Tu vas dans ton profil, et tu écris le lien de ton image. (Elle ne doit pas être plus grosse que 175 X 200 px)
Si ça ne marche pas...déconnecte-toi et reconnecte-toi, des fois c'est un problème avec aceboard...
(Tu peux aussi aller demander conseil dans la Tour, c'est fait pour ça)
Minuit le soir
Modérateur : Elise-Gisèle
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Clorophile
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Wabadabadou
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Clorophile
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Et vlan! Deuxieme partie!
...
Marc entre au Sas et voit Gaétan et Louis.
Louis : Eille! Salut Marc mon chum, Stait le temps que tu r’viennes! Ça fait une semaine que t’as pas vu mes fesses! Tu dois t’en ennuyer!
Marc : Ouin, pas mal…
Gaétan : Ça va mieux que la semaine passée?
Marc : Pas mal…
Gaétan : C’est-à-dire?
Marc : Bin, comme tu veux, je suis plus en vie… Entk… On travaille les trois ensembles ce soir?
Marc commence à se sentir mieux parce qu’il n’a pas encore vu Yan dans le bar.
Gaétan : Louis pis moi au Sas c’est sûr mais toi je sais pas, pis ya un nouveau aussi, il s’appelle Nino. Fanny nous l’a présenté brièvement tantôt. Elle avait pas l’air contente bin bin… Je sais pas pourquoi… Entk… Pis qu’est-ce q…
Marc l’interrompt.
Marc : Est ou Fanny là?
Louis : Elle est dans son bureau avec Y…..
Marc se dirige vers le bureau de Fanny sans entendre la suite de la phrase de Louis. Il veut la voir, il doit la voir. Devant la porte, il entend des voix, Fanny a l’air d’être en colère.
Toc… Toc… Toc…
Fanny : Oui?!?
Marc : Eeee… c’est moi…
Fanny : Eeee, oui, attends un peu…
Fanny ouvre la porte
Fanny : Salut…
Marc entre dans le bureau et voit deux personnes; Yan… et un gars qu’il ne connaît pas. Ça doit être le nouveau se dit-il. La vue de Yan et Fanny, debout un à côté de l’autre le fait souffrir. Il essaie de repousser sa tristesse au plus profond de lui-même. Il ne faut pas qu’ils voient dans ses yeux. Ses yeux, que Fanny a déjà regardés…
Fanny : Ok, là ça suffit. Nino, va commencer à la porte. Yan, toi t’es au Joystick ce soir. C’est clair? Ok vous pouvez y aller là.
Yan lance un regard furieux à Fanny mais en passant devant Marc, il lui fait un sourire en coin et lui dit tout bas : Je t’ai eu…
Marc retient son envie de lui sauter dessus. La seule chose qui le retient, c’est Fanny.
Fanny : Assieds-toi…
Un silence de mort règne dans le bureau. Ni l’un, ni l’autre ne sait trop quoi dire.
Après une minute, c’est Marc qui ouvre la bouche…
Marc : Ou est-ce que je travaille ce soir?
Fanny : Ici…
Marc : Ok… c’est ça que je voulais savoir. Je peux m’en aller?
Fanny : Marc…
Marc : Quoi?
Fanny : Il faut qu’on parle.
Marc : (Alors qu’il le sait très bien de quoi elle veut parler) De quoi?
Fanny : Ce cette soirée-là… Ya une semaine… tu le sais…
Marc : Qu’est-ce qui a à dire là-dessus?
Fanny : Je voudrais m’excuser.
Marc : Pourquoi?
Fanny : Parce que j’ai pas été bien franche avec toi. Je t’ai laissé faire et j’aurais pas du. Je m’excuse… J’aurais du te le dire que Yan pis moi…
Marc : Non… j’aurais même pas voulu le savoir de toute façon. C’est ta vie. Si tu veux baiser avec lui, c’est ton choix. Maintenant, je veux juste que tu me laisses tranquille. Ça va aller. Je vais être capable de passer par-dessus.
Marc se lève et se dirige vers la porte.
Fanny : Mais Marc…
Marc : Non Fanny, ya plus rien à dire. Je vais faire ma job comme du monde et ça va être correct.
Marc quitte le bureau avant que Fanny revienne à la charge. Pour lui, c’est mieux de même. Il ne veut pas l’entendre parler d’elle et de Yan, ça lui fait trop mal y penser et ça lui ferait encore plus mal l’entendre de la bouche de Fanny. Il s’en va à la porte, l’air frais lui fera sûrement du bien se dit-il. --Message edité par Clorophile le 2005-09-19 08:31:07--
...
Marc entre au Sas et voit Gaétan et Louis.
Louis : Eille! Salut Marc mon chum, Stait le temps que tu r’viennes! Ça fait une semaine que t’as pas vu mes fesses! Tu dois t’en ennuyer!
Marc : Ouin, pas mal…
Gaétan : Ça va mieux que la semaine passée?
Marc : Pas mal…
Gaétan : C’est-à-dire?
Marc : Bin, comme tu veux, je suis plus en vie… Entk… On travaille les trois ensembles ce soir?
Marc commence à se sentir mieux parce qu’il n’a pas encore vu Yan dans le bar.
Gaétan : Louis pis moi au Sas c’est sûr mais toi je sais pas, pis ya un nouveau aussi, il s’appelle Nino. Fanny nous l’a présenté brièvement tantôt. Elle avait pas l’air contente bin bin… Je sais pas pourquoi… Entk… Pis qu’est-ce q…
Marc l’interrompt.
Marc : Est ou Fanny là?
Louis : Elle est dans son bureau avec Y…..
Marc se dirige vers le bureau de Fanny sans entendre la suite de la phrase de Louis. Il veut la voir, il doit la voir. Devant la porte, il entend des voix, Fanny a l’air d’être en colère.
Toc… Toc… Toc…
Fanny : Oui?!?
