On est sur Mars !
Moi, j'y crois!
"Olivier-Louis Robert
Cyberpresse
Chroniqueur scientifique
Le mythe selon lequel aucun être humain n'aurait jamais foulé le sol lunaire a la vie dure, surtout auprès des adeptes de la théorie des complots qui refusent de considérer les faits, soit par simple mauvaise foi, soit parce qu'ils ne peuvent expliquer autrement l'attribution des gigantesques ressources financières ayant assuré la réalisation du programme Apollo (on parle de plus de 40 milliards US en argent d'aujourd'hui), sommes qu'ils auraient souhaité être dirigées vers d'autres priorités scientifiques ou socio-économiques.
Ce mythe s'est notamment cristallisé autour de Capricorn One, un thriller captivant réalisé en 1978 par Peter Hyams, et qui mettait en vedette James Brolin, Elliott Gould ainsi que O. J. Simpson (oui, O. J…) dans le rôle d'astronautes dont la mission vers Mars était entièrement fabriquée… Aujourd'hui, la controverse se poursuit dans des documentaires, tels le film Opération Lune présenté cette semaine dans le cadre du festival Téléscience. La théorie de l'alunissage falsifié est en bonne compagnie avec d'autres mythes entourant la conquête de l'espace : installation de bombes nucléaires sur la Lune ou mort dans l'espace de cosmonautes russes qui auraient précédé Youri Gagarine…
Je partage l'exaspération de M. Tremblay devant la persistance de ce mythe. J'ai eu le privilège, au cours de ma carrière professionnelle, d'avoir conversé avec quatre astronautes d'Apollo (Buzz Aldrin, le pilote du module Eagle d'Apollo XI et deuxième être humain à avoir marché sur la Lune ; Alan Shephard, le commandant d'Apollo 14 ; Al Worden, le pilote du module de commande d'Apollo 15 ; ainsi que Eugene Cernan, le commandant d'Apollo 17 et dernier être humain à fouler le sol lunaire). Je peux témoigner combien ces pilotes de chasse, rationnels et plutôt terre-à-terre, ont été transformés émotivement et spirituellement par leur expérience lunaire, expérience qu'ils ont partagé avec seulement vingt autres collègues.
On peut bien fabriquer toutes les images qu'on veut au cinéma et à la télévision, il n'en demeure pas moins que, dans le cas des missions lunaires Apollo, il y a au moins trois choses qui ne pouvaient pas être truquées. Par exemple, la posture des astronautes sur la Lune. On n'aurait pas pu, avec la technologie cinématographique ou télévisuelle des années soixante, simuler TOUS les aspects de la locomotion lunaire sur Terre, même avec des câbles : la façon de marcher avec un scaphandre pesant environ 200 kg sur Terre (mais six fois moins sur la Lune), la méthode développée pour courir en évitant de bondir trop loin ou encore la courbure de l'épine dorsale…
Autre exemple, celui des photos de la Terre prises à partir de la Lune par les astronautes d'Apollo. La résolution des images transmises par les caméras tv des sondes lunaires (Surveyor , Ranger ou Luna) était très basse, loin de celle des images magnifiques prises par les astronautes avec leurs appareils photo Hasselblad.
Enfin, les échantillons de sol lunaire rapportés au sol. Ces roches, uniques à l'environnement lunaire, ne se retrouvent pas sur Terre. Une sonde automatique n'aurait pu ramasser une telle quantité (on parle de 320 kg de roches et de poussière lunaires récoltées au cours des missions Apollo XI, 12, 14, 15, 16 et 17) et surtout une telle diversité de matériau : il fallait l'œil exercé d'êtres humains pour ramener chez nous ce trésor géologique. Je possède une copie vidéo non-éditée où on peut voir le commandant Dave Scott et son coéquipier Jim Irwin d'Apollo 15 ramasser, en la décrivant minutieusement, la roche dont on tirera l'échantillon qui est exposé au Cosmodôme de Laval.
Dans son courriel, M. Tremblay suggère de monter un dossier prouvant une fois pour toutes que 12 hommes ont marché sur la Lune. Cyberpresse s'y intéressera tout au long de 2004, 35e anniversaire d'Apollo XI. Promis!"
(cyberpresse: http://www.cyberpresse.ca/technoscience ... 8657.shtml)
"Olivier-Louis Robert
Cyberpresse
Chroniqueur scientifique
Le mythe selon lequel aucun être humain n'aurait jamais foulé le sol lunaire a la vie dure, surtout auprès des adeptes de la théorie des complots qui refusent de considérer les faits, soit par simple mauvaise foi, soit parce qu'ils ne peuvent expliquer autrement l'attribution des gigantesques ressources financières ayant assuré la réalisation du programme Apollo (on parle de plus de 40 milliards US en argent d'aujourd'hui), sommes qu'ils auraient souhaité être dirigées vers d'autres priorités scientifiques ou socio-économiques.
