Le féminste ne date pas de ce siècle (excellent livre )
Modérateur : Elise-Gisèle
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- Caïd de la Causette
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- Inscription : jeu. déc. 04, 2003 1:00 am
Que j'ai adoré
Voici une critique de la presse ;)
Flora Tristan et Gauguin vus par Mario Vargas Llosa
Elias Levy
collaboration spéciale, La Presse
L'année dernière, le grand écrivain péruvien Mario Vargas Llosa a publié La Fête au Bouc (Éditions Gallimard), une biographie romancée du dictateur dominicain Rafael Trujillo. Un roman puissant et troublant, qualifié de chef-d'oeuvre par la critique internationale. L'auteur de La Ville et les Chiens et de La Tante Julia et le scribouillard semble avoir, depuis quelques années, une prédilection pour le genre biographique. En effet, ses plus récentes oeuvres se situent dans un réel romancé, proche du genre très classique du roman historique. Son dernier livre, Le Paradis- un peu plus loin, dont la version française, très finement traduite de l'espagnol par Albert Bensoussan, est parue récemment chez Gallimard, est aussi un très beau roman biographique, évoquant les vies ardues et tumultueuses de deux figures marquantes du paysage social et artistique XIXe siècle: la militante féministe et ouvriériste, Flora Tristan, et son petit-fils, le peintre Paul Gauguin.
Écrivaine, féministe, pionnière des luttes sociales, voyageuse, Flora Tristan, née en avril 1803 à Paris, fut l'une des premières à lier la condition de la femme à celle des ouvriers. Fille d'un officier péruvien au service du roi d'Espagne et d'une bourgeoise parisienne, cette ardente humaniste mourut à Bordeaux, en 1844, après une épuisante tournée militante au coeur de la misère sociale française. Un siècle après sa mort, en mai 1903, son petit-fils, le peintre Paul Gauguin, meurt aux îles Marquises. Cet ex-marin, ex-agent de change, ex-mari bourgeois, décide à 35 ans de devenir artiste et finit sa vie, aveugle et haï par ses pairs, dans une cabane délabrée, baptisée « La maison du jouir », sise en plein coeur de la Polynésie.
Vargas Llosa restitue magistralement en un modèle de biographies croisées ces deux existences parallèles marquées par le sceau de la tragédie. L'écrivain déroule avec un immense savoir-faire les vies de l'un et de l'autre en chapitres alternés. Elles s'éclairent mutuellement, se font écho. Chaque chapitre du livre est composé d'un entrelacs de faits présents et de souvenirs. Éreintée par une vie de combats collectifs et individuels, Flora se souvient avec horreur de son mariage forcé, des années de persécution, de ses enfants arrachés, de l'humiliation qu'elle a subie au Pérou, où elle est allée récupérer le droit à l'héritage de son père. Le volet Gauguin est construit comme une suite de tableaux, chaque chapitre évoquant une des grandes oeuvres du peintre, surtout celles de période polynésienne. La vie lugubre de Gauguin sera peu à peu broyée par l'alcool, la maladie et la misère.
Qui pourrait vous intéressez
Voici une critique de la presse ;)
Flora Tristan et Gauguin vus par Mario Vargas Llosa
Elias Levy
collaboration spéciale, La Presse
L'année dernière, le grand écrivain péruvien Mario Vargas Llosa a publié La Fête au Bouc (Éditions Gallimard), une biographie romancée du dictateur dominicain Rafael Trujillo. Un roman puissant et troublant, qualifié de chef-d'oeuvre par la critique internationale. L'auteur de La Ville et les Chiens et de La Tante Julia et le scribouillard semble avoir, depuis quelques années, une prédilection pour le genre biographique. En effet, ses plus récentes oeuvres se situent dans un réel romancé, proche du genre très classique du roman historique. Son dernier livre, Le Paradis- un peu plus loin, dont la version française, très finement traduite de l'espagnol par Albert Bensoussan, est parue récemment chez Gallimard, est aussi un très beau roman biographique, évoquant les vies ardues et tumultueuses de deux figures marquantes du paysage social et artistique XIXe siècle: la militante féministe et ouvriériste, Flora Tristan, et son petit-fils, le peintre Paul Gauguin.
