On est sur Mars !
Pourquoi nous n'irons pas sur Mars
Pascal Lapointe
Agence Science-Presse
Dans les romans de science-fiction des années 50 et 60, on imaginait un premier voyage vers Mars avant l'an 2000, soit une génération plus tard.
Aujourd'hui, une annonce présidentielle fait état de délais similaires. Or, l'échéance de 2030 n'est pas plus réaliste que ne l'était celle de l'an 2000.
Pour quatre raisons:
1. La santé
Si vous êtes dans une cabine spatiale pendant six mois, entre la Terre et Mars, et six autres mois au retour, vous devrez prévoir une protection anti-radiations supérieure à ce qui existe aujourd'hui. Des particules chargées électriquement sont émises en permanence par le Soleil et, lors des éruptions les plus violentes, les astronautes de la station spatiale doivent aller se réfugier dans une pièce protégée, spécialement conçue à cet effet. La protection devra être encore plus poussée sur une fusée interplanétaire, puisqu'en cas de pépin, il n'y a pas de retour possible vers la Terre.
Mais il y a la santé psychologique, aussi. Pendant les décennies 70 et 80, les Américains et surtout, les Soviétiques, ont étudié les effets physiques d'un long séjour dans l'espace (décalcification des os, perte de l'équilibre dans l'oreille interne, nausées, etc.), mais il a fallu attendre les années 90 avant qu'on ne commence à s'interroger sur la psychologie.
Imaginez devoir partager un espace clos, 24 heures sur 24, avec les mêmes personnes, dont vous finissez par connaître toutes les manies, avec qui vous n'avez plus aucune intimité —et cette impossibilité de vous en échapper pour aller faire un tour dehors. Imaginez que le seul contact avec les gens aimés que vous avez laissés derrière soient par des communications radio, et que même un dialogue soit impossible à cause des distances (il faut compter quelques minutes avant d'avoir la réponse à votre questions). Il y a des gens que l'on croyait pourtant hyper-entraînés et hyper-solides (dans l'armée par exemple) qui ont claqué des dépressions pour moins que ça.
À ce jour, on n'a pas l'ombre d'un début de solution à ce problème, celui dont on parle le moins dans les médias, mais celui qui fait le plus peur aux organisateurs d'une expédition interplanétaire. Car un espace clos reste un espace clos, même si on y a introduit la meilleure technologie du monde.
2. L'argent
À court terme toutefois, c'est lui, le facteur-clef. Le projet d'un retour sur la Lune, suivi de missions vers Mars, déposé en 1989 par l'autre George Bush, le père, et qui avait été rejeté par le Congrès, aurait nécessité un budget estimé entre 400 et 500 milliards de dollars. Depuis, l'inflation a fait son oeuvre.
Or, le budget annuel de la Nasa est actuellement de 15 milliards par an. Dans son discours, l'actuel George Bush ne propose qu'une augmentation d'un milliard... sur cinq ans. On est loin du compte.
Les plus optimistes parlent déjà d'une réorganisation administrative de la Nasa: un terme pudique qui englobe les nombreuses erreurs de parcours qui, étalées sur deux décennies, sont en partie responsables des tragédies des navettes Challenger il y a 15 ans, et Columbia l'an dernier. Mais même en mettant fin au programme des navettes en 2010, même en annulant la dernière mission de réparation du télescope Hubble, même en mettant fin au programme de la station spatiale —recommandation entendue jusque sur le site de Space.com, il faut le faire!— on reste loin des centaines de milliards de dollars nécessaires.
Avant le discours du président Bush, alors qu'on en connaissait déjà tous les détails sauf le budget, le site spécialisé Space.com appelait de tous ses voeux une augmentation de 15 à 20 milliards $ du budget de la Nasa.
Un retour sur la Lune est possible avec le budget actuel et les progrès technologiques survenus depuis les missions Apollo d'il y a 30 ans. Un voyage vers Mars est irréaliste. Du moins, un voyage sécuritaire.
3. La politique versus la science
Il est impossible de prouver que cette annonce soit un coup d'éclat en vue des prochaines élections. Mais chose certaine, le fait qu'elle survienne dans une année électorale est une mauvaise nouvelle pour la science: les élus démocrates au Congrès auront tout intérêt à attaquer les failles du projet, eux aussi pour des raisons électorales.
Le projet est loin d'être aussi solide qu'il en a l'air. Ce qui en survivra après novembre prochain —date des prochaines élections présidentielles américaines— dépend beaucoup plus, désormais, de jeux politiques que d'une recherche scientifique neutre et rigoureuse.
