoyé ses panneaux solaires, améliorant leur rendement. Après avoir étudié le petit cratère Eagle, où le hasard chanceux de son atterrissage approximatif l'avait posé, il s'est dirigé vers Endurance, un autre cratère nettement plus imposant. Au terme d'une descente périlleuse, il l'explore depuis juin... mais pourrait bien y rester, la sortie choisie s'étant révélée trop pentue. Il vient d'opérer un demi-tour, afin de ressortir par le chemin pris à la descente.

Des milliers de myrtilles

Les articles publiés par Science ne portent «que» sur ses 90 premiers sols d'activités, consacrés pour l'essentiel au cratère Eagle. La moisson est impressionnante : plus de 12 000 images, du panoramique aux photographies révélant des détails microscopiques, des analyses chimiques à la pelle permettant l'étude minéralogique, des mesures météo... au total 15 gigabits de données envoyés vers les laboratoires terrestres. Les géologues ont pu se pencher sur de précieux indices. Les milliers de petites sphères d'hématite (minéral chargé en fer) de 4 à 6 millimètres de diamètre, baptisées «myrtilles» en dépit de leur couleur plutôt grise, incluses dans les rocs ou dispersées sur le sol sableux, se sont révélé être des concrétions en milieu aqueux. La géométrie des minces strates de sédiments superposés, dont certaines exigent un dépôt sous l'eau et non par les vents. Les vides laissées dans les roches par des cristaux dont la formation suppose la présence d'eau, puis son évaporation. Des mixtures chimiques ­ soufre, chlore, brome, magnésium, calcium... ­ révélatrices des processus minéralogiques. Le tout dans une vaste plaine dominée par des matériaux basaltiques et pratiquement recouverte par un sable fin, formé de grains riches en sulfates, apportés par les tempêtes planétaires.

Ce zoom opéré sur le sol martien permet de trancher bien des débats qu'avaient initiés les images envoyées par les satellites, et de raconter une histoire. Pas celle de Mars dans son ensemble, ni le continuum depuis sa formation il y a 4,5 milliards d'années. Mais au moins celle de la vaste région où s'est posé Opportunity ­ les images satellites montrant des terrains homogènes sur des milliers de kilomètres carrés ­, depuis au moins 3,5 milliards d'années mais peut-être pas plus de 3,8 puisque les scientifiques n'avancent aucune datation précise faute de données probantes.

Cette histoire, écrit l'équipe scientifique, montre que l'«eau liquide» fut «abondante» sur Meridiani Planum. Et, comme l'«eau liquide» est «en général vue comme un prérequis pour la vie», cette plaine «a pu être habitable durant certaines périodes de l'histoire martienne». De quoi réjouir les partisans d'une planète Mars véritablement jumelle de la Terre à ses débuts, où l'aventure d'une évolution chimique vers la vie, voire son émergence, se serait déroulée avant que leurs destins climatiques ne divergent irrémédiablement. Sauf que les précisions ajoutées à cette formulation générale font l'effet d'une douche froide.

Acide et salée

De l'eau, certes, mais pas longtemps, pas souvent et pas vraiment accueillante. Si rien ne permet de quantifier la durée des épisodes aqueux, le tableau d'ensemble fait plutôt penser à des inondations temporaires, très peu profondes, plus probablement le résultat de fonte de glaces enfouies dans le sol qu'à un cycle hydrologique similaire à celui de la Terre. «A l'époque où se formaient les roches sédimentaires du cratère Eagle, Mars et la Terre avaient déjà emprunté des chemins environnementaux différents», écrivent les scientifiques. Or, comme ils le notent, la «persistance de l'eau liquide» semble requise pour une «persistance biologique». En outre, cette eau devait être terriblement «acide et salée». Sur Terre, des bactéries ont appris à se jouer de ces difficultés, survivant à des degrés d'acidité mortels pour la plupart des êtres vivants, adorant les milieux ultrasalés, et capables de patienter durant des siècles de dessiccations totales. Mais elles résulteraient d'évolutions très spécialisées, et ne seraient pas représentatives des premières formes de vie. En outre, soulignent-ils, de tels milieux ne collent pas vraiment avec les scénarios envisagés pour «l'origine de la vie» : l'évolution prébiotique ­ purement chimique ­ permettant la formation des macromolécules qui jouent ensuite le rôle de briques de base pour le lego biologique.

