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Après une première semaine riche en surprises, tout est en place pour que le tournoi de Wimbledon se termine par les grands classiques Roger Federer contre Rafael Nadal et Serena contre Venus Williams dimanche prochain.
Ces monstres du jeu, qui totalisent pas moins de trente titres du Grand Chelem à eux quatre, ont été impressionnants de sérénité lors des trois premiers tours, surtout les deux hommes, et ont vu disparaître précocément leurs principaux challengers, Novak Djokovic, Andy Roddick, Maria Sharapova et Ana Ivanovic.
En huitièmes de finale, lundi, Federer va retrouver une très vieille connaissance, l'Australien Lleyton Hewitt, contre lequel il reste sur une impressionnante série de onze victoires.
Le danger pourrait se préciser un peu en quarts de finale si Mario Ancic éliminait d'abord un deuxième Espagnol d'affilée, Fernando Verdasco, après avoir fait chuter la tête de série N.5, David Ferrer, au tour précédent.
Nadal impressionnant
Le Croate est le dernier homme à avoir battu Federer à Wimbledon, en 2002, c'est-à-dire avant le début du règne du Suisse sur le tennis mondial. Pas de quoi inquiéter outre mesure le quintuple tenant du titre, qui a battu le grand Mario (1,95 m) à cinq reprises depuis cet incident de parcours, la dernière fois à Roland-Garros en trois petits sets il y a un mois.
Du côté de Nadal, le tableau est un peu plus fourni. En huitièmes de finale, l'Espagnol affronte une de ses bêtes noires, Mikhaïl Youzhny. Le fantasque Russe avait mené 2 sets à 0 l'année dernière au même stade de la compétition et reste sur une écrasante victoire 6-0, 6-1 en finale du tournoi de Madras, en janvier. Les conditions étaient particulières car Nadal avait disputé la veille un combat acharné de plus de trois heures contre son ami Carlos Moya.
En quarts, "Rafa" rencontrerait un des prétendants au titre de N.2 de la jeune génération, derrière lui-même, le Britannique Andy Murray et le Français Richard Gasquet.
Contrairement à Federer, le Majorquin a cédé un set en première semaine, contre l'excellent Letton Ernests Gulbis, ce qui ne l'a pas empêché de donner une impression de puissance plus grande à chaque match. Il est bien sûr parfaitement capable de sauter ces deux obstacles vers une demi-finale où il rencontrerait forcément un invité-surprise.
Ces monstres du jeu, qui totalisent pas moins de trente titres du Grand Chelem à eux quatre, ont été impressionnants de sérénité lors des trois premiers tours, surtout les deux hommes, et ont vu disparaître précocément leurs principaux challengers, Novak Djokovic, Andy Roddick, Maria Sharapova et Ana Ivanovic.
En huitièmes de finale, lundi, Federer va retrouver une très vieille connaissance, l'Australien Lleyton Hewitt, contre lequel il reste sur une impressionnante série de onze victoires.
Le danger pourrait se préciser un peu en quarts de finale si Mario Ancic éliminait d'abord un deuxième Espagnol d'affilée, Fernando Verdasco, après avoir fait chuter la tête de série N.5, David Ferrer, au tour précédent.
Nadal impressionnant
Le Croate est le dernier homme à avoir battu Federer à Wimbledon, en 2002, c'est-à-dire avant le début du règne du Suisse sur le tennis mondial. Pas de quoi inquiéter outre mesure le quintuple tenant du titre, qui a battu le grand Mario (1,95 m) à cinq reprises depuis cet incident de parcours, la dernière fois à Roland-Garros en trois petits sets il y a un mois.
Du côté de Nadal, le tableau est un peu plus fourni. En huitièmes de finale, l'Espagnol affronte une de ses bêtes noires, Mikhaïl Youzhny. Le fantasque Russe avait mené 2 sets à 0 l'année dernière au même stade de la compétition et reste sur une écrasante victoire 6-0, 6-1 en finale du tournoi de Madras, en janvier. Les conditions étaient particulières car Nadal avait disputé la veille un combat acharné de plus de trois heures contre son ami Carlos Moya.
En quarts, "Rafa" rencontrerait un des prétendants au titre de N.2 de la jeune génération, derrière lui-même, le Britannique Andy Murray et le Français Richard Gasquet.
Contrairement à Federer, le Majorquin a cédé un set en première semaine, contre l'excellent Letton Ernests Gulbis, ce qui ne l'a pas empêché de donner une impression de puissance plus grande à chaque match. Il est bien sûr parfaitement capable de sauter ces deux obstacles vers une demi-finale où il rencontrerait forcément un invité-surprise.
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Les éliminations de la Serbe Jelena Jankovic, numéro deux mondiale, et de la Russe Svetlana Kuznetsova, quatrième tête de série, lundi en huitièmes de finale de Wimbledon, dégagent encore la route vers la finale de la quadruple championne et tenante du titre américaine, Venus Williams.
L'élimination de la Serbe par la Thaïlandaise Tamarine Tanasugarn (6-3, 6-2) suit celles de sa compatiote Ana Ivanovic (numéro un) et de la Russe Maria Sharapova (numéro trois), cette dernière étant dans le tableau de Venus Williams.
Quant à Kuznetsova, elle s'est avouée vaincue face à la Polonaise Agnieszka Radwanska en trois manches de 4-6, 6-1 et 5-7.
Jamais depuis le début de l'ère Omnium (1968), les quarts de finale du tournoi londonien se sont joués sans aucune des quatre premières têtes de série.
Facile tombeuse de la Russe Alla Kleybanova (6-3, 6-4) malgré une fin de match laborieuse qui l'a vu gâcher quatre balles de match et perdre son service, Williams affrontera au prochain tour la Thaïlandaise.
En cas de victoire (plus qu'envisageable puisque la Thaïlandaise n'a jamais pris une manche à l'Américaine, et ne l'a même jamais poussée à la limite, en six affrontements), elle n'aura affronté aucune tête de série jusqu'à la demi-finale.
