Astronomie , toutes les dernières nouvelles !

Le coin des gamerz et de la techno ! Venez discuter de vos jeux vidéo favoris et ce qui entoure les nouveautés technologiques.
Avatar de l’utilisateur
Acrux
Seigneur de la Causerie
Messages : 7411
Inscription : jeu. janv. 08, 2004 1:00 am

Message par Acrux »

Le 4 juillet, un rendez-vous à ne pas manquer
 



Vue d’artiste du ‘’missile’’ arrivant sur la comète Tempel-1. (Maas Digital/NASA)
 
Tout est en place pour que se déroule à 133 millions de kilomètres de la Terre, le 4 juillet prochain, une partie à trois sans précédent entre une comète, une sonde et un boulet de canon –également appelé ‘’impacteur’’. La NASA a orchestré cette rencontre inédite entre la comète 9P/Tempel-1 et la sonde Deep Impact, porteuse d’une sorte de missile de 370 kilos, afin d’étudier le cœur de la comète.

Pour assister à cet événement, la Société Astronomique de France propose deux lieux de rendez-vous : la Cité de l’Espace de Toulouse et le Parc aux étoiles de Triel-sur-Seine, dans les Yvelines. Dans les deux cas les amateurs sont invités à se présenter dès 7 heures du matin.

Deep Impact doit en effet lâcher son ‘’missile’’ le 3 juillet 24 heures avant l’impact prévu pour le 4 juillet à 7h52 heure française (5h52 TU). Le choc pourrait creuser un cratère de la taille d’un terrain de football. Cependant les effets exacts de l’impact demeurent inconnus et il est impossible de prédire la luminosité de l’événement dans le ciel.

La sonde Deep Impact restera à distance pour prendre des images de l’impact. Le flou de sa caméra haute résolution (HRI, High Resolution Instrument), détecté par les ingénieurs deux mois environ après le lancement de la sonde (le 12 janvier 2005), pourra être corrigé. L’équipe du HRI a expliqué qu’un processus mathématique connu de longue date permettait de corriger les défauts d’une lentille. Ce procédé de ‘’déconvolution’’ sera donc appliqué aux images de Deep Impact. La sonde ne sera pas le seul observateur, loin de là : les grands télescopes spatiaux ou terrestres regarderont le spectacle. Même Rosetta, la sonde européenne partie à la rencontre de la comète Churyumov-Gerasimenko, sera de la partie.


Avatar de l’utilisateur
bikeuse
Immortel du Domaine
Messages : 15224
Inscription : jeu. avr. 03, 2003 1:00 am

Message par bikeuse »

Un volcan de glace sur Titan


Mise à jour le mercredi 8 juin 2005 à 15 h 25
.
Un ancien volcan aurait été observé à la surface de Titan, la principale lune de Saturne.



Des images infrarouges prises par une caméra de la sonde Cassini montrent une mystérieuse montagne, d'une trentaine de kilomètres de diamètre, qui semble être un volcan qui aurait généré de la glace au lieu de la lave. Les instruments n'ont, pour le moment, trouvé aucune trace de cratère.

Cette découverte pourrait expliquer la présence de méthane dans l'atmosphère du satellite.

Titan est le seul satellite du système solaire à avoir une atmosphère composée d'azote et de méthane.

Son atmosphère est semblable à celle de la Terre à sa formation, et les scientifiques pensent qu'en l'étudiant, ils pourraient expliquer comment la vie a débuté.

Pas de lacs ni de mers, et sans océans

Les astronomes croyaient que les matières organiques présentes dans l'atmosphère de Titan étaient formées par des mers ou des lacs de méthane ou d'éthane, mais les derniers clichés n'apportent pas la preuve de l'existence de lacs de méthane.

Le méthane est un gaz hautement inflammable sur Terre, mais il se trouve sous forme liquide sur Titan, à cause du froid et de la pression atmosphérique.