Ce mythe s'est notamment cristallisé autour de Capricorn One, un thriller captivant réalisé en 1978 par Peter Hyams, et qui mettait en vedette James Brolin, Elliott Gould ainsi que O. J. Simpson (oui, O. J…) dans le rôle d'astronautes dont la mission vers Mars était entièrement fabriquée… Aujourd'hui, la controverse se poursuit dans des documentaires, tels le film Opération Lune présenté cette semaine dans le cadre du festival Téléscience. La théorie de l'alunissage falsifié est en bonne compagnie avec d'autres mythes entourant la conquête de l'espace : installation de bombes nucléaires sur la Lune ou mort dans l'espace de cosmonautes russes qui auraient précédé Youri Gagarine…
Je partage l'exaspération de M. Tremblay devant la persistance de ce mythe. J'ai eu le privilège, au cours de ma carrière professionnelle, d'avoir conversé avec quatre astronautes d'Apollo (Buzz Aldrin, le pilote du module Eagle d'Apollo XI et deuxième être humain à avoir marché sur la Lune ; Alan Shephard, le commandant d'Apollo 14 ; Al Worden, le pilote du module de commande d'Apollo 15 ; ainsi que Eugene Cernan, le commandant d'Apollo 17 et dernier être humain à fouler le sol lunaire). Je peux témoigner combien ces pilotes de chasse, rationnels et plutôt terre-à-terre, ont été transformés émotivement et spirituellement par leur expérience lunaire, expérience qu'ils ont partagé avec seulement vingt autres collègues.
On peut bien fabriquer toutes les images qu'on veut au cinéma et à la télévision, il n'en demeure pas moins que, dans le cas des missions lunaires Apollo, il y a au moins trois choses qui ne pouvaient pas être truquées. Par exemple, la posture des astronautes sur la Lune. On n'aurait pas pu, avec la technologie cinématographique ou télévisuelle des années soixante, simuler TOUS les aspects de la locomotion lunaire sur Terre, même avec des câbles : la façon de marcher avec un scaphandre pesant environ 200 kg sur Terre (mais six fois moins sur la Lune), la méthode développée pour courir en évitant de bondir trop loin ou encore la courbure de l'épine dorsale…
Autre exemple, celui des photos de la Terre prises à partir de la Lune par les astronautes d'Apollo. La résolution des images transmises par les caméras tv des sondes lunaires (Surveyor , Ranger ou Luna) était très basse, loin de celle des images magnifiques prises par les astronautes avec leurs appareils photo Hasselblad.
Enfin, les échantillons de sol lunaire rapportés au sol. Ces roches, uniques à l'environnement lunaire, ne se retrouvent pas sur Terre. Une sonde automatique n'aurait pu ramasser une telle quantité (on parle de 320 kg de roches et de poussière lunaires récoltées au cours des missions Apollo XI, 12, 14, 15, 16 et 17) et surtout une telle diversité de matériau : il fallait l'œil exercé d'êtres humains pour ramener chez nous ce trésor géologique. Je possède une copie vidéo non-éditée où on peut voir le commandant Dave Scott et son coéquipier Jim Irwin d'Apollo 15 ramasser, en la décrivant minutieusement, la roche dont on tirera l'échantillon qui est exposé au Cosmodôme de Laval.
Dans son courriel, M. Tremblay suggère de monter un dossier prouvant une fois pour toutes que 12 hommes ont marché sur la Lune. Cyberpresse s'y intéressera tout au long de 2004, 35e anniversaire d'Apollo XI. Promis!"
(cyberpresse: http://www.cyberpresse.ca/technoscience ... 8657.shtml)
Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. (Jean de la Fontaine)
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Mise à jour : 09/01/2004 11h32
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Mars serait dans la mire des États-Unis
Marcia Dunn - Associated Press (AP)
Le président américain, George W. Bush, semble sur le point d'annoncer un ambitieux programme spatial prévoyant la construction d'une base scientifique permanente sur la Lune et à plus long terme l'envoi d'une mission habitée sur Mars.
Des responsables américains ont indiqué jeudi soir que M. Bush annoncerait son projet lors d'un discours la semaine prochaine. Le chef de la Maison-Blanche souhaite relancer le programme spatial américain, toujours affecté par l'accident de la navette Columbia survenu il y a près d'un an, ont souligné ces responsables ayant requis l'anonymat.
M. Bush serait favorable à la création d'une base permanente habitée sur la Lune qui pourrait servir à préparer l'envoi d'hommes sur Mars. Le porte-parole de la Maison-Blanche, Scott McClellan, a refusé d'entrer dans les détails, confirmant seulement que M. Bush dévoilerait son projet dans les prochains jours.
Le président américain n'a pas l'intention de proposer l'envoi d'astronautes sur Mars à brève échéance, mais souhaite préparer le terrain en vue d'une expédition vers la planète rouge qui aurait lieu dans plus d'une décennie.
Sur fond d'année électorale, le nouvel intérêt de M. Bush pour l'espace pourrait lui être profitable politiquement. Les observateurs estiment en effet qu'un projet ambitieux dans ce domaine pourrait soulever l'enthousiasme des Américains.
Jusqu'à présent, M. Bush semblait peu intéressé par l'exploration spatiale. Il ne s'est ainsi jamais rendu au Centre spatial Johnson à Houston au Texas lorsqu'il était gouverneur de cet État.