Après une victoire pénible sur la jeune Danoise Caroline Wozniacki (2-6, 6-4, 6-2), Jankovic s'était montrée pessimiste avant d'affonter la joueuse la plus âgée encore en lice (31 ans) en raison d'une blessure à un genou gauche qui a encore nécessité des soins en bord de court lundi.
De fait, incapable de se mouvoir rapidement, elle ne s'est procurée aucune balle de manches avant la fin de match quand elle était menée 4 à 1 dans la seconde manche, et a eu des difficultés à servir (se faisant prendre quatre fois sa mise en jeu).
Cette défaite marque une occasion manquée pour Jankovic de prendre la première place du classement mondial, qui lui tendait les bras en cas de demie londonienne, malgré son incapacité à participer à une seule finale du Grand Chelem.
De son côté Tanasugarn, qui a laissé entendre qu'elle disputait peut-être son dernier Wimbledon et s'est également fait soigner, réussit enfin à entrer en quarts après sept tentatives en huitièmes. Une première fêtée dans les larmes.
Dementieva, nouvelle favorite
La Russe Elena Dementieva, tête de série numéro cinq, s'est qualifiée pour les quarts de finale en battant l'Israélienne Shahar Peer 6-2, 6-1.
Avec cette victoire, combinée aux défaites des quatre premières têtes de série de Wimbledon, Dementieva devient la favorite au classement pour remporter le tournoi.
Serena rejoint Venus en quarts
Tête de série numéro six, Serena Williams s'est qualifiée pour les quarts de finale en battant lundi sa compatriote Bethanie Mattek 6-3, 6-3.
Elle rencontrera la Russe Svetlana Kuznetsova (numéro quatre) ou la Polonaise Agnieszka Radwanska (numéro 14).
Zheng Jie affrontera Nicole Vaidisova
La Tchèque Nicole Vaidisova, numéro 18, a causé une certaine surprise en éliminant la Russe Anna Chakvetadze en trois manches 4-6, 7-6 (7/0), 6-3.
Elle affrontera la Chinoise Zheng Jie, qui s'est aussi qualifiée pour les quarts de finale en battant la Hongroise Agnes Szavay, tête de série numéro 15, en deux manches 6-3, 6-4.
Petrova au tour suivant
La Russe Nadia Petrova (numéro 21) s'est qualifiée pour les quarts de finale en battant lundi sa compatriote Alla Kudryavtseva, 6-1, 6-4.
Elle rencontrera la Russe Elena Dementieva (numéro cinq) ou l'Israélienne Shahar Peer (numéro 24).
L'élimination de la Serbe par la Thaïlandaise Tamarine Tanasugarn (6-3, 6-2) suit celles de sa compatiote Ana Ivanovic (numéro un) et de la Russe Maria Sharapova (numéro trois), cette dernière étant dans le tableau de Venus Williams.
Quant à Kuznetsova, elle s'est avouée vaincue face à la Polonaise Agnieszka Radwanska en trois manches de 4-6, 6-1 et 5-7.
Jamais depuis le début de l'ère Omnium (1968), les quarts de finale du tournoi londonien se sont joués sans aucune des quatre premières têtes de série.
Facile tombeuse de la Russe Alla Kleybanova (6-3, 6-4) malgré une fin de match laborieuse qui l'a vu gâcher quatre balles de match et perdre son service, Williams affrontera au prochain tour la Thaïlandaise.
En cas de victoire (plus qu'envisageable puisque la Thaïlandaise n'a jamais pris une manche à l'Américaine, et ne l'a même jamais poussée à la limite, en six affrontements), elle n'aura affronté aucune tête de série jusqu'à la demi-finale.
Après une victoire pénible sur la jeune Danoise Caroline Wozniacki (2-6, 6-4, 6-2), Jankovic s'était montrée pessimiste avant d'affonter la joueuse la plus âgée encore en lice (31 ans) en raison d'une blessure à un genou gauche qui a encore nécessité des soins en bord de court lundi.
De fait, incapable de se mouvoir rapidement, elle ne s'est procurée aucune balle de manches avant la fin de match quand elle était menée 4 à 1 dans la seconde manche, et a eu des difficultés à servir (se faisant prendre quatre fois sa mise en jeu).
Cette défaite marque une occasion manquée pour Jankovic de prendre la première place du classement mondial, qui lui tendait les bras en cas de demie londonienne, malgré son incapacité à participer à une seule finale du Grand Chelem.
De son côté Tanasugarn, qui a laissé entendre qu'elle disputait peut-être son dernier Wimbledon et s'est également fait soigner, réussit enfin à entrer en quarts après sept tentatives en huitièmes. Une première fêtée dans les larmes.
Dementieva, nouvelle favorite
La Russe Elena Dementieva, tête de série numéro cinq, s'est qualifiée pour les quarts de finale en battant l'Israélienne Shahar Peer 6-2, 6-1.
Avec cette victoire, combinée aux défaites des quatre premières têtes de série de Wimbledon, Dementieva devient la favorite au classement pour remporter le tournoi.
Serena rejoint Venus en quarts
Tête de série numéro six, Serena Williams s'est qualifiée pour les quarts de finale en battant lundi sa compatriote Bethanie Mattek 6-3, 6-3.
Elle rencontrera la Russe Svetlana Kuznetsova (numéro quatre) ou la Polonaise Agnieszka Radwanska (numéro 14).
Zheng Jie affrontera Nicole Vaidisova
La Tchèque Nicole Vaidisova, numéro 18, a causé une certaine surprise en éliminant la Russe Anna Chakvetadze en trois manches 4-6, 7-6 (7/0), 6-3.
Elle affrontera la Chinoise Zheng Jie, qui s'est aussi qualifiée pour les quarts de finale en battant la Hongroise Agnes Szavay, tête de série numéro 15, en deux manches 6-3, 6-4.