Bien que ce volcan ne soit pas en activité, les scientifiques pensent que des volcans similaires pourraient exister ailleurs sur Titan et expliquer la présence de flaque de méthane à la surface de cette lune.



Avatar de l’utilisateur
Rénatane
Immortel du Domaine
Messages : 20790
Inscription : ven. déc. 12, 2003 1:00 am

Message par Rénatane »

Merci bikeuse pour ton apport  
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Avatar de l’utilisateur
Rénatane
Immortel du Domaine
Messages : 20790
Inscription : ven. déc. 12, 2003 1:00 am

Message par Rénatane »

Le mardi 14 juin 2005

Découverte d'une nouvelle planète extrasolaire

Associated Press

Washington

Une planète qui pourrait ressembler à la Terre, mais avec une température trop élevée pour abriter des formes de vie, a été découverte en orbite autour d'une étoile voisine, à 15 années-lumières du système solaire.


La découverte de cette planète, avec un rayon double de celui de la Terre, a été annoncée lundi à la Fondation nationale des sciences.

«C'est la plus petite planète extrasolaire jamais détectée et la première d'une nouvelle catégorie de planètes telluriques, a annoncé Paul Butler de l'Institution Carnegie à Washington. Elle est comme une grande cousine de la Terre.»

«Pour la première fois dans l'histoire, nous avons des preuves d'existence d'une planète rocheuse tournant autour d'une étoile normale», a ajouté Geoffrey Marcy, professeur d'astronomie à l'Université de Berkeley.

Si les chercheurs n'ont pas de preuve directe que la nouvelle planète soit rocheuse, sa masse n'est pas celle d'une géante gazeuse, comme Jupiter. Ils l'estiment entre 5,9 et 7,5 fois celle de la Terre.

L'astre est en orbite autour d'une étoile baptisée Gliese 786, située à 15 années-lumière de la Terre. Sa révolution ne dure que l'équivalent d'1,94 journée terrestre. Sa température est évaluée entre 204 et 398 degrés Celsius.

Gliese 876 est une étoile naine rouge, avec une masse estimée à un tiers de celle du soleil. C'est la plus petite étoile découverte autour de laquelle tournent des planètes.

Paul Butler a expliqué que la composition de la planète est probablement similaire à celle des planètes internes du système solaire, un mélange de nickel et de fer.

Selon Gregory Laughlin, de l'observatoire Lick, de l'Université de Californie, a estimé qu'une planète avec cette masse pouvait avoir une gravité suffisante pour retenir une atmosphère: «Elle pourrait même avoir une couche dense de vapeur d'eau».

Trois autres planètes extrasolaires, qui pourraient être aussi de composition rocheuse, ont été recensées mais elles sont en orbite autour d'un pulsar, une étoile morte qui émet des pulsations à intervalle régulier, et non autour d'une étoile normale.




[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Avatar de l’utilisateur
bikeuse
Immortel du Domaine
Messages : 15224
Inscription : jeu. avr. 03, 2003 1:00 am

Message par bikeuse »

Une naine brune qui en jette



Des astronomes ont capturé l’image pas banale d’une naine brune se comportant comme une jeune étoile. L’équipe d’Emma Whelan (Dublin) a observé un jet de matière expulsé par une naine brune dans le berceau d’étoiles de Rhô Ophiuchi. Les naines brunes sont des objets intermédiaires, leur taille est considérée comme la limite inférieure pour les étoiles. Plus petit qu’une naine brune, un objet tombe dans la catégorie des planètes. Les astronomes pensent que ces pâles étoiles ne se sont pas ‘’allumées’’ : elles ne seraient pas assez massive pour que la réaction nucléaire s’amorce en leur coeur.

Grâce au Very Large Telescope (VLT) du Chili Whelan et ses collègues ont pu mesurer un jet de 1,5 milliard de kilomètre éjecté de la jeune naine brune à la vitesse de 45 km par seconde. Les jets de matière sont fréquemment observés chez les jeunes étoiles massives en formation. Leur présence autour d’une naine brune suggère qu’elles se formeraient comme les autres étoiles, à partir d’un disque de matière dont elles se ‘’nourrissent’’ et vers lequel elles éjectent une partie des matériaux, rapporte le magazine New Scientist.