La Lune est une destination bien connue des Américains depuis que Neil Armstrong est devenu le 21 juillet 1969 le premier homme à y poser le pied. Au total, 12 astronautes de la NASA ont marché à la surface du satellite naturel de la terre, sur une période de trois ans et demi, la dernière mission ayant eu lieu en décembre 1972.
Pour le 20e anniversaire de la mission pionnière Apollo 11 en 1989, le président George Bush père s'était prononcé pour une colonisation de la lune et une expédition martienne, mais le projet n'a pas vu le jour en raison de son coût prohibitif. Personne ne sait ce que le projet de George Bush fils pourrait coûter, ni comment la NASA le financerait.
En début de semaine, le président américain a félicité les responsables de la NASA en charge du robot d'exploration Spirit, qui s'est posé sur Mars dimanche. Il a qualifié l'atterrissage réussi de l'engin de «nouvelle confirmation de l'esprit d'exploration américain».
De nombreux experts estiment que la Lune est une étape obligée pour tester des équipements et techniques qui pourraient être nécessaires pour Mars. Notre compagne nocturne présente le gros avantage de se trouver à seulement trois jours de vol de la terre, alors qu'il faut compter six mois pour atteindre la planète rouge.
Reste qu'il existe une grande diversité d'opinions sur ce que devrait faire la NASA à l'avenir. Des visionnaires estiment que des observatoires pourraient être construits sur la Lune et que de l'hélium-3 pourrait en être extrait à une échelle industrielle afin de servir de source d'énergie sur Terre.
D'autres estiment que les astronautes devraient aller directement sur Mars. D'autres enfin comme John Glenn, premier Américain en orbite autour de la terre, pensent que les États-Unis doivent poursuivre et mener à son terme l'expérience de la Station spatiale internationale (ISS) avant de s'impliquer dans un nouveau grand projet.
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Mars serait dans la mire des États-Unis
Marcia Dunn - Associated Press (AP)
Le président américain, George W. Bush, semble sur le point d'annoncer un ambitieux programme spatial prévoyant la construction d'une base scientifique permanente sur la Lune et à plus long terme l'envoi d'une mission habitée sur Mars.
Des responsables américains ont indiqué jeudi soir que M. Bush annoncerait son projet lors d'un discours la semaine prochaine. Le chef de la Maison-Blanche souhaite relancer le programme spatial américain, toujours affecté par l'accident de la navette Columbia survenu il y a près d'un an, ont souligné ces responsables ayant requis l'anonymat.
M. Bush serait favorable à la création d'une base permanente habitée sur la Lune qui pourrait servir à préparer l'envoi d'hommes sur Mars. Le porte-parole de la Maison-Blanche, Scott McClellan, a refusé d'entrer dans les détails, confirmant seulement que M. Bush dévoilerait son projet dans les prochains jours.
Le président américain n'a pas l'intention de proposer l'envoi d'astronautes sur Mars à brève échéance, mais souhaite préparer le terrain en vue d'une expédition vers la planète rouge qui aurait lieu dans plus d'une décennie.
Sur fond d'année électorale, le nouvel intérêt de M. Bush pour l'espace pourrait lui être profitable politiquement. Les observateurs estiment en effet qu'un projet ambitieux dans ce domaine pourrait soulever l'enthousiasme des Américains.
Jusqu'à présent, M. Bush semblait peu intéressé par l'exploration spatiale. Il ne s'est ainsi jamais rendu au Centre spatial Johnson à Houston au Texas lorsqu'il était gouverneur de cet État.
La Lune est une destination bien connue des Américains depuis que Neil Armstrong est devenu le 21 juillet 1969 le premier homme à y poser le pied. Au total, 12 astronautes de la NASA ont marché à la surface du satellite naturel de la terre, sur une période de trois ans et demi, la dernière mission ayant eu lieu en décembre 1972.
Pour le 20e anniversaire de la mission pionnière Apollo 11 en 1989, le président George Bush père s'était prononcé pour une colonisation de la lune et une expédition martienne, mais le projet n'a pas vu le jour en raison de son coût prohibitif. Personne ne sait ce que le projet de George Bush fils pourrait coûter, ni comment la NASA le financerait.
En début de semaine, le président américain a félicité les responsables de la NASA en charge du robot d'exploration Spirit, qui s'est posé sur Mars dimanche. Il a qualifié l'atterrissage réussi de l'engin de «nouvelle confirmation de l'esprit d'exploration américain».
De nombreux experts estiment que la Lune est une étape obligée pour tester des équipements et techniques qui pourraient être nécessaires pour Mars. Notre compagne nocturne présente le gros avantage de se trouver à seulement trois jours de vol de la terre, alors qu'il faut compter six mois pour atteindre la planète rouge.
Reste qu'il existe une grande diversité d'opinions sur ce que devrait faire la NASA à l'avenir. Des visionnaires estiment que des observatoires pourraient être construits sur la Lune et que de l'hélium-3 pourrait en être extrait à une échelle industrielle afin de servir de source d'énergie sur Terre.