Petrova au tour suivant
La Russe Nadia Petrova (numéro 21) s'est qualifiée pour les quarts de finale en battant lundi sa compatriote Alla Kudryavtseva, 6-1, 6-4.
Elle rencontrera la Russe Elena Dementieva (numéro cinq) ou l'Israélienne Shahar Peer (numéro 24).
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Les soeurs Williams se sont approchées d'une nouvelle finale familiale à Wimbledon, en pulvérisant leurs adversaires en quarts de finale, mardi.
Tenante du titre et quatre fois victorieuse à Londres, Venus Williams a dominé la Thaïlandaise Tamarine Tanasugarn 6-4, 6-3, alors que Serena, deux fois sacrée, a battu la Polonaise de 19 ans Agnieszka Radwanska 6-4, 6-0.
En double, le Torontois Daniel Nestor et le Serbe Nenad Zimonjic ont atteint les demi-finales grâce à une victoire de 7-6 (5), 6-4, 6-7 (5), 6-3 aux dépens du Sud-Africain Kevin Anderson et du Suédois Robert Lindstedt.
Mais le Brésilien Henrique Cunha, sixième tête de série, a vaincu l'Ontarien Milos Raonic, 6-4, 6-4, dans un match de deuxième ronde chez les juniors.
Les Williams qui se sont déjà affrontées deux fois en finale à Wimbledon pour le plus grand bonheur de Serena, deux fois victorieuse en 2002 et 2003, pourraient se retrouver une troisième fois pour le titre samedi.
"Ce serait incroyable que nous soyions toutes les deux en finale, a déclaré Venus, septième tête de série. Il faut franchir une autre étape en gardant ce jeu puissant."
Venus rencontrera en demi-finale la cinquième tête de série Elena Dementieva, qui a gâché deux balles de matches à 5-1 dans le deuxième set, avant de dominer l'autre Russe Nadia Petrova 6-1, 6-7 (6), 6-3.
Sixième tête de série numéro, Serena rencontrera Zheng Jie, devenue la première Chinoise à atteindre les demi-finales dans un Grand Chelem après avoir dominé Nicole Vaidisova 6-2, 5-7, 6-1. Classée 133e mondiale, Zheng est la première invitée à atteindre les demi-finales à Wimbledon et seulement la deuxième pour tous les tournois majeurs.
"Nous voulons mériter d'arriver là (en finale), a déclaré Venus. Nous devons jouer notre meilleur tennis pour le mériter."
Aucune des soeurs Williams n'a pour l'instant concédé de set dans le tournoi, alors que leurs puissants services et leurs coups lourds du fond de court ont fait le reste pour mater l'opposition.
"Je pense que nous avons beaucoup de puissance, ça aide, a déclaré Venus. C'est certain que la puissance aide."
Venus a fini le match avec une douleur au mollet gauche.
"Je suis bien", a cependant déclaré la joueuse, qui s'est aussi qualifiée pour les quarts de finale du double avec Serena.
Classée 60e mondiale, Tanasugarn, pour son premier quart de finale d'un tournoi du Grand Chelem, a tenté l'impossible sans parvenir à faire vaciller son adversaire.
Serena a eu moins de problème avec Radwanska, ex-championne junior de Wimbledon. Elle a réussi 11 as, pris cinq fois le service de son adversaire et passé seulement 51 minutes sur le court central.
Les quarts de finale chez les hommes auront lieu mercredi, alors que le quintuple champion Roger Federer et le double finaliste Rafael Nadal semblent se diriger vers une confrontation en finale pour la troisième année d'affilée.
Federer s'est facilement rendu jusqu'en quarts de finale ne cédant aucun set et il a poursuivi sa séquence de victoires à 63 sur gazon et à 38 à Wimbledon. Il disputera son prochain match contre Mario Ancic, le dernier joueur à avoir vaincu Federer sur gazon - en première ronde de Wimbledon en 2002.
Nadal, deuxième tête de série, a reçu des soins à son genou droit après avoir glissé au premier set de son match du quatrième tour contre Mikhail Youzhny. Son prochain adversaire est Andy Murray, qui s'est qualifié pour son premier match en quarts de finale d'un tournoi du Grand Chelem et qui porte les espoirs de tout un pays qui espère le couronnement d'un premier Britannique à Wimbledon en 72 ans.
Les autres quarts de finale opposeront Marat Safin à Feliciano Lopez et Rainer Schuettler à Arnaud Clément.
Tenante du titre et quatre fois victorieuse à Londres, Venus Williams a dominé la Thaïlandaise Tamarine Tanasugarn 6-4, 6-3, alors que Serena, deux fois sacrée, a battu la Polonaise de 19 ans Agnieszka Radwanska 6-4, 6-0.
En double, le Torontois Daniel Nestor et le Serbe Nenad Zimonjic ont atteint les demi-finales grâce à une victoire de 7-6 (5), 6-4, 6-7 (5), 6-3 aux dépens du Sud-Africain Kevin Anderson et du Suédois Robert Lindstedt.
Mais le Brésilien Henrique Cunha, sixième tête de série, a vaincu l'Ontarien Milos Raonic, 6-4, 6-4, dans un match de deuxième ronde chez les juniors.
Les Williams qui se sont déjà affrontées deux fois en finale à Wimbledon pour le plus grand bonheur de Serena, deux fois victorieuse en 2002 et 2003, pourraient se retrouver une troisième fois pour le titre samedi.
"Ce serait incroyable que nous soyions toutes les deux en finale, a déclaré Venus, septième tête de série. Il faut franchir une autre étape en gardant ce jeu puissant."
Venus rencontrera en demi-finale la cinquième tête de série Elena Dementieva, qui a gâché deux balles de matches à 5-1 dans le deuxième set, avant de dominer l'autre Russe Nadia Petrova 6-1, 6-7 (6), 6-3.
