Pour ceux qui l'ont manqué :
http://youtube.com/results?search_query=bye+bye+rbo
LE bye bye de RBO
Modérateur : Elise-Gisèle
- Niko Bellic
- Immortel du Domaine
- Messages : 23834
- Inscription : sam. janv. 14, 2006 1:00 am
RockSteady a écritPour ceux qui l'ont manqué :
http://youtube.com/results?search_query=bye+bye+rbo
Les vidéos ont été supprimés.Je suis content d'en avoir une copie sur DVD.
http://youtube.com/results?search_query=bye+bye+rbo
Les vidéos ont été supprimés.Je suis content d'en avoir une copie sur DVD.
BYE BYE
Mission accomplie pour RBO
Les membres de RBO jubilent, les cotes d'écoute de leur Bye Bye battent des records et les forums Internet débordent de commentaires. Ils rompent enfin le silence sur leur expérience, «l'Omertà» de RBO est terminée...
Yves Pelletier le referait n'importe quand. «C'était un projet casse-gueule, mais on avait envie de le faire», dit-il au bout du fil en plein magasinage de cadeaux de Noël... en retard.
La semaine précédant le Bye Bye, deux sketches ont été ajoutés à la dernière minute, celui sur les prêtres et Codéine avec Stéphane Dion et Gildor Roy.
La cassette du Bye Bye a finalement été remise à 17h le 31 décembre, raconte Simon Olivier Fecteau, jeune réalisateur du Bye Bye et ancien des Chick'n Swell.
Imitation de Sol
Lui aussi est aux anges, «C'était mon plus gros projet à ce jour!» dit-il.
Son acolyte Stéphane Lapointe (Tout sur moi) en rajoute: «Avec les RBO, t'as juste à mettre la caméra devant eux et il se passe quelque chose.»
La poussière retombée, Guy A. Lepage est satisfait du travail, mais il est trop tôt pour dire s'il sera de la partie l'année prochaine. Sa récompense pour l'instant c'est de s'être retrouvé avec «ses RBO», mais aussi d'avoir ravi son fils.
«On a vraiment rushé, mais à la fin du Bye Bye, mon fils m'a dit: Tsé papa, j'ai adoré ça! Je l'avais déjà ma récompense, le reste c'est du bonus», dit-il au bout du fil en ouvrant sa pile de courrier qu'on imagine bien garnie.
Par ailleurs, pour ce qui est du numéro parodiant le général Dallaire, Guy A. Lepage avait reçu les consignes strictes de son garçon, fan du grand homme.
«Il m'a dit: Tu es mieux de ne pas le niaiser. Je me suis forcé pour qu'il aime ça», confie Guy A. Lepage.
Un des beaux moments d'Yves Pelletier demeure son imitation de Sol. «J'avais le motton, je me sentais honoré d'enfiler le costume original de Marc Favreau.»
Controverse
Parmi les critiques relevées dans les forums Internet, le sketch des Outgames et les veuves d'Afghanistan sont les plus controversés.
Radio-Canada n'a reçu que quelques plaintes. Donc, rien de comparable à un épisode des Bougon.
«C'était un sketch qui dénonce la guerre et ses conséquences, dit Guy A. Lepage. Il n'y a personne dans le groupe d'assez morbide pour dire qu'un soldat mérite de mourir.»
Et le sketch des Outgames est-il allé trop loin dans la satire homosexuelle? «C'est du gros déconnage, c'est tout», dit Guy A. Lepage.
«C'est de l'humour bouffon. Ça joue sur des clichés, mais humoristiquement c'est efficace. Le but, ce n'est pas de choquer», ajoute Yves Pelletier.
Et à ceux qui les accusent d'avoir frôlé en surface certains dossiers importants, Guy A. Lepage réplique: «Dans Vaginie seulement, on a abordé les accommodements raisonnables, le guide de la souveraineté et les armes dans les écoles.»
Et la grande question: où était Dodo? «Elle aurait accepté si elle avait pu, mais elle était complètement débordée avec son livre», conclut Guy A. Lepage.