Reste à savoir pourquoi leur croissance s’arrête : faute de matériel ou à cause d’un évènement violent qui les éjecterait loin de leur ‘’berceau’’. Plusieurs hypothèses s’affrontent.

Cécile Dumas
(27/06/05)

Avatar de l’utilisateur
bikeuse
Immortel du Domaine
Messages : 15224
Inscription : jeu. avr. 03, 2003 1:00 am

Message par bikeuse »

Une mystérieuse tache sur Titan



Les astronomes s'interrogent en effet sur la nature d'une tache noire observée à la surface du plus gros satellite de la planète Saturne, et qui a l'allure d'un lac entouré d'une zone lisse ressemblant à une plage.

Les experts spéculent depuis longtemps sur la possibilité que Titan puisse abriter des espaces ouverts de méthane liquide.

Cette tâche de 235 km de long et de 75 km de large pourrait bien devenir la première candidate, même si les scientifiques se gardent pour le moment d'interpréter les photos.

C'est que la région pourrait simplement être un dépôt solide plus foncé, un genre de cratère volcanique, par exemple.

Cet espace se trouve sous la région la plus nuageuse de la lune, près du pôle Sud, qui avait déjà été soupçonné d'accueillir des pluies de méthanes.

Avatar de l’utilisateur
Rénatane
Immortel du Domaine
Messages : 20790
Inscription : ven. déc. 12, 2003 1:00 am

Message par Rénatane »

Hum , le méthane , c'est foncée ou bien c'est la planête qui a un sol plutôt terreux....? ou bien c'est a cause que la lumière ne passe pas....
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Avatar de l’utilisateur
Rénatane
Immortel du Domaine
Messages : 20790
Inscription : ven. déc. 12, 2003 1:00 am

Message par Rénatane »

Deep Impact prête pour la collision


Mise à jour le jeudi 30 juin 2005 à 14 h 29
.




.
Image: NASA
.
La NASA est prête à mener une délicate opération qui doit se produire lundi à quelque 130 millions de kilomètres de la Terre.

Ainsi, plus de six mois après son lancement, la sonde Deep Impact doit éjecter un impacteur de la taille d'un baril qui frappera la comète Tempel-1 à plus de 37 100 km/h.

L'impact créera un cratère de la taille d'un terrain de football sur cet astre de 15 kilomètres de long.

Les responsables espèrent que le trou créé par la collision révélera des informations précieuses sur le noyau de la comète de glace et de roche, et qu'il fournira des indices sur les origines du système solaire.

Les nombreux satellites de l'agence américaine, notamment les télescopes Hubble, Spitzer et Chandra, scruteront l'espace afin d'enregistrer les effets de la collision.

.


Image: NASA
.
Selon la NASA, le risque que l'impacteur manque sa cible est inférieur à 1 %. Au moment de l'impact, la comète pourrait être 40 fois plus brillante que la normale, ce qui la rendrait visible aux observateurs de l'hémisphère occidental.

Certains experts pensent que la comète pourrait se briser en plusieurs morceaux.

Les comètes sont les débris laissés après la formation du Soleil et des planètes.

Deep Impact a décollé de Cape Canaveral, en Floride, à la mi-janvier pour un périple d'environ 431 millions de kilomètres.

Cette mission est évaluée à 330 millions de dollars américains.







[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Avatar de l’utilisateur
Earendil
Seigneur de la Causerie
Messages : 7673
Inscription : lun. juin 27, 2005 12:00 am

Message par Earendil »

hmm tres intéressant ce topic la et je suis sur ils vont montré des images de l'impact aux nouvelles
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Avatar de l’utilisateur
Rénatane
Immortel du Domaine
Messages : 20790
Inscription : ven. déc. 12, 2003 1:00 am

Message par Rénatane »


Cette image de la Nasa montre l'impact initial de Deep Impact contre la comète Tempel 1.



