Google et nous

[Earendil]

Google et nous

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Ce papier prétend que Google, en mettant à portée de souris tellement d’information à la disposition de l’humanité, nous rend tous un peu plus… nonos.

Plus besoin de mémoriser l’info, elle est là, stockée et organisée par Google, accessible via notre Mac ou notre Blackberry. Vous avez oublié comment s’appelle la capitale du Zimbabwe ? On tape Zimbabwe, capitale dans Google. En dix secondes, on a la réponse (Harare), ce qui comprend le temps requis pour taper ces deux mots. L’auteur du texte note qu’il se souvenait, jadis, avant Google, comment convertir des livres en kilos. Plus maintenant : Google convertit tout en quelques secondes. De Google Maps à Google News, Google est partout. Google est Dieu. Bien sûr, Google stocke aussi nos profils de recherche et ça sent un peu le Big Brother, je sais, je sais…

Le papier fait état d’un type qui a tenté d’éliminer Google de sa vie numérique. Résultat, dit-il : C’est l’enfer d’avoir à se rabattre sur Ask.com ou Yahoo, car les résultats sont plus hasardeux, moins précis que ce qu’on trouve sur Google.

Je comprends ce gars-là et, franchement, j’admire la dureté de son mental. Me passer de Google ? Je ne pourrais pas. Personnellement, Google m’aide, en quelques secondes, plusieurs fois par jour à :

– Trouver des recettes sur le web
– Commencer la recherche sur à peu près tous mes sujets de blogue/papier
– Trouver des paroles de chansons nounounes
– Trouver des citations, répliques de films
– Trouver les indications pour aller du point A au point B
– Retrouver mes vieux papiers publiés au JdeM
– Trouver des adresses, des numéros de téléphone
– Vérifier les antécédents de personnes sur qui je prépare des papiers
– Vérifier l’orthographe de certains mots
– Envoyer des courriels…
– Trouver des données scientifiques, historiques, sportives…

Des fois, quand j’entends/constate une erreur factuelle grossière, ma première réaction, c’est de me dire : « Duh ! Pourquoi il n’a pas googlé ça ?! » Et quand c’est moi qui commet une erreur factuelle grossière, je me dis exactement la même chose, mais en remplaçant « il » par « j’ai »…

Bref, je ne sais pas si Google nous rend plus nonos.

Mais je ne sais pas comment on faisait, avant, pour vivre sans Google.

Amen.

blog patrick lagacé

[Matador]

Si Google est Dieu, bien je suis croyant en titi