Astronomie , toutes les dernières nouvelles !
- Lucky Luke
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Une planète repérée pour la première fois grâce à un effet de loupe cosmique
Agence France-Presse
Washington
Des astronomes ont pu repérer une planète tournant autour d'une étoile dans la Voie lactée en utilisant pour la première fois un effet naturel de loupe cosmique.
Ce phénomène, connu sous le nom de microlentille gravitationnelle, fait tenir à une étoile ou à une planète le rôle de loupe en rendant plus brillante l'étoile plus éloignée qui se trouve directement derrière l'objet observé.
L'amplification de la lumière de l'étoile éloignée est due à la déviation de la lumière issue de cette étoile par l'objet dense (planète ou naine brune) plus proche, située sur la ligne de visée de l'étoile éloignée.
L'étoile la plus éloignée focalise la lumière, comme la lentille d'un télescope, mais cette observation n'est possible qu'au moment d'un alignement entre l'objet observé et l'étoile située derrière elle. Le physicien américain d'origine allemande Albert Einstein avait été le premier à décrire cet effet de loupe dans sa Théorie de la relativité générale.
«La vrai force de la microlentille gravitationnelle est sa capacité à détecter des planètes de faible masse», a expliqué Ian Bond, de l'Institut d'Astronomie d'Edimbourg (Ecosse), dont les travaux seront publiés dans l'édition du 10 mai de la revue Astrophysical Journal Letters.
La nouvelle planète observée est en orbite autour d'une étoile située à 17 000 années lumière de la Terre, dans la constellation du Sagittaire. Cette planète est probablement une fois et demi plus grosse que Jupiter, et trois fois plus éloignée de nous que la distance de la Terre au Soleil.
«Je suis heureux de voir la prédiction (d'Einstein) ce réaliser avec la détection de la première planète par microlentille gravitationnelle» a déclaré Bohdan Paczynski, de Princeton University dans le New Jersey en estimant que le procéder devrait permettre de repérer d'autres planètes de la taille de Neptune ou même de la Terre, autour d'étoiles très éloignées.
Agence France-Presse
Washington
Des astronomes ont pu repérer une planète tournant autour d'une étoile dans la Voie lactée en utilisant pour la première fois un effet naturel de loupe cosmique.
Ce phénomène, connu sous le nom de microlentille gravitationnelle, fait tenir à une étoile ou à une planète le rôle de loupe en rendant plus brillante l'étoile plus éloignée qui se trouve directement derrière l'objet observé.
L'amplification de la lumière de l'étoile éloignée est due à la déviation de la lumière issue de cette étoile par l'objet dense (planète ou naine brune) plus proche, située sur la ligne de visée de l'étoile éloignée.
L'étoile la plus éloignée focalise la lumière, comme la lentille d'un télescope, mais cette observation n'est possible qu'au moment d'un alignement entre l'objet observé et l'étoile située derrière elle. Le physicien américain d'origine allemande Albert Einstein avait été le premier à décrire cet effet de loupe dans sa Théorie de la relativité générale.
«La vrai force de la microlentille gravitationnelle est sa capacité à détecter des planètes de faible masse», a expliqué Ian Bond, de l'Institut d'Astronomie d'Edimbourg (Ecosse), dont les travaux seront publiés dans l'édition du 10 mai de la revue Astrophysical Journal Letters.
La nouvelle planète observée est en orbite autour d'une étoile située à 17 000 années lumière de la Terre, dans la constellation du Sagittaire. Cette planète est probablement une fois et demi plus grosse que Jupiter, et trois fois plus éloignée de nous que la distance de la Terre au Soleil.
«Je suis heureux de voir la prédiction (d'Einstein) ce réaliser avec la détection de la première planète par microlentille gravitationnelle» a déclaré Bohdan Paczynski, de Princeton University dans le New Jersey en estimant que le procéder devrait permettre de repérer d'autres planètes de la taille de Neptune ou même de la Terre, autour d'étoiles très éloignées.
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Vérification de la théorie de la relativité
Une sonde sera lancée dans l'espace
Jérôme Bernard
Agence France-Presse
Washington
Une sonde spatiale, baptisée Gravity Probe-B, doit être lancée lundi par la Nasa pour vérifier la théorie de la relativité générale élaborée par Albert Einstein en 1916.