Mission accomplie pour Deep Impact

Alicia Chang

Associated Press

Pasadena, Californie

Mission accomplie pour Deep Impact. L'«impacteur» de la sonde américaine, un projectile de cuivre de 370 kilos, a percuté comme prévu lundi matin la comète Tempel 1, pour étudier son coeur de glace et tenter d'en savoir un peu plus sur la formation du système solaire.


C'est la première fois qu'un engin spatial touche la surface d'une comète pour un feu d'artifice intersidéral, à 134 millions de kilomètres de la Terre, dignes des plus grandes productions hollywoodiennes. La mission de la NASA porte d'ailleurs le nom d'un film de science-fiction à gros budget, Deep Impact (1998) - une coïncidence selon les scientifiques.

Sur Terre, l'annonce de l'impact survenu peu avant 6h gmt (8h heure française) a déclenché un tonnerre d'applaudissements et des embrassades au centre de contrôle de la mission confiée au Jet Propulsion Laboratory de la NASA, à Pasadena en Californie.

L'agence spatiale américaine, qui a lancé la sonde le 12 janvier dernier, peut se targuer d'avoir reussi un exploit technologique: rattraper une comète, larguer dimanche un impacteur qui a atteint lundi sa cible - une zone de moins de six kilomètres - à plus de 850 000 km de distance. Et, de façon symbolique, le jour de la fête nationale américaine...
«Nous avons touché la comète exactement à l'endroit voulu», s'est félicité Don Yeomans, un de responsables de cette mission d'un coût de 333 millions de dollars. La collision à grande vitesse (37 000 km/h) entre la comète et le module de cuivre a été visible au télescope depuis certaines régions du continent américain. Le cuivre a été choisi car il permet des mesures plus fiables.

Le vaisseau-mère observait les effets de l'impact et s'est approché à quelque 8000km pour prendre des images. Les premiers clichés font apparaître une grande tache lumineuse sur la partie inférieure de la comète, grande comme la moitié de l'île de Manhattan à New York.

L'impact, qui selon les scientifiques devrait creuser dans Tempel 1 un cratère de la taille d'une maison ou d'un stade a également projeté de la glace, des poussières et des gaz, révélant la matière vierge jusqu'à alors sous la surface du noyau. La lumière du Soleil se reflétant sur les matériaux éjectés devait former une sorte de halo brillant, s'atténuant avec la dispersion des débris.

Depuis son lancement le 12 janvier, Deep Impact, composé d'un vaisseau-mère et d'un impacteur, a parcouru 431 millions de kilomètres, tandis que la comète, découverte par l'astronome allemand Ernst Tempel, évolue sur une orbite elliptique entre Mars et Jupiter.

Les comètes, amas de glace, de gaz, roches et poussières, se sont formées il y a environ 4,5 milliards d'années, à peu près en même temps que le système solaire lui-même. Jusqu'à présent, seules les particules contenues dans la queue des comètes ont pu être prélevées et examinées. La mission Deep Impact doit permettre pour la première fois d'examiner ce que renferme la croûte du noyau.

L'impact a été également suivi par les télescopes spatiaux Hubble et Spitzer. L'Agence spatiale européenne (ESA), elle, a fait appel à son chasseur de comète Rosetta et à son observatoire XMM-Newton. Au total, des scientifiques d'une vingtaine de pays ont observé la collision.









[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Avatar de l’utilisateur
Acrux
Seigneur de la Causerie
Messages : 7411
Inscription : jeu. janv. 08, 2004 1:00 am

Message par Acrux »

Rénatane  a écrit
Cette image de la Nasa montre l'impact initial de Deep Impact contre la comète Tempel 1.



Mission accomplie pour Deep Impact

Alicia Chang

Associated Press

Pasadena, Californie

Mission accomplie pour Deep Impact. L'«impacteur» de la sonde américaine, un projectile de cuivre de 370 kilos, a percuté comme prévu lundi matin la comète Tempel 1, pour étudier son coeur de glace et tenter d'en savoir un peu plus sur la formation du système solaire.


