Bob Gratton - Ma vie, my life a la télé
Modérateur : Elise-Gisèle
cet hiver, les téléspectateurs de TQS pourront voir les 13 épisodes de Bob Gratton - Ma vie, my life, l'adaptation télévisuelle d'Elvis Gratton, le personnage de Pierre Falardeau popularisé par trois films.
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain


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- Fabien_Dupuis_4ever
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BOB GRATTON, MA VIE, MY LIFE
Plus gros, plus épais, plus colon
«C'est gros et ridicule», admet TQS. Malheureusement pour le Mouton noir, le passage d'Elvis Gratton à la «tivi» est également facile, insipide et vulgaire.
Dans Bob Gratton, ma vie, my life, que le Mouton noir diffusera à compter de lundi prochain à 21 heures, les téléspectateurs retrouveront le même «gros épais, colon, aux travers exagérés» qu'au cinéma, comme le dépeint TQS.
Dans la série télé de 13 épisodes - dont les deux premiers ont été présentés hier à la presse -, Bob lave encore son drive-way avec son arrosoir, a toujours la plus grosse tondeuse du quartier et s'occupe encore de son garage avec l'indécryptable Méo.
Jusque-là, rien à redire des personnages, du jeu des comédiens ou de l'histoire.
Beaucoup de longueurs
Le premier et le plus évident problème de la série touche plutôt à sa réalisation, avec des scènes qui s'étirent, des blagues trop appuyées à la caméra et beaucoup de temps morts.
Évidemment, c'est l'humour de la série qui en souffre le plus. Les blagues et les situations cocasses - souvent soulignées au crayon marqueur jaune fluo -, deviennent plus que prévisibles, très faciles, voire insipides.
Exemple: Bob se moque de l'habillement de ses voisins arabes et la caméra le montre avec ses bas jusqu'aux genoux, son t-shirt et son short rouge. Facile.
Un autre: Bob veut se venger de son voisin trop bruyant et il organise une fête dans sa cour avec un groupe de jeunes. Non seulement le voisin ne lui en veut pas, mais il se joint à la fête donnant à la blague un petit air de déjà-vu.
Malgré quelques bonnes blagues, les textes de la série manquent d'une pincée de subtilité, peut-être inutile dans le premier film de Pierre Falardeau en 85, mais indispensable à la télé québécoise d'aujourd'hui qui nous présente des critiques sociales mieux tournées.
scrïpt-éditée par François Avard, qui nous a habitués à mieux avec Les Bougon, la série s'attaque aux Noirs, aux «osti d'immigrés», aux gais, aux écolos, et à tout ce qui bouge, ce qui ne manquera pas d'attirer un lot de critiques à TQS.
Mise en garde
Bien que la direction du Mouton noir affirme avoir demandé aux auteurs d'éliminer certains blasphèmes des textes, on en compte encore une quinzaine par émission de 22 minutes à l'écran.
C'est beaucoup, bien que les «osti» répétés du personnage lui donnent aussi une bonne part de sa couleur.
Les blasphèmes expliquent d'ailleurs pourquoi une mise en garde sera servie aux téléspectateurs avant chaque émission et pourquoi elle n'est pas diffusée avant 21 heures.
Le lundi soir, Ma vie, my life sera diffusée en même temps que Nos étés à TVA et que Les Invincibles à Radio-Canada, deux très populaires séries, ce qui n'empêche pas TQS d'espérer attirer une moyenne d'au moins 800 000 téléspectateurs par semaine.
«Si c'est une catastrophe dans les cotes d'écoute, ce sera la surprise de l'année», indique même le vice-président Programmation de TQS, Louis Trépanier.
Sans attendre la réaction du public, TQS a déjà commandé l'écriture de nouveaux épisodes.
Bob Gratton, Ma vie, my life a été réalisée par Gabriel Pelletier, qui a signé les films Karmina au cinéma et la série Réseaux à la télévision.
Jalousement gardé secret par TQS, le coût de la série serait plus élevé que ce qu'a coûté 3 X rien, produite à plus de 300 000 $ la demi-heure.
Plus gros, plus épais, plus colon
«C'est gros et ridicule», admet TQS. Malheureusement pour le Mouton noir, le passage d'Elvis Gratton à la «tivi» est également facile, insipide et vulgaire.
Dans Bob Gratton, ma vie, my life, que le Mouton noir diffusera à compter de lundi prochain à 21 heures, les téléspectateurs retrouveront le même «gros épais, colon, aux travers exagérés» qu'au cinéma, comme le dépeint TQS.