Marc : Eeee… c’est moi…
Fanny : Eeee, oui, attends un peu…
Fanny ouvre la porte
Fanny : Salut…
Marc entre dans le bureau et voit deux personnes; Yan… et un gars qu’il ne connaît pas. Ça doit être le nouveau se dit-il. La vue de Yan et Fanny, debout un à côté de l’autre le fait souffrir. Il essaie de repousser sa tristesse au plus profond de lui-même. Il ne faut pas qu’ils voient dans ses yeux. Ses yeux, que Fanny a déjà regardés…
Fanny : Ok, là ça suffit. Nino, va commencer à la porte. Yan, toi t’es au Joystick ce soir. C’est clair? Ok vous pouvez y aller là.
Yan lance un regard furieux à Fanny mais en passant devant Marc, il lui fait un sourire en coin et lui dit tout bas : Je t’ai eu…
Marc retient son envie de lui sauter dessus. La seule chose qui le retient, c’est Fanny.
Fanny : Assieds-toi…
Un silence de mort règne dans le bureau. Ni l’un, ni l’autre ne sait trop quoi dire.
Après une minute, c’est Marc qui ouvre la bouche…
Marc : Ou est-ce que je travaille ce soir?
Fanny : Ici…
Marc : Ok… c’est ça que je voulais savoir. Je peux m’en aller?
Fanny : Marc…
Marc : Quoi?
Fanny : Il faut qu’on parle.
Marc : (Alors qu’il le sait très bien de quoi elle veut parler) De quoi?
Fanny : Ce cette soirée-là… Ya une semaine… tu le sais…
Marc : Qu’est-ce qui a à dire là-dessus?
Fanny : Je voudrais m’excuser.
Marc : Pourquoi?
Fanny : Parce que j’ai pas été bien franche avec toi. Je t’ai laissé faire et j’aurais pas du. Je m’excuse… J’aurais du te le dire que Yan pis moi…
Marc : Non… j’aurais même pas voulu le savoir de toute façon. C’est ta vie. Si tu veux baiser avec lui, c’est ton choix. Maintenant, je veux juste que tu me laisses tranquille. Ça va aller. Je vais être capable de passer par-dessus.
Marc se lève et se dirige vers la porte.
Fanny : Mais Marc…
Marc : Non Fanny, ya plus rien à dire. Je vais faire ma job comme du monde et ça va être correct.
Marc quitte le bureau avant que Fanny revienne à la charge. Pour lui, c’est mieux de même. Il ne veut pas l’entendre parler d’elle et de Yan, ça lui fait trop mal y penser et ça lui ferait encore plus mal l’entendre de la bouche de Fanny. Il s’en va à la porte, l’air frais lui fera sûrement du bien se dit-il. --Message edité par Clorophile le 2005-09-19 08:31:07--
Stanley Cup needs CHEMISTRY!
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Clorophile
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J'ai le resultat d'un entre-deux cours... Enjoy!
...
Pendant ce temps-là, Fanny n’a pas pu bouger de sa chaise. Elle réfléchit. Comment lui dire? Comment lui dire à Marc qu’elle est tombé amoureuse de lui, qu’elle pense tout le temps à lui… lui et tout ce qu’il est… ses yeux, qu’elle voudrait regarder jusqu’à en avoir mal à ses propres yeux, son visage, qu’elle voudrait embrasser avec ses lèvres; son corps, qu’elle voudrait caresser avec ses mains et son odeur, son odeur qui lui donne des frissons chaque fois qu’il est là… Il ne sait pas combien il compte pour elle. Il ne sait pas que depuis qu’elle l’a rencontré, sa vie a changé, tout a changé. Elle n’est plus du tout la même. Yan, elle ne l’a jamais aimé d’amour. Elle était seulement bien avec lui… au début. Il l’a comblait sexuellement et intellectuellement. Mais maintenant, elle veut plus. Marc… jamais elle n’aurait cru… Il n’était pas vraiment son genre… Mais pourtant… La première fois qu’elle l’a rencontré, elle ne l’ pas aimé. Il semblait si rude et si peu… elle en a même honte d’y penser… intelligent. Pour elle, il était tout le contraire de Yan, pas cultivé. Mais avec le temps, elle a appris à l’apprécier. Il l’a fait rire, tellement rire. Quand il lui fait ces yeux, pour ces yeux là, elle craque chaque fois. Parfois rieurs, parfois tristes, mais chaque fois, elle aimerait le prendre dans ses bras et le laisser la regarder parce que quand il l’a regarde, elle se sent vivante. Tout à l’heure, il ne l’a pas regardée. Ça lui a fait l’effet d’une pierre qu’on lui aurait jeté en plein cœur. Si elle s’était laissée aller, elle lui aurait carrément sauté dessus. Mais elle s’est retenue, ce qu’elle fait tout le temps d’ailleurs. Elle se retient parce que sinon, elle perdra tout. Marc la fait se sentir femme, amoureuse et parfois faible. Ça n’a jamais été ce qu’elle a voulu, mais maintenant, elle se pose des questions. Pourquoi continuer à jouer la femme dure, en contrôle de ses affaires et de ses amours? Pourquoi le cœur et la tête ne peuvent-ils pas marcher ensemble. Elle sait que si le cœur prend le dessus, la tête n’y sera plus. Et que si elle veut garder la tête, elle doit mettre le cœur de côté.
Réveille Fanny… en pensant seulement à lui, tu as oublié ce qui vient d’arriver. Nino… jamais elle l’aurait pris dans son bar si ça n’avait été que d’elle. Mais ses affaires ne vont pas aussi bien que prévu. Elle a du mal à arriver avec tous ses bars et jamais elle n’aurait qu’elle aurait eu besoin d’aide. Mais oui, elle en a eu besoin. Il y a trois jours, elle est allé voir son père pour qu’il l’aide financièrement… mais comme un service en attire un autre… ou plutôt, comme un service attire un malheur… il l’a obligée à prendre Nino au SAS. Elle a du le prendre, elle n’avait pas le choix, c’était ça ou aller voir son oncle Claudio, qui est selon elle, beaucoup plus pire que son père. Il lui aurait sûrement demandé de passer sa drogue dans ses bars. Et sans doute, il ne lui aurait sûrement pas demandé, il l’aurait obligée…
Bon, c’est le temps d’y aller, se dit-elle. Les clients arriveront en masse bientôt et elle doit aller faire sa job de boss, et surtout surveiller Nino. Avant, elle aurait demandé à Marc de l’aider à le surveiller, il l’aurait fait, il le ferait sûrement encore, mais elle ne veut plus rien lui imposer. Et même, chaque fois qu’elle lui parle, ça lui fait mal en dedans, mal parce qu’elle l’aime et qu’elle ne peut pas… juste… l’aimer.