Sixième tête de série numéro, Serena rencontrera Zheng Jie, devenue la première Chinoise à atteindre les demi-finales dans un Grand Chelem après avoir dominé Nicole Vaidisova 6-2, 5-7, 6-1. Classée 133e mondiale, Zheng est la première invitée à atteindre les demi-finales à Wimbledon et seulement la deuxième pour tous les tournois majeurs.
"Nous voulons mériter d'arriver là (en finale), a déclaré Venus. Nous devons jouer notre meilleur tennis pour le mériter."
Aucune des soeurs Williams n'a pour l'instant concédé de set dans le tournoi, alors que leurs puissants services et leurs coups lourds du fond de court ont fait le reste pour mater l'opposition.
"Je pense que nous avons beaucoup de puissance, ça aide, a déclaré Venus. C'est certain que la puissance aide."
Venus a fini le match avec une douleur au mollet gauche.
"Je suis bien", a cependant déclaré la joueuse, qui s'est aussi qualifiée pour les quarts de finale du double avec Serena.
Classée 60e mondiale, Tanasugarn, pour son premier quart de finale d'un tournoi du Grand Chelem, a tenté l'impossible sans parvenir à faire vaciller son adversaire.
Serena a eu moins de problème avec Radwanska, ex-championne junior de Wimbledon. Elle a réussi 11 as, pris cinq fois le service de son adversaire et passé seulement 51 minutes sur le court central.
Les quarts de finale chez les hommes auront lieu mercredi, alors que le quintuple champion Roger Federer et le double finaliste Rafael Nadal semblent se diriger vers une confrontation en finale pour la troisième année d'affilée.
Federer s'est facilement rendu jusqu'en quarts de finale ne cédant aucun set et il a poursuivi sa séquence de victoires à 63 sur gazon et à 38 à Wimbledon. Il disputera son prochain match contre Mario Ancic, le dernier joueur à avoir vaincu Federer sur gazon - en première ronde de Wimbledon en 2002.
Nadal, deuxième tête de série, a reçu des soins à son genou droit après avoir glissé au premier set de son match du quatrième tour contre Mikhail Youzhny. Son prochain adversaire est Andy Murray, qui s'est qualifié pour son premier match en quarts de finale d'un tournoi du Grand Chelem et qui porte les espoirs de tout un pays qui espère le couronnement d'un premier Britannique à Wimbledon en 72 ans.
Les autres quarts de finale opposeront Marat Safin à Feliciano Lopez et Rainer Schuettler à Arnaud Clément.
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La pluie a interrompu les matches de Wimbledon mercredi après moins d'une demi-heure de jeu dans les quarts de finale messieurs. L'action a repris après une interruption d'environ 2h30.
Sur le court central, le no 1 mondial Roger Federer avait eu le temps de prendre le premier set au Croate Mario Ancic (1-1 dans la deuxième manche). Sur le court no 1, le Russe Marat Safin est mené 5 à 2 par l'Espagnol Feliciano Lopez.
Les deux autres matches prévus mettront aux prises l'Espagnol Rafael Nadal et le Britannique Andy Murray d'une part, et le Français Arnaud Clément et l'Allemand Rainer Schuettler de l'autre. --Message edité par rey cheevas le 2008-07-02 12:40:20--
Sur le court central, le no 1 mondial Roger Federer avait eu le temps de prendre le premier set au Croate Mario Ancic (1-1 dans la deuxième manche). Sur le court no 1, le Russe Marat Safin est mené 5 à 2 par l'Espagnol Feliciano Lopez.
Les deux autres matches prévus mettront aux prises l'Espagnol Rafael Nadal et le Britannique Andy Murray d'une part, et le Français Arnaud Clément et l'Allemand Rainer Schuettler de l'autre. --Message edité par rey cheevas le 2008-07-02 12:40:20--
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Rafael Nadal poursuit sa route
L'Espagnol Rafael Nadal a puni en moins de deux heures l'enfant chéri de Wimbledon, Andy Murray, pour s'offrir mercredi une demi-finale a priori aisée contre l'un des invités surprises de la fin de tournoi, l'Allemand Rainer Schuettler ou le Français Arnaud Clément.
"C'était probablement mon meilleur match du tournoi, face à un adversaire difficile. J'ai été très agressif, en coup droit comme en revers. Je suis surpris d'avoir gagné en trois sets et je suis heureux d'être en demi-finale", s'est félicité l'Espagnol.
Il est difficilement envisageable d'imaginer que le 97e ou le 145e mondial, qui ont surtout bénéficié d'un tableau dégagé des "gros poissons", puissent empêcher Nadal d'entrer dans sa troisième finale londonienne consécutive, tant il est apparu impérial face à Murray (6-3, 6-2, 6-4).
Nadal a commis un minimum de fautes (9), été le maître de l'échange en fond de court (65 points contre 21...) face à un adversaire impuissant, également incapable de venir forcer la décision au filet où il est pourtant souvent monté.
Pas une fois l'Espagnol n'a eu à défendre son service, se procurant en revanche pléthore d'occasions sur celui d'un Murray également défaillant dans ce secteur, passant moins d'une première balle sur deux. Sa deuxième balle étant l'un de ses points faibles persistants, le Britannique ne pouvait rêver d'un miracle.
Depuis le début du tournoi, l'Espagnol n'a perdu qu'un set, contre le Letton Ernests Gulbis, dans une partie de tableau pourtant annoncée relativement relevée avec également Nicolas Kiefer et Mikhaïl Youzhny qui l'avait fait souffrir le martyre l'an passé.
En 2007, deux joueurs (le Suédois Robin Soderling et Youzhny) l'avaient poussé dans des rencontres marathons en cinq sets. La première, interrompue à multiples reprises par la pluie, s'était même étalée sur plusieurs jours.