Écrivaine, féministe, pionnière des luttes sociales, voyageuse, Flora Tristan, née en avril 1803 à Paris, fut l'une des premières à lier la condition de la femme à celle des ouvriers. Fille d'un officier péruvien au service du roi d'Espagne et d'une bourgeoise parisienne, cette ardente humaniste mourut à Bordeaux, en 1844, après une épuisante tournée militante au coeur de la misère sociale française. Un siècle après sa mort, en mai 1903, son petit-fils, le peintre Paul Gauguin, meurt aux îles Marquises. Cet ex-marin, ex-agent de change, ex-mari bourgeois, décide à 35 ans de devenir artiste et finit sa vie, aveugle et haï par ses pairs, dans une cabane délabrée, baptisée « La maison du jouir », sise en plein coeur de la Polynésie.
Vargas Llosa restitue magistralement en un modèle de biographies croisées ces deux existences parallèles marquées par le sceau de la tragédie. L'écrivain déroule avec un immense savoir-faire les vies de l'un et de l'autre en chapitres alternés. Elles s'éclairent mutuellement, se font écho. Chaque chapitre du livre est composé d'un entrelacs de faits présents et de souvenirs. Éreintée par une vie de combats collectifs et individuels, Flora se souvient avec horreur de son mariage forcé, des années de persécution, de ses enfants arrachés, de l'humiliation qu'elle a subie au Pérou, où elle est allée récupérer le droit à l'héritage de son père. Le volet Gauguin est construit comme une suite de tableaux, chaque chapitre évoquant une des grandes oeuvres du peintre, surtout celles de période polynésienne. La vie lugubre de Gauguin sera peu à peu broyée par l'alcool, la maladie et la misère.
Qui pourrait vous intéressez
ouin ouin
je connais Flora Tristan mais pas le livre dont tu parles, toi qu'en as-tu pensé?
un peu plus d'histoire pour cette pionnière que l'on a considéré comme une paria
http://www.ohiou.edu/%7EChastain/rz/tristan.htm
http://www.mtholyoke.edu/courses/rschwa ... istan.html
http://www.artsci.washington.edu/drama-phd/tristan.html
un peu plus d'histoire pour cette pionnière que l'on a considéré comme une paria
http://www.ohiou.edu/%7EChastain/rz/tristan.htm
http://www.mtholyoke.edu/courses/rschwa ... istan.html
http://www.artsci.washington.edu/drama-phd/tristan.html
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- Caïd de la Causette
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- Inscription : jeu. déc. 04, 2003 1:00 am
Moi, j'aime les histoires des femmes qui ont façonné l'histoire ou laisser leurs marques
J'ai adoré ce livre. J'aime les biographies historiques. Etant une passionnée d'histoires.
Je le mets dans la même catégorie que le roman historique de Julie Papineau la femme de Louis-Joseph Papineau
Ce livre sur Flora et son petit-fils pour moi c'est lu en une fin de semaine..
J'ai des romans que je traine depuis 2 ans
J'ai adoré ce livre. J'aime les biographies historiques. Etant une passionnée d'histoires.
Je le mets dans la même catégorie que le roman historique de Julie Papineau la femme de Louis-Joseph Papineau
Ce livre sur Flora et son petit-fils pour moi c'est lu en une fin de semaine..
J'ai des romans que je traine depuis 2 ans
ouin ouin
pluiedétoiles a écritMoi, j'aime les histoires des femmes qui ont façonné l'histoire ou laisser leurs marques
J'ai adoré ce livre. J'aime les biographies historiques. Etant une passionnée d'histoires.
Je le mets dans la même catégorie que le roman historique de Julie Papineau la femme de Louis-Joseph Papineau
Ce livre sur Flora et son petit-fils pour moi c'est lu en une fin de semaine..
J'ai des romans que je traine depuis 2 ans
mais après ta lecture qu'en t'est-il resté, c,est de cela que j'aimerais discuter...
J'ai adoré ce livre. J'aime les biographies historiques. Etant une passionnée d'histoires.
Je le mets dans la même catégorie que le roman historique de Julie Papineau la femme de Louis-Joseph Papineau
Ce livre sur Flora et son petit-fils pour moi c'est lu en une fin de semaine..
J'ai des romans que je traine depuis 2 ans
mais après ta lecture qu'en t'est-il resté, c,est de cela que j'aimerais discuter...
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tuberale a écrit
mais après ta lecture qu'en t'est-il resté, c,est de cela que j'aimerais discuter...