Il n'y a «aucune explication raisonnable», «aucune raison spécifique» à ce plan, en-dehors de la grande aventure, déplore par exemple Robert Park, directeur de la Société américaine de physique. Veut-on trouver de la vie sur Mars? Si oui, des robots feraient l'affaire. Veut-on évaluer si, à long terme, une exploitation minière, voire une colonisation de la planète rouge, sont possibles? Là encore, des robots pourraient déblayer le terrain au cours des prochaines décennies, pour une fraction du coût.
«Nous ne mettons pas notre doigt dans un liquide pour en vérifier la température, nous plaçons un thermomètre».
4. Laisser le temps au temps
Comme l'écrivent les philosophes, il est tout à fait possible que le destin de l'humanité réside dans le cosmos. Mais c'est là une perspective à long terme, au même titre qu'il a fallu des siècles à nos ancêtres avant d'oser affronter l'océan. Ce n'est pas parce qu'une technologie existe —en l'occurrence, la technologie nécessaire à un voyage Terre-Mars— qu'elle est immédiatement employée.
Et ce n'est pas parce qu'une idée est logique qu'elle fonctionne nécessairement sur papier. En 1972, le président Nixon avait lui aussi eu son heure de gloire spatiale, lorsqu'il avait lancé un projet révolutionnaire: un véhicule spatial qui, au contraire des fusées, serait réutilisable, ce qui permettrait de réduire considérablement le coût des voyages dans l'espace.
Ce fut la navette spatiale. Elle a coûté 10 fois ce qui avait été prévu... et on connaît la suite.
Pascal Lapointe
Agence Science-Presse
Dans les romans de science-fiction des années 50 et 60, on imaginait un premier voyage vers Mars avant l'an 2000, soit une génération plus tard.
Aujourd'hui, une annonce présidentielle fait état de délais similaires. Or, l'échéance de 2030 n'est pas plus réaliste que ne l'était celle de l'an 2000.
Pour quatre raisons:
1. La santé
Si vous êtes dans une cabine spatiale pendant six mois, entre la Terre et Mars, et six autres mois au retour, vous devrez prévoir une protection anti-radiations supérieure à ce qui existe aujourd'hui. Des particules chargées électriquement sont émises en permanence par le Soleil et, lors des éruptions les plus violentes, les astronautes de la station spatiale doivent aller se réfugier dans une pièce protégée, spécialement conçue à cet effet. La protection devra être encore plus poussée sur une fusée interplanétaire, puisqu'en cas de pépin, il n'y a pas de retour possible vers la Terre.
Mais il y a la santé psychologique, aussi. Pendant les décennies 70 et 80, les Américains et surtout, les Soviétiques, ont étudié les effets physiques d'un long séjour dans l'espace (décalcification des os, perte de l'équilibre dans l'oreille interne, nausées, etc.), mais il a fallu attendre les années 90 avant qu'on ne commence à s'interroger sur la psychologie.
Imaginez devoir partager un espace clos, 24 heures sur 24, avec les mêmes personnes, dont vous finissez par connaître toutes les manies, avec qui vous n'avez plus aucune intimité —et cette impossibilité de vous en échapper pour aller faire un tour dehors. Imaginez que le seul contact avec les gens aimés que vous avez laissés derrière soient par des communications radio, et que même un dialogue soit impossible à cause des distances (il faut compter quelques minutes avant d'avoir la réponse à votre questions). Il y a des gens que l'on croyait pourtant hyper-entraînés et hyper-solides (dans l'armée par exemple) qui ont claqué des dépressions pour moins que ça.
À ce jour, on n'a pas l'ombre d'un début de solution à ce problème, celui dont on parle le moins dans les médias, mais celui qui fait le plus peur aux organisateurs d'une expédition interplanétaire. Car un espace clos reste un espace clos, même si on y a introduit la meilleure technologie du monde.
2. L'argent
À court terme toutefois, c'est lui, le facteur-clef. Le projet d'un retour sur la Lune, suivi de missions vers Mars, déposé en 1989 par l'autre George Bush, le père, et qui avait été rejeté par le Congrès, aurait nécessité un budget estimé entre 400 et 500 milliards de dollars. Depuis, l'inflation a fait son oeuvre.
Or, le budget annuel de la Nasa est actuellement de 15 milliards par an. Dans son discours, l'actuel George Bush ne propose qu'une augmentation d'un milliard... sur cinq ans. On est loin du compte.
Les plus optimistes parlent déjà d'une réorganisation administrative de la Nasa: un terme pudique qui englobe les nombreuses erreurs de parcours qui, étalées sur deux décennies, sont en partie responsables des tragédies des navettes Challenger il y a 15 ans, et Columbia l'an dernier. Mais même en mettant fin au programme des navettes en 2010, même en annulant la dernière mission de réparation du télescope Hubble, même en mettant fin au programme de la station spatiale —recommandation entendue jusque sur le site de Space.com, il faut le faire!— on reste loin des centaines de milliards de dollars nécessaires.