C'est la première fois qu'un engin spatial touche la surface d'une comète pour un feu d'artifice intersidéral, à 134 millions de kilomètres de la Terre, dignes des plus grandes productions hollywoodiennes. La mission de la NASA porte d'ailleurs le nom d'un film de science-fiction à gros budget, Deep Impact (1998) - une coïncidence selon les scientifiques.

Sur Terre, l'annonce de l'impact survenu peu avant 6h gmt (8h heure française) a déclenché un tonnerre d'applaudissements et des embrassades au centre de contrôle de la mission confiée au Jet Propulsion Laboratory de la NASA, à Pasadena en Californie.

L'agence spatiale américaine, qui a lancé la sonde le 12 janvier dernier, peut se targuer d'avoir reussi un exploit technologique: rattraper une comète, larguer dimanche un impacteur qui a atteint lundi sa cible - une zone de moins de six kilomètres - à plus de 850 000 km de distance. Et, de façon symbolique, le jour de la fête nationale américaine...
«Nous avons touché la comète exactement à l'endroit voulu», s'est félicité Don Yeomans, un de responsables de cette mission d'un coût de 333 millions de dollars. La collision à grande vitesse (37 000 km/h) entre la comète et le module de cuivre a été visible au télescope depuis certaines régions du continent américain. Le cuivre a été choisi car il permet des mesures plus fiables.

Le vaisseau-mère observait les effets de l'impact et s'est approché à quelque 8000km pour prendre des images. Les premiers clichés font apparaître une grande tache lumineuse sur la partie inférieure de la comète, grande comme la moitié de l'île de Manhattan à New York.

L'impact, qui selon les scientifiques devrait creuser dans Tempel 1 un cratère de la taille d'une maison ou d'un stade a également projeté de la glace, des poussières et des gaz, révélant la matière vierge jusqu'à alors sous la surface du noyau. La lumière du Soleil se reflétant sur les matériaux éjectés devait former une sorte de halo brillant, s'atténuant avec la dispersion des débris.

Depuis son lancement le 12 janvier, Deep Impact, composé d'un vaisseau-mère et d'un impacteur, a parcouru 431 millions de kilomètres, tandis que la comète, découverte par l'astronome allemand Ernst Tempel, évolue sur une orbite elliptique entre Mars et Jupiter.

Les comètes, amas de glace, de gaz, roches et poussières, se sont formées il y a environ 4,5 milliards d'années, à peu près en même temps que le système solaire lui-même. Jusqu'à présent, seules les particules contenues dans la queue des comètes ont pu être prélevées et examinées. La mission Deep Impact doit permettre pour la première fois d'examiner ce que renferme la croûte du noyau.

L'impact a été également suivi par les télescopes spatiaux Hubble et Spitzer. L'Agence spatiale européenne (ESA), elle, a fait appel à son chasseur de comète Rosetta et à son observatoire XMM-Newton. Au total, des scientifiques d'une vingtaine de pays ont observé la collision.

Je crois que cette mission va prendre une place très importante dans l'histoire, comme j'ai hâte de voir les découvertes qui en sortiront...!  
Avatar de l’utilisateur
Lucky Luke
Immortel du Domaine
Messages : 14394
Inscription : mer. nov. 26, 2003 1:00 am

Message par Lucky Luke »

Images de la comète Tempel 1 prises du télescope spatial Hubble  avant et après la collision avec Deep Impact .

Avatar de l’utilisateur
Rénatane
Immortel du Domaine
Messages : 20790
Inscription : ven. déc. 12, 2003 1:00 am

Message par Rénatane »

Ouff , ça fait une grosse explosion !
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Avatar de l’utilisateur
bikeuse
Immortel du Domaine
Messages : 15224
Inscription : jeu. avr. 03, 2003 1:00 am

Message par bikeuse »

Lucky Luke  a écritImages de la comète Tempel 1 prises du télescope spatial Hubble  avant et après la collision avec Deep Impact .


cool les photos
Avatar de l’utilisateur
°Cybelle°
Manitou de la Parlotte
Messages : 1803
Inscription : jeu. nov. 27, 2003 7:00 pm

Message par °Cybelle° »

Une atmosphère distincte pour les anneaux


Mise à jour le mercredi 6 juillet 2005 à 12 h 55
.