D'autres estiment que les astronautes devraient aller directement sur Mars. D'autres enfin comme John Glenn, premier Américain en orbite autour de la terre, pensent que les États-Unis doivent poursuivre et mener à son terme l'expérience de la Station spatiale internationale (ISS) avant de s'impliquer dans un nouveau grand projet.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Velero ,merci pour l'article les septiques seront confondu du du du
Beppo ,toi aussi merci et puis je suis très contente que enfin Bush s'interesse a l'espace ! c'est tu parceque d'autre pays s'y interesse ?
Entoucas je m'en fou de la raison ,l'important c'est que les projets se réalise ! --Message edité par rénatane--
Beppo ,toi aussi merci et puis je suis très contente que enfin Bush s'interesse a l'espace ! c'est tu parceque d'autre pays s'y interesse ?
Entoucas je m'en fou de la raison ,l'important c'est que les projets se réalise ! --Message edité par rénatane--
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Rénatane a écritVelero ,merci pour l'article les septiques seront confondu du du du
Moi je continue à etre 50/50
Encore une fois se ne sont pas des preuves suffisante, la plupart des arguments comme les pierres lunaires j'ai deja expliquer comment le gouvernement aurait pu se les procurer, et pour l'équipement de 200kilo, qui dit que s'en est un vrai ? Encore uen fois le seul argument qui me fait dire que l'homme à peut-etre marcher sur la lune est les installations lunaires en services tout les jours
Moi je continue à etre 50/50
Encore une fois se ne sont pas des preuves suffisante, la plupart des arguments comme les pierres lunaires j'ai deja expliquer comment le gouvernement aurait pu se les procurer, et pour l'équipement de 200kilo, qui dit que s'en est un vrai ? Encore uen fois le seul argument qui me fait dire que l'homme à peut-etre marcher sur la lune est les installations lunaires en services tout les jours
Raven a écrit
Moi je continue à etre 50/50
Encore une fois se ne sont pas des preuves suffisante, la plupart des arguments comme les pierres lunaires j'ai deja expliquer comment le gouvernement aurait pu se les procurer, et pour l'équipement de 200kilo, qui dit que s'en est un vrai ? Encore uen fois le seul argument qui me fait dire que l'homme à peut-etre marcher sur la lune est les installations lunaires en services tout les jours
Cré Thomas ;)
Je pense qu'il aura rien ,aucune preuve qui va te faire changer d'avis car tu aura toujours la réponse :des photos truqués,du cinéma,fait avec l'ordinateur.....
mais entoucas :qui vivra ,verra !
Moi je continue à etre 50/50
Encore une fois se ne sont pas des preuves suffisante, la plupart des arguments comme les pierres lunaires j'ai deja expliquer comment le gouvernement aurait pu se les procurer, et pour l'équipement de 200kilo, qui dit que s'en est un vrai ? Encore uen fois le seul argument qui me fait dire que l'homme à peut-etre marcher sur la lune est les installations lunaires en services tout les jours
Cré Thomas ;)
Je pense qu'il aura rien ,aucune preuve qui va te faire changer d'avis car tu aura toujours la réponse :des photos truqués,du cinéma,fait avec l'ordinateur.....
mais entoucas :qui vivra ,verra !
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De la glace sur Mars (Radio-Canada)
Mise à jour le vendredi 23 janvier 2004 à 10 h 53
.
Une image du pole Sud martien prise le 18 janvier dernier. (Image : ESA)
.
.
La sonde européenne Mars Express a détecté directement, pour la première fois, de l'eau sous forme de glace au pôle Sud de la planète Mars.
Les scientifiques soupçonnaient la présence d'eau sous forme de glace mais n'avaient eu jusqu'à présent que des confirmations indirectes, grâce notamment à la mission américaine Mars Odyssey.
.
Des traces d'érosion causées par la présence passée d'eau. (Image : ESA)
.
L'eau est en surface et n'est pas recouverte par de la glace de gaz carbonique.
Les responsables de la mission ignorent cependant à ce stade quelle quantité de glace a pu être détectée.
Ils ignorent aussi s'il s'agit de glace permanente, ou de glace qui s'évapore pendant l'été martien pour se recondenser pendant l'hiver.
La découverte est basée sur une analyse des vapeurs de molécules d'eau détectées par une caméra infrarouge de Mars Express.
Les 40 ans d'exploration martienne n'avaient toujours pas permis de déterminer avec certitude que de l'eau avait un jour coulé sur Mars.
.
Mars Express est la première mission martienne de l'Europe. La sonde s'est mise en orbite autour de la planète rouge le jour de Noël et a commencé à transmettre ses premières données en janvier, notamment des images haute résolution de la surface.
Parconte, la mission est assombries par le silence du Beagle 2, un robot que la sonde avait largué au sol en décembre.
Une évolution mystérieuse
.
Il y a 4,5 milliards d'années, au moment où les premiers organismes vivants apparaissaient sur notre planète, Mars pouvait être une planète dotée d'un climat agréable, avec de l'eau à l'état liquide en abondance, comme en témoignent des traces qui font fortement penser à des rivières ou des lacs asséchés.