Avant le discours du président Bush, alors qu'on en connaissait déjà tous les détails sauf le budget, le site spécialisé Space.com appelait de tous ses voeux une augmentation de 15 à 20 milliards $ du budget de la Nasa.
Un retour sur la Lune est possible avec le budget actuel et les progrès technologiques survenus depuis les missions Apollo d'il y a 30 ans. Un voyage vers Mars est irréaliste. Du moins, un voyage sécuritaire.
3. La politique versus la science
Il est impossible de prouver que cette annonce soit un coup d'éclat en vue des prochaines élections. Mais chose certaine, le fait qu'elle survienne dans une année électorale est une mauvaise nouvelle pour la science: les élus démocrates au Congrès auront tout intérêt à attaquer les failles du projet, eux aussi pour des raisons électorales.
Le projet est loin d'être aussi solide qu'il en a l'air. Ce qui en survivra après novembre prochain —date des prochaines élections présidentielles américaines— dépend beaucoup plus, désormais, de jeux politiques que d'une recherche scientifique neutre et rigoureuse.
Il n'y a «aucune explication raisonnable», «aucune raison spécifique» à ce plan, en-dehors de la grande aventure, déplore par exemple Robert Park, directeur de la Société américaine de physique. Veut-on trouver de la vie sur Mars? Si oui, des robots feraient l'affaire. Veut-on évaluer si, à long terme, une exploitation minière, voire une colonisation de la planète rouge, sont possibles? Là encore, des robots pourraient déblayer le terrain au cours des prochaines décennies, pour une fraction du coût.
«Nous ne mettons pas notre doigt dans un liquide pour en vérifier la température, nous plaçons un thermomètre».
4. Laisser le temps au temps
Comme l'écrivent les philosophes, il est tout à fait possible que le destin de l'humanité réside dans le cosmos. Mais c'est là une perspective à long terme, au même titre qu'il a fallu des siècles à nos ancêtres avant d'oser affronter l'océan. Ce n'est pas parce qu'une technologie existe —en l'occurrence, la technologie nécessaire à un voyage Terre-Mars— qu'elle est immédiatement employée.
Et ce n'est pas parce qu'une idée est logique qu'elle fonctionne nécessairement sur papier. En 1972, le président Nixon avait lui aussi eu son heure de gloire spatiale, lorsqu'il avait lancé un projet révolutionnaire: un véhicule spatial qui, au contraire des fusées, serait réutilisable, ce qui permettrait de réduire considérablement le coût des voyages dans l'espace.
Ce fut la navette spatiale. Elle a coûté 10 fois ce qui avait été prévu... et on connaît la suite.
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Opportunity roule pour la première fois sur Mars
Agence France-Presse
Washington
Le robot américain Opportunity a roulé pour la première fois sur le sol de Mars samedi, a annoncé l'Agence spatiale américaine, la Nasa.
Opportunity, arrivé sur la planète rouge il y a une semaine, a transmis une image en noir et blanc de sa station de base, après avoir roulé sur Mars à 11h GMT. Les traces du véhicule à six roues était clairement visibles sur cette image.
Les contrôleurs, optimistes sur le succès de la mission, avaient décidé d'avancer de 24 heures les premiers tours de roues d'Opportunity Mars.
«Nous sommes en avance sur notre programme et bénéficions du fait qu'Opportunity fait bien les choses», a déclaré Daniel Limonadi, ingénieur au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa à Pasadena.
Deux robots américains doivent donc être opérationnels sur Mars ce week-end, la réparation de Spirit, le jumeau d'Opportunity tombé en panne il y a une semaine, étant plus rapide que prévu.
Spirit «devrait de nouveau fonctionner normalement durant le 29e sol», journée martienne du robot qui correspond à dimanche sur Terre, a estimé Mark Adler, l'un des responsables de la mission au Jet Propulsion Laboratory.
Spirit est arrivé sur Mars le 3 janvier et Opportunity le 24 janvier. Les robots avaient été lancés à bord de sondes en juin et juillet 2003, à partir de Cap Canaveral.
Cette mission dotée d'un budget de 820 millions de dollars est une expédition géologique pour déterminer si la planète rouge a pu connaître une période favorable à la vie, grâce à la présence durable d'eau. --Message edité par rénatane le 2004-02-01 09:18:36--
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Spirit de nouveau dans la course
Mise à jour le lundi 2 février 2004 à 11 h 00
.