...
Je vous avertis, plus que la session avancera, moins il y aura de update sur l'histoire!
Je sais pas si vous avez remarque, mais j'essaie le plus possible de rester fidele a ce que Claude a dit pour la suite de la serie! Je n'aime pas trop changer d'habitude...
...
Pendant ce temps-là, Fanny n’a pas pu bouger de sa chaise. Elle réfléchit. Comment lui dire? Comment lui dire à Marc qu’elle est tombé amoureuse de lui, qu’elle pense tout le temps à lui… lui et tout ce qu’il est… ses yeux, qu’elle voudrait regarder jusqu’à en avoir mal à ses propres yeux, son visage, qu’elle voudrait embrasser avec ses lèvres; son corps, qu’elle voudrait caresser avec ses mains et son odeur, son odeur qui lui donne des frissons chaque fois qu’il est là… Il ne sait pas combien il compte pour elle. Il ne sait pas que depuis qu’elle l’a rencontré, sa vie a changé, tout a changé. Elle n’est plus du tout la même. Yan, elle ne l’a jamais aimé d’amour. Elle était seulement bien avec lui… au début. Il l’a comblait sexuellement et intellectuellement. Mais maintenant, elle veut plus. Marc… jamais elle n’aurait cru… Il n’était pas vraiment son genre… Mais pourtant… La première fois qu’elle l’a rencontré, elle ne l’ pas aimé. Il semblait si rude et si peu… elle en a même honte d’y penser… intelligent. Pour elle, il était tout le contraire de Yan, pas cultivé. Mais avec le temps, elle a appris à l’apprécier. Il l’a fait rire, tellement rire. Quand il lui fait ces yeux, pour ces yeux là, elle craque chaque fois. Parfois rieurs, parfois tristes, mais chaque fois, elle aimerait le prendre dans ses bras et le laisser la regarder parce que quand il l’a regarde, elle se sent vivante. Tout à l’heure, il ne l’a pas regardée. Ça lui a fait l’effet d’une pierre qu’on lui aurait jeté en plein cœur. Si elle s’était laissée aller, elle lui aurait carrément sauté dessus. Mais elle s’est retenue, ce qu’elle fait tout le temps d’ailleurs. Elle se retient parce que sinon, elle perdra tout. Marc la fait se sentir femme, amoureuse et parfois faible. Ça n’a jamais été ce qu’elle a voulu, mais maintenant, elle se pose des questions. Pourquoi continuer à jouer la femme dure, en contrôle de ses affaires et de ses amours? Pourquoi le cœur et la tête ne peuvent-ils pas marcher ensemble. Elle sait que si le cœur prend le dessus, la tête n’y sera plus. Et que si elle veut garder la tête, elle doit mettre le cœur de côté.
Réveille Fanny… en pensant seulement à lui, tu as oublié ce qui vient d’arriver. Nino… jamais elle l’aurait pris dans son bar si ça n’avait été que d’elle. Mais ses affaires ne vont pas aussi bien que prévu. Elle a du mal à arriver avec tous ses bars et jamais elle n’aurait qu’elle aurait eu besoin d’aide. Mais oui, elle en a eu besoin. Il y a trois jours, elle est allé voir son père pour qu’il l’aide financièrement… mais comme un service en attire un autre… ou plutôt, comme un service attire un malheur… il l’a obligée à prendre Nino au SAS. Elle a du le prendre, elle n’avait pas le choix, c’était ça ou aller voir son oncle Claudio, qui est selon elle, beaucoup plus pire que son père. Il lui aurait sûrement demandé de passer sa drogue dans ses bars. Et sans doute, il ne lui aurait sûrement pas demandé, il l’aurait obligée…
Bon, c’est le temps d’y aller, se dit-elle. Les clients arriveront en masse bientôt et elle doit aller faire sa job de boss, et surtout surveiller Nino. Avant, elle aurait demandé à Marc de l’aider à le surveiller, il l’aurait fait, il le ferait sûrement encore, mais elle ne veut plus rien lui imposer. Et même, chaque fois qu’elle lui parle, ça lui fait mal en dedans, mal parce qu’elle l’aime et qu’elle ne peut pas… juste… l’aimer.
...
Je vous avertis, plus que la session avancera, moins il y aura de update sur l'histoire!
Je sais pas si vous avez remarque, mais j'essaie le plus possible de rester fidele a ce que Claude a dit pour la suite de la serie! Je n'aime pas trop changer d'habitude...
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Clorophile
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Ma vocation c'est l'histoire mais on ne sait jamais, peut-etre qu'un jour j'aurai le courage d'ecrire un livre.
Ca faisait tres longtemps que je n'avais pas ecrit en francais parce que je vais a l'ecole anglaise et je dois dire que je suis plutot fiere de moi, surtout pour le bout sur Fanny, je l'aime plus que celui sur Marc...
Ca faisait tres longtemps que je n'avais pas ecrit en francais parce que je vais a l'ecole anglaise et je dois dire que je suis plutot fiere de moi, surtout pour le bout sur Fanny, je l'aime plus que celui sur Marc...
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Wabadabadou
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Clorophile
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J'ai ete tres productive hier, alors voici la suite!
...
Plus tard dans la soirée…
Marc est à la porte avec Louis depuis 25 minutes. Louis parle de Sylvianne, mais Marc ne l’écoute pas vraiment.