.
La sonde Cassini continue de transmettre des informations sur Saturne et son système d'anneaux, un an après son entrée en orbite autour de la planète.

Les dernières données recueillies par les responsables de la mission montrent que ses anneaux possèdent leur propre atmosphère principalement composée de molécules d'oxygène (O2).

Les anneaux, composés de poussières, de roches et de glace, libèrent de l'eau dont l'hydrogène s'échappe rapidement laissant l'oxygène dans le champ gravitationnel des anneaux.

Une rotation ralentie?

De plus, la rotation de la planète serait plus lente de 7 minutes par rapport aux mesures prises dans les années 70 et 80 par les sondes Pioneer et Voyager, un phénomène qui reste un mystère pour l'équipe d'experts, même si ces derniers ne croient pas vraiment que la vitesse de rotation ait réellement diminué.





.
Certains experts pensent que les instruments des deux sondes précédentes pourraient être en cause.

L'orbiteur Cassini et la sonde Huygens ont quitté la Terre en octobre 1997. Après un voyage de 3,2 milliards de kilomètres, Cassini-Huygens est devenu, au début juillet 2004, le premier objet de conception humaine à se placer dans l'orbite de Saturne.

En décembre 2004, l'orbiteur a largué la sonde Huygens, qui a atteint la surface de Titan, la principale lune de Saturne, en janvier 2005.

Avatar de l’utilisateur
°Cybelle°
Manitou de la Parlotte
Messages : 1803
Inscription : jeu. nov. 27, 2003 7:00 pm

Message par °Cybelle° »

Faut-il avoir peur de 2004 MN4 ?

Cet astéroïde doit effleurer la Terre le vendredi 13 avril 2029, à une distance très inférieure à celle qui nous sépare de la Lune, peut-être même 30 000 kilomètres, soit l'altitude de nos satellites géostationnaires. Si les calculs sont confirmés d'ici là, 2004 MN 4 deviendrait alors le corps céleste à nous avoir frôlés au plus près depuis que l'homme dispose de moyens d'observation perfectionnés. Or son diamètre, d'environ 300 mètres, est bien supérieur à celui de la météorite de la Toungouska, dernier objet spatial à avoir atteint la Terre, en 1908, en libérant une énergie mille fois supérieure à celle de la bombe d'Hiroshima, qui détruisit 2 000 km2 de la Taïga sibérienne... A elle seule, 2004 MN4 concentre ainsi les craintes, les risques réels et les incertitudes nombreuses qui lestent les petits corps menaçant de tomber du ciel.

 

Comment les connaître ?

Lorsqu'ils sont susceptibles de couper l'orbite de la Terre, ces corps, principalement des astéroïdes, sont appelés des géocroiseurs. "D'après nos estimations, environ 2 000 d'entre eux sont potentiellement dangereux, indique François Colas, de l'Institut de mécanique céleste. On en a repéré les deux tiers." Depuis plusieurs années, un programme américain s'appuie sur deux télescopes automatiques qui servirent à détecter les satellites espions durant la guerre froide, pour observer la totalité du ciel en un mois. "Ce sont les plus gros pourvoyeurs de découvertes, dit M. Colas. Mais l'on ne sera jamais sûr de tout voir."

Pour cerner les risques, rien de tel que les bonnes vieilles probabilités. Statistiquement, un astéroïde de plusieurs dizaines de mètres de diamètre nous atteint chaque siècle. Les objets de 1 à 2 kilomètres, susceptibles de créer d'immenses dégâts dans un pays, nous frappent en moyenne tous les 500 000 ans. Les cataclysmes majeurs, tel celui qui provoqua la disparition des dinosaures il y a 65 millions d'années, n'arriveraient qu'une fois tous les 100 millions d'années.