(Radio-Canada)
Le robot américain Spirit, en panne depuis dix jours à la surface de la planète rouge, a repris du poil de la bête pendant la fin de semaine, a annoncé la NASA. Aux prises avec des problèmes informatiques, la sonde, arrivée sur Mars début janvier, ne parvenait plus à se déplacer ni à réaliser correctement les analyses géologiques du relief environnant.
Les ingénieurs de la NASA ont pu guérir Spirit en effaçant plusieurs milliers de fichiers de la mémoire de l'ordinateur de bord. Ces fichiers contenaient des données stockées par le robot durant sa traversée de sept mois entre la Terre et Mars, et n'étaient dont pas essentiels à la mission. L'encombrement de la mémoire provoquait la relance intempestive de l'ordinateur de bord, empêchant le robot de fonctionner normalement.
«Pour repartir d'un bon pied»
.
Lundi, les ingénieurs ont par ailleurs prévu de reformater la mémoire du robot «pour repartir d'un bon pied», a précisé Mark Adler, responsable de la mission Mars Exploration Rover au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa à Pasadena (Californie). Le protégé doit reprendre l'examen d'un rocher baptisé Adirondack dans le courant de la semaine à venir.
Le robot jumeau de Spirit, Opportunity, arrivé sur Mars le 24 janvier, a quant à lui pu rouler sur la surface de mars pour la première fois samedi.
L'objectif scientifique principal des deux robots au cours des trois prochains mois est de collecter des données permettant d'établir si l'environnement passé sur Mars a pu permettre la vie, grâce notamment à la présence durable d'eau à l'état liquide.
Mise à jour le lundi 2 février 2004 à 11 h 00
.
(Radio-Canada)
Le robot américain Spirit, en panne depuis dix jours à la surface de la planète rouge, a repris du poil de la bête pendant la fin de semaine, a annoncé la NASA. Aux prises avec des problèmes informatiques, la sonde, arrivée sur Mars début janvier, ne parvenait plus à se déplacer ni à réaliser correctement les analyses géologiques du relief environnant.
Les ingénieurs de la NASA ont pu guérir Spirit en effaçant plusieurs milliers de fichiers de la mémoire de l'ordinateur de bord. Ces fichiers contenaient des données stockées par le robot durant sa traversée de sept mois entre la Terre et Mars, et n'étaient dont pas essentiels à la mission. L'encombrement de la mémoire provoquait la relance intempestive de l'ordinateur de bord, empêchant le robot de fonctionner normalement.
«Pour repartir d'un bon pied»
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Lundi, les ingénieurs ont par ailleurs prévu de reformater la mémoire du robot «pour repartir d'un bon pied», a précisé Mark Adler, responsable de la mission Mars Exploration Rover au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa à Pasadena (Californie). Le protégé doit reprendre l'examen d'un rocher baptisé Adirondack dans le courant de la semaine à venir.
Le robot jumeau de Spirit, Opportunity, arrivé sur Mars le 24 janvier, a quant à lui pu rouler sur la surface de mars pour la première fois samedi.
L'objectif scientifique principal des deux robots au cours des trois prochains mois est de collecter des données permettant d'établir si l'environnement passé sur Mars a pu permettre la vie, grâce notamment à la présence durable d'eau à l'état liquide.
Mars
Spirit a creusé un trou dans un rocher
Agence France-Presse
Washington
Le robot américain Spirit, qui s'est posé sur Mars début janvier, a creusé un petit trou circulaire dans un rocher, une première dans l'histoire de l'exploration de la planète rouge, a annoncé la NASA.
Les spécialistes de l'Agence spatiale américaine ont salué avec enthousiasme cette réalisation du robot Spirit, qui après avoir analysé la roche se déplacera de 250 mètres en direction d'un cratère situé au nord-est de sa position actuelle.
L'excavation réalisée par le robot est de 4,55 centimètres de diamètre et de 2,65 millimètres de profondeur. «Je ne pensais pas qu'il pourrait creuser aussi profondément», a souligné Steve Gorevan, un scientifique supervisant l'abrasion des roches de Mars par les robots Spirit et Opportunity.
«En fait quand nous avons vu virtuellement un cercle complet, mon enthousiasme a dépassé tout ce que je pouvais imaginer», a-t-il ajouté.
Le rocher, baptisé Adirondack, avait été préalablement nettoyé, pour le débarrasser de ses poussières, avant que Spirit ne réalise cette première de l'histoire spatiale avec un outil spécial, le RAT (Rock Abrasion Tool).
Le robot, victime d'une panne informatique qui a donné des sueurs froides aux ingénieurs pendant une semaine, est maintenant considéré comme étant «en pleine forme» par la Nasa.
Il doit ensuite se diriger vers un cratère situé à environ 250 mètres en direction du nord-est, avait indiqué la Nasa.