Cela n'empêche pas les auteurs de conseiller Meridiani Planum comme un site «attractif» pour des missions futures, afin de rechercher sur place ou d'envoyer vers la Terre des roches capables d'avoir préservé des fossiles morphologiques ou chimiques d'une vie éventuelle. Conclusion pour le moins rituelle, et peu susceptible d'être suivie si d'autres terrains sont découverts, représentatifs d'épisodes plus anciens ou laissant penser à des périodes plus longues pour la présence d'eau liquide. En juillet dernier, une équipe française estimait ainsi avoir trouvé des traces de précipitations ­ un réseau hydrographique ­ dans des terrains plus récents (vers 3,5 millions d'années) que Meridiani Planum, à l'ouest du canyon Valles Marineris. Indices contradictoires qui ne pourront trouver de synthèse qu'avec la compréhension globale de l'histoire de Mars. A commencer par la résolution du lancinant mystère de l'eau ­ quelle quantité de glaces abrite son sol ? ­ qui attend toujours la mise en service du radar de la sonde européenne Mars Express, en orbite depuis décembre 2003, retardée sine die par crainte de la déstabiliser. --Message edité par Acrux le 2004-12-04 14:10:30--
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Rénatane
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Un petit peu décevant......  Mais tout de même très interessant merci Acrux  
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Mets en que c'est décevant...  
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Message par Rénatane »

Mars pourrait encore connaître une activité volcanique

Matt Crenson

Associated Press

New York

Des photos prises par la sonde européenne Mars Express permettent de penser que la Planète rouge pourrait encore connaître une activité volcanique dans certaines régions, qui pourraient constituer des lieux de choix pour rechercher d'éventuelles traces de vie sur l'astre.


Les images de la sonde orbitale martienne de l'Agence spatiale européenne (ESA) révèlent une activité géologique relativement récente pour cinq volcans martiens. Dans certains cas, cette activité remonterait à quatre millions d'années, ce qui est très récent à l'échelle de la planète, et permet de penser que Mars a encore une capacité d'activité volcanique.

«En envoyant davantage de sondes en orbite, nous aurons plus de chances d'assister à une sorte d'éruption active», prédit Jim Head, professeur en sciences géologiques à l'université Brown à Providence. Il est l'un des quelque 40 chercheurs qui ont contribué à l'analyse des images publiées cette semaine dans la revue Nature.
Ces dernières années, les chercheurs ont trouvé des preuves abondantes de la présence de glace à la surface de Mars et des signes montrant que de l'eau y a sans doute coulé par le passé. La nouvelle étude laisse penser que de l'eau pourrait encore se trouver dans des sources hydrothermales sur certains sommets volcaniques. «C'est d'un grand intérêt pour les biologistes», souligne Michael Carr, un scientifique de l'institut américain Geological Survey.

Ces dernières années, les chercheurs ont découvert que l'environnement des sources hydrothermales sur Terre abritaient de riches écosystèmes, certains biologistes estimant que la vie a peut-être fait son apparition dans de tels endroits. Si elles existent sur Mars, elles constitueraient ainsi des lieux de recherche privilégiés pour de futures missions.

La sonde Mars Express a pris des images en trois dimensions de la surface de Mars depuis janvier. À la fin de sa mission fin 2005, elle aura photographié l'ensemble de la planète avec une résolution de 10 mètres.





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Rénatane
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Le jeudi 27 janvier 2005

De la lumière détectée dans la nuit martienne

Agence France-Presse

Paris

De la lumière dans la nuit martienne, due à la présence de molécules d'oxyde nitrique, vient d'être détectée par un des instruments de la sonde européenne Mars-Express, en orbite depuis un an autour de la «planète rouge», annonce vendredi dans la revue Science une équipe internationale de chercheurs.