Un des sketches préférés de Guy A. et Yves Pelletier: Hollyday Inn, avec Stephen Harper dans sa chambre qui dit bonne nuit à tous ses sujets.
Le Bye Bye de RBO, c'est 48 sketchs, 118 personnages, 180 heures de maquillage, 277 costumes, 54 décors, 192 heures de tournage, 40 jours de montage et 36 semaines de recherche.
Près de 4 millions de téléspectateurs
David Patry
Le Journal de Montréal
Le Bye Bye de RBO a été écouté par pratiquement la moitié des Québécois, récoltant un total de 3 868 000 téléspectateurs pour ses deux diffusions sur les ondes de Radio-Canada.
Selon les données préliminaires des sondages BBM, le retour de Rock et Belles Oreilles a été vu par 2 606 000 téléspectateurs dans la soirée du 31 décembre.
La reprise diffusée le lendemain a été suivie par 1 262 000 personnes, si bien que c'est un Québécois sur deux qui a regardé les sketchs des humoristes. «On est extrêmement ravis des résultats obtenus», a lancé le porte-parole de Radio-Canada, Marc Pichette.
«88 % de parts de marché, ça veut dire que seulement une personne sur 10 qui écoutait la télévision n'écoutait pas le Bye Bye», souligne-t-il.
Cette situation s'explique par le retour de RBO, qui était très attendu, couplé au retour de la tradition qui était celle du Bye Bye, le tout provoquant beaucoup d'intérêt.
La bande de Guy A. Lepage a donc relevé avec brio le défi qui lui était lancé. La dernière tentative du genre, Ceci n'est pas un Bye Bye, avec Véronique Cloutier, était allée chercher un peu plus de un million et demi de téléspectateurs.
La revue de l'année de RBO a également éclipsé toutes les autres spéciales de fin d'année. Jean-René Dufort, avec son Infoman 2006, a tout de même livré une bonne performance avec 1 464 000 téléspectateurs, suivi par Éric Salvail et On n'a pas toute la veillée, à TVA, avec 1 224 000 fidèles.
À Radio-Canada, on affirme qu'il est trop tôt pour dire si on demandera au groupe de répéter l'expérience cette année.
«Il y a encore beaucoup de gens en vacances. Il y aura une évaluation post mortem et il y aura des discussions là-dessus dans les prochaines semaines», affirme Marc Pichette.
Mission accomplie pour RBO
Les membres de RBO jubilent, les cotes d'écoute de leur Bye Bye battent des records et les forums Internet débordent de commentaires. Ils rompent enfin le silence sur leur expérience, «l'Omertà» de RBO est terminée...
Yves Pelletier le referait n'importe quand. «C'était un projet casse-gueule, mais on avait envie de le faire», dit-il au bout du fil en plein magasinage de cadeaux de Noël... en retard.
La semaine précédant le Bye Bye, deux sketches ont été ajoutés à la dernière minute, celui sur les prêtres et Codéine avec Stéphane Dion et Gildor Roy.
La cassette du Bye Bye a finalement été remise à 17h le 31 décembre, raconte Simon Olivier Fecteau, jeune réalisateur du Bye Bye et ancien des Chick'n Swell.
Imitation de Sol
Lui aussi est aux anges, «C'était mon plus gros projet à ce jour!» dit-il.
Son acolyte Stéphane Lapointe (Tout sur moi) en rajoute: «Avec les RBO, t'as juste à mettre la caméra devant eux et il se passe quelque chose.»
La poussière retombée, Guy A. Lepage est satisfait du travail, mais il est trop tôt pour dire s'il sera de la partie l'année prochaine. Sa récompense pour l'instant c'est de s'être retrouvé avec «ses RBO», mais aussi d'avoir ravi son fils.
«On a vraiment rushé, mais à la fin du Bye Bye, mon fils m'a dit: Tsé papa, j'ai adoré ça! Je l'avais déjà ma récompense, le reste c'est du bonus», dit-il au bout du fil en ouvrant sa pile de courrier qu'on imagine bien garnie.