L'Espagnol Rafael Nadal a puni en moins de deux heures l'enfant chéri de Wimbledon, Andy Murray, pour s'offrir mercredi une demi-finale a priori aisée contre l'un des invités surprises de la fin de tournoi, l'Allemand Rainer Schuettler ou le Français Arnaud Clément.
"C'était probablement mon meilleur match du tournoi, face à un adversaire difficile. J'ai été très agressif, en coup droit comme en revers. Je suis surpris d'avoir gagné en trois sets et je suis heureux d'être en demi-finale", s'est félicité l'Espagnol.
Il est difficilement envisageable d'imaginer que le 97e ou le 145e mondial, qui ont surtout bénéficié d'un tableau dégagé des "gros poissons", puissent empêcher Nadal d'entrer dans sa troisième finale londonienne consécutive, tant il est apparu impérial face à Murray (6-3, 6-2, 6-4).
Nadal a commis un minimum de fautes (9), été le maître de l'échange en fond de court (65 points contre 21...) face à un adversaire impuissant, également incapable de venir forcer la décision au filet où il est pourtant souvent monté.
Pas une fois l'Espagnol n'a eu à défendre son service, se procurant en revanche pléthore d'occasions sur celui d'un Murray également défaillant dans ce secteur, passant moins d'une première balle sur deux. Sa deuxième balle étant l'un de ses points faibles persistants, le Britannique ne pouvait rêver d'un miracle.
Depuis le début du tournoi, l'Espagnol n'a perdu qu'un set, contre le Letton Ernests Gulbis, dans une partie de tableau pourtant annoncée relativement relevée avec également Nicolas Kiefer et Mikhaïl Youzhny qui l'avait fait souffrir le martyre l'an passé.
En 2007, deux joueurs (le Suédois Robin Soderling et Youzhny) l'avaient poussé dans des rencontres marathons en cinq sets. La première, interrompue à multiples reprises par la pluie, s'était même étalée sur plusieurs jours.
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Roger Federer s'est qualifié pour sa 17e demi-finale de Grand Chelem consécutive en battant le Croate Mario Ancic en trois manches 6-1, 7-5, 6-4, mercredi à Wimbledon.
Le No 1 mondial, en quête d'un sixième titre d'affilée à Londres, n'a pas perdu un set lors de ses cinq premiers matches.
Au tour suivant, il va retrouver le Russe Marat Safin.
Comme les précédents, celui de mercredi a été à sens unique pendant seulement 1h 41 min, coupé en deux par une longue averse. Federer n'a pas eu la moindre balle de break à défendre et a été particulièrement économe en fautes directes (6 dans tout le match).
"Je joue très bien, je sers très bien, j'ai un gros pourcentage de réussite en première balle et je fais beaucoup d'aces", a-t-il commenté.
Ancic était le dernier joueur à avoir battu Federer sur gazon, à Wimbledon en 2002. Cette défaite n'est plus qu'un lointain souvenir de l'époque où le Suisse ne régnait pas encore sur le tennis. Depuis, il a enchaîné 64 victoires d'affilée sur herbe, un record, et a battu le Croate à six reprises, sur toutes les surfaces, en ne lui laissant qu'un set sur 17 disputés.
En atteignant les quarts de finale, Ancic a confirmé son retour au premier plan. Victime d'une succession de problèmes physiques, dont une mononucléose l'année dernière, l'ancien demi-finaliste de Wimbledon (2004) avait chuté au 136e rang mondial. Il réintègrera le Top 30 dès lundi.
Federer retrouve Safin
Le Russe Marat Safin a confirmé son retour au premier plan en battant mercredi l'Espagnol Feliciano Lopez (3-6, 7-5, 7-6, 6-3) pour se qualifier pour sa première demi-finale où il affrontera le quintuple champion sortant Roger Federer.
Le No 1 mondial l'avait corrigé en trois sets l'an passé en 16e de finale, et restera le grandissime favori.
Mais depuis son retour sur le gazon londonien, pourtant une surface qu'il n'a jamais appréciée, Safin, semble vivre une résurrection après plus de trois ans de contre-performances.
Face à Lopez, ses nombreuses fautes directes en début de match ont montré que la rechute n'était jamais loin, et il a été heureux de voir la pluie interrompre la partie alors qu'il était dominé (5-2 pour l'Espagnol dans le premier set). "Il fallait que je me calme", a-t-il reconnu.
"J'ai commencé un peu nerveusement. Je ne l'avais battu qu'une fois à Madrid, et j'avais été chanceux, pour quatre défaites", a expliqué le fantasque Safin.
"Il a les capacités de bien jouer contre tout le monde, même s'il ne l'a pas beaucoup montré ces dernières années", a de son côté commenté Federer. "Je l'ai suffisamment affronté pour savoir à quel niveau il peut évoluer. Je ne vais pas le sous-estimer", a commenté Federer.
20-18 au bris
A son arrivée à Wimbledon, Safin était tombé au 75e rang mondial au gré des contre-performances accumulées depuis son deuxième titre du Grand Chelem (Open d'Australie en 2005).
C'est d'ailleurs en demi-finale de ce tournoi que Safin avait remporté son deuxième succès (en dix duels) sur le Suisse au terme d'un match splendide et extrêmement serré (5-7, 6-4, 5-7, 7-6, 9-7). Federer a également rappelé un bris d'égalité au Masters 2004, conclu 20-18 en sa faveur.
Depuis les Internationaux d'Australie 2005, le Russe n'avait plus gagné cinq matches de suite. Mais sa renaissance est devenue envisageable au 2e tour, quand il a sorti le Serbe Novak Djokovic. Depuis près de deux ans, le No 3 mondial n'avait été éliminé d'un Grand Chelem que par Federer ou l'Espagnol Rafael Nadal.
Premier demi-finaliste russe à Wimbledon dans l'ère Open (le Soviétique Alex Metreveli, finaliste en 1973, était Géorgien), Safin sera désormais entré dans le dernier carré de tous les tournois du Grand Chelem.