Louis : J’aimerais juste ça qu’elle comprenne que c’est pas de ma faute que je sois pas capable de… bin… tsé… tu le sais de quoi je parle…
Marc : Uh uh…
Louis : C’est la seule avec qui je sois capable de parler de… ça. Pis en plus, bin je l’aime…
Marc : Uh uh…
Louis : Marc? T’as pas l’air d’écouter de ce que je te dis.
Marc : Uh uh…
Louis met sa main devant la face de Marc et soundain celui-ci sort de la lune.
Marc : Ouin… qu’est-ce que tu disais? Gaétan yé pas correct?
Louis (un peu contrarié) : Laisse donc faire! Je pense que je vais aller en dedans… j’va t’envoyer quelqu’un d’autre.
Marc essaie de s’excuser, mais Louis est déjà entré en dedans. Une minute plus tard, le nouveau rejoint Marc dehors.
Nino : Salut mec, je m’appelle Nino, toi?
Marc : Marc…
Nino : Ah! C’est toi ça!
Marc : Hein?
Nino : Celui dont Yan m’a parlé. Il m’a raconté… pour toi et ma sœur.
Marc : T’es le frère de Fanny?
Nino : Ouais… Entk, on peut dire que ta balloune a pèté! Ah!
Marc : Fous moi la paix…
Nino : Je ne sais pas ce que tu y trouves juste de même, mais Yan lui au moins ya une raison… Il dit qu’elle baise bien… C’est dur à croire de ma sœur, mais je suis bien obligé de le croire parce que j’irai sûrement pas vérifier…
Paf! Marc frappe Nino en pleine gueule et les deux hommes commencent à se battre.
Nino : Ostie de p’tit criss!
Bien qu’il soit bien plus petit que Nino, Marc réussit à prendre le dessus et à plaquer son adversaire par terre. Une foule commence à se rassembler à la porte, mais personne n’intervient. Fanny, qui était près de là, entend des cris qui viennent de dehors. Elle sort et voit Marc entrain de frapper son frère.
Fanny : Arrête Marc!
Marc, entendant la voix de Fanny arrête de frapper Nino et se lève debout. Fanny va aider Nino à se relever.
Fanny (parlant à Marc) : Qu’est-ce qui t’as pris?!
Marc : Je sais pas…
Fanny : Vas t’en chez toi… on en reparlera demain.
Marc acquiesce, prend ses clés et s’en va avec son auto.
Plus tard, dans le bureau de Fanny…
Fanny : Nino, qu’est-ce qui c’est passé?
Nino : Relax là p’tite sœur, tu parles comme si c’était moi qui était dans le tors. Je te ferais remarquer que c’est lui qui m’a sauté dessus.
Fanny : Mais il t’a sûrement pas sauté dessus pour rien. Tu as sans doute fait ou dit de quoi…?
Nino : J’essayais juste d’être… amical…
Fanny : Mauvais menteur… tu as toujours été un mauvais menteur Nino. Entk, je pense pas avoir la vérité de ta pars ce soir. Vas-t’en chez p’pa et m’man… Je vais te voir demain.
Nino : Ouin p’tite sœur! Bye!
Plus tard cette nuit là…
Marc est étendu sur son sofa, il regarde au plafond et réfléchie à tout ce qui s’est passé dans les dernières heures.
Il a l’impression que tout le monde est contre lui… Louis, Nino… Fanny… Jamais il sera capable de l’oublier, il le sait maintenant. Il s’en ai rendu compte en la voyant ce soir. Il l’aime et l’aimera toujours, mais ça fait trop mal de rester près d’elle. Il faut qu’il quitte le Sas. Ça le fait chier pour Gaétan et Louis, mais il n’a pas le choix. Il ne peut pas continuer comme ça. Il a peur. Peur de ce qu’il va lui arriver. Il sait que ce sera dur de se trouver une autre job. C’est un raté, il ne sait rien faire à pars surveiller des osties de saoulons. À moins que… quand il avait 16 ans, il est parti 2 ans sur la mer, pour pêcher. Il aimait être au large, l’air lui faisait du bien, ça lui a panser toutes ses blessures. Peut-être pourrait-il partir sur la côte est, ou ouest, ou n’importe où, quelque part où ils ont besoin de lui… C’est décidé, je vais partir se dit-il, et ce soir. Je vais peut-être jamais oublier Fanny, mais au moins, je serai loin et j’aurai moins mal.
Le lendemain…
Marc se rend au parc où Gaétan, Louis et lui se réunissent tout le temps. Ses amis sont déjà là. Il ne sait pas comment ils vont réagir, mais ils devront comprendre, comprendre qu’il a mal.
Marc : Salut les gars…
Gaétan et Louis : Salut
Marc : J’ai quelque chose à vous dire… J’ai décidé de quitter le Sas… Pis de m’en aller… Peut-être sur la côte Ouest…
Gaétan : Hein?! Pourquoi?!
Marc : Je suis pu capable d’être… d’être mal avoir moi-même… J’ai le cœur en miettes.
Louis : Qu’est-ce qui se passe? Une fille?
Marc : Ouin…
Louis : Ok… je comprends que ça fasse chier, une fille qui veut pas de toi, mais pourquoi partir?
Marc : Parce que la fille…
Gaétan (le coupant) : … c’est Fanny?
Marc : Ouin… comment t’as deviné?
Gaétan : Ça commençait à être assez évident, comment tu la regardais pis hier… Nino m’a raconté ce qui s’est passé chez Fanny.
Marc : ah…
Louis : Je croyais qu’il faisait une joke moi…
Marc : C’en était pas une. Maintenant, je veux juste partir loin… loin d’elle…
Gaétan : Je comprends, tu vas juste nous manquer… donne-nous de tes nouvelles… pis surtout… reviens-nous en forme…
Marc : Ouin… je vais essayer…
Marc donne accolade à ses deux amis, les larmes aux yeux. Mais en même temps, il est soulagé… ils le comprennent.
Le soir…
Toc, toc, toc…
Fanny: Oui, entrez! … Ah! Gaétan, c’est toi.
Gaétan : Ouin, je viens juste te remettre une lettre de… bin de… Marc.