La sonde, mise au point par l'agence spatiale américaine, l'Université de Stanford et le groupe aéronautique Lockheed Martin, quittera la Terre à bord d'une fusée Delta II à 10h01 locales depuis la base aérienne militaire de Vandenberg en Californie.
«Gravity Probe-B a la capacité de découvrir les propriétés fondamentales de l'univers invisible, un univers qui semble très bizarre et étranger à notre perception quotidienne et qu'Einstein a pourtant essayé de nous montrer il y a près d'un siècle», a expliqué Anne Kinney, directrice de la division astronomie et physique au bureau de la science spatiale de la Nasa.
«Ce sera le test le plus précis de la théorie d'Einstein», a-t-elle ajouté lors d'une récente conférence de presse.
Dans sa théorie, le physicien américain d'origine allemande affirme que le temps et l'espace sont déformés par la présence d'objets massifs. La Terre déforme ainsi l'espace-temps autour d'elle, produisant l'effet de gravité.
Comme une balle déforme une toile tendue en y formant un creux, un corps modifie l'espace autour de lui. Cela explique pourquoi tous les corps, quelle que soit leur masse, tombent avec la même accélération: ils suivent en fait la ligne de plus grande pente du creux formé dans l'espace.
Gravity Probe-B transporte quatre gyroscopes sophistiqués, chacun de la taille d'une balle de ping-pong, qui fourniront un système de référence espace-temps presque parfait.
Une fois placée en orbite à 640 km au-dessus de la Terre, la sonde de 3,3 tonnes fera le tour du globe en 97,5 minutes en passant au-dessus des deux pôles.
La mission, dont le projet remonte à 45 ans, doit durer environ seize mois. Elle est divisée en trois phases. La première durera environ 60 jours et consistera à mettre au point l'expérience. Elle sera suivie d'une phase de mesures de 13 mois puis d'une dernière phase d'environ deux mois de calibrage, a expliqué le responsable de cette mission à la Nasa, Rex Geveden.
Pour tester la théorie de la relativité générale, GP-B surveillera tout mouvement infime de l'axe d'orientation des gyroscopes grâce à un téléscope orienté vers un point de référence, l'étoile IM Pegasi.
Les gyroscopes ont été isolés le plus possible des influences extérieures. «C'est l'environnement le plus calme jamais produit», a déclaré Anne Kinney. L'utilisation de ces gyroscopes ultra-stables permettra d'être sûr que chaque changement d'angle de l'axe de rotation du gyroscope est une conséquence de la relativité générale.
La théorie de la relativité générale a déjà été vérifiée indirectement mais, faute d'instruments d'observation suffisamment sensibles, elle ne l'a jamais été directement.
«Si on découvre que la théorie de la relativité générale est largement fausse, cela aura un impact profond sur notre descrption du cosmos et de son histoire. Même une petite divergence révélée par les mesures faites par GP-B pourrait affecter fortement notre compréhension de l'univers», estime le directeur associé du Centre d'astrophysique à Cambridge Robert Reasenberg.
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Le vendredi 30 avril 2004
Petit cours de physique
Qu'est-ce qu'une déformation de l'espace-temps?
Agence Science-Presse
Les médias ont abondamment fait état, la semaine dernière, de cette sonde spatiale américaine lancée dans le but de démontrer si Einstein avait raison: une masse telle que notre planète peut-elle vraiment déformer la structure même de l'espace?
Explication. Une des bases de la théorie générale de la Relativité du Grand Albert, c'est que masse et énergie sont deux volets d'une même chose, comme les deux faces d'une médaille. De sorte que la quantité de matière influence la quantité d'énergie, et vice-versa. En conséquence, une masse suffisamment lourde -une planète, par exemple- déforme l'espace autour d'elle, de la même manière qu'un ballon déposé sur un drap déforme celui-ci. Une masse tournoyante -une planète, par exemple- déforme plus encore l'espace autour, en fonction de sa vitesse de rotation.