Qu'elle était de tout les débats sociaux pour l'époque et ce qui m'a frappé c'est qu'elle a fait beaucoup en ci peu de temps.
elle parta un association pour femme seule pour les aidées a se trouver un logement
fut érigée en 1848. Sur le piédestal on lit : " à la mémoire de Madame Flora Tristan, auteur de l'Union Ouvrière, Les Travailleurs reconnaissants, Liberté, égalité, Fraternité, Solidarité ".
Les batailles sont encore les mêmes presque 200 ans plus tard
mais après ta lecture qu'en t'est-il resté, c,est de cela que j'aimerais discuter...
Qu'elle était de tout les débats sociaux pour l'époque et ce qui m'a frappé c'est qu'elle a fait beaucoup en ci peu de temps.
elle parta un association pour femme seule pour les aidées a se trouver un logement
fut érigée en 1848. Sur le piédestal on lit : " à la mémoire de Madame Flora Tristan, auteur de l'Union Ouvrière, Les Travailleurs reconnaissants, Liberté, égalité, Fraternité, Solidarité ".
Les batailles sont encore les mêmes presque 200 ans plus tard
ouin ouin
donc dans le fond c'est surtout la biographie de la mère versus Paul gaughin son fils, je croyais selon le résumé que l'on développait sur sa lutte personnelle dans le dossier des femmes,j'ai déjà lu un texte d'elle en espagnol sur sa période péruvienne et j'aimais le ton acerbe mais oh combien réaliste qu'elle jetait sur la prise de pouvoir de l'argent des anciennes familles par les hommes, du piètre rôle que l'on réservait à celles-ci mêlé avec des observations sur des bodonvilles de Lima,mais j'ai pas tout compris malheureusement, on dirait sans vouloir être paranoîaque que l'on ne mise plus beaucoup dans les maisons d'édition sur les essais féminins sortis del'histoire, on s,en tient aux féministes actuelles, meilleur vendeur, si jamais tu tombes sur d'autres hésite pas à nous en faire part, on pourrait peut-être maintenir à jour un petit topic sur l'histoire du féminisme, cela serait intéressant, il y a beaucoup de femms sur le forum.
tuberale a écritsi jamais tu tombes sur d'autres hésite pas à nous en faire part, on pourrait peut-être maintenir à jour un petit topic sur l'histoire du féminisme, cela serait intéressant, il y a beaucoup de femms sur le forum.
Et il faudra probablement ouvrir ce topic dans l'Artrium parce qu'il n'y a plus de place, dans l'Agorâme, pour les débats de fond. Je trouve ton idée très bonne. Je suis une féministe qui n'a jamais eu peur de s'identifier et de revendiquer.
On pourrait attaquer le débat par plusieurs angles: la condition de la femme avant, le réveil, les revendications, les pionnières, les obstacles, les victoires, la place de l'homme, la nouvelle génération qui a peur du mot féminisme, le travail à faire, la condition des femmes ailleurs dans le monde etc etc.
Vraiment un beau sujet auquel je souhaiterais une grande participation.
Et il faudra probablement ouvrir ce topic dans l'Artrium parce qu'il n'y a plus de place, dans l'Agorâme, pour les débats de fond. Je trouve ton idée très bonne. Je suis une féministe qui n'a jamais eu peur de s'identifier et de revendiquer.
On pourrait attaquer le débat par plusieurs angles: la condition de la femme avant, le réveil, les revendications, les pionnières, les obstacles, les victoires, la place de l'homme, la nouvelle génération qui a peur du mot féminisme, le travail à faire, la condition des femmes ailleurs dans le monde etc etc.
Vraiment un beau sujet auquel je souhaiterais une grande participation.
[center][img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/theberge6a.jpg[/img]
[img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/sept.jpg[/img] https://www.lesnomadesenvr.com/forum.htm" onclick="window.open(this.href);return false; [img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/sept-1.jpg[/img][/center]
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Wow contente de ton idée, on pourrait en fait développer cela un peu plus, comment vois-tu cela? Articles? Titres de livres?Discussions?Sondages?etc.....un peu de tout cela j'imagine. J'ai un grand nombre de livres sur le sujet et il y a plein de textes qui me viennent à l'esprit, faudrait les trouver sur le Net, hum.....J'aime beaucoup ton idée de varier les différents thèmes de passer du passé au futur....je vais aller fouiller pour trouver de quoi, tantôt.