Fanny : Une lettre?! Pourquoi?
Gaétan : Bin, je pense que la lettre va te l’expliquer… entk… je te laisse la lire seule…
Gaétan sors en coup de vent avant même que Fanny ait le temps de rouspéter.
Fanny ouvre l’enveloppe, prend la lettre et la déplie…
...
La fameuse lettre, elle est deja ecrite et la suite aussi, mais je crois bien que je vais attendre un peu avant de la mettre ici...
...
Plus tard dans la soirée…
Marc est à la porte avec Louis depuis 25 minutes. Louis parle de Sylvianne, mais Marc ne l’écoute pas vraiment.
Louis : J’aimerais juste ça qu’elle comprenne que c’est pas de ma faute que je sois pas capable de… bin… tsé… tu le sais de quoi je parle…
Marc : Uh uh…
Louis : C’est la seule avec qui je sois capable de parler de… ça. Pis en plus, bin je l’aime…
Marc : Uh uh…
Louis : Marc? T’as pas l’air d’écouter de ce que je te dis.
Marc : Uh uh…
Louis met sa main devant la face de Marc et soundain celui-ci sort de la lune.
Marc : Ouin… qu’est-ce que tu disais? Gaétan yé pas correct?
Louis (un peu contrarié) : Laisse donc faire! Je pense que je vais aller en dedans… j’va t’envoyer quelqu’un d’autre.
Marc essaie de s’excuser, mais Louis est déjà entré en dedans. Une minute plus tard, le nouveau rejoint Marc dehors.
Nino : Salut mec, je m’appelle Nino, toi?
Marc : Marc…
Nino : Ah! C’est toi ça!
Marc : Hein?
Nino : Celui dont Yan m’a parlé. Il m’a raconté… pour toi et ma sœur.
Marc : T’es le frère de Fanny?
Nino : Ouais… Entk, on peut dire que ta balloune a pèté! Ah!
Marc : Fous moi la paix…
Nino : Je ne sais pas ce que tu y trouves juste de même, mais Yan lui au moins ya une raison… Il dit qu’elle baise bien… C’est dur à croire de ma sœur, mais je suis bien obligé de le croire parce que j’irai sûrement pas vérifier…
Paf! Marc frappe Nino en pleine gueule et les deux hommes commencent à se battre.
Nino : Ostie de p’tit criss!
Bien qu’il soit bien plus petit que Nino, Marc réussit à prendre le dessus et à plaquer son adversaire par terre. Une foule commence à se rassembler à la porte, mais personne n’intervient. Fanny, qui était près de là, entend des cris qui viennent de dehors. Elle sort et voit Marc entrain de frapper son frère.
Fanny : Arrête Marc!
Marc, entendant la voix de Fanny arrête de frapper Nino et se lève debout. Fanny va aider Nino à se relever.
Fanny (parlant à Marc) : Qu’est-ce qui t’as pris?!
Marc : Je sais pas…
Fanny : Vas t’en chez toi… on en reparlera demain.
Marc acquiesce, prend ses clés et s’en va avec son auto.
Plus tard, dans le bureau de Fanny…
Fanny : Nino, qu’est-ce qui c’est passé?
Nino : Relax là p’tite sœur, tu parles comme si c’était moi qui était dans le tors. Je te ferais remarquer que c’est lui qui m’a sauté dessus.
Fanny : Mais il t’a sûrement pas sauté dessus pour rien. Tu as sans doute fait ou dit de quoi…?
Nino : J’essayais juste d’être… amical…
Fanny : Mauvais menteur… tu as toujours été un mauvais menteur Nino. Entk, je pense pas avoir la vérité de ta pars ce soir. Vas-t’en chez p’pa et m’man… Je vais te voir demain.
Nino : Ouin p’tite sœur! Bye!
Plus tard cette nuit là…
Marc est étendu sur son sofa, il regarde au plafond et réfléchie à tout ce qui s’est passé dans les dernières heures.
Il a l’impression que tout le monde est contre lui… Louis, Nino… Fanny… Jamais il sera capable de l’oublier, il le sait maintenant. Il s’en ai rendu compte en la voyant ce soir. Il l’aime et l’aimera toujours, mais ça fait trop mal de rester près d’elle. Il faut qu’il quitte le Sas. Ça le fait chier pour Gaétan et Louis, mais il n’a pas le choix. Il ne peut pas continuer comme ça. Il a peur. Peur de ce qu’il va lui arriver. Il sait que ce sera dur de se trouver une autre job. C’est un raté, il ne sait rien faire à pars surveiller des osties de saoulons. À moins que… quand il avait 16 ans, il est parti 2 ans sur la mer, pour pêcher. Il aimait être au large, l’air lui faisait du bien, ça lui a panser toutes ses blessures. Peut-être pourrait-il partir sur la côte est, ou ouest, ou n’importe où, quelque part où ils ont besoin de lui… C’est décidé, je vais partir se dit-il, et ce soir. Je vais peut-être jamais oublier Fanny, mais au moins, je serai loin et j’aurai moins mal.
Le lendemain…
Marc se rend au parc où Gaétan, Louis et lui se réunissent tout le temps. Ses amis sont déjà là. Il ne sait pas comment ils vont réagir, mais ils devront comprendre, comprendre qu’il a mal.
Marc : Salut les gars…
Gaétan et Louis : Salut
Marc : J’ai quelque chose à vous dire… J’ai décidé de quitter le Sas… Pis de m’en aller… Peut-être sur la côte Ouest…
Gaétan : Hein?! Pourquoi?!
Marc : Je suis pu capable d’être… d’être mal avoir moi-même… J’ai le cœur en miettes.
Louis : Qu’est-ce qui se passe? Une fille?
Marc : Ouin…
Louis : Ok… je comprends que ça fasse chier, une fille qui veut pas de toi, mais pourquoi partir?
Marc : Parce que la fille…
Gaétan (le coupant) : … c’est Fanny?
Marc : Ouin… comment t’as deviné?
