Vous avez entendu parler de cette émission?
Pour ceux qui ont comme moi adoré "La Vie La Vie", ça semble intéressant. L'auteur est le même, Stéphane Bourguignon. On retrouve aussi Macha Limonchik.
La série tourne autour de Macha Limonchik et ses 2 amis, Valérie Blais et Éric Bernier qui jouent leur propre rôle dans une fiction...
Ça me semble très intéressant. Je serai au poste!
Lundi 18 septembre 21h30 à Radio-Canada
http://www.radio-canada.ca/television/tout%5Fsur%5Fmoi/
"Tout sur moi" à Radio-Canada
Modérateur : Elise-Gisèle
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Martin_d_k
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Fabien_Dupuis_4ever
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Je vais être au poste aussi
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Le bonheur dans le fond, c'est comme du sucre à crème... Quand t'en veux, t'en fais!! - Pat Groulx[/center]
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Fabien_Dupuis_4ever
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Des fictions dans l'air du temps
Paul Cauchon
Édition du lundi 18 septembre 2006
Le personnage principal de la série Tout sur moi s'appelle Macha Limonchik, et il est joué par la comédienne Macha Limonchik. La série raconte l'histoire d'une comédienne et de ses deux meilleurs amis. Les deux amis sont joués par deux comédiens qui sont également les meilleurs amis dans la vraie vie de Mme Limonchik.
Vous suivez toujours ? Dans un des épisodes, le personnage de Macha rencontre Serge Postigo, le vrai, qui, dans la vie de tous les jours, est le conjoint de Marina Orsini, ce que tout lecteur québécois de magazines artistiques est censé savoir.
Dans la série, Serge Postigo se consume de désir pour Macha. «Pourtant, vous faites tellement un beau couple toi et Marina» lui dit-elle. «Ça doit être vrai si c'est écrit dans le 7 jours» soupire-t-il.
La nouvelle série écrite par Stéphane Bourguignon, Tout sur moi, brouille le rapport à la réalité d'une façon étonnante. Alors que la télé-réalité a inondé les télévisions du monde depuis cinq ans, voilà une série de fiction qui se donne l'apparence d'une télé-réalité, où des comédiens connus jouent leur propre rôle tout en s'inventant des fictions. Pour compliquer l'affaire, l'auteur Stéphane Bourguignon déclare que «30 % des anecdotes racontées dans la série sont véridiques». Le reste ? On suppose (et on souhaite pour Marina Orsini !) que l'histoire de Postigo fasse partie des 70 % de fiction.
À elle seule, l'existence de cette série, qui commence ce soir à Radio-Canada, démontre la nature distincte de la société télévisuelle québécoise. Jamais une telle série ne pourrait voir le jour dans le reste du pays, remarquait la semaine dernière une collègue journaliste canadienne-anglaise. Parce que cette série fonctionne sur un système auto-référentiel unique au Québec, où la population connaît ses artistes, ses vedettes et leur vie. C'est un système alimenté par une forte industrie du showbiz que le Canada anglais nous jalouse.
Débute également ce soir à Radio-Canada C.A., nouvelle comédie de Louis Morissette, et demain Les Hauts et les Bas de Sophie Paquin, de Richard Blaimert (Le Monde de Charlotte, Un monde à part).
Ce sont les seules nouvelles productions de l'automne en fiction (avec Le 7e round que nous n'avons pas encore vu). À TVA, on propose plutôt les suites de séries qui existaient depuis deux ou trois ans, comme Nos étés... ou depuis 20 ans comme Lance et compte.
Ces trois séries sont toutes situées en milieu très urbain, et ses principaux personnages sont des trentenaires. Elles marquent également le succès au petit écran d'une nouvelle génération d'auteurs et de réalisateurs, de Louis Morissette à Richard Blaimert en passant par Podz, réalisateur de C.A. après avoir signé Minuit le soir et 3 x rien, ou Stéphane Lapointe, réalisateur de Tout sur moi qui vient de lancer son premier film (La Vie secrète des gens heureux) et qui réalisera le prochain Bye Bye. Une génération dans laquelle s'inscrivait aussi l'équipe des Invincibles l'année dernière.