Les scientifiques ne savent toujours pas pourquoi mais le climat martien aurait commencé à se modifier, l'atmosphère se serait raréfiée et une partie de l'eau se serait évaporée et le reste aurait gelé, essentiellement en sous-sol.
Mise à jour le vendredi 23 janvier 2004 à 10 h 53
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Une image du pole Sud martien prise le 18 janvier dernier. (Image : ESA)
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La sonde européenne Mars Express a détecté directement, pour la première fois, de l'eau sous forme de glace au pôle Sud de la planète Mars.
Les scientifiques soupçonnaient la présence d'eau sous forme de glace mais n'avaient eu jusqu'à présent que des confirmations indirectes, grâce notamment à la mission américaine Mars Odyssey.
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Des traces d'érosion causées par la présence passée d'eau. (Image : ESA)
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L'eau est en surface et n'est pas recouverte par de la glace de gaz carbonique.
Les responsables de la mission ignorent cependant à ce stade quelle quantité de glace a pu être détectée.
Ils ignorent aussi s'il s'agit de glace permanente, ou de glace qui s'évapore pendant l'été martien pour se recondenser pendant l'hiver.
La découverte est basée sur une analyse des vapeurs de molécules d'eau détectées par une caméra infrarouge de Mars Express.
Les 40 ans d'exploration martienne n'avaient toujours pas permis de déterminer avec certitude que de l'eau avait un jour coulé sur Mars.
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Mars Express est la première mission martienne de l'Europe. La sonde s'est mise en orbite autour de la planète rouge le jour de Noël et a commencé à transmettre ses premières données en janvier, notamment des images haute résolution de la surface.
Parconte, la mission est assombries par le silence du Beagle 2, un robot que la sonde avait largué au sol en décembre.
Une évolution mystérieuse
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Il y a 4,5 milliards d'années, au moment où les premiers organismes vivants apparaissaient sur notre planète, Mars pouvait être une planète dotée d'un climat agréable, avec de l'eau à l'état liquide en abondance, comme en témoignent des traces qui font fortement penser à des rivières ou des lacs asséchés.
Les scientifiques ne savent toujours pas pourquoi mais le climat martien aurait commencé à se modifier, l'atmosphère se serait raréfiée et une partie de l'eau se serait évaporée et le reste aurait gelé, essentiellement en sous-sol.
Citation : bikeuse a dit: Il y a 4,5 milliards d'années, au moment où les premiers organismes vivants apparaissaient sur notre planète, Mars pouvait être une planète dotée d'un climat agréable, avec de l'eau à l'état liquide en abondance, comme en témoignent des traces qui font fortement penser à des rivières ou des lacs asséchés.
Petite rectification: Ce n'est qu'il y a 3 milliards d'années que la vie est apparu sur terre. Il y a 4.5 milliards d'années c'est le système solaire au complet qui s'est formé - une nébuleuse s'est regroupé pour former le soleil et ses planètes. Les atomes ont formé des molécules de plus en plus complexes et ce n'est qu'il y a 3 milliards d'années que ces molécules ont formé les premières cellules vivantes. Ensuite ces cellules ce sont spécialiser dans des domaines différents pour devenir des cellules respiratoire, des neurones, etc... C'est après que ces cellules ce sont regrouper pour former les premiers organismes : des éponges de mer. C'est il y a 70 millions d'années que le premier primate est apparu, on a qu'à imaginer le temps que ça à prit pour les que les organismes se complexifient de plus en plus pour arriver jusqu'à nous.
Personnellement je crois que c'est en étant conscient de ça que l'on peut vraiment comprendre le véritage enjeux de Mars, soit aller y habiter un jour. L'homme et toutes les espèces de vies ont toujours chercher à se multiplier et à acquérir de plus en plus de territoires. La raison à tout ça est simple : la terre n'existera pas toujours; que ce soit à cause de la mort futur du soleil, à cause d'une comète ou d'un astéoride qui nous frappe ou tout simplement à cause de notre irresponsabillité. Si nous ne colonisons pas d'autres planètes un jour, 3 milliards d'années d'évolutions pourraient être gâché.
Petite rectification: Ce n'est qu'il y a 3 milliards d'années que la vie est apparu sur terre. Il y a 4.5 milliards d'années c'est le système solaire au complet qui s'est formé - une nébuleuse s'est regroupé pour former le soleil et ses planètes. Les atomes ont formé des molécules de plus en plus complexes et ce n'est qu'il y a 3 milliards d'années que ces molécules ont formé les premières cellules vivantes. Ensuite ces cellules ce sont spécialiser dans des domaines différents pour devenir des cellules respiratoire, des neurones, etc... C'est après que ces cellules ce sont regrouper pour former les premiers organismes : des éponges de mer. C'est il y a 70 millions d'années que le premier primate est apparu, on a qu'à imaginer le temps que ça à prit pour les que les organismes se complexifient de plus en plus pour arriver jusqu'à nous.