Par ailleurs, pour ce qui est du numéro parodiant le général Dallaire, Guy A. Lepage avait reçu les consignes strictes de son garçon, fan du grand homme.
«Il m'a dit: Tu es mieux de ne pas le niaiser. Je me suis forcé pour qu'il aime ça», confie Guy A. Lepage.
Un des beaux moments d'Yves Pelletier demeure son imitation de Sol. «J'avais le motton, je me sentais honoré d'enfiler le costume original de Marc Favreau.»
Controverse
Parmi les critiques relevées dans les forums Internet, le sketch des Outgames et les veuves d'Afghanistan sont les plus controversés.
Radio-Canada n'a reçu que quelques plaintes. Donc, rien de comparable à un épisode des Bougon.
«C'était un sketch qui dénonce la guerre et ses conséquences, dit Guy A. Lepage. Il n'y a personne dans le groupe d'assez morbide pour dire qu'un soldat mérite de mourir.»
Et le sketch des Outgames est-il allé trop loin dans la satire homosexuelle? «C'est du gros déconnage, c'est tout», dit Guy A. Lepage.
«C'est de l'humour bouffon. Ça joue sur des clichés, mais humoristiquement c'est efficace. Le but, ce n'est pas de choquer», ajoute Yves Pelletier.
Et à ceux qui les accusent d'avoir frôlé en surface certains dossiers importants, Guy A. Lepage réplique: «Dans Vaginie seulement, on a abordé les accommodements raisonnables, le guide de la souveraineté et les armes dans les écoles.»
Et la grande question: où était Dodo? «Elle aurait accepté si elle avait pu, mais elle était complètement débordée avec son livre», conclut Guy A. Lepage.
Un des sketches préférés de Guy A. et Yves Pelletier: Hollyday Inn, avec Stephen Harper dans sa chambre qui dit bonne nuit à tous ses sujets.
Le Bye Bye de RBO, c'est 48 sketchs, 118 personnages, 180 heures de maquillage, 277 costumes, 54 décors, 192 heures de tournage, 40 jours de montage et 36 semaines de recherche.
Près de 4 millions de téléspectateurs
David Patry
Le Journal de Montréal
Le Bye Bye de RBO a été écouté par pratiquement la moitié des Québécois, récoltant un total de 3 868 000 téléspectateurs pour ses deux diffusions sur les ondes de Radio-Canada.
Selon les données préliminaires des sondages BBM, le retour de Rock et Belles Oreilles a été vu par 2 606 000 téléspectateurs dans la soirée du 31 décembre.
La reprise diffusée le lendemain a été suivie par 1 262 000 personnes, si bien que c'est un Québécois sur deux qui a regardé les sketchs des humoristes. «On est extrêmement ravis des résultats obtenus», a lancé le porte-parole de Radio-Canada, Marc Pichette.
«88 % de parts de marché, ça veut dire que seulement une personne sur 10 qui écoutait la télévision n'écoutait pas le Bye Bye», souligne-t-il.
Cette situation s'explique par le retour de RBO, qui était très attendu, couplé au retour de la tradition qui était celle du Bye Bye, le tout provoquant beaucoup d'intérêt.
La bande de Guy A. Lepage a donc relevé avec brio le défi qui lui était lancé. La dernière tentative du genre, Ceci n'est pas un Bye Bye, avec Véronique Cloutier, était allée chercher un peu plus de un million et demi de téléspectateurs.
La revue de l'année de RBO a également éclipsé toutes les autres spéciales de fin d'année. Jean-René Dufort, avec son Infoman 2006, a tout de même livré une bonne performance avec 1 464 000 téléspectateurs, suivi par Éric Salvail et On n'a pas toute la veillée, à TVA, avec 1 224 000 fidèles.
À Radio-Canada, on affirme qu'il est trop tôt pour dire si on demandera au groupe de répéter l'expérience cette année.