Comment les voir venir ?

Déceler à temps, parmi les géocroiseurs, ceux qui sont susceptibles d'attenter à notre planète peut donner des migraines aux astronomes les plus chevronnés. Parce qu'il ne faut ni sous-estimer le risque ni l'exagérer. "Au début de nos observations, nous disposons de très peu d'informations sur la trajec toire du corps , explique Patrick Michel (CNRS), du laboratoire Cassiopée de l'observatoire de la Côte d'Azur, à Nice, et membre du comité Néomap, mis en place par l'Agence spatiale européenne (ESA) pour réfléchir à une prévention de ces catastrophes potentielles. Des variations infimes peuvent se propager de manière exponentielle sur le tracé de l'orbite que nous calculons." Les astronomes doivent faire appel à des probabilités qui n'excluent que rarement, dans un premier temps, un éventuel choc avec la Terre. Puis, au gré des observations, ils affinent les statistiques, qui deviennent, dans la plupart des cas, rassurantes.

2004 MN4 illustre bien ces variations. Aperçu en juin puis en décembre 2004, l'astéroïde s'est vu attribuer à la fin de ce mois une probabilité de collision avec la Terre encore jamais atteinte : 2,7 %. Début 2005, de nouveaux calculs ont relativisé le risque : 2004 MN4 ne ferait que frôler la Terre en 2029. Depuis, l'astéroïde est caché par le Soleil. "Nous le reverrons en 2013, pour constater peut-être qu'il est encore moins menaçant que prévu", prévoit M. Michel.

Qui prévenir ?

Les spécialistes ne cessent de se demander quand informer le grand public sans provoquer de panique. Plusieurs fausses alertes les ont conduits à mettre au point une échelle de risques graduée de 1 à 10 selon la taille du géocroiseur et sa probabilité d'impact avec la Terre. A chaque niveau, l'échelle de Turin, du nom du colloque où elle a été adoptée en 1999, précise qui prévenir, public ou spécialistes.

Là encore, 2004 MN4 est venu souligner les limites de ces bonnes intentions. Fin décembre, l'astéroïde est devenu le premier géocroiseur de l'histoire à se hisser au niveau 4 de l'échelle de Turin.

La nouvelle a été rendue publique, mais n'a sans doute pas rencontré le retentissement prévisible, car les yeux du grand public se sont alors rivés sur le tsunami indien. L'alerte était inutile, la panique eût été malvenue : début janvier, avec les nouvelles estimations, 2004 MN4 redescendait au premier étage. Depuis, l'échelle de Turin est au centre d'une polémique entre spécialistes. "Elle institutionnalise un système d'alerte, sans prendre en compte les barres d'erreur des calculs", estime M. Michel. Ses promoteurs viennent de repréciser les procédures d'information.

Comment s'en débarrasser [g]?

Le jour où un géocroiseur menacera vraiment la Terre, il ne faudra surtout pas faire comme dans les films. Tenter de le faire exploser serait la pire solution, de l'avis unanime. Les morceaux seraient aussi dangereux que l'ensemble. "Pour le pulvériser totalement, il faudra une énergie d'impact impossible à rassembler", ajoute M. Michel.

Entre autres scénarios, la déviation de la trajectoire est aujourd'hui privilégiée. Deep Impact n'a pas été conçue pour tester une telle possibilité. Mais d'autres projets ont été envisagés. Une fondation américaine imagine de remorquer l'importun grâce à un satellite, d'autres grâce à une voile solaire. L'ESA réfléchit au projet Don Quichotte, qui prévoit d'envoyer deux engins spatiaux vers un astéroïde. Le premier irait s'écraser sur l'astre, tandis que l'autre ("Sancho Pança"), en orbite autour du corps, l'étudierait plusieurs mois avant, pendant et après l'impact. Dans l'espoir de le voir dévier....
Avatar de l’utilisateur
°Cybelle°
Manitou de la Parlotte
Messages : 1803
Inscription : jeu. nov. 27, 2003 7:00 pm