Gaétan : Ça commençait à être assez évident, comment tu la regardais pis hier… Nino m’a raconté ce qui s’est passé chez Fanny.
Marc : ah…
Louis : Je croyais qu’il faisait une joke moi…
Marc : C’en était pas une. Maintenant, je veux juste partir loin… loin d’elle…
Gaétan : Je comprends, tu vas juste nous manquer… donne-nous de tes nouvelles… pis surtout… reviens-nous en forme…
Marc : Ouin… je vais essayer…
Marc donne accolade à ses deux amis, les larmes aux yeux. Mais en même temps, il est soulagé… ils le comprennent.
Le soir…
Toc, toc, toc…
Fanny: Oui, entrez! … Ah! Gaétan, c’est toi.
Gaétan : Ouin, je viens juste te remettre une lettre de… bin de… Marc.
Fanny : Une lettre?! Pourquoi?
Gaétan : Bin, je pense que la lettre va te l’expliquer… entk… je te laisse la lire seule…
Gaétan sors en coup de vent avant même que Fanny ait le temps de rouspéter.
Fanny ouvre l’enveloppe, prend la lettre et la déplie…
...
La fameuse lettre, elle est deja ecrite et la suite aussi, mais je crois bien que je vais attendre un peu avant de la mettre ici...
Stanley Cup needs CHEMISTRY!
-
Clorophile
- Magicien des Mots
- Messages : 2338
- Inscription : jeu. sept. 15, 2005 12:00 am
Si ca vous interesse, la chanson que j'utilise pour me mettre dans la peu de Marc, pour avoir un peu son "feeling", J'ecoute la chanson Ruelle Laurier des Cowboys Fringants en ecrivant ses pensees. Je trouve que cette chanson decris bien ce qu'il doit ressentir a propos de son enfance. Meme si on en a pas vu grand chose, on en a eu un apercu et je trouve que ca ressemble a cette chanson. De plus, la musique qui est vraiment triste aide beaucoup aussi, surtout avec le violon. Voici les paroles pour ceux qui ne la connaissent pas:
Ruelle Laurier - Cowboys Fringants
J'ai vu l'jour sans faire exprès
Y'a environ vingt ans de ça
Ma mère me trouvait laid
Mon père lui était jamais là
J'ai eu une enfance heureuse
Entre les bouteilles de whisky
Et les valiums si précieuses
Achetées à rabais dins pharmacies
J'avais pas beaucoup d'amis
J'déménageais trop souvent
J'ai grandi sans faire de bruit
Pour pas emmerder mes parents
Mon père 'tait un homme fier
Y' voulait pas qu'ma mère soit forte
Pour que ça marche à sa manière
Y'a passait au travers d'la porte
J'ai rêvé plus d'une fois
D'être fort, d'être grand comme une maison
Pour le lever d'un seul bras
L'briser en deux su'a table du salon
Ma mère vivait ça tranquillement
En faisant semblant d'l'aimer
Angoissée tout en sachant
Qu'y allait r'venir pour son pêché
Elle fermait les yeux doucement
Pendant qu'y a prenait par les cheveux
La faisait mettre à g'noux devant l'divan
Assouvir ses instincts vicieux
Mercredi soir après le hockey
J'vas attendre mon père chez l'vieux Dugas
Quand y va prendre la ruelle Laurier
J'vas m'arranger pour qu'y en sorte pas...
Ruelle Laurier - Cowboys Fringants
J'ai vu l'jour sans faire exprès
Y'a environ vingt ans de ça
Ma mère me trouvait laid
Mon père lui était jamais là
J'ai eu une enfance heureuse
Entre les bouteilles de whisky
Et les valiums si précieuses
Achetées à rabais dins pharmacies
J'avais pas beaucoup d'amis
J'déménageais trop souvent
J'ai grandi sans faire de bruit
Pour pas emmerder mes parents
Mon père 'tait un homme fier
Y' voulait pas qu'ma mère soit forte
Pour que ça marche à sa manière
Y'a passait au travers d'la porte
J'ai rêvé plus d'une fois
D'être fort, d'être grand comme une maison
Pour le lever d'un seul bras
L'briser en deux su'a table du salon
Ma mère vivait ça tranquillement
En faisant semblant d'l'aimer
Angoissée tout en sachant
Qu'y allait r'venir pour son pêché
Elle fermait les yeux doucement
Pendant qu'y a prenait par les cheveux
La faisait mettre à g'noux devant l'divan
Assouvir ses instincts vicieux
Mercredi soir après le hockey
J'vas attendre mon père chez l'vieux Dugas
Quand y va prendre la ruelle Laurier
J'vas m'arranger pour qu'y en sorte pas...
Stanley Cup needs CHEMISTRY!
Citation :
Le soir…
Toc, toc, toc…
Fanny: Oui, entrez! … Ah! Gaétan, c’est toi.
Gaétan : Ouin, je viens juste te remettre une lettre de… bin de… Marc.
Fanny : Une lettre?! Pourquoi?
Gaétan : Bin, je pense que la lettre va te l’expliquer… entk… je te laisse la lire seule…
Gaétan sors en coup de vent avant même que Fanny ait le temps de rouspéter.
Fanny ouvre l’enveloppe, prend la lettre et la déplie…
...
La fameuse lettre, elle est deja ecrite et la suite aussi, mais je crois bien que je vais attendre un peu avant de la mettre ici...
bravo excellent
j'adore...tu nous fait revivre la serie encore bravo continue j'ai hate de s'avoir la fin... a+
Le soir…
Toc, toc, toc…
Fanny: Oui, entrez! … Ah! Gaétan, c’est toi.
Gaétan : Ouin, je viens juste te remettre une lettre de… bin de… Marc.
Fanny : Une lettre?! Pourquoi?
Gaétan : Bin, je pense que la lettre va te l’expliquer… entk… je te laisse la lire seule…
Gaétan sors en coup de vent avant même que Fanny ait le temps de rouspéter.