Jusqu'à cette année, il n'a jamais caché son aversion pour le gazon. Mais il a expliqué que la surface était devenue plus lente et permettait des rebonds plus haut, correspondant mieux à son jeu.
Le No 1 mondial, en quête d'un sixième titre d'affilée à Londres, n'a pas perdu un set lors de ses cinq premiers matches.
Au tour suivant, il va retrouver le Russe Marat Safin.
Comme les précédents, celui de mercredi a été à sens unique pendant seulement 1h 41 min, coupé en deux par une longue averse. Federer n'a pas eu la moindre balle de break à défendre et a été particulièrement économe en fautes directes (6 dans tout le match).
"Je joue très bien, je sers très bien, j'ai un gros pourcentage de réussite en première balle et je fais beaucoup d'aces", a-t-il commenté.
Ancic était le dernier joueur à avoir battu Federer sur gazon, à Wimbledon en 2002. Cette défaite n'est plus qu'un lointain souvenir de l'époque où le Suisse ne régnait pas encore sur le tennis. Depuis, il a enchaîné 64 victoires d'affilée sur herbe, un record, et a battu le Croate à six reprises, sur toutes les surfaces, en ne lui laissant qu'un set sur 17 disputés.
En atteignant les quarts de finale, Ancic a confirmé son retour au premier plan. Victime d'une succession de problèmes physiques, dont une mononucléose l'année dernière, l'ancien demi-finaliste de Wimbledon (2004) avait chuté au 136e rang mondial. Il réintègrera le Top 30 dès lundi.
Federer retrouve Safin
Le Russe Marat Safin a confirmé son retour au premier plan en battant mercredi l'Espagnol Feliciano Lopez (3-6, 7-5, 7-6, 6-3) pour se qualifier pour sa première demi-finale où il affrontera le quintuple champion sortant Roger Federer.
Le No 1 mondial l'avait corrigé en trois sets l'an passé en 16e de finale, et restera le grandissime favori.
Mais depuis son retour sur le gazon londonien, pourtant une surface qu'il n'a jamais appréciée, Safin, semble vivre une résurrection après plus de trois ans de contre-performances.
Face à Lopez, ses nombreuses fautes directes en début de match ont montré que la rechute n'était jamais loin, et il a été heureux de voir la pluie interrompre la partie alors qu'il était dominé (5-2 pour l'Espagnol dans le premier set). "Il fallait que je me calme", a-t-il reconnu.
"J'ai commencé un peu nerveusement. Je ne l'avais battu qu'une fois à Madrid, et j'avais été chanceux, pour quatre défaites", a expliqué le fantasque Safin.
"Il a les capacités de bien jouer contre tout le monde, même s'il ne l'a pas beaucoup montré ces dernières années", a de son côté commenté Federer. "Je l'ai suffisamment affronté pour savoir à quel niveau il peut évoluer. Je ne vais pas le sous-estimer", a commenté Federer.
20-18 au bris
A son arrivée à Wimbledon, Safin était tombé au 75e rang mondial au gré des contre-performances accumulées depuis son deuxième titre du Grand Chelem (Open d'Australie en 2005).
C'est d'ailleurs en demi-finale de ce tournoi que Safin avait remporté son deuxième succès (en dix duels) sur le Suisse au terme d'un match splendide et extrêmement serré (5-7, 6-4, 5-7, 7-6, 9-7). Federer a également rappelé un bris d'égalité au Masters 2004, conclu 20-18 en sa faveur.
Depuis les Internationaux d'Australie 2005, le Russe n'avait plus gagné cinq matches de suite. Mais sa renaissance est devenue envisageable au 2e tour, quand il a sorti le Serbe Novak Djokovic. Depuis près de deux ans, le No 3 mondial n'avait été éliminé d'un Grand Chelem que par Federer ou l'Espagnol Rafael Nadal.
Premier demi-finaliste russe à Wimbledon dans l'ère Open (le Soviétique Alex Metreveli, finaliste en 1973, était Géorgien), Safin sera désormais entré dans le dernier carré de tous les tournois du Grand Chelem.
Jusqu'à cette année, il n'a jamais caché son aversion pour le gazon. Mais il a expliqué que la surface était devenue plus lente et permettait des rebonds plus haut, correspondant mieux à son jeu.
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Moins de deux mois après avoir annoncé sa retraite, Justin Henin n'exclut pas la possibilité d'un retour au jeu.
"Je ne peux dire avec une certitude absolue que je ne serai jamais de retour, parce que je n'aime pas dire 'jamais', a déclaré Henin. Mais les gens qui me connaissent, ils savent que lorsque je fais quelque chose, je le fais à 200 pour cent - et lorsque je décide que c'est fini, c'est fini et je passe à l'étape suivante."
La Belge de 26 ans a annoncé au mois de mai, 10 jours avant le début des Internationaux de France, qu'elle prenait sa retraite. Elle avait alors indiqué avoir perdu le feu sacré après neuf ans d'une carrière ponctuée de sept titres du Grand Chelem.
"Je ne peux dire avec une certitude absolue que je ne serai jamais de retour, parce que je n'aime pas dire 'jamais', a déclaré Henin. Mais les gens qui me connaissent, ils savent que lorsque je fais quelque chose, je le fais à 200 pour cent - et lorsque je décide que c'est fini, c'est fini et je passe à l'étape suivante."
La Belge de 26 ans a annoncé au mois de mai, 10 jours avant le début des Internationaux de France, qu'elle prenait sa retraite. Elle avait alors indiqué avoir perdu le feu sacré après neuf ans d'une carrière ponctuée de sept titres du Grand Chelem.
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Cinq ans après leur dernier duel au sommet, les soeurs Serena et Venus Williams se retrouveront samedi en finale de Wimbledon.