Si la chose est vraie -et tout ce que la physique a appris depuis Einstein tend à le démontrer- il devrait être possible de mesurer cette «déformation». C'est ce que la sonde américaine Gravity Probe B, lancée le 20 avril, doit tester. Elle tournera autour de la Terre pendant les 16 prochains mois, suivant une orbite qui la fait passer au-dessus des Pôles. Elle mesurera ces déformations au moyen de quatre gyroscopes, décrits comme étant 100 fois plus sensibles que tout ce qui a été tenté jusqu'ici. Ces gyroscopes tournent sur eux-mêmes à raison de 10 000 tours à la minute et en théorie, ils devraient osciller très légèrement chaque fois qu'ils passent dans la zone d'attraction de cette déformation de l'espace-temps.
Les oscillations de ces gyroscopes dont on parle ici sont infimes. Quelque chose de l'ordre du cent millième de degré. Mais si on les détecte, ce sera suffisant pour démontrer la justesse de cette partie de la Théorie de la Relativité.
Il y a déjà eu une Gravity Probe A. Elle a été lancée en 1976 et a permis de vérifier un autre gros morceau de cette Théorie, mieux connue des amateurs de science-fiction: celle voulant que la gravité et la vitesse aient une influence sur le temps lui-même. Autrement dit, plus un vaisseau s'approche de la vitesse de la lumière, plus sa masse s'accroît, et plus le temps ralentit…par rapport à son point de départ.
Mais Einstein ne figure pas en tête des priorités des astrophysiciens. L'expérience lancée la semaine dernière a été proposée en... 1959. Il a fallu tout ce temps pour non seulement convaincre de la légitimité de l'investissement -700 millions$- mais aussi pour mettre au point la technologie nécessaire: au coeur de chaque gyroscope dort une sphère quasi-parfaite de quartz de la taille d'une balle de ping-pong. Chaque sphère réside dans un espace sous vide, à moins 271 degrés Celsius, refroidi en permanence à l'hélium (ce sont les réserves d'hélium qui déterminent la durée de vie de 16 mois) afin de s'assurer que la chaleur du Soleil ne vienne en rien affecter l'expérience.
Les résultats devraient être connus qu'en 2006. Mais comme il y a un siècle qu'Einstein attend, il peut bien attendre quelques années...
Petit cours de physique
Qu'est-ce qu'une déformation de l'espace-temps?
Agence Science-Presse
Les médias ont abondamment fait état, la semaine dernière, de cette sonde spatiale américaine lancée dans le but de démontrer si Einstein avait raison: une masse telle que notre planète peut-elle vraiment déformer la structure même de l'espace?
Explication. Une des bases de la théorie générale de la Relativité du Grand Albert, c'est que masse et énergie sont deux volets d'une même chose, comme les deux faces d'une médaille. De sorte que la quantité de matière influence la quantité d'énergie, et vice-versa. En conséquence, une masse suffisamment lourde -une planète, par exemple- déforme l'espace autour d'elle, de la même manière qu'un ballon déposé sur un drap déforme celui-ci. Une masse tournoyante -une planète, par exemple- déforme plus encore l'espace autour, en fonction de sa vitesse de rotation.
Si la chose est vraie -et tout ce que la physique a appris depuis Einstein tend à le démontrer- il devrait être possible de mesurer cette «déformation». C'est ce que la sonde américaine Gravity Probe B, lancée le 20 avril, doit tester. Elle tournera autour de la Terre pendant les 16 prochains mois, suivant une orbite qui la fait passer au-dessus des Pôles. Elle mesurera ces déformations au moyen de quatre gyroscopes, décrits comme étant 100 fois plus sensibles que tout ce qui a été tenté jusqu'ici. Ces gyroscopes tournent sur eux-mêmes à raison de 10 000 tours à la minute et en théorie, ils devraient osciller très légèrement chaque fois qu'ils passent dans la zone d'attraction de cette déformation de l'espace-temps.
Les oscillations de ces gyroscopes dont on parle ici sont infimes. Quelque chose de l'ordre du cent millième de degré. Mais si on les détecte, ce sera suffisant pour démontrer la justesse de cette partie de la Théorie de la Relativité.
Il y a déjà eu une Gravity Probe A. Elle a été lancée en 1976 et a permis de vérifier un autre gros morceau de cette Théorie, mieux connue des amateurs de science-fiction: celle voulant que la gravité et la vitesse aient une influence sur le temps lui-même. Autrement dit, plus un vaisseau s'approche de la vitesse de la lumière, plus sa masse s'accroît, et plus le temps ralentit…par rapport à son point de départ.