«Il y a encore beaucoup de gens en vacances. Il y aura une évaluation post mortem et il y aura des discussions là-dessus dans les prochaines semaines», affirme Marc Pichette.
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain


Mark Twain


Certains sketches sont sur http://www.tontuyau.com
Tout semble être enlevé à mesure sur youtube et dailymotion, sûrement parce que le DVD va sortir.
Tout semble être enlevé à mesure sur youtube et dailymotion, sûrement parce que le DVD va sortir.
RBO protège son Bye Bye des pirates du Web
Patrick Lagacé
La Presse
Rock et Belles Oreilles a envoyé son avocat gronder les sites d'échange de vidéos comme YouTube et Daily Motion, ces derniers jours, afin d'y faire débrancher les clips du Bye Bye de RBO, diffusé à Radio-Canada.
Quelques heures après la diffusion du Bye Bye, la baveuse et controversée revue de l'année de RBO était déjà disponible sur le site Internet Daily Motion. En version intégrale!
«Quand on a vu ça, le 1er janvier, on a tout de suite avisé Daily Motion que ces extraits étaient protégés par des droits d'auteur, explique Jacques K. Primeau, coproducteur du Bye Bye et agent de RBO. Puis, le lendemain, Radio-Canada nous a fait savoir que plusieurs clips de l'émission étaient sur YouTube. On a avisé YouTube, le 2, à la demande de Radio-Canada.»
Hier, sur YouTube et DailyMotion, les mots-clés RBO et «Bye Bye» menaient à des pages où un message avisait les internautes qu'à la demande de RBO, ces sites avaient bloqué la diffusion des clips litigieux.
La société d'État possède les droits exclusifs de diffusion du Bye Bye, qui a attiré un auditoire record de 2,6 millions de Québécois, en vertu du contrat la liant aux coproducteurs (Gammick International, la boîte de production du groupe et L'Équipe Spectra). «Pour nous, le respect de ces droits est important. Sur notre propre site Web, on ne pourrait pas diffuser le Bye Bye sans s'entendre avec le producteur sur les droits à verser aux artisans!» dit Marie Tétreault, chef des communications aux nouveaux médias de Radio-Canada.
La Presse a retracé l'internaute qui a numérisé la version intégrale du Bye Bye sur Daily Motion. «Ce n'était pas la première fois que je mettais sur le site des émissions complètes, j'en ai mis de Radio-Canada, TQS, TVA, jure l'homme de Québec, qui a requis l'anonymat, par crainte de poursuites. Je n'avais jamais eu de réactions. Même quand j'ai mis des clips de Tout le monde en parle. C'est juste le Bye Bye qui les a fait réagir.»
La popularité des sites de partage de vidéos comme YouTube a littéralement explosé, en 2006. Le Québec ne fait pas exception à l'engouement pour ces sites. En 2006, le sein de la comédienne Lucie Laurier fut un hit instantané sur YouTube (l'extrait fut retiré à la demande de MusiquePlus), tout comme la désopilante débandade de la famille Dion à On n'a pas toute la soirée (l'extrait y prospère encore, TVA ne s'étant pas opposé à sa prolifération).
L'offensive juridique de RBO est quand même paradoxale: des dizaines de clips de vieux sketches du groupe, des classiques des années 80 et 90, circulent sur YouTube. Sans que RBO ne proteste. «On tolère, dans le cas de sketches, c'est vrai. Faut-il toujours tolérer? Ça dépend. Dans le cas du Bye Bye, le problème, c'est que toute l'émission était sur ces sites», dit Jacques K. Primeau, notant que le Bye Bye de RBO, le premier «vrai» Bye Bye depuis 1997, est le premier à se frotter à la réalité du partage de fichiers du Web, inexistante il y a 10 ans.
À TVA, on a choisi de ne pas combattre le nouvel ordre numérique. «Si on demande de les supprimer, ça va être pire, lance la porte-parole, Nicole Tardif. Ça va ressurgir ailleurs. Et puis, il y a du positif. Un vieil adage dit: Parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en. Alors oui, c'est une forme de publicité, quand un extrait de TVA se retrouve sur ces sites.»