Mais il y a plus. Dans ces trois séries, la famille est maintenant une construction choisie, basée sur l'amitié plutôt que les liens du sang. Les quatre personnages de C.A. se réunissent chaque semaine pour partager histoires de sexe et de séduction. Dans Tout sur moi l'histoire est centrée sur trois amis inséparables. Dans Sophie Paquin l'héroïne, enceinte jusqu'au oreilles, est plaquée par son chum dans le premier épisode. Sa famille véritable semble être sa meilleure amie et son copain gai, le fameux «meilleur ami gai» de bien des femmes de 30 ans, le même ami gai qu'on retrouve d'ailleurs dans Tout sur moi. Coïncidence troublante, dans ces deux séries, ce meilleur ami gai est joué par le même comédien, Éric Bernier.
À l'ère de la télé-réalité, du voyeurisme médiatique à grande échelle et de la vie privée exposée sur Internet par toutes les webcams du monde, ces trois séries ont chacune quelque chose à dire sur la notion de représentation. Dans C.A., les personnages sont obsédés par la séduction et l'image qu'ils doivent donner d'eux-mêmes. Dans Sophie Paquin, le personnage principal dirige une agence de comédiens. Quant à Tout sur moi, la série s'amuse à jouer avec l'image réelle du comédien, qui se cache habituellement derrière les personnages inventés.
Dernier détail commun à ces trois séries : elles symbolisent le nouveau mot d'ordre qui circule dans le milieu de la télévision, qui exige qu'on fasse plus avec moins. Les budgets ne doivent plus dépasser 600 000 $ l'heure, et les séries historiques comme Nos étés sont de plus en plus menacées. Les trois nouvelles séries lancées cette semaine par Radio-Canada sont très bonnes. Mais elles sont tournées à Montréal, là où vivent les équipes techniques, et l'action est contemporaine. L'auteur qui voudrait écrire une magnifique saga historique située en Abitibi est invité à passer son tour.
pcauchon@ledevoir.com
Paul Cauchon
Édition du lundi 18 septembre 2006
Le personnage principal de la série Tout sur moi s'appelle Macha Limonchik, et il est joué par la comédienne Macha Limonchik. La série raconte l'histoire d'une comédienne et de ses deux meilleurs amis. Les deux amis sont joués par deux comédiens qui sont également les meilleurs amis dans la vraie vie de Mme Limonchik.
Vous suivez toujours ? Dans un des épisodes, le personnage de Macha rencontre Serge Postigo, le vrai, qui, dans la vie de tous les jours, est le conjoint de Marina Orsini, ce que tout lecteur québécois de magazines artistiques est censé savoir.
Dans la série, Serge Postigo se consume de désir pour Macha. «Pourtant, vous faites tellement un beau couple toi et Marina» lui dit-elle. «Ça doit être vrai si c'est écrit dans le 7 jours» soupire-t-il.
La nouvelle série écrite par Stéphane Bourguignon, Tout sur moi, brouille le rapport à la réalité d'une façon étonnante. Alors que la télé-réalité a inondé les télévisions du monde depuis cinq ans, voilà une série de fiction qui se donne l'apparence d'une télé-réalité, où des comédiens connus jouent leur propre rôle tout en s'inventant des fictions. Pour compliquer l'affaire, l'auteur Stéphane Bourguignon déclare que «30 % des anecdotes racontées dans la série sont véridiques». Le reste ? On suppose (et on souhaite pour Marina Orsini !) que l'histoire de Postigo fasse partie des 70 % de fiction.
À elle seule, l'existence de cette série, qui commence ce soir à Radio-Canada, démontre la nature distincte de la société télévisuelle québécoise. Jamais une telle série ne pourrait voir le jour dans le reste du pays, remarquait la semaine dernière une collègue journaliste canadienne-anglaise. Parce que cette série fonctionne sur un système auto-référentiel unique au Québec, où la population connaît ses artistes, ses vedettes et leur vie. C'est un système alimenté par une forte industrie du showbiz que le Canada anglais nous jalouse.