De l'autre coté de Mars, son jumeau, Opportunity a continué de progresser lentement vers un affleurement rocheux situé à quelques mètres du site où il a atterri et qui intéresse beaucoup les géologues.
Spirit et Opportunity, qui se sont posés aux antipodes, examinent le sol et les roches de Mars pour découvrir si l'environnement a pu y permettre l'apparition de la vie. Leur mission doit durer trois mois.
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L'affleurement rocheux examiné par le robot américain Opportunity sur la planète Mars suscitent l'enthousiasme des géologues qui cherchent à savoir si l'environnement passé sur Mars a pu permettre la vie, a-t-on appris mercredi auprès de la Nasa.
«Les scientifiques ont été enthousiasmés quand ils ont vu de nouveaux détails des rochers formés d'une série de couches», a précisé l'équipe du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa qui suit la mission depuis la Terre.
Des images reçues sur Terre «montrent que les fines couches ne sont pas toujours parallèles comme les lignes d'un cahier», souligne-t-elle dans un communiqué.
«Au lieu de cela, si vous regardez attentivement l'image, vous remarquerez que les lignes convergent et divergent», ajoute-t-elle. Selon les scientifiques, cela indique qu'un «courant» tel qu'«un écoulement volcanique, du vent, ou de l'eau ont formé ces rochers».
Le robot Opportunity, qui s'est posé fin janvier sur Mars, a pour mission de découvrir si l'environnement a pu y permettre l'apparition de la vie. Un robot jumeau Spirit effectue la même mission aux antipodes de la planète rouge.
Mardi, la Nasa a annoncé que le robot américain Spirit a battu le record de distance parcourue en une journée sur détenue jusque-là par le robot Sojourner en 1997.
«Spirit a battu le record de distance parcourue en une journée martienne sur Mars, en parcourant 21,2 mètres», a indiqué dans un communiqué l'équipe du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa qui est chargée de la mission.
Le robot Sojourner détenait le précédent record qui était de 7 mètres, lors de la mission américaine Mars Pathfinder en 1997, a-t-elle précisé.
Ce record a pu être réalisé depuis que Spirit navigue lui-même sans que ses déplacements soient dirigés pas à pas depuis la Terre.
Dans les jours à venir, Spirit va continuer à avancer vers un cratère, nommé «Bonneville», a précisé la Nasa. Il a terminé ce week-end d'examiner l'intérieur d'un rocher appelé Adirondack en creusant un trou à l'aide d'un outil spécial. «La roche est du basalte volcanique», a précisé l'agence spatiale.
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Des images saisissantes du mont Olympe
Mise à jour le vendredi 13 février 2004 à 16 h 41
La sonde européenne Mars Express, en orbite autour de la planète rouge depuis décembre dernier, a transmis des images impressionnantes du cratère au sommet du plus haut volcan de notre système solaire.
La photo, prise à la verticale, montre la dépression circulaire de trois kilomètres de profondeur d'où jaillit le magma.
C'est la première fois qu'une image haute définition de ce cratère nous parvient. Elle a été captée à 273 kilomètres de la surface martienne à l'aide de la High Resolution Stereo Camera, le 21 janvier dernier.
Le mont Olympe est approximativement trois fois plus haut que le mont Everest.
Un cratère écroulé
L'effondrement du cratère principal du volcan a été causé quand la production de lave a cessé.
Des épisodes ultérieurs de lave ont produit de nouveaux affaissements qui correspondent aux plus petites dépressions circulaires, ce qui a détruit l'aspect circulaire du sommet.
Les scientifiques ont également produit une photo noir et blanc du volcan en entier à l'aide des données fournies par le Mars Orbiter Laser Altimeter embarqué à bord de la sonde. --Message edité par acrux le 2004-02-14 11:15:44--
Mise à jour le vendredi 13 février 2004 à 16 h 41
La sonde européenne Mars Express, en orbite autour de la planète rouge depuis décembre dernier, a transmis des images impressionnantes du cratère au sommet du plus haut volcan de notre système solaire.
La photo, prise à la verticale, montre la dépression circulaire de trois kilomètres de profondeur d'où jaillit le magma.
C'est la première fois qu'une image haute définition de ce cratère nous parvient. Elle a été captée à 273 kilomètres de la surface martienne à l'aide de la High Resolution Stereo Camera, le 21 janvier dernier.
Le mont Olympe est approximativement trois fois plus haut que le mont Everest.
Un cratère écroulé
L'effondrement du cratère principal du volcan a été causé quand la production de lave a cessé.
Des épisodes ultérieurs de lave ont produit de nouveaux affaissements qui correspondent aux plus petites dépressions circulaires, ce qui a détruit l'aspect circulaire du sommet.