La cartographie de cette émission lumineuse, souligne le responsable de l'équipe, Jean-Loup Bertaux, du Centre national de la recherche scientifique (CNRS - France) est d'importance en particulier dans la perspective de futures missions martiennes : en affinant la compréhension de la circulation de l'atmosphère et du climat de Mars, elle permet d'envisager, pour les charges qui seront envoyées à la surface de Mars, l'utilisation de la technique de freinage atmosphérique (ou aérocapture), donc des missions à moindres coûts.

On sait depuis longtemps que l'atmosphère terrestre émet spontanément de la lumière dans le ciel nocturne, mais jamais jusqu'ici aucune lumière n'avait été détectée dans la nuit de Mars, si ce n'est un faible «clair de Phobos» (un des satellites de Mars), équivalent martien de notre clair de Lune.

Le phénomène enregistré par le spectromètre ultraviolet et infrarouge SPICAM, explique Jean-Loup Bertaux, son responsable, est le même que celui qui avait été observé et expliqué il y a vingt-six ans sur Vénus : du côté jour de la planète, le rayonnement solaire ultraviolet dissocie les molécules de dioxyde de carbone (CO2), principal constituant de l'atmosphère de Mars, et les molécules d'azote (N2). Chaque atome d'azote se combine ensuite avec un atome d'oxygène pour former la molécule d'oxyde nitrique (ou monoxyde d'azote, NO).

Dans la haute atmosphère de la planète (à plus de 120 kilomètres d'altitude), il y a, du côté jour, une production continue, mais faible, d'atomes d'oxygène et d'azote. Au cours de leur lente descente dans l'atmosphère, lorsque leur concentration augmente, ces atomes finissent par se recombiner et former ainsi, vers 70 km d'altitude, la lumière observée par SPICAM.

Cette émission, ont constaté les chercheurs, est intense dans la région du pôle sud de Mars. C'était alors le plein hiver pour ce pôle (donc la nuit glacée permanente), saison pendant laquelle 30 % de toute l'atmosphère de Mars se condense au sol, pour former une calotte de neige carbonique d'un mètre d'épaisseur.

Cette région, avancent Jean-Loup Bertaux et ses collègues, ferait office d'aspirateur, l'air congelé au sol devant être remplacé par des vents horizontaux mais aussi par une descente verticale. «C'est cette descente verticale, qui existe aussi sur Terre, dans la nuit de l'hiver polaire, que tracerait l'émission lumineuse observée.»

Actuellement, les modèles de circulation générale de l'atmosphère, tels ceux qu'utilisent les services météorologiques pour prédire le temps sur Terre, existent aussi pour la planète Mars, mais, par manque quasi total de mesures, ils sont encore incertains pour la haute atmosphère, là où pourraient avoir lieu les manoeuvres orbitales des futurs engins martiens. Grâce aux mesures de SPICAM, des telles manoeuvres plus «économiques», grâce à la technique du freinage atmosphérique, peuvent être envisagées.









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peanut
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Message par peanut »

Merci Rénatane

Vidéo de jonglerie de mon garçon


https://www.youtube.com/watch?v=RZS8-D7U0y0
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Rénatane
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Message par Rénatane »


Le lundi 21 février 2005

 
Photo AP

Image de la planète Mars captée par le télescope statial Hubble.


Découverte

Des vestiges d'une mer gelée sous la surface de Mars

Agence France-Presse

Paris

Des blocs de glace, qui pourraient être les vestiges d'une mer gelée, auraient été décelés par la sonde européenne Mars Express juste sous la surface de la planète rouge près de l'équateur, a révélé lundi la revue britannique New Scientist sur son site Internet.


Ces restes, mis au jour à 5 degrés au nord de l'équateur, seraient la première découverte d'une grande masse d'eau sur Mars ailleurs qu'aux pôles, a souligné la revue.

Selon l'équipe de Mars Express, conduite par le britannique John Murray, de l'Open University, au Royaume Uni, cette mer de glace pourrait avoir 900 km de long sur 800 de large et être profonde de 45 mètres, a-t-elle précisé.