Personnellement je crois que c'est en étant conscient de ça que l'on peut vraiment comprendre le véritage enjeux de Mars, soit aller y habiter un jour. L'homme et toutes les espèces de vies ont toujours chercher à se multiplier et à acquérir de plus en plus de territoires. La raison à tout ça est simple : la terre n'existera pas toujours; que ce soit à cause de la mort futur du soleil, à cause d'une comète ou d'un astéoride qui nous frappe ou tout simplement à cause de notre irresponsabillité. Si nous ne colonisons pas d'autres planètes un jour, 3 milliards d'années d'évolutions pourraient être gâché.
J'ai déjà vu un documentaire qui disait que s'il avait de l'eau sur mars, que des hommes pourrait y aller et y survivrent en déployant des serres avec des plantes. Même qu'il pourrait refaire une atmosphère en réchauffant la planète de la même façon qu'on le fait sur terre: soit en activant des machines poluantes! Le tout crérait à la longue un effet de serre, ce qui ferait fondre l'eau de mars, les plantes pourraient alors se nourrirent en CO2 et vous imaginerez la suite...
Acrux a écritJ'ai déjà vu un documentaire qui disait que s'il avait de l'eau sur mars, que des hommes pourrait y aller et y survivrent en déployant des serres avec des plantes. Même qu'il pourrait refaire une atmosphère en réchauffant la planète de la même façon qu'on le fait sur terre: soit en activant des machines poluantes! Le tout crérait à la longue un effet de serre, ce qui ferait fondre l'eau de mars, les plantes pourraient alors se nourrirent en CO2 et vous imaginerez la suite... oui c'est la terraformation ;) Tu devrai lire le livre *Mars la rouge * c'est un livre de science fiction,mais l'auteur(Kim Stanley Robinson ) s'est fait aider pour les nouvelles découvertes scientifique, et sa parle de la terraformation .
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Le lundi 26 janvier 2004
Opportunity se porte bien
Jérôme Bernard
Agence France-Presse
Pasadena
Le robot américain Opportunity est en bonne santé et a pu vérifier ses équipements qui fonctionnent bien après son arrivée ce week-end sur la planète Mars, tandis que son jumeau Spirit mal en point est sur la voie du rétablissement.
«Nous avons procédé hier à la première vérification sur l'état de santé (d'Opportunity). Tout va bien», a déclaré lundi le responsable scientifique de la mission, Steve Squyres, lors d'une conférence de presse au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena (Californie).
Le robot mobile à six roues, d'un poids d'environ 180 kg, est équipé de quatre instruments d'analyses géologiques et d'une foreuse permettant de mettre la roche à nu. Opportunity et Spirit doivent étudier la géologie de la planète pendant trois mois et établir si les conditions nécessaires à la vie y ont existé.
La Nasa a montré une carte postale en couleur d'une très grande précision prise par la caméra panoramique installée sur Opportunity. Cette caméra aidera les responsables de la mission à choisir les sols et roches à analyser et à repérer de nouvelles régions vers lesquelles le robot sera dirigé.
Opportunity s'est posé samedi vers 21h05 heure de Californie au milieu d'un petit cratère de 20 mètres de diamètre dans la zone de Meridiani Planum, aux antipodes de Spirit. «Le cratère n'est pas plus grand que cette pièce», a expliqué Steve Squyres aux journalistes dans la salle où se déroulait la conférence de presse.
«C'est le site le plus sombre sur lequel nous soyons arrivés sur Mars», a déclaré Jim Bell, responsable de l'équipe qui s'occupe de la caméra panoramique. La carte postale montre l'arrière du robot et un paysage rouge sombre.
Steve Squyres, géologue, est particulièrement enthousiaste de la proximité d'un affleurement rocheux qu'il juge très prometteur. Cet affleurement rocheux sera un des premiers objectifs pour le robot Opportunity. «On verra après» où diriger le robot, a-t-il déclaré.
Le robot jumeau Spirit, qui ne fonctionne plus normalement depuis mercredi, «va mieux», a déclaré pour sa part Jennifer Trosper, responsable des opérations à la surface de la planète pour la mission Mars Exploration Rover.
Les ingénieurs de la mission tentent toujours de comprendre l'origine du dysfonctionnement de Spirit. Selon Jennifer Trosper, la théorie la plus probable est un «bug» sur le logiciel qui gère les fichiers, ce qui empêche la transmission vers la Terre des données collectées par le robot.
Mme Trosper s'est montré prudente sur un rétablissement complet de Spirit. «Nous ne savons pas si Spirit fonctionnera à nouveau parfaitement», a-t-elle dit. Elle a estimé que les ingénieurs auraient sans doute besoin de deux à trois semaines avant de pouvoir à nouveau utiliser le robot pour procéder aux recherches scientifiques.
De leur côté, les Européens, qui sont aussi partis à la conquête de Mars, sont moins chanceux. Leur robot Beagle 2, qui a dû tomber sur Mars le 25 décembre, est toujours silencieux en dépit de nouvelles tentatives infructueuses de contact.
Les scientifiques britanniques mettent désormais tous leurs espoirs dans une manoeuvre informatique délicate prévue mardi mais l'espoir semble mince.