Les scientifiques ont également produit une photo noir et blanc du volcan en entier à l'aide des données fournies par le Mars Orbiter Laser Altimeter embarqué à bord de la sonde. --Message edité par acrux le 2004-02-14 11:15:44--
Mars, comme si vous y étiez
Marc Larouche
Collaboration spéciale, Le Soleil
Rivière-du-Loup
Les étudiants de partout au Québec pourront bientôt voyager de leur classe à la planète Mars et y interagir en un clin d'œil. Oubliez les longs et pénibles voyages intersidéraux. Grâce à la station ascientifique Aster de Saint-Louis-du-Ha !-Ha !, et à son nouvel atelier « Allo l'espace, ici le Canada », les jeunes pourront accomplir une mission sur Mars en temps réel.
Évidemment, il s'agit d'une simulation. Toutefois, les modules disponibles et la façon de procéder donneront vraiment aux étudiants l'impression de diriger une mission sur la planète rouge. Après avoir simulé l'exercice en classe avec un décor martien, l'élève, par Internet, dirigera ensuite un robot, qui se trouve dans la salle martienne aménagée chez Aster.
« Le robot répondra aux commandes données par l'élève, qui verra tout sur son écran d'ordinateur grâce à une caméra Web, et pourra accomplir la mission qui lui aura été assignée », confie Mme Cindy Rivard, de la station Aster. Les robots, de même que l'interface informatique, seront conçus par les étudiants de l'Université du Québec à Rimouski et du cégep de l'endroit.
J'aurais aimé ça *dans mon temps * ;)
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Opportunity enquête sur de mystérieux grains sphériques
Agence France-Presse
Washington
Le robot américain Opportunity, qui s'est posé en janvier sur Mars, enquête sur de mystérieux grains sphériques qui ressemblent à de petits fruits confits dans un gateau, a-t-on appris jeudi auprès de la Nasa.
«Les scientifiques sont très intrigués par ces grains et vont les étudier davantage», a déclaré l'équipe du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa qui est chargée de la mission.
«La question est de savoir quelle est la distribution de ces grains dans le sol», a souligné le responsable scientifique de la mission Steve Squyres.
C'est pour cette raison que le robot a creusé il y a quelques jours une petite tranchée dans le sol martien à l'aide d'une de ses roues pour examiner la composition du sol sous la surface.
Les géologues avaient également remarqué la présence de ces grains sphériques dans l'affleurement rocheux examiné au début de sa mission par Opportunity.
«D'où viennent ces petites sphères qui sont incrustées dans l'affleurement rocheux? Ont-elles grandi sur place? Quelle est la composition de l'affleurement rocheux? Que nous dit-elle sur la possibilité que de l'eau y ait joué un rôle», s'est interrogé Steve Squyres.
«Nous cherchons des preuves de sel qui pourrait avoir permis à ces grains sphériques de se former», a déclaré pour sa part Albert Yen, membre de la mission.
Opportunity va s'intéresser dans les prochains jours à une zone de l'affleurement rocheux appelée El Capitan, dont l'aspect particulier intéresse les géologues.
Opportunity et son jumeau Spirit, qui s'est aussi posé en janvier sur Mars, examinent le sol et les roches de la planète rouge pour découvrir si l'environnement a pu y permettre l'apparition de la vie. Leur mission doit durer trois mois.
Agence France-Presse
Washington
Le robot américain Opportunity, qui s'est posé en janvier sur Mars, enquête sur de mystérieux grains sphériques qui ressemblent à de petits fruits confits dans un gateau, a-t-on appris jeudi auprès de la Nasa.
«Les scientifiques sont très intrigués par ces grains et vont les étudier davantage», a déclaré l'équipe du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa qui est chargée de la mission.
«La question est de savoir quelle est la distribution de ces grains dans le sol», a souligné le responsable scientifique de la mission Steve Squyres.
C'est pour cette raison que le robot a creusé il y a quelques jours une petite tranchée dans le sol martien à l'aide d'une de ses roues pour examiner la composition du sol sous la surface.
Les géologues avaient également remarqué la présence de ces grains sphériques dans l'affleurement rocheux examiné au début de sa mission par Opportunity.
«D'où viennent ces petites sphères qui sont incrustées dans l'affleurement rocheux? Ont-elles grandi sur place? Quelle est la composition de l'affleurement rocheux? Que nous dit-elle sur la possibilité que de l'eau y ait joué un rôle», s'est interrogé Steve Squyres.
«Nous cherchons des preuves de sel qui pourrait avoir permis à ces grains sphériques de se former», a déclaré pour sa part Albert Yen, membre de la mission.