Fanny ouvre l’enveloppe, prend la lettre et la déplie…
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La fameuse lettre, elle est deja ecrite et la suite aussi, mais je crois bien que je vais attendre un peu avant de la mettre ici...
bravo excellent
j'adore...tu nous fait revivre la serie encore bravo continue j'ai hate de s'avoir la fin... a+
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Clorophile
- Magicien des Mots
- Messages : 2338
- Inscription : jeu. sept. 15, 2005 12:00 am
J'ai fini la suite, alors voila!
...
Chère Fanny,
Je suis désolé de ne pas être là en personne. Je sais que ça fait pas mal loser, mais je n’avais pas le courage de me présenter devant toi, surtout à cause de ce qui s’est passé hier. Quand tu liras cette lettre, je serai sûrement déjà parti. Parti loin. Alors cette lettre, c’est ma aussi ma démission. Mais en premier lieu, ce sont des explications parce que je te devais bien ça.
Tu sais, la première fois que j’ai su que tu allais devenir notre nouvelle boss, j’étais frustré. Frustré parce que tu m’avais l’air chiante, je te portais pas dans mon cœur au début et je crois que tu ne m’aimais pas beaucoup toi non plus. Mais avec les mois, j’ai appris à t’apprécier. Puis comme ça, je sais pas pourquoi, je suis tombé amoureux de toi. L’autre soir, quand je suis allé chez toi, il y a comme quelque chose qui a brisé en dedans de moi. C’est mon cœur, il s’est brisé en mille miettes et va le rester si je reste à Montréal. J’ai besoin de m’éloigner de toi et de ma peine, pour le guérir.
Je ne t’en veux pas et ne t’en voudrai jamais. Je t’aime trop pour ça. Ne t’en fais pas pour moi, je suis capable de m’occuper de moi-même, tout seul. Je veux juste que tu saches que tu garderas une place importante dans mon cœur. J’espère qu’un jour on se reverra.
Je t’aime,
Marc
Fanny ne pouvait pas le croire. Marc. Son Marc. Il était parti. Soudain, le trop plein dans son cœur explosa et elle fondit en larmes. « Il est parti par ma faute » se dit-elle. « Je ne le reverrai plus et c’est de ma faute. Peut-être que lui me le pardonne, mais moi je ne me le pardonnerai jamais. L’homme que j’aime est parti. Son cœur est brisé et le mien aussi. Moi qui voulait le garder loin de moi pour ne pas me perdre. C’est lui que j’ai perdu maintenant… »
Soudain, quelqu’un cogna à la porte.
Nino : Hey Fanny… (voyant que sa sœur était en larmes…) Qu’est-ce que t’as, ça va pas?
Fanny (en colère) : TOI! QU’EST-CE QUE TU LUI AS DIT HIER POUR QU’IL PARTE?!?!
Nino : Eh, relax, crie pas, je sais même pas de quoi tu parles!
Fanny : Je parle de Marc, qu’est-ce que tu lui as dit?
Nino : Bah… pas grand chose.
Fanny : Arrête de me niaiser! Je suis pas m’man et p’pa! Je vois dans ton petit jeu de menteur!
Nino : Caliss Fanny! Je lui ai juste dit la vérité, c’est tout!
Fanny : Quelle vérité?!
Nino : Que tu sors avec Yan… pis que c’est comme ça…
Fanny : Tu me mens encore! JE VEUX LA VÉRITÉ!
Nino : Ok! Je lui ai dit que… que je ne comprenais pas quoi il te trouvait… pis que Yan, au moins lui, avait une bonne raison…
Fanny : Quelle raison?
Nino (en souriant en coin) : Bin… Yan m’a dit… que… t’es une sacré bonne baiseuse… que t’es peut-être plate, mais que au moins… au lit tu ne donnes pas ta place. Ça a été très dur pour moi d’entendre ça tu sais, mais je peux dire que je suis plutôt fier de toi…
Fanny : Épais! Pourquoi…! Pourquoi t’es allé lui dire ça! T’as pas de cœur ou quoi?!
Nino : Yan c’est mon chum pis je voulais pas qu’il se fasse passer par-dessus parce que je te connais ma petite sœur… Je le sais que tu ne l’aimes pas vraiment. Pis quand je t’ai vu le regarder lui… tu le regardais comme tu m’as jamais regardé… Tu avais l’air de t’en faire pour lui… Voilà pourquoi, je voulais juste couvrir les arrières de mon chum.
Fanny : T’es dégueulasse! Yan aussi… Vas t’en! Je veux plus te voir dans mon bar!
Nino : Ah! Ah! Je m’en vais mais p’pa te laissera jamais faire! Tu peux dire adieu au Sas! Ce bar est à lui maintenant et c’est moi qui va bientôt le diriger!
Fanny : JAMAIS!
À ce moment là, Louis arriva et vit dans les yeux de Fanny que quelque chose n’allait vraiment pas.
Louis : Euh… Fanny… Est-ce que je peux t’aider?
Fanny : Oui! Sors moi cet écoeurant là de mon bar! Je veux plus le voir!
Louis prit Nino par les épaules et le poussa vers la porte.
Nino : Lâche-moi mon gros tabarnack!
Louis : Eille ostie, le gros tabarnack pourrait t’écraser comme une punaise faque sacre ton camp d’icitte! On veut plus te voir!
Voyant bien qu’il n’était pas de taille, Nino décida de s’en aller.
Nino : Je m’en vais, mais elle n’est pas finie cette histoire là!
Louis : Ça va Fanny?
Fanny : Oui, laisse moi seule s’il te plaît.
Louis : Ok… Je veux juste te dire que… Bin dans le fond, je veux rien te dire…
Louis sorti et referma la porte derrière lui.
Fanny avait deux émotions qui la dominaient : la peine et la colère. Par contre, sa peine était plus forte et c'est ceci qui la força à quitter le bar et à rentrer chez elle pour pleurer sa peine… sa peine d’avoir perdu l’homme qu’elle aime… --Message edité par Clorophile le 2005-09-21 16:02:55--
...