Mais Einstein ne figure pas en tête des priorités des astrophysiciens. L'expérience lancée la semaine dernière a été proposée en... 1959. Il a fallu tout ce temps pour non seulement convaincre de la légitimité de l'investissement -700 millions$- mais aussi pour mettre au point la technologie nécessaire: au coeur de chaque gyroscope dort une sphère quasi-parfaite de quartz de la taille d'une balle de ping-pong. Chaque sphère réside dans un espace sous vide, à moins 271 degrés Celsius, refroidi en permanence à l'hélium (ce sont les réserves d'hélium qui déterminent la durée de vie de 16 mois) afin de s'assurer que la chaleur du Soleil ne vienne en rien affecter l'expérience.
Les résultats devraient être connus qu'en 2006. Mais comme il y a un siècle qu'Einstein attend, il peut bien attendre quelques années...
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Des chercheurs australiens de l'Australia National Telescope Facility ont observé une branche de la Voie lactée jusqu'à maintenant inconnue. Cette découverte oblige les astronomes à revoir la carte de notre galaxie.
La nouvelle structure est un arc d'hydrogène de 77 000 années-lumière de long et de quelques milliers d'épais, qui se trouve à la limite de la Voie lactée.
Comme il n'est pas visible des télescopes terrestres à cause de la poussière interstellaire, le nouveau membre de la galaxie a été détecté à l'aide d'un instrument qui relève les concentrations d'hydrogène. Ce gaz émet des ondes radio qui réussissent à passer à travers ces nuages. Les télescopes radio peuvent ainsi détecter ce qui se trouve derrière ces murs naturels.
Les astronomes sont surpris que ce bras n'ait pas été détecté avant.
La Voie lactée est une galaxie spirale d'un diamètre de 130 000 années lumière de diamètre. C'est à dire un ensemble qui comporte des bras spiraux en rotation autour d'un bulbe central.
Les résultats complest des chercheurs australiens sont publiés dans le New Scientist.
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Observation historique d'Hubble?
Mise à jour le jeudi 13 mai 2004 à 11 h 02
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Le télescope spatial américain Hubble aurait réalisé une première en observant directement une planète en orbite autour d'une étoile autre que notre Soleil.
La planète serait de cinq à huit fois plus grosse que Jupiter et tournerait autour d'une naine blanche à environ 100 années-lumière.
Les astronomes sont prudents et analysent actuellement d'autres données afin de s'assurer qu'il s'agit bien d'une planète et non d'un objet en arrière-plan.
La confirmation viendra lorsque les observations démontreront que la planète et son étoile bougent ensemble dans le ciel.
Depuis une dizaine d'années, les chercheurs ont découvert des dizaines d'exoplanètes, mais aucune n'a, jusqu'à maintenant, été photographiée directement.
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Le mercredi 19 mai
L'Univers en expansion toujours plus rapide
Agence France-Presse
Washington
L'Univers est en expansion à un rythme toujours plus rapide, ont annoncé des chercheurs britanniques, confirmant ainsi par observation directe à l'aide d'un télescope de la Nasa des théories aux implications fondamentales pour l'avenir du cosmos.
Ces conclusions se fondent sur l'observation de l'énergie sombre à l'aide du télescope spatial à rayons-X Chandra, ont expliqué les auteurs des travaux réunis à Washington pour une conférence de presse au siège de la Nasa.
«L'Univers accélère vraiment, c'est une confirmation directe qui a d'importantes implications pour l'avenir de notre Univers», a estimé Steve Allen, astrophysicien de l'Institut d'astronomie de Cambrigde qui a dirigé les travaux. «L'énergie sombre pousse (l'Univers) vers l'extérieur et accélère son expansion», a-t-il ajouté.
Les chercheurs ignorent la composition cette énergie. Mais ils estiment que sa densité détermine le rythme de l'expansion de l'Univers.
«L'expansion de l'Univers s'accélère et la question est maintenant de comprendre pourquoi», a commenté Paul Hertz, chercheur de la Nasa. «Jusqu'à ce que nous ayons compris ce qui compose l'énergie sombre, toutes les options sont possibles pour l'avenir de l'Univers», a-t-il dit.
Trois scénarios existent en fonction de la densité de l'énergie sombre.