Opportunity va s'intéresser dans les prochains jours à une zone de l'affleurement rocheux appelée El Capitan, dont l'aspect particulier intéresse les géologues.
Opportunity et son jumeau Spirit, qui s'est aussi posé en janvier sur Mars, examinent le sol et les roches de la planète rouge pour découvrir si l'environnement a pu y permettre l'apparition de la vie. Leur mission doit durer trois mois.
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Citation :Rénatane a dit: Le robot américain Opportunity, qui s'est posé en janvier sur Mars, enquête sur de mystérieux grains sphériques qui ressemblent à de petits fruits confits dans un gateau, a-t-on appris jeudi auprès de la Nasa.Peut-être verrons-nous apparaître un nouveau format de la barre de chocolat Mars! --Message edité par acrux le 2004-02-21 11:52:20--
Acrux a écritCitation :Rénatane a dit: Le robot américain Opportunity, qui s'est posé en janvier sur Mars, enquête sur de mystérieux grains sphériques qui ressemblent à de petits fruits confits dans un gateau, a-t-on appris jeudi auprès de la Nasa.Peut-être verrons-nous apparaître un nouveau format de la barre de chocolat Mars! --Message edité par acrux le 2004-02-21 11:52:20--
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Importante découverte
De la vie sur Mars?
Paul Recer - Associated Press (AP)
Le robot mobile Opportunity a découvert des éléments faisant apparaître qu'il y a eu suffisamment d'humidité sur Mars pour que la vie ait pu s'y développer, ont annoncé mardi des scientifiques de la NASA.
Ces derniers ont toutefois précisé qu'aucune preuve directe de l'existence passée d'organismes vivants n'a encore été découverte sur la planète rouge.
«Opportunity s'est posé dans une région de Mars où de l'eau sous forme liquide a autrefois recouvert la surface», a souligné devant la presse Edward Weiler, administrateur de la NASA chargé de la science spatiale. «Cette zone aurait été un environnement habitable.»
En soumettant une roche martienne à un examen chimique, Opportunity a détecté des traces de sulfates et d'autres minéraux qui sont associés à la présence d'eau. Selon la NASA, Cette découverte suggère qu'une forme de vie existait lorsque la roche s'est formée. Les conditions martiennes auraient ensuite permis à un organisme de se développer.
«La NASA a lancé la mission Mars Exploration Rover avec pour mission spécifique de vérifier si une partie au moins de Mars avait un environnement présentant une humidité persistante qui pourrait avoir abrité la vie», a expliqué James Garvin, directeur scientifique de l'agence spatiale américaine.
«Aujourd'hui, nous disposons d'éléments concrets qui nous permettent de répondre: oui», a-t-il ajouté.
Opportunity et son jumeau Spirit sont contrôlés depuis la Terre par une équipe du Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena (Californie). Les scientifiques de ce centre avaient fait état dès lundi de résultats extraordinaires dans les travaux du premier robot, arrivé sur Mars voilà cinq semaines.
Selon Steve Squyres, chercheur de l'université de Cornell et responsable des instruments scientifiques d'Opportunity, les résultats obtenus par le robot près du site de son atterrissage donnent à penser que de l'eau sous forme liquide a coulé en abondance dans ce secteur.
«Nous avons réussi à faire parler les éléments que l'eau a laissés derrière elle, ce qui nous a conduit à cette conclusion», a-t-il souligné dans un communiqué.
Des études supplémentaires devront déterminer si ces roches ont été formées par des minéraux apparus au fond d'un lac salé ou d'une mer. --Message edité par acrux le 2004-03-02 19:56:36--
De la vie sur Mars?
Paul Recer - Associated Press (AP)
Le robot mobile Opportunity a découvert des éléments faisant apparaître qu'il y a eu suffisamment d'humidité sur Mars pour que la vie ait pu s'y développer, ont annoncé mardi des scientifiques de la NASA.
Ces derniers ont toutefois précisé qu'aucune preuve directe de l'existence passée d'organismes vivants n'a encore été découverte sur la planète rouge.
«Opportunity s'est posé dans une région de Mars où de l'eau sous forme liquide a autrefois recouvert la surface», a souligné devant la presse Edward Weiler, administrateur de la NASA chargé de la science spatiale. «Cette zone aurait été un environnement habitable.»
En soumettant une roche martienne à un examen chimique, Opportunity a détecté des traces de sulfates et d'autres minéraux qui sont associés à la présence d'eau. Selon la NASA, Cette découverte suggère qu'une forme de vie existait lorsque la roche s'est formée. Les conditions martiennes auraient ensuite permis à un organisme de se développer.