Patrick Lagacé
La Presse
Rock et Belles Oreilles a envoyé son avocat gronder les sites d'échange de vidéos comme YouTube et Daily Motion, ces derniers jours, afin d'y faire débrancher les clips du Bye Bye de RBO, diffusé à Radio-Canada.
Quelques heures après la diffusion du Bye Bye, la baveuse et controversée revue de l'année de RBO était déjà disponible sur le site Internet Daily Motion. En version intégrale!
«Quand on a vu ça, le 1er janvier, on a tout de suite avisé Daily Motion que ces extraits étaient protégés par des droits d'auteur, explique Jacques K. Primeau, coproducteur du Bye Bye et agent de RBO. Puis, le lendemain, Radio-Canada nous a fait savoir que plusieurs clips de l'émission étaient sur YouTube. On a avisé YouTube, le 2, à la demande de Radio-Canada.»
Hier, sur YouTube et DailyMotion, les mots-clés RBO et «Bye Bye» menaient à des pages où un message avisait les internautes qu'à la demande de RBO, ces sites avaient bloqué la diffusion des clips litigieux.
La société d'État possède les droits exclusifs de diffusion du Bye Bye, qui a attiré un auditoire record de 2,6 millions de Québécois, en vertu du contrat la liant aux coproducteurs (Gammick International, la boîte de production du groupe et L'Équipe Spectra). «Pour nous, le respect de ces droits est important. Sur notre propre site Web, on ne pourrait pas diffuser le Bye Bye sans s'entendre avec le producteur sur les droits à verser aux artisans!» dit Marie Tétreault, chef des communications aux nouveaux médias de Radio-Canada.
La Presse a retracé l'internaute qui a numérisé la version intégrale du Bye Bye sur Daily Motion. «Ce n'était pas la première fois que je mettais sur le site des émissions complètes, j'en ai mis de Radio-Canada, TQS, TVA, jure l'homme de Québec, qui a requis l'anonymat, par crainte de poursuites. Je n'avais jamais eu de réactions. Même quand j'ai mis des clips de Tout le monde en parle. C'est juste le Bye Bye qui les a fait réagir.»
La popularité des sites de partage de vidéos comme YouTube a littéralement explosé, en 2006. Le Québec ne fait pas exception à l'engouement pour ces sites. En 2006, le sein de la comédienne Lucie Laurier fut un hit instantané sur YouTube (l'extrait fut retiré à la demande de MusiquePlus), tout comme la désopilante débandade de la famille Dion à On n'a pas toute la soirée (l'extrait y prospère encore, TVA ne s'étant pas opposé à sa prolifération).
L'offensive juridique de RBO est quand même paradoxale: des dizaines de clips de vieux sketches du groupe, des classiques des années 80 et 90, circulent sur YouTube. Sans que RBO ne proteste. «On tolère, dans le cas de sketches, c'est vrai. Faut-il toujours tolérer? Ça dépend. Dans le cas du Bye Bye, le problème, c'est que toute l'émission était sur ces sites», dit Jacques K. Primeau, notant que le Bye Bye de RBO, le premier «vrai» Bye Bye depuis 1997, est le premier à se frotter à la réalité du partage de fichiers du Web, inexistante il y a 10 ans.
À TVA, on a choisi de ne pas combattre le nouvel ordre numérique. «Si on demande de les supprimer, ça va être pire, lance la porte-parole, Nicole Tardif. Ça va ressurgir ailleurs. Et puis, il y a du positif. Un vieil adage dit: Parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en. Alors oui, c'est une forme de publicité, quand un extrait de TVA se retrouve sur ces sites.»
tuberale a écritRBO protège son Bye Bye des pirates du Web
Patrick Lagacé
La Presse
Rock et Belles Oreilles a envoyé son avocat gronder les sites d'échange de vidéos comme YouTube et Daily Motion, ces derniers jours, afin d'y faire débrancher les clips du Bye Bye de RBO, diffusé à Radio-Canada.