Si sa densité demeure constante, l'accélération de l'expansion va se poursuivre et «dans seulement 100 milliards d'années, le ciel au lieu d'être peuplé de milliards de galaxies observables au télescope n'en comportera plus que quelques centaines, ce sera un endroit bien solitaire», a estimé M. Hertz.
En revanche, si la densité se réduit, «l'expansion va ralentir jusqu'à un point où l'Univers va s'écrouler de nouveau avant un effondrement» général et à une disparition de l'Univers, avant peut-être un nouveau Big Bang.
La troisième option serait une augmentation de la densité de l'énergie sombre, dont l'effet ultime serait «une destruction des atomes composant toute la matière», a-t-il poursuivi.
«L'énergie sombre domine l'Univers et pourrait le dominer encore plus à l'avenir», a encore noté le professeur Allen pour qui la théorie formulée par Einstein d'une densité constante de l'énergie sombre paraît être un bon modèle de travail pour les chercheurs.
«Mais tant que nous n'aurons pas une meilleure compréhension de l'accélération cosmique et de la nature de l'énergie sombre, nous ne pourrons pas comprendre le destin de l'Univers», a résumé Michel Turner, chercheur indépendant de l'Université de Chicago et de la Fondation nationale des sciences américaine.
Les chercheurs ayant mené l'étude estiment que l'univers est composé à 75% d'énergie sombre, à 21% de matière sombre et de 4% seulement de matière normale telle que celle composant la Terre.
Pour leurs travaux, les scientifiques ont étudié 26 amas de galaxies à des distances situées de un à huit milliards d'années lumière, une échelle de temps comprenant l'époque où l'expansion de l'Univers a connu un ralentissement après le Big Bang, avant d'accélérer sous l'effet de répulsion exercé par l'énergie sombre.
L'Univers en expansion toujours plus rapide
Agence France-Presse
Washington
L'Univers est en expansion à un rythme toujours plus rapide, ont annoncé des chercheurs britanniques, confirmant ainsi par observation directe à l'aide d'un télescope de la Nasa des théories aux implications fondamentales pour l'avenir du cosmos.
Ces conclusions se fondent sur l'observation de l'énergie sombre à l'aide du télescope spatial à rayons-X Chandra, ont expliqué les auteurs des travaux réunis à Washington pour une conférence de presse au siège de la Nasa.
«L'Univers accélère vraiment, c'est une confirmation directe qui a d'importantes implications pour l'avenir de notre Univers», a estimé Steve Allen, astrophysicien de l'Institut d'astronomie de Cambrigde qui a dirigé les travaux. «L'énergie sombre pousse (l'Univers) vers l'extérieur et accélère son expansion», a-t-il ajouté.
Les chercheurs ignorent la composition cette énergie. Mais ils estiment que sa densité détermine le rythme de l'expansion de l'Univers.
«L'expansion de l'Univers s'accélère et la question est maintenant de comprendre pourquoi», a commenté Paul Hertz, chercheur de la Nasa. «Jusqu'à ce que nous ayons compris ce qui compose l'énergie sombre, toutes les options sont possibles pour l'avenir de l'Univers», a-t-il dit.
Trois scénarios existent en fonction de la densité de l'énergie sombre.
Si sa densité demeure constante, l'accélération de l'expansion va se poursuivre et «dans seulement 100 milliards d'années, le ciel au lieu d'être peuplé de milliards de galaxies observables au télescope n'en comportera plus que quelques centaines, ce sera un endroit bien solitaire», a estimé M. Hertz.
En revanche, si la densité se réduit, «l'expansion va ralentir jusqu'à un point où l'Univers va s'écrouler de nouveau avant un effondrement» général et à une disparition de l'Univers, avant peut-être un nouveau Big Bang.
La troisième option serait une augmentation de la densité de l'énergie sombre, dont l'effet ultime serait «une destruction des atomes composant toute la matière», a-t-il poursuivi.
«L'énergie sombre domine l'Univers et pourrait le dominer encore plus à l'avenir», a encore noté le professeur Allen pour qui la théorie formulée par Einstein d'une densité constante de l'énergie sombre paraît être un bon modèle de travail pour les chercheurs.
«Mais tant que nous n'aurons pas une meilleure compréhension de l'accélération cosmique et de la nature de l'énergie sombre, nous ne pourrons pas comprendre le destin de l'Univers», a résumé Michel Turner, chercheur indépendant de l'Université de Chicago et de la Fondation nationale des sciences américaine.