Ce dénouement était attendu depuis la sortie prématurée des autres favorites du tournoi, Ana Ivanovic et Maria Sharapova. En demi-finales, ni la Russe Elena Dementieva ni la Chinoise Zheng Jie n'ont été capables de modifier ce scénario écrit depuis une bonne dizaine de jours.
Les deux soeurs n'ont toujours pas perdu la moindre manches, mais contrairement à ce qui s'était passé lors de leurs cinq premiers matches, elles ont été assez sérieusement bousculées jeudi.
Venus a été contente de conclure en deux manches 6-1, 7-6 (3) alors que Dementieva, jamais parvenue aussi loin à Wimbledon, avait commencé à sérieusement se rebiffer.
"Elle joue un peu comme moi, avec beaucoup de puissance. Il fallait juste être un peu meilleure qu'elle", a dit l'Américaine, qui disposait tout de même d'un énorme avantage au service sur la no 5 mondiale.
Zheng près de la manche
Serena, vainqueur sur un score presque identique, 6-2, 7-6 (5), a dû sauver une balle de manche contre Zheng, la première joueuse de son pays à atteindre les demi-finales d'un tournoi du Grand Chelem.
La surprenante Chinoise a tenté sa chance sur le service de l'Américaine, mais son retour a frappé la bande du filet. Elle a craqué sur le tout dernier point du match en commettant une double faute, au grand soulagement de son adversaire.
"Je ne voulais vraiment pas aller en troisième manche. Elle a joué comme quelqu'un qui n'avait rien à perdre. Elle m'a vraiment poussée", a reconnu Serena, au terme d'un match interrompu deux fois par des averses.
Alors que la victoire d'Ivanovic à Roland-Garros semblait annoncer l'ouverture d'une nouvelle ère, Wimbledon a ramené le tennis féminin une demi-décennie en arrière, lorsque les Williams dominaient le circuit de la tête et des épaules.
Retour en arrière
Des Internationaux des États-Unis 2001 à Wimbledon 2003, six des huit tournois majeurs s'étaient finis par une finale familiale, dont une seule, la première, à l'avantage de Venus.
Depuis cette période d'hégémonie, les soeurs n'ont pas disparu des palmarès, mais leur implication ne s'inscrivant pas toujours dans la durée, elles n'ont plus fait que des apparitions ponctuelles, mais fulgurantes, dans les derniers tours des Grands Chelems.
Venus a décroché ses troisième et quatrième titres (2005 et 2007) sur l'herbe anglaise, la surface qui convient le mieux à son jeu tout en puissance, alors que Serena a porté son total de trophées majeurs à huit, en gagnant deux fois l'Omnium d'Australie les mêmes années.
Il est difficile de dégager une favorite pour samedi. Serena a été plus constante depuis le début de la saison, mais Wimbledon est vraiment le jardin de Venus. Discrète tout au long de l'année, elle semble garder toute son énergie pour ce tournoi qu'elle a déjà remporté quatre fois (2000, 2001, 2005, 2007) contre deux à sa soeur (2002, 2003).
Ce dénouement était attendu depuis la sortie prématurée des autres favorites du tournoi, Ana Ivanovic et Maria Sharapova. En demi-finales, ni la Russe Elena Dementieva ni la Chinoise Zheng Jie n'ont été capables de modifier ce scénario écrit depuis une bonne dizaine de jours.
Les deux soeurs n'ont toujours pas perdu la moindre manches, mais contrairement à ce qui s'était passé lors de leurs cinq premiers matches, elles ont été assez sérieusement bousculées jeudi.
Venus a été contente de conclure en deux manches 6-1, 7-6 (3) alors que Dementieva, jamais parvenue aussi loin à Wimbledon, avait commencé à sérieusement se rebiffer.
"Elle joue un peu comme moi, avec beaucoup de puissance. Il fallait juste être un peu meilleure qu'elle", a dit l'Américaine, qui disposait tout de même d'un énorme avantage au service sur la no 5 mondiale.
Zheng près de la manche
Serena, vainqueur sur un score presque identique, 6-2, 7-6 (5), a dû sauver une balle de manche contre Zheng, la première joueuse de son pays à atteindre les demi-finales d'un tournoi du Grand Chelem.
La surprenante Chinoise a tenté sa chance sur le service de l'Américaine, mais son retour a frappé la bande du filet. Elle a craqué sur le tout dernier point du match en commettant une double faute, au grand soulagement de son adversaire.
"Je ne voulais vraiment pas aller en troisième manche. Elle a joué comme quelqu'un qui n'avait rien à perdre. Elle m'a vraiment poussée", a reconnu Serena, au terme d'un match interrompu deux fois par des averses.
Alors que la victoire d'Ivanovic à Roland-Garros semblait annoncer l'ouverture d'une nouvelle ère, Wimbledon a ramené le tennis féminin une demi-décennie en arrière, lorsque les Williams dominaient le circuit de la tête et des épaules.
Retour en arrière
Des Internationaux des États-Unis 2001 à Wimbledon 2003, six des huit tournois majeurs s'étaient finis par une finale familiale, dont une seule, la première, à l'avantage de Venus.
Depuis cette période d'hégémonie, les soeurs n'ont pas disparu des palmarès, mais leur implication ne s'inscrivant pas toujours dans la durée, elles n'ont plus fait que des apparitions ponctuelles, mais fulgurantes, dans les derniers tours des Grands Chelems.
Venus a décroché ses troisième et quatrième titres (2005 et 2007) sur l'herbe anglaise, la surface qui convient le mieux à son jeu tout en puissance, alors que Serena a porté son total de trophées majeurs à huit, en gagnant deux fois l'Omnium d'Australie les mêmes années.
Il est difficile de dégager une favorite pour samedi. Serena a été plus constante depuis le début de la saison, mais Wimbledon est vraiment le jardin de Venus. Discrète tout au long de l'année, elle semble garder toute son énergie pour ce tournoi qu'elle a déjà remporté quatre fois (2000, 2001, 2005, 2007) contre deux à sa soeur (2002, 2003).