Quelques heures après la diffusion du Bye Bye, la baveuse et controversée revue de l'année de RBO était déjà disponible sur le site Internet Daily Motion. En version intégrale!
«Quand on a vu ça, le 1er janvier, on a tout de suite avisé Daily Motion que ces extraits étaient protégés par des droits d'auteur, explique Jacques K. Primeau, coproducteur du Bye Bye et agent de RBO. Puis, le lendemain, Radio-Canada nous a fait savoir que plusieurs clips de l'émission étaient sur YouTube. On a avisé YouTube, le 2, à la demande de Radio-Canada.»
Hier, sur YouTube et DailyMotion, les mots-clés RBO et «Bye Bye» menaient à des pages où un message avisait les internautes qu'à la demande de RBO, ces sites avaient bloqué la diffusion des clips litigieux.
La société d'État possède les droits exclusifs de diffusion du Bye Bye, qui a attiré un auditoire record de 2,6 millions de Québécois, en vertu du contrat la liant aux coproducteurs (Gammick International, la boîte de production du groupe et L'Équipe Spectra). «Pour nous, le respect de ces droits est important. Sur notre propre site Web, on ne pourrait pas diffuser le Bye Bye sans s'entendre avec le producteur sur les droits à verser aux artisans!» dit Marie Tétreault, chef des communications aux nouveaux médias de Radio-Canada.
La Presse a retracé l'internaute qui a numérisé la version intégrale du Bye Bye sur Daily Motion. «Ce n'était pas la première fois que je mettais sur le site des émissions complètes, j'en ai mis de Radio-Canada, TQS, TVA, jure l'homme de Québec, qui a requis l'anonymat, par crainte de poursuites. Je n'avais jamais eu de réactions. Même quand j'ai mis des clips de Tout le monde en parle. C'est juste le Bye Bye qui les a fait réagir.»
La popularité des sites de partage de vidéos comme YouTube a littéralement explosé, en 2006. Le Québec ne fait pas exception à l'engouement pour ces sites. En 2006, le sein de la comédienne Lucie Laurier fut un hit instantané sur YouTube (l'extrait fut retiré à la demande de MusiquePlus), tout comme la désopilante débandade de la famille Dion à On n'a pas toute la soirée (l'extrait y prospère encore, TVA ne s'étant pas opposé à sa prolifération).
L'offensive juridique de RBO est quand même paradoxale: des dizaines de clips de vieux sketches du groupe, des classiques des années 80 et 90, circulent sur YouTube. Sans que RBO ne proteste. «On tolère, dans le cas de sketches, c'est vrai. Faut-il toujours tolérer? Ça dépend. Dans le cas du Bye Bye, le problème, c'est que toute l'émission était sur ces sites», dit Jacques K. Primeau, notant que le Bye Bye de RBO, le premier «vrai» Bye Bye depuis 1997, est le premier à se frotter à la réalité du partage de fichiers du Web, inexistante il y a 10 ans.
À TVA, on a choisi de ne pas combattre le nouvel ordre numérique. «Si on demande de les supprimer, ça va être pire, lance la porte-parole, Nicole Tardif. Ça va ressurgir ailleurs. Et puis, il y a du positif. Un vieil adage dit: Parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en. Alors oui, c'est une forme de publicité, quand un extrait de TVA se retrouve sur ces sites.»
Patrick Lagacé
La Presse
Rock et Belles Oreilles a envoyé son avocat gronder les sites d'échange de vidéos comme YouTube et Daily Motion, ces derniers jours, afin d'y faire débrancher les clips du Bye Bye de RBO, diffusé à Radio-Canada.
Quelques heures après la diffusion du Bye Bye, la baveuse et controversée revue de l'année de RBO était déjà disponible sur le site Internet Daily Motion. En version intégrale!