Les chercheurs ayant mené l'étude estiment que l'univers est composé à 75% d'énergie sombre, à 21% de matière sombre et de 4% seulement de matière normale telle que celle composant la Terre.
Pour leurs travaux, les scientifiques ont étudié 26 amas de galaxies à des distances situées de un à huit milliards d'années lumière, une échelle de temps comprenant l'époque où l'expansion de l'Univers a connu un ralentissement après le Big Bang, avant d'accélérer sous l'effet de répulsion exercé par l'énergie sombre.
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Des chercheurs britanniques ont confirmé, par observation directe à l'aide d'un télescope de la NASA, que l'Univers était en expansion à un rythme toujours plus rapide.
Ces conclusions, aux implications majeures pour l'avenir du cosmos, se fondent sur l'observation de l'énergie noire (dark energy) à l'aide du télescope spatial à rayons X Chandra.
Pour l'heure, les chercheurs ignorent la composition de cette énergie. Mais ils estiment que sa densité détermine le rythme de l'expansion de l'Univers. Les astronomes veulent maintenant comprendre pourquoi l'expansion s'accélère et de quoi est constitué l'énergie noire.
Les chercheurs estiment que l'Univers est composé à 75 % d'énergie noire, à 21 % de matière sombre (dark matter) et de 4 % seulement de matière normale telle que celle composant la Terre
Pour confirmer l'expansion, les scientifiques ont étudié 26 amas de galaxies à des distances situées de 1 à 8 milliards d'années-lumière.
Ces conclusions, aux implications majeures pour l'avenir du cosmos, se fondent sur l'observation de l'énergie noire (dark energy) à l'aide du télescope spatial à rayons X Chandra.
Pour l'heure, les chercheurs ignorent la composition de cette énergie. Mais ils estiment que sa densité détermine le rythme de l'expansion de l'Univers. Les astronomes veulent maintenant comprendre pourquoi l'expansion s'accélère et de quoi est constitué l'énergie noire.
Les chercheurs estiment que l'Univers est composé à 75 % d'énergie noire, à 21 % de matière sombre (dark matter) et de 4 % seulement de matière normale telle que celle composant la Terre
Pour confirmer l'expansion, les scientifiques ont étudié 26 amas de galaxies à des distances situées de 1 à 8 milliards d'années-lumière.
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Mise à jour le mardi 25 mai 2004 à 19 h 20
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Des astronomes américains soutiennent que Vénus, la deuxième planète du système solaire, pourrait abriter la vie, malgré sa proximité du soleil et la chaleur extrême.
C'est que certains microbes pourraient vivre et se reproduire dans la mince atmosphère nuageuse de la planète, protégés par le soufre en suspension, qui agirait comme écran solaire.
Des scientifiques ont d'ailleurs soumis à la NASA un plan de mission afin de mieux cerner la composition de la couche nuageuse entourant Vénus.
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Pour la première fois depuis 1882, Vénus va passer devant le Soleil
AP
New York
C'est une première depuis 122 ans. La planète Vénus passera devant le Soleil le 8 juin, un phénomène rare appelé transit de Vénus, qui sera visible depuis de nombreuses régions du monde. Pas question toutefois de l'observer sans une protection spéciale pour les yeux.
Le phénomène sera notamment visible depuis l'Europe, le Proche-Orient et la majeure partie de l'Afrique et de l'Asie. Des visites vers les meilleurs sites d'observation ont été organisées pour les amateurs. Et l'on pourra même le regarder de chez soi, grâce à une retransmission en direct sur Internet depuis la Grèce.
Tout cela pour voir un point noir passer très lentement, pendant six heures, devant la partie inférieure du soleil. «C'est un peu lent et ennuyeux», reconnaît l'astrophysicien Neil deGrasse Tyson, directeur du planétarium Hayden du Muséum américain d'histoire naturelle à New York. Mais les transits de Vénus ont une importance historique «inestimable», ajoute-t-il.