Débute également ce soir à Radio-Canada C.A., nouvelle comédie de Louis Morissette, et demain Les Hauts et les Bas de Sophie Paquin, de Richard Blaimert (Le Monde de Charlotte, Un monde à part).
Ce sont les seules nouvelles productions de l'automne en fiction (avec Le 7e round que nous n'avons pas encore vu). À TVA, on propose plutôt les suites de séries qui existaient depuis deux ou trois ans, comme Nos étés... ou depuis 20 ans comme Lance et compte.
Ces trois séries sont toutes situées en milieu très urbain, et ses principaux personnages sont des trentenaires. Elles marquent également le succès au petit écran d'une nouvelle génération d'auteurs et de réalisateurs, de Louis Morissette à Richard Blaimert en passant par Podz, réalisateur de C.A. après avoir signé Minuit le soir et 3 x rien, ou Stéphane Lapointe, réalisateur de Tout sur moi qui vient de lancer son premier film (La Vie secrète des gens heureux) et qui réalisera le prochain Bye Bye. Une génération dans laquelle s'inscrivait aussi l'équipe des Invincibles l'année dernière.
Mais il y a plus. Dans ces trois séries, la famille est maintenant une construction choisie, basée sur l'amitié plutôt que les liens du sang. Les quatre personnages de C.A. se réunissent chaque semaine pour partager histoires de sexe et de séduction. Dans Tout sur moi l'histoire est centrée sur trois amis inséparables. Dans Sophie Paquin l'héroïne, enceinte jusqu'au oreilles, est plaquée par son chum dans le premier épisode. Sa famille véritable semble être sa meilleure amie et son copain gai, le fameux «meilleur ami gai» de bien des femmes de 30 ans, le même ami gai qu'on retrouve d'ailleurs dans Tout sur moi. Coïncidence troublante, dans ces deux séries, ce meilleur ami gai est joué par le même comédien, Éric Bernier.
À l'ère de la télé-réalité, du voyeurisme médiatique à grande échelle et de la vie privée exposée sur Internet par toutes les webcams du monde, ces trois séries ont chacune quelque chose à dire sur la notion de représentation. Dans C.A., les personnages sont obsédés par la séduction et l'image qu'ils doivent donner d'eux-mêmes. Dans Sophie Paquin, le personnage principal dirige une agence de comédiens. Quant à Tout sur moi, la série s'amuse à jouer avec l'image réelle du comédien, qui se cache habituellement derrière les personnages inventés.
Dernier détail commun à ces trois séries : elles symbolisent le nouveau mot d'ordre qui circule dans le milieu de la télévision, qui exige qu'on fasse plus avec moins. Les budgets ne doivent plus dépasser 600 000 $ l'heure, et les séries historiques comme Nos étés sont de plus en plus menacées. Les trois nouvelles séries lancées cette semaine par Radio-Canada sont très bonnes. Mais elles sont tournées à Montréal, là où vivent les équipes techniques, et l'action est contemporaine. L'auteur qui voudrait écrire une magnifique saga historique située en Abitibi est invité à passer son tour.
pcauchon@ledevoir.com
Bah, moi j'aime pas embarquer dans une série quand ça fait 3-4 saisons... parce que je suis sûre que j'aimerais ça... j'ai déjà regardé un épisode par ici par là.
Je vais louer les DVD bientôt... j'imagine qu'ils vont sortir les autres saisons.
Je vais louer les DVD bientôt... j'imagine qu'ils vont sortir les autres saisons.
"The talent for being happy is appreciating and liking what you have, instead of what you don't have." - Woody Allen
Aquanaute a écritBah, moi j'aime pas embarquer dans une série quand ça fait 3-4 saisons... parce que je suis sûre que j'aimerais ça... j'ai déjà regardé un épisode par ici par là.
Je vais louer les DVD bientôt... j'imagine qu'ils vont sortir les autres saisons.
Les saisons 1 et 2 sont déjà sorties, et la troisième va sortir au mois d'octobre
Tu regretteras pas
Je vais louer les DVD bientôt... j'imagine qu'ils vont sortir les autres saisons.
Les saisons 1 et 2 sont déjà sorties, et la troisième va sortir au mois d'octobre
Tu regretteras pas