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Venus Williams a pleinement exploité sa puissance samedi pour remporter pour la cinquième fois Wimbledon en battant en finale sa soeur Serena en deux manches, 7-5, 6-4.
L'aînée des soeurs Williams, qui remporte son septième tournoi du Grand Chelem, s'était déjà imposée sur le gazon londonien en 2000, 2001, 2005 et 2007. Mais elle avait perdu les deux finales qu'elle y avait disputées contre sa cadette (2002 et 2003).
Beaucoup pensaient d'ailleurs que leur passé à ce niveau allait peser psychologiquement sur Venus. Après une victoire à l'Omnium des États-Unis en 2001, Serena avait emporté les cinq matchs suivants en finale de Grand Chelem.
Et cette saison, elle paraissait plus régulière, emportant trois tournois (sur sept participations), quand Venus avait dû se contenter d'une demi-finale à Bangalore perdue... contre Serena.
"Je ne peux pas croire que ça fait cinq...", a commenté Venus. "Cela a été une sacrée tâche de la battre", a ajouté la quintuple lauréate, au terme d'une finale superbe, avant de réconforter sa cadette: "Mon premier boulot, c'est grande soeur. Je prends ça très au sérieux".
Leur père et entraîneur, Richard Williams est rentré aux États-Unis après les demi-finales, n'assistant pas à cette lutte fratricide: "Il nous avait dit: J'ai fait mon boulot...". "Elle était un peu meilleure...", a de son côté reconnu sa cadette.
Serena usée
Le début de match avait pourtant plaidé pour la thèse du blocage psychologique, Venus semblant perdue face à sa cadette, qui jouait particulièrement juste (11 points à 1 en début de match).
Mais elle retrouvait sa première balle et une bonne longueur de balle avant de sombrer et profitait de la baisse de régime de sa soeur pour lui prendre deux fois sa mise en jeu, dont une fois à 6-5, et emporter la première manche.
Venus devait montrer la même force de caractère dans la deuxième manche. Dépossédée de son service à 2 à 1 dans un jeu interminable où elle avait sauvé six balles de bris, elle rendait immédiatement la pareille à Serena, se montrant redoutable sur chacune des balles de bris dont elle disposait (4 sur 7, contre 2 sur 13 à son adversaire...).
Et comme dans le premier acte, elle prenait le service de sa soeur au moment opportun pour conclure en moins de deux heures. Serena était auparavant apparue de plus en plus usée par la puissance de son aînée, commettant de plus en plus de fautes directes.
Les deux Américaines étaient très vite apparues comme les deux immenses favorites du tournoi au gré des éliminations prématurées des autres grands noms du circuit (Maria Sharapova, Ana Ivanovic, Jelena Jankovic,...).
Elles ont confirmé une impressionnante domination sur le tournoi londonien, dont elles ont remporté sept des dix dernières éditions, se réservant onze des vingt places en finale dans l'intervalle.
Elles devaient revenir en fin d'après-midi sur le court central pour disputer la finale du double: "Serena mérite une victoire...", a dit Venus.
L'aînée des soeurs Williams, qui remporte son septième tournoi du Grand Chelem, s'était déjà imposée sur le gazon londonien en 2000, 2001, 2005 et 2007. Mais elle avait perdu les deux finales qu'elle y avait disputées contre sa cadette (2002 et 2003).
Beaucoup pensaient d'ailleurs que leur passé à ce niveau allait peser psychologiquement sur Venus. Après une victoire à l'Omnium des États-Unis en 2001, Serena avait emporté les cinq matchs suivants en finale de Grand Chelem.
Et cette saison, elle paraissait plus régulière, emportant trois tournois (sur sept participations), quand Venus avait dû se contenter d'une demi-finale à Bangalore perdue... contre Serena.
"Je ne peux pas croire que ça fait cinq...", a commenté Venus. "Cela a été une sacrée tâche de la battre", a ajouté la quintuple lauréate, au terme d'une finale superbe, avant de réconforter sa cadette: "Mon premier boulot, c'est grande soeur. Je prends ça très au sérieux".
Leur père et entraîneur, Richard Williams est rentré aux États-Unis après les demi-finales, n'assistant pas à cette lutte fratricide: "Il nous avait dit: J'ai fait mon boulot...". "Elle était un peu meilleure...", a de son côté reconnu sa cadette.
Serena usée
Le début de match avait pourtant plaidé pour la thèse du blocage psychologique, Venus semblant perdue face à sa cadette, qui jouait particulièrement juste (11 points à 1 en début de match).
Mais elle retrouvait sa première balle et une bonne longueur de balle avant de sombrer et profitait de la baisse de régime de sa soeur pour lui prendre deux fois sa mise en jeu, dont une fois à 6-5, et emporter la première manche.
Venus devait montrer la même force de caractère dans la deuxième manche. Dépossédée de son service à 2 à 1 dans un jeu interminable où elle avait sauvé six balles de bris, elle rendait immédiatement la pareille à Serena, se montrant redoutable sur chacune des balles de bris dont elle disposait (4 sur 7, contre 2 sur 13 à son adversaire...).
Et comme dans le premier acte, elle prenait le service de sa soeur au moment opportun pour conclure en moins de deux heures. Serena était auparavant apparue de plus en plus usée par la puissance de son aînée, commettant de plus en plus de fautes directes.
Les deux Américaines étaient très vite apparues comme les deux immenses favorites du tournoi au gré des éliminations prématurées des autres grands noms du circuit (Maria Sharapova, Ana Ivanovic, Jelena Jankovic,...).
Elles ont confirmé une impressionnante domination sur le tournoi londonien, dont elles ont remporté sept des dix dernières éditions, se réservant onze des vingt places en finale dans l'intervalle.
Elles devaient revenir en fin d'après-midi sur le court central pour disputer la finale du double: "Serena mérite une victoire...", a dit Venus.
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