Dans la série télé de 13 épisodes - dont les deux premiers ont été présentés hier à la presse -, Bob lave encore son drive-way avec son arrosoir, a toujours la plus grosse tondeuse du quartier et s'occupe encore de son garage avec l'indécryptable Méo.
Jusque-là, rien à redire des personnages, du jeu des comédiens ou de l'histoire.
Beaucoup de longueurs
Le premier et le plus évident problème de la série touche plutôt à sa réalisation, avec des scènes qui s'étirent, des blagues trop appuyées à la caméra et beaucoup de temps morts.
Évidemment, c'est l'humour de la série qui en souffre le plus. Les blagues et les situations cocasses - souvent soulignées au crayon marqueur jaune fluo -, deviennent plus que prévisibles, très faciles, voire insipides.
Exemple: Bob se moque de l'habillement de ses voisins arabes et la caméra le montre avec ses bas jusqu'aux genoux, son t-shirt et son short rouge. Facile.
Un autre: Bob veut se venger de son voisin trop bruyant et il organise une fête dans sa cour avec un groupe de jeunes. Non seulement le voisin ne lui en veut pas, mais il se joint à la fête donnant à la blague un petit air de déjà-vu.
Malgré quelques bonnes blagues, les textes de la série manquent d'une pincée de subtilité, peut-être inutile dans le premier film de Pierre Falardeau en 85, mais indispensable à la télé québécoise d'aujourd'hui qui nous présente des critiques sociales mieux tournées.
scrïpt-éditée par François Avard, qui nous a habitués à mieux avec Les Bougon, la série s'attaque aux Noirs, aux «osti d'immigrés», aux gais, aux écolos, et à tout ce qui bouge, ce qui ne manquera pas d'attirer un lot de critiques à TQS.
Mise en garde
Bien que la direction du Mouton noir affirme avoir demandé aux auteurs d'éliminer certains blasphèmes des textes, on en compte encore une quinzaine par émission de 22 minutes à l'écran.
C'est beaucoup, bien que les «osti» répétés du personnage lui donnent aussi une bonne part de sa couleur.
Les blasphèmes expliquent d'ailleurs pourquoi une mise en garde sera servie aux téléspectateurs avant chaque émission et pourquoi elle n'est pas diffusée avant 21 heures.
Le lundi soir, Ma vie, my life sera diffusée en même temps que Nos étés à TVA et que Les Invincibles à Radio-Canada, deux très populaires séries, ce qui n'empêche pas TQS d'espérer attirer une moyenne d'au moins 800 000 téléspectateurs par semaine.
«Si c'est une catastrophe dans les cotes d'écoute, ce sera la surprise de l'année», indique même le vice-président Programmation de TQS, Louis Trépanier.
Sans attendre la réaction du public, TQS a déjà commandé l'écriture de nouveaux épisodes.
Bob Gratton, Ma vie, my life a été réalisée par Gabriel Pelletier, qui a signé les films Karmina au cinéma et la série Réseaux à la télévision.
Jalousement gardé secret par TQS, le coût de la série serait plus élevé que ce qu'a coûté 3 X rien, produite à plus de 300 000 $ la demi-heure.
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
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- geneviève-2
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- sleepy-girl
- Intronisé au Panthéon
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Ça sera lundi le 15 janvier à 21 hres à TQS. C'est ce que j'ai lu en tout cas.
Moi j'ai vraiment hâte de revoir notre cher Elvis Gratton...ça va surement être très très drôle et très très " niaseux" comme émission!
Très rapidement nous aurons malheureusement droit à des commentaires du genre.......
" C'est bien trop vulgaire, mon enfant de 5 ans était "traumatiser"!......
Pas besoin de dire que ce n'est surement pas une émission fait pour les enfants, mais pour les adultes qui s'attendent à de l'humour souvent très absurde et pas trop trop censuré.
Cassandra
Moi j'ai vraiment hâte de revoir notre cher Elvis Gratton...ça va surement être très très drôle et très très " niaseux" comme émission!
Très rapidement nous aurons malheureusement droit à des commentaires du genre.......
" C'est bien trop vulgaire, mon enfant de 5 ans était "traumatiser"!......
Pas besoin de dire que ce n'est surement pas une émission fait pour les enfants, mais pour les adultes qui s'attendent à de l'humour souvent très absurde et pas trop trop censuré.
Cassandra