Opportunity se porte bien
Jérôme Bernard
Agence France-Presse
Pasadena
Le robot américain Opportunity est en bonne santé et a pu vérifier ses équipements qui fonctionnent bien après son arrivée ce week-end sur la planète Mars, tandis que son jumeau Spirit mal en point est sur la voie du rétablissement.
«Nous avons procédé hier à la première vérification sur l'état de santé (d'Opportunity). Tout va bien», a déclaré lundi le responsable scientifique de la mission, Steve Squyres, lors d'une conférence de presse au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena (Californie).
Le robot mobile à six roues, d'un poids d'environ 180 kg, est équipé de quatre instruments d'analyses géologiques et d'une foreuse permettant de mettre la roche à nu. Opportunity et Spirit doivent étudier la géologie de la planète pendant trois mois et établir si les conditions nécessaires à la vie y ont existé.
La Nasa a montré une carte postale en couleur d'une très grande précision prise par la caméra panoramique installée sur Opportunity. Cette caméra aidera les responsables de la mission à choisir les sols et roches à analyser et à repérer de nouvelles régions vers lesquelles le robot sera dirigé.
Opportunity s'est posé samedi vers 21h05 heure de Californie au milieu d'un petit cratère de 20 mètres de diamètre dans la zone de Meridiani Planum, aux antipodes de Spirit. «Le cratère n'est pas plus grand que cette pièce», a expliqué Steve Squyres aux journalistes dans la salle où se déroulait la conférence de presse.
«C'est le site le plus sombre sur lequel nous soyons arrivés sur Mars», a déclaré Jim Bell, responsable de l'équipe qui s'occupe de la caméra panoramique. La carte postale montre l'arrière du robot et un paysage rouge sombre.
Steve Squyres, géologue, est particulièrement enthousiaste de la proximité d'un affleurement rocheux qu'il juge très prometteur. Cet affleurement rocheux sera un des premiers objectifs pour le robot Opportunity. «On verra après» où diriger le robot, a-t-il déclaré.
Le robot jumeau Spirit, qui ne fonctionne plus normalement depuis mercredi, «va mieux», a déclaré pour sa part Jennifer Trosper, responsable des opérations à la surface de la planète pour la mission Mars Exploration Rover.
Les ingénieurs de la mission tentent toujours de comprendre l'origine du dysfonctionnement de Spirit. Selon Jennifer Trosper, la théorie la plus probable est un «bug» sur le logiciel qui gère les fichiers, ce qui empêche la transmission vers la Terre des données collectées par le robot.
Mme Trosper s'est montré prudente sur un rétablissement complet de Spirit. «Nous ne savons pas si Spirit fonctionnera à nouveau parfaitement», a-t-elle dit. Elle a estimé que les ingénieurs auraient sans doute besoin de deux à trois semaines avant de pouvoir à nouveau utiliser le robot pour procéder aux recherches scientifiques.
De leur côté, les Européens, qui sont aussi partis à la conquête de Mars, sont moins chanceux. Leur robot Beagle 2, qui a dû tomber sur Mars le 25 décembre, est toujours silencieux en dépit de nouvelles tentatives infructueuses de contact.
Les scientifiques britanniques mettent désormais tous leurs espoirs dans une manoeuvre informatique délicate prévue mardi mais l'espoir semble mince.
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Jérôme Bernard
Agence France-Presse
Pasadena
Le robot américain Opportunity, qui s'est posé ce week-end sur Mars, a déployé son antenne à gain élevé pour communiquer directement avec la Terre sans passer par les satellites en orbite autour de la planète rouge.
«L'antenne à gain élevé a été déployée avec succès», a déclaré un des responsables de la mission Jim Erickson lors d'une conférence de presse au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena.
Cette antenne permet de transmettre des données directement vers la Terre. Elle complète l'antenne UHF déjà opérationnelle qui a permis au robot de transmettre des données à très haut débit via les satellites américains Mars Global Surveyor et Mars Odyssey, quand ils passent au-dessus d'Opportunity.
Les scientifiques de la mission Mars Exploration Rover ont constaté un petit problème de fonctionnement de l'appareil de chauffage du robot qui se déclenche de manière intempestive, a indiqué Jim Erickson. Mais, il a jugé qu'il était «un peu tôt» pour envisager «le pire».
Les ingénieurs de la Nasa n'avaient pas encore assemblé mardi toutes les images en couleur envoyées par Opportunity pour constituer une première vue à 360 degrés du site martien où le robot s'est posé dans le Meridiani Planum, aux antipodes de son jumeau Spirit.
La Nasa a en revanche diffusé une première image en trois dimensions de l'affleurement rocheux près du robot, le rendant particulièrement familier. «Beaucoup d'entre vous en regardant cette image diront qu'ils ont ce genre de chose dans leur jardin», a plaisanté Andrew Knoll, un scientifique de la mission.
Opportunity est tombé au milieu d'un petit cratère de 20 mètres de diamètre que les géologues jugent très prometteur d'un point de vue scientifique.