Message par °Cybelle° »

Des sondes à l'assaut des vagabonds du ciel


Par joseph , posté le Mercredi 6 juillet 2005 à 11:17




La sonde Deep Impact a parfaitement réussi sa mission, espérons qu’il en sera de même pour trois de ses consoeurs voguant actuellement dans l’espace en direction de comètes ou d’astéroïde afin de leurs faire livrer leurs secrets.

La première, Stardust, est une sonde américaine qui a déjà réussi la première partie de sa mission : à savoir récupérer moins d’un milligramme de poussière provenant de la queue le comète Wild-2 à l’aide d’un capteur à particules. En janvier 2006, la sonde devrait ramener les précieux échantillons sur Terre, de la même manière que la sonde Genesis a ramené de la « poussière » du Soleil.


Stardust Crédits: NASA

Un an plus tard, la sonde Japonaise Hayabusa (« faucon » en japonais) devrait elle aussi ramener des échantillons sur Terre. Il s’agira cette fois d’échantillons d’un astéroïde : 1998SF36, plus connu sous le nom d’Itokawa. Après 5 mois d’études préliminaires, la sonde s’approchera de l’astéroïde, puis, tel un faucon, foncera sur l’astéroïde pour y récupérer sa proie et cela sans toucher le sol : lors de ses 3 passages, la sonde enverra à chaque fois un petit projectile sur le corps rocheux pour en faire exploser la croûte ; ensuite elle récupérera les éclats dans une sorte de petit cornet. Une fois sa mission terminée, Hayabusa reviendra sur Terre, pendant l’été 2007.


Hayabusa Crédits: JAXA

Enfin la sonde européenne Rosetta, lancée en février 2004, devrait arriver aux environs de la comète Churyumov-Gerasimeko en 2014. Une fois arrivée à destination, elle se mettra en orbite autour du noyau et larguera le petit robot Philae. Philae doit atterrir sur le noyau pour y faire des analyses. Philae s’agrippera au noyau à l’aide de ses ancres et restera plaqué au sol grâce à ses rétro-fusées. La sonde et le robot doivent faire diverses analyses sur place : contrairement aux missions américaine et japonaise il n’y aura pas de retour d’échantillons sur Terre.


Rosetta Crédits:ESA

Avatar de l’utilisateur
Thewinneris
Seigneur de la Causerie
Messages : 5728
Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am

Message par Thewinneris »

Pourquoi on voit toujours des reconstitutions d'images (Ultras-embellis, donc irréel, comme à peu près toutes les images postées sur ce topic "pas un reproche là, simple constatation") lorsqu'il s'agit de sondes envoyées dans l'espace pour filmer? J'aimerais bien voir les vrais images qui viennent directement des sondes pour mieux croire en leur découvertes! On en voit jamais! ou le peu qu'on voit c'est super flou ou en noir et blanc! --Message edité par Thewinneris le 2005-07-07 19:13:08--
Avatar de l’utilisateur
Rénatane
Immortel du Domaine
Messages : 20790
Inscription : ven. déc. 12, 2003 1:00 am

Message par Rénatane »

Les images du télescope Hubble sont vrais et souvent spectaculaires....exemple plus haut : la deuxièmes photos dans l'article de Cybelle , saturne.....et bien ,c'est réel et non une construction.........
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Avatar de l’utilisateur
Thewinneris
Seigneur de la Causerie
Messages : 5728
Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am

Message par Thewinneris »

Je n'ai pensée qu'aux sondes et j'ai oubliée la possibilité d'images par téléscope. Mais ils offrent tellement de belles images qu'on a tendence à penser que c'est revu par ordinateur, alors que non!  
Merci pour cette précision! --Message edité par Thewinneris le 2005-07-08 17:35:25--
Répondre

Revenir à « L'ARCADE »