«La NASA a lancé la mission Mars Exploration Rover avec pour mission spécifique de vérifier si une partie au moins de Mars avait un environnement présentant une humidité persistante qui pourrait avoir abrité la vie», a expliqué James Garvin, directeur scientifique de l'agence spatiale américaine.
«Aujourd'hui, nous disposons d'éléments concrets qui nous permettent de répondre: oui», a-t-il ajouté.
Opportunity et son jumeau Spirit sont contrôlés depuis la Terre par une équipe du Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena (Californie). Les scientifiques de ce centre avaient fait état dès lundi de résultats extraordinaires dans les travaux du premier robot, arrivé sur Mars voilà cinq semaines.
Selon Steve Squyres, chercheur de l'université de Cornell et responsable des instruments scientifiques d'Opportunity, les résultats obtenus par le robot près du site de son atterrissage donnent à penser que de l'eau sous forme liquide a coulé en abondance dans ce secteur.
«Nous avons réussi à faire parler les éléments que l'eau a laissés derrière elle, ce qui nous a conduit à cette conclusion», a-t-il souligné dans un communiqué.
Des études supplémentaires devront déterminer si ces roches ont été formées par des minéraux apparus au fond d'un lac salé ou d'une mer. --Message edité par acrux le 2004-03-02 19:56:36--
Mars a déjà baigné dans... l'eau
Mathieu Perreault
La Presse
La sonde Opportunity, qui arpente la planète rouge depuis un mois, a prouvé hors de tout doute que les roches qui l'entourent baignaient autrefois dans l'eau, a affirmé hier l'agence spatiale américaine (NASA).
Il s'agit de la première observation directe de l'effet de l'eau sur les roches martiennes. «L'eau liquide a coulé à travers ces pierres», a affirmé Steve Squyres, astronome de l'Université Cornell qui dirige les analyses d'Opportunity, dans une conférence de presse à Washington. «Elle a changé leur texture et leur chimie.»
Jusqu'à maintenant, les preuves de l'eau sur Mars dépendaient de mesures à distance de la température, de la toponymie ou de la composition chimique de la planète. Par exemple, la sonde européenne Mars Express, qui tourne autour de Mars depuis décembre, a observé le reflet de l'eau face à la lumière du Soleil. La sonde américaine Mars Global Surveyor a découvert en 2000 des crevasses pouvant avoir été creusées par des torrents, et Mars Odyssey a détecté en 2001 de l'hydrogène, une molécule associée à l'eau, sous la surface de Mars. «La NASA a lancé la mission Mars Exploration Rover pour vérifier si Mars a pu abriter des environnements humides qui auraient pu être favorables à la vie», a annoncé triomphalement James Garvin, chef scientifique des missions martiennes et lunaires à la NASA, à la conférence de presse. «Aujourd'hui, nous vous présentons des preuves fortes d'une réponse excitante : oui.» Mars Exploration Rover comporte deux robots atterrisseurs, Opportunity et Spirit.
Opportunity a passé les trois dernières semaines à disséquer un amas de roches situé non loin de l'endroit où elle a atterri, au fond d'un cratère. Elle y a trouvé des pierres remplies de sels, de fer et de soufre. Sur Terre, une telle composition chimique s'expliquerait par une formation dans l'eau, ou une longue exposition à l'eau, affirme la NASA.
Erreur heureuse
L'amas de roches, que la NASA a baptisé El Capitan, comprend aussi des pierres rondes qui ont probablement été formées par l'accumulation de minéraux à la surface de roches baignant dans l'eau salée. «La rondeur de ces sphérules indique qu'elles ont été formées dans l'eau, ou alors qu'elles sont le produit d'éruptions volcaniques ou de lave éjectée lors de l'impact d'une météorite, explique le communiqué de la NASA. Mais les images d'Opportunity montrent que ces sphérules ne sont pas concentrées dans des strates précises. Donc, il ne s'agit probablement pas de lave ou de particules volcaniques.»
Ces preuves sont assez solides pour que l'astronome Steven Squyres considère qu'il s'agit de l'équivalent scientifique d'un «slam dunk», un terme de basketball qui désigne un point marqué de manière particulièrement convaincante.
L'existence de pierres façonnées par l'eau a été relevée pour la première fois par le robot Pathfinder, qui a atterri sur Mars en 1997 : le sol était croquant sous ses roues. Mais Pathfinder n'avait pas les instruments nécessaires pour examiner de près le sol martien. Notamment, Opportunity a pu creuser à une profondeur de 10 centimètres en faisant crisser ses roues.
Ironiquement, la rapidité de la découverte d'Opportunity est due à une erreur d'atterrissage qui a mené la sonde à 24 kilomètres de l'endroit où elle devait arriver. Et, coup de chance, l'amas de rochers se trouvait alors à seulement 10 mètres.
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