Des images prises par la caméra stéréoscopique à haute résolution de Mars Express, a précisé le New Scientist, montre des structures qui ressemblent à celles découvertes près des pôles. Elles seraient protégées par une couche de cendre volcanique d'à peine quelques centimètres, ce qui expliquerait qu'elles ne fondent pas, selon l'équipe internationale à l'origine de ces observations.

«Je pense que c'est parfaitement plausible», a déclaré un expert sur l'eau et Mars au centre du Bureau géologique américain de Menlo Park, en Californie, qui n'a pas participé à l'étude. Des scientifiques, a-t-il rappelé au New Scientist, suspectaient déjà qu'il avait dû se trouver de l'eau dans cette région : «Nous savons d'où l'eau venait. Vous pouvez suivre les vallées qu'elle a creusées jusqu'à cette zone».
«Peut-être que la glace est toujours là, dans le sol, protégée par une couche volcanique comme ils le suggèrent», a-t-il ajouté à propos des découvertes de l'équipe Mars Express.

Les observations de la planète rouge, cette dernière décennie notamment, ont fait apparaître qu'il s'est trouvé de l'eau en grande quantité sur Mars dans le passé. Mais elle s'est évaporée ou se trouve encore emprisonnée sous forme de glace aux pôles.

Ces résultats seront présentés vendredi au centre de recherche de l'ESA à Noordwijk, aux Pays-Bas.












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kilroy
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Message par kilroy »

Donc, si je comprends bien ....il y aurait un peu de Martien en chacun de nous!!!
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Rénatane
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Message par Rénatane »

kilroy  a écritDonc, si je comprends bien ....il y aurait un peu de Martien en chacun de nous!!!
On est tous des poussières d'étoiles  ;)
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Acrux
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Message par Acrux »

Rénatane  a écrit
On est tous des poussières d'étoiles  ;)  
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Rénatane
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Message par Rénatane »


À mi-parcours de sa mission, Mars Express n'a pas fini d'étonner. Cette semaine, une photo d'un vaste océan de glace piégée sous la surface était la 1re preuve de la présence «récente» d'eau liquide.

Le lundi 28 février 2005


Mars plus mystérieuse que jamais

Annick Chapoy

La Presse

Noordwijk, Pays-Bas

Les données recueillies par Mars Express depuis un an, tout en dévoilant certains mystères de la «planète rouge», ont surtout confirmé la complexité de son histoire, selon les quelque 250 scientifiques réunis pour un premier bilan la semaine dernière semaine au centre technique de l'ESA à Noordwijk (Pays-Bas).


À propos de l'eau, dans la perspective de l'habitabilité de Mars, la mission Mars Express a contribué à «modifier les idées qu'on avait au départ», explique Jean-Pierre Bibring (Institut d'astrophysique spatiale d'Orsay), responsable du spectromètre OMEGA, l'un des sept instruments embarqués sur la sonde européenne.

«C'est à travers les sulfates qu'on va comprendre l'histoire de l'eau sur Mars. Car il n'y a aucune preuve de lacs ou d'océans permanents au cours des trois derniers milliards d'années, ni aucune étendue renfermant des carbonates», ajoute le scientifique français. Il apparaît que le CO2, qui ne pouvait être que dans l'atmosphère, «a quitté cette planète très tôt». L'eau se trouve principalement sous forme de glace (aux deux pôles), ainsi que dans les minéraux hydratés, «comme par exemple du gypse détecté au pôle Nord».

Dans un passé très lointain, Mars a connu «des épisodes chauds et humides» avant d'entrer dans une ère de froid et de sécheresse il y a trois milliards d'années, et aussi des épisodes ponctuels où il y eu de l'eau sous forme liquide, avance encore le chercheur. Au total, la grande découverte avec Mars Express, c'est qu'il va falloir «apprendre à travailler sur l'eau non pas liquide mais sous forme de glace. C'est la glace qui a modelé la chimie de Mars et l'interaction entre glace et volcanisme a pu donner lieu à ces sulfates», suggère Jean-Pierre Bibring.


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