Selon M. Knoll, il y a deux hypothèses sur l'origine de ces rochers qui affleurent à la surface du sol, soit un événement volcanique, soit des sédiments qui ont été transportés par le vent ou par l'eau.
Les scientifiques de la Nasa s'intéressent également à un autre cratère plus grand qui se trouve à environ un kilomètre de l'endroit où s'est posé Opportunity. L'intérêt des cratères est qu'ils permettent de voir ce qu'il y a sous la surface du sol sans avoir à creuser.
Le Meridiani Planum est une zone de concentration d'hématite, un oxyde de fer qui se forme habituellement en présence d'eau liquide. Selon le responsable scientifique de la mission Steve Squyres, le sol du site où s'est posé Opportunity semble être recouvert d'hématite.
Dans les semaines à venir, le robot va examiner le sol et l'affleurement rocheux du site d'arrivée puis il sortira du petit cratère et se dirigera vers le cratère plus grand, selon M. Squyres. Mais le robot ne devrait pas commencer à travailler avant une dizaine de jours, le temps de vérifier que tout fonctionne normalement.
Les ingénieurs de la Nasa continuaient de réparer le robot jumeau Spirit, qui ne fonctionne plus normalement depuis mercredi en raison d'un problème sur son ordinateur de bord. Ils ont repéré que le problème se situait dans la mémoire flash du logiciel. Cette mémoire est utilisée dans de nombreux produits électroniques comme les caméras digitales, pour conserver de l'information même quand l'appareil est éteint.
Les ingénieurs ont prévu de supprimer certains des dossiers contenus dans la mémoire flash, notamment ceux concernant le voyage de la Terre vers Mars, pour alléger cette mémoire et faciliter un retour à la normale.
Agence France-Presse
Pasadena
Le robot américain Opportunity, qui s'est posé ce week-end sur Mars, a déployé son antenne à gain élevé pour communiquer directement avec la Terre sans passer par les satellites en orbite autour de la planète rouge.
«L'antenne à gain élevé a été déployée avec succès», a déclaré un des responsables de la mission Jim Erickson lors d'une conférence de presse au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena.
Cette antenne permet de transmettre des données directement vers la Terre. Elle complète l'antenne UHF déjà opérationnelle qui a permis au robot de transmettre des données à très haut débit via les satellites américains Mars Global Surveyor et Mars Odyssey, quand ils passent au-dessus d'Opportunity.
Les scientifiques de la mission Mars Exploration Rover ont constaté un petit problème de fonctionnement de l'appareil de chauffage du robot qui se déclenche de manière intempestive, a indiqué Jim Erickson. Mais, il a jugé qu'il était «un peu tôt» pour envisager «le pire».
Les ingénieurs de la Nasa n'avaient pas encore assemblé mardi toutes les images en couleur envoyées par Opportunity pour constituer une première vue à 360 degrés du site martien où le robot s'est posé dans le Meridiani Planum, aux antipodes de son jumeau Spirit.
La Nasa a en revanche diffusé une première image en trois dimensions de l'affleurement rocheux près du robot, le rendant particulièrement familier. «Beaucoup d'entre vous en regardant cette image diront qu'ils ont ce genre de chose dans leur jardin», a plaisanté Andrew Knoll, un scientifique de la mission.
Opportunity est tombé au milieu d'un petit cratère de 20 mètres de diamètre que les géologues jugent très prometteur d'un point de vue scientifique.
Selon M. Knoll, il y a deux hypothèses sur l'origine de ces rochers qui affleurent à la surface du sol, soit un événement volcanique, soit des sédiments qui ont été transportés par le vent ou par l'eau.
Les scientifiques de la Nasa s'intéressent également à un autre cratère plus grand qui se trouve à environ un kilomètre de l'endroit où s'est posé Opportunity. L'intérêt des cratères est qu'ils permettent de voir ce qu'il y a sous la surface du sol sans avoir à creuser.
Le Meridiani Planum est une zone de concentration d'hématite, un oxyde de fer qui se forme habituellement en présence d'eau liquide. Selon le responsable scientifique de la mission Steve Squyres, le sol du site où s'est posé Opportunity semble être recouvert d'hématite.
Dans les semaines à venir, le robot va examiner le sol et l'affleurement rocheux du site d'arrivée puis il sortira du petit cratère et se dirigera vers le cratère plus grand, selon M. Squyres. Mais le robot ne devrait pas commencer à travailler avant une dizaine de jours, le temps de vérifier que tout fonctionne normalement.
Les ingénieurs de la Nasa continuaient de réparer le robot jumeau Spirit, qui ne fonctionne plus normalement depuis mercredi en raison d'un problème sur son ordinateur de bord. Ils ont repéré que le problème se situait dans la mémoire flash du logiciel. Cette mémoire est utilisée dans de nombreux produits électroniques comme les caméras digitales, pour conserver de l'information même quand l'appareil est éteint.
Les ingénieurs ont prévu de supprimer certains des dossiers contenus dans la mémoire flash, notamment ceux concernant le voyage de la Terre vers Mars, pour alléger cette mémoire et faciliter un retour à la normale.
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