«Quand on a vu ça, le 1er janvier, on a tout de suite avisé Daily Motion que ces extraits étaient protégés par des droits d'auteur, explique Jacques K. Primeau, coproducteur du Bye Bye et agent de RBO. Puis, le lendemain, Radio-Canada nous a fait savoir que plusieurs clips de l'émission étaient sur YouTube. On a avisé YouTube, le 2, à la demande de Radio-Canada.»
Hier, sur YouTube et DailyMotion, les mots-clés RBO et «Bye Bye» menaient à des pages où un message avisait les internautes qu'à la demande de RBO, ces sites avaient bloqué la diffusion des clips litigieux.
La société d'État possède les droits exclusifs de diffusion du Bye Bye, qui a attiré un auditoire record de 2,6 millions de Québécois, en vertu du contrat la liant aux coproducteurs (Gammick International, la boîte de production du groupe et L'Équipe Spectra). «Pour nous, le respect de ces droits est important. Sur notre propre site Web, on ne pourrait pas diffuser le Bye Bye sans s'entendre avec le producteur sur les droits à verser aux artisans!» dit Marie Tétreault, chef des communications aux nouveaux médias de Radio-Canada.
La Presse a retracé l'internaute qui a numérisé la version intégrale du Bye Bye sur Daily Motion. «Ce n'était pas la première fois que je mettais sur le site des émissions complètes, j'en ai mis de Radio-Canada, TQS, TVA, jure l'homme de Québec, qui a requis l'anonymat, par crainte de poursuites. Je n'avais jamais eu de réactions. Même quand j'ai mis des clips de Tout le monde en parle. C'est juste le Bye Bye qui les a fait réagir.»
La popularité des sites de partage de vidéos comme YouTube a littéralement explosé, en 2006. Le Québec ne fait pas exception à l'engouement pour ces sites. En 2006, le sein de la comédienne Lucie Laurier fut un hit instantané sur YouTube (l'extrait fut retiré à la demande de MusiquePlus), tout comme la désopilante débandade de la famille Dion à On n'a pas toute la soirée (l'extrait y prospère encore, TVA ne s'étant pas opposé à sa prolifération).
L'offensive juridique de RBO est quand même paradoxale: des dizaines de clips de vieux sketches du groupe, des classiques des années 80 et 90, circulent sur YouTube. Sans que RBO ne proteste. «On tolère, dans le cas de sketches, c'est vrai. Faut-il toujours tolérer? Ça dépend. Dans le cas du Bye Bye, le problème, c'est que toute l'émission était sur ces sites», dit Jacques K. Primeau, notant que le Bye Bye de RBO, le premier «vrai» Bye Bye depuis 1997, est le premier à se frotter à la réalité du partage de fichiers du Web, inexistante il y a 10 ans.
À TVA, on a choisi de ne pas combattre le nouvel ordre numérique. «Si on demande de les supprimer, ça va être pire, lance la porte-parole, Nicole Tardif. Ça va ressurgir ailleurs. Et puis, il y a du positif. Un vieil adage dit: Parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en. Alors oui, c'est une forme de publicité, quand un extrait de TVA se retrouve sur ces sites.»
J'ai adoré RBO! Je suis un fan inconditionnel et vais le rester...
Pendant un an ma blonde m'a achalé avec la toune "You're beautiful" quand ça jouait en voiture je voulais toujours baisser le son et elle le monter... Elle a fini par s'en tanner comme tout le monde... Mais devinez quoi? Grâce à RBO j'ai ma revanche!
À tous les jours maintenant je me fait un devoir de lui chanter au moins une fois "Montre-moi tes boules"...
Pendant un an ma blonde m'a achalé avec la toune "You're beautiful" quand ça jouait en voiture je voulais toujours baisser le son et elle le monter... Elle a fini par s'en tanner comme tout le monde... Mais devinez quoi? Grâce à RBO j'ai ma revanche!
À tous les jours maintenant je me fait un devoir de lui chanter au moins une fois "Montre-moi tes boules"...
[img]http://www.ledetracteur.com/wp-content/telechargements/2010/04/claude_robinson.jpg[/img]