Chère Fanny,
Je suis désolé de ne pas être là en personne. Je sais que ça fait pas mal loser, mais je n’avais pas le courage de me présenter devant toi, surtout à cause de ce qui s’est passé hier. Quand tu liras cette lettre, je serai sûrement déjà parti. Parti loin. Alors cette lettre, c’est ma aussi ma démission. Mais en premier lieu, ce sont des explications parce que je te devais bien ça.
Tu sais, la première fois que j’ai su que tu allais devenir notre nouvelle boss, j’étais frustré. Frustré parce que tu m’avais l’air chiante, je te portais pas dans mon cœur au début et je crois que tu ne m’aimais pas beaucoup toi non plus. Mais avec les mois, j’ai appris à t’apprécier. Puis comme ça, je sais pas pourquoi, je suis tombé amoureux de toi. L’autre soir, quand je suis allé chez toi, il y a comme quelque chose qui a brisé en dedans de moi. C’est mon cœur, il s’est brisé en mille miettes et va le rester si je reste à Montréal. J’ai besoin de m’éloigner de toi et de ma peine, pour le guérir.
Je ne t’en veux pas et ne t’en voudrai jamais. Je t’aime trop pour ça. Ne t’en fais pas pour moi, je suis capable de m’occuper de moi-même, tout seul. Je veux juste que tu saches que tu garderas une place importante dans mon cœur. J’espère qu’un jour on se reverra.
Je t’aime,
Marc
Fanny ne pouvait pas le croire. Marc. Son Marc. Il était parti. Soudain, le trop plein dans son cœur explosa et elle fondit en larmes. « Il est parti par ma faute » se dit-elle. « Je ne le reverrai plus et c’est de ma faute. Peut-être que lui me le pardonne, mais moi je ne me le pardonnerai jamais. L’homme que j’aime est parti. Son cœur est brisé et le mien aussi. Moi qui voulait le garder loin de moi pour ne pas me perdre. C’est lui que j’ai perdu maintenant… »
Soudain, quelqu’un cogna à la porte.
Nino : Hey Fanny… (voyant que sa sœur était en larmes…) Qu’est-ce que t’as, ça va pas?
Fanny (en colère) : TOI! QU’EST-CE QUE TU LUI AS DIT HIER POUR QU’IL PARTE?!?!
Nino : Eh, relax, crie pas, je sais même pas de quoi tu parles!
Fanny : Je parle de Marc, qu’est-ce que tu lui as dit?
Nino : Bah… pas grand chose.
Fanny : Arrête de me niaiser! Je suis pas m’man et p’pa! Je vois dans ton petit jeu de menteur!
Nino : Caliss Fanny! Je lui ai juste dit la vérité, c’est tout!
Fanny : Quelle vérité?!
Nino : Que tu sors avec Yan… pis que c’est comme ça…
Fanny : Tu me mens encore! JE VEUX LA VÉRITÉ!
Nino : Ok! Je lui ai dit que… que je ne comprenais pas quoi il te trouvait… pis que Yan, au moins lui, avait une bonne raison…
Fanny : Quelle raison?
Nino (en souriant en coin) : Bin… Yan m’a dit… que… t’es une sacré bonne baiseuse… que t’es peut-être plate, mais que au moins… au lit tu ne donnes pas ta place. Ça a été très dur pour moi d’entendre ça tu sais, mais je peux dire que je suis plutôt fier de toi…
Fanny : Épais! Pourquoi…! Pourquoi t’es allé lui dire ça! T’as pas de cœur ou quoi?!
Nino : Yan c’est mon chum pis je voulais pas qu’il se fasse passer par-dessus parce que je te connais ma petite sœur… Je le sais que tu ne l’aimes pas vraiment. Pis quand je t’ai vu le regarder lui… tu le regardais comme tu m’as jamais regardé… Tu avais l’air de t’en faire pour lui… Voilà pourquoi, je voulais juste couvrir les arrières de mon chum.
Fanny : T’es dégueulasse! Yan aussi… Vas t’en! Je veux plus te voir dans mon bar!
Nino : Ah! Ah! Je m’en vais mais p’pa te laissera jamais faire! Tu peux dire adieu au Sas! Ce bar est à lui maintenant et c’est moi qui va bientôt le diriger!
Fanny : JAMAIS!
À ce moment là, Louis arriva et vit dans les yeux de Fanny que quelque chose n’allait vraiment pas.
Louis : Euh… Fanny… Est-ce que je peux t’aider?
Fanny : Oui! Sors moi cet écoeurant là de mon bar! Je veux plus le voir!
Louis prit Nino par les épaules et le poussa vers la porte.
Nino : Lâche-moi mon gros tabarnack!
Louis : Eille ostie, le gros tabarnack pourrait t’écraser comme une punaise faque sacre ton camp d’icitte! On veut plus te voir!
Voyant bien qu’il n’était pas de taille, Nino décida de s’en aller.
Nino : Je m’en vais, mais elle n’est pas finie cette histoire là!
Louis : Ça va Fanny?
Fanny : Oui, laisse moi seule s’il te plaît.
Louis : Ok… Je veux juste te dire que… Bin dans le fond, je veux rien te dire…
Louis sorti et referma la porte derrière lui.
Fanny avait deux émotions qui la dominaient : la peine et la colère. Par contre, sa peine était plus forte et c'est ceci qui la força à quitter le bar et à rentrer chez elle pour pleurer sa peine… sa peine d’avoir perdu l’homme qu’elle aime… --Message edité par Clorophile le 2005-09-21 16:02:55--
Stanley Cup needs CHEMISTRY!
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Paminformatic
- Caïd de la Causette
- Messages : 863
- Inscription : sam. sept. 03, 2005 12:00 am
Hon... C'est cute, mais tu écris beaucoup en language de france quand les personnages parlent. Tu devrais peut-être écrire plus comme tu parles. Pas en anglais, mais en français, plus précisément en québecois pour qu'on sentent l'accent du bon vieux québec. C'est pas une insulte c'est juste un p'tit commentaire. Bye bravo encore!
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sportygirl
- Modeste Jacasseur
- Messages : 213
- Inscription : sam. août 13, 2005 12:00 am