Aux 18e et 19e siècles, le phénomène a aidé les astronomes à évaluer la distance entre la Terre et le Soleil. Bien que celle-ci a plus tard été établie avec précision par d'autres moyens, les transits de Vénus ont permis les premières estimations relativement fiables et ont exacerbé la concurrence entre les astronomes de l'époque. C'était «l'équivalent pour le 19e siècle de la course à l'espace», souligne Steven Dick, chef historien à la NASA.
En outre, beaucoup de passionnés veulent voir ce qu'aucune personne vivant aujourd'hui n'a encore vu, souligne Roger Sinnott, responsable de la revue américaine Sky and Telescope, qui organise trois déplacements en Italie sur des sites d'observation.
Les Américains intéressés par le phénomène ont une bonne raison de se rendre en Europe. Le transit sera en effet pas ou peu visible aux Etats-Unis. Le dernier transit de 1882 avait déjà suscité un certain engouement dans ce pays et provoqué des attroupements sur les trottoirs de New York. Un précédent transit avait été vu notamment par Benjamin Franklin, l'inventeur du paratonnerre.
Celui du 8 juin 2004 pourra être regardé facilement à l'oeil nu. Mais l'observation du Soleil étant très dangereuse pour les yeux, ceux qui voudront voir le phénomène devront prendre des précautions sous peine de lésions irréparables.
Comme pour une éclipse solaire, le port d'une protection oculaire spéciale est indispensable en cas d'observation à l'oeil nu, soulignent les experts. A proscrire absolument: l'observation à travers un instrument d'optique, comme des jumelles ou un télescope.
Les astronomes ont assisté à quatre transits de 1761 à 1882. Le premier, qui a révélé que Vénus possédait une atmosphère, a été étudié par des observateurs disséminés en 117 points du globe. Celui de 1769 a notamment été vu à Tahiti par le capitaine James Cook. En 1874, la Russie, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, la France, l'Allemagne et la Hollande ont dépêché des missions d'observation pour examiner le phénomène.
Des problèmes techniques ont empêché la collecte de données très précises. Mais William Harkness, directeur de l'observatoire naval américain, a conclu en 1894 que le Soleil se trouvait à une distance moyenne de 149,3 millions de kilomètres de l'astre. Depuis des méthodes plus perfectionnées de calcul des distances ont été mises au point et il est aujourd'hui établi que la distance Terre-Soleil est de 149,6 millions de kilomètres.
Il faudra attendre moins longtemps pour le prochain transit. Vénus fera son prochain passage devant le Soleil en juin 2012.
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- Lucky Luke
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Pour ajouter à ce que dit Rénatane sur le transit de Vénus vous pourrez également le suivre en direct à travers de web-cams sur le site http://www.venus2004.org/fr/
Lucky Luke a écritPour ajouter à ce que dit Rénatane sur le transit de Vénus vous pourrez également le suivre en direct à travers de web-cams sur le site http://www.venus2004.org/fr/
Wow merci ! le liens est extraordinaire
Wow merci ! le liens est extraordinaire
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Vénus passe devant le Soleil
Mise à jour le lundi 7 juin 2004 à 16 h 29
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Pour la première fois depuis 122 ans, la planète Vénus passera entre le Soleil et la Terre.
Le phénomène, appelé transit de Vénus, devrait pouvoir être observé par les trois-quarts de la population mondiale tôt mardi matin, si les conditions météorologiques sont favorables.
Dans l'est de l'Amérique du Nord, le passage sera déjà en cours au lever du Soleil.
Vénus apparaîtra alors comme une tache noire parfaitement ronde mesurant environ 1/32e de la taille du Soleil. Le passage durera 6 heures et 12 minutes environ.
Comme pour une éclipse de Soleil ou de Lune, le transit de Vénus se produit lorsque la planète est alignée avec la Terre et le Soleil. En raison des inclinaisons des planètes, le phénomène est exceptionnel.
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Jusqu'à maintenant, cinq passages de Vénus devant le Soleil ont pu être observés : en 1639, 1761, 1769, et 1874, le plus récent remontant à 1882. Les prochains rendez-vous seront plus rapprochés : 5-6 juin 2012, puis seulement 2117 et 2125.
L'observation du transit de Vénus a permis, en 1874 et 1882, de mesurer la distance Terre-Soleil, unité de mesure de toutes les autres distances des corps célestes.
