Le combat télévisuel dominical de l’automne bouscule aussi le monde de la publicité, sous le choc après les résultats d’écoute de la première soirée.
Parmi les 4 millions de Québécois qui étaient devant leur petit écran dimanche soir dernier, on trouvait bon nombre de publicitaires, qui suivent minute par minute le combat que se livrent Tout le monde en parle et Star Académie.
C’est que l’enjeu est de taille : une pub dans Star Académie coûte 30 000 $ le 30 secondes, deux fois plus qu’une pub dans Tout le monde en parle.
Toutefois, malgré ces résultats spectaculaires pour ces deux émissions, les attentes des publicitaires sont encore plus grandes.
Selon nos informations, les estimations des auditoires pour Star Académie étaient de 3 080 000 téléspectateurs et de 1 313 000 pour Tout le monde en parle. Dimanche, 2 530 000 personnes ont regardé Julie et sa nouvelle cuvée d’académiciens, contre 1 130 000 qui ont choisi Guy A. et le premier ministre Charest.
Hier, des experts en pubs consultés reconnaissaient que les estimations pour ces deux émissions étaient donc de 15 % à 20 % plus bas.
Ils s’attendent à de plus grosses cotes d’écoute. La preuve de la force de ces deux émissions très populaires.
«La preuve aussi qu’au Québec, contrairement au Canada anglais et aux États-Unis, le marché de la télé est capable de générer des cotes d’écoute record», indique au Journal de Montréal Alain Desormiers, expert en placement médias.
Ainsi, dimanche dernier, 70 % des Québécois étaient devant leur petit écran, et de ce nombre 86 % d’entre eux écoutaient Star Académie et Tout le monde en parle.
«Et fait incroyable, seulement à Montréal, 43 % des gens de 25 à 53 ans écoutaient Star Académie», ajoute M. Desormiers.
Ça zappe
Autre fait important, les gens qui ont écouté Tout le monde en parle et Star Académie dimanche dernier ont profité des pauses de chacune de ces émissions pour aller voir ce qui se passait tant à Star Académie qu’à Tout le monde en parle.
«Pendant les pauses publicitaires, de 20 à 30 % des téléspectateurs sont allés voir l’autre émission. Tout le monde en parle a connu des pointes incroyables durant les pauses de Star Académie et l’inverse est vrai», affirme Alain Desormiers.
Pour les annonceurs, le défi est de garder les téléspectateurs à l’antenne. Les prochaines semaines seront cruciales. Est-ce qu’on assistera à une hausse des cotes d’écoute tel que le prévoient les estimés ?
«Une chose est certaine, ce record d’écoute de dimanche dernier, avec plus de 4 millions de Québécois devant le petit écran, a fait la preuve que la télévision québécoise est vraiment dynamique. La barre est de plus en plus haute», ajoute cet expert en placement médias.
La fièvre du dimanche soir atteint le monde de la pub
Modérateur : Elise-Gisèle
Si j'étais aux prises avec le zappage entre les deux émissions, j'aurais l'impression de perdre les deux. Comment peut-on y arriver, je me pose des questions parce que moi, je serais incapable.On doit en perdre des grands bouts non? Il me semble que tout le monde doit posséder un vidéo pour enrégistrer une émission pendant qu'on regarde l'autre.
Justement, faudrait bien que je regarde TLMP ce soir, ce n'est pas encore fait. Je déteste donc ça avoir deux grosses émissions aux mêmes heures. Sauf que les réseaux n'ont pas à s'en vouloir dans ce cas-ci, les Galas SA ont toujours été le dimanche soir depuis le début et TLMP aussi depuis son arrivée à l'antenne. Mais c'est plate pareil pour tout le monde. Va falloir faire avec ça pour 9 semaines, c'est bien ça le pire.
Justement, faudrait bien que je regarde TLMP ce soir, ce n'est pas encore fait. Je déteste donc ça avoir deux grosses émissions aux mêmes heures. Sauf que les réseaux n'ont pas à s'en vouloir dans ce cas-ci, les Galas SA ont toujours été le dimanche soir depuis le début et TLMP aussi depuis son arrivée à l'antenne. Mais c'est plate pareil pour tout le monde. Va falloir faire avec ça pour 9 semaines, c'est bien ça le pire.