Le planétarium de Montréal organise une observation du phénomène mardi matin entre 5 heures et 7 heures 30, devant la tour olympique. Un filtre spécialement conçu pour protéger les yeux est nécessaire pour regarder le passage. Les rayons du Soleil peuvent causer des brûlures permanentes de la rétine de l'oeil.
Mise à jour le lundi 7 juin 2004 à 16 h 29
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Pour la première fois depuis 122 ans, la planète Vénus passera entre le Soleil et la Terre.
Le phénomène, appelé transit de Vénus, devrait pouvoir être observé par les trois-quarts de la population mondiale tôt mardi matin, si les conditions météorologiques sont favorables.
Dans l'est de l'Amérique du Nord, le passage sera déjà en cours au lever du Soleil.
Vénus apparaîtra alors comme une tache noire parfaitement ronde mesurant environ 1/32e de la taille du Soleil. Le passage durera 6 heures et 12 minutes environ.
Comme pour une éclipse de Soleil ou de Lune, le transit de Vénus se produit lorsque la planète est alignée avec la Terre et le Soleil. En raison des inclinaisons des planètes, le phénomène est exceptionnel.
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Jusqu'à maintenant, cinq passages de Vénus devant le Soleil ont pu être observés : en 1639, 1761, 1769, et 1874, le plus récent remontant à 1882. Les prochains rendez-vous seront plus rapprochés : 5-6 juin 2012, puis seulement 2117 et 2125.
L'observation du transit de Vénus a permis, en 1874 et 1882, de mesurer la distance Terre-Soleil, unité de mesure de toutes les autres distances des corps célestes.
Le planétarium de Montréal organise une observation du phénomène mardi matin entre 5 heures et 7 heures 30, devant la tour olympique. Un filtre spécialement conçu pour protéger les yeux est nécessaire pour regarder le passage. Les rayons du Soleil peuvent causer des brûlures permanentes de la rétine de l'oeil.
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Cassini s'approche d'une lune de Saturne
Mise à jour le jeudi 10 juin 2004 à 14 h 53
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Phoebé a été découverte en 1898 par l'astronome américain William Henry Pickering
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Cassini-Huygens, la mission interplanétaire la plus complexe à être réalisée, s'approche rapidement de Saturne et passera à proximité, vendredi en fin d'après-midi, de l'une des lunes les plus énigmatiques de notre système solaire.
La sonde sera alors à 2000 kilomètres du plus lointain des satellites de la planète, Phoebé, 19 jours avant d'arriver à son objectif, la planète Saturne.
Cette lune est située à près de 13 millions de kilomètres de Saturne. Les dernières observations de Phoebé avaient été réalisées en 1981, par la sonde Voyager.
Grâce aux technologies actuelles, les images seront beaucoup plus précises. Les astronomes espèrent aussi, grâce aux instruments à bord de la sonde, en apprendre davantage sur la structure interne de la lune et sa composition.
Direction Saturne
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Les ingénieurs de la NASA vont procéder à une dernière correction de trajectoire le 16 juin afin que la sonde parvienne à Saturne. Elle sera le premier engin spatial à être placé autour de Saturne.
La mission internationale, d'un coût de trois milliards de dollars, doit permettre d'étudier la planète pendant quatre ans, ainsi que ses anneaux et ses principales lunes.
Lancée le 15 octobre 1997, la sonde aura parcouru 3,5 milliards de kilomètres quand elle se placera dans l'orbite de Saturne.
Elle se compose d'un orbiteur (Cassini) doté de 12 instruments et d'une sonde (Huygens) qui comprend six instruments.
Durant sa manoeuvre de mise en orbite, Cassini allumera son moteur principal pendant 96 minutes, pour réduire sa vitesse et se laisser capturer par la force gravitationnelle de Saturne, en passant entre les anneaux appelés G et F de cette planète.
Pendant sa mission, Cassini devrait observer 31 lunes connues de Saturne.
L'étude de la plus grosse lune de Saturne, Titan, est au centre de la mission. Le 25 décembre, Cassini devrait libérer la sonde Huygens, qui prendra le chemin de Titan et sera le premier engin à aller se poser sur le satellite naturel d'une autre planète.
La NASA a construit Cassini, tandis que l'ESA (Agence spatiale européenne) a construit Huygens.
Saturne est la sixième planète en partant du Soleil et la deuxième plus grosse du système solaire après Jupiter.
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