Un poème qui m'avait touché , fait en 1996, pour commémorer le souvenir des victimes de la Polytechnique
Aux victimes de la misogynie
aux quatorze jeunes femmes abattues par un homme le 6 décembre 1989 à l'École Polytechnique de Montréal au cri de " j'haïs les féministes ! "
tout au long d'une interminable minute soixante-dix battements
s'égrènent dans ta poitrine
sablier déjà troué de bruit et de fureur
tout au long d'un instant sorti de ses gonds
ton coeur gonflé de son inutile générosité
ton coeur devenu neige
anticipe l'impact définitif de cette froide pointe de métal
chauffée à la haine
tu gis dans l'eau terne de ton sang éteint
tes yeux lumineux tes yeux
clairs et clairvoyants restent obstinément ouverts
face à la masse sombre de l'homme
qui n'en finit plus de te cribler le souffle
de son silence de plomb
elle tombe elle tombe en moi ta vie avec la transparente douleur des mères
qui la poursuit
et comme un oiseau trouve dans le ciel la mémoire des migrations
ton âme
dans la mort réapprend l'alphabet des naissances
je vois ta mère
ses bras traînent à terre d'une telle absence
d'une si irremplaçable perte
tu entends sa voix qui escalade les ténèbres
et ton nom proféré
te rassemble dans l'indifférence de ce qui n'est pas
de ce qui n'est pas encore né
je te vois devenir croisement de pensées
énergie souveraine à soi-même revenue
trouver des milliers de soeurs dans l'espace-temps
tissé de chair par les doigts d'invisibles fées
écouter nuit après nuit le murmure des emmurées
ce bouche-à-oreille avec le temps
qu'aucun historien n'a daigné retenir
revivre l'inquiétude des longues veilles
où dans la vulnérabilité de l'enfance
flotte encore le parfum hivernal du genièvre
ne vois-tu pas ton nom le mien
le nom de chaque femme écrit en lettres de sang
sur l'ardoise grinçante d'une haine entretenue de si loin
sans que tu le saches une envie féroce
désagrège tes rêves
tu cherches encore à comprendre
transpercée par l'obscur éclair
pourquoi sur toi
se venge cet inconnu
comment aurais-tu pu imaginer
que ta seule existence
nie la sienne
la seule odeur de verveine dans tes cheveux
lui fasse injure au point de te vouloir morte
ô jeune vie
ève c'est ton nom
notre nom à toutes
notre nom de fille
garance de décembre
dépouillée de son écorce vive
comme on assassine
la couleur dans la beauté
Aux victimes de la misogynie
aux quatorze jeunes femmes abattues par un homme le 6 décembre 1989 à l'École Polytechnique de Montréal au cri de " j'haïs les féministes ! "
tout au long d'une interminable minute soixante-dix battements
s'égrènent dans ta poitrine
sablier déjà troué de bruit et de fureur
tout au long d'un instant sorti de ses gonds
ton coeur gonflé de son inutile générosité
ton coeur devenu neige
anticipe l'impact définitif de cette froide pointe de métal
chauffée à la haine
tu gis dans l'eau terne de ton sang éteint
tes yeux lumineux tes yeux
clairs et clairvoyants restent obstinément ouverts
face à la masse sombre de l'homme
qui n'en finit plus de te cribler le souffle
de son silence de plomb
elle tombe elle tombe en moi ta vie avec la transparente douleur des mères
qui la poursuit
et comme un oiseau trouve dans le ciel la mémoire des migrations
ton âme
dans la mort réapprend l'alphabet des naissances
je vois ta mère
ses bras traînent à terre d'une telle absence
d'une si irremplaçable perte
tu entends sa voix qui escalade les ténèbres
et ton nom proféré
te rassemble dans l'indifférence de ce qui n'est pas
de ce qui n'est pas encore né
je te vois devenir croisement de pensées
énergie souveraine à soi-même revenue
trouver des milliers de soeurs dans l'espace-temps
tissé de chair par les doigts d'invisibles fées
écouter nuit après nuit le murmure des emmurées
ce bouche-à-oreille avec le temps
qu'aucun historien n'a daigné retenir
revivre l'inquiétude des longues veilles
où dans la vulnérabilité de l'enfance
flotte encore le parfum hivernal du genièvre
ne vois-tu pas ton nom le mien
le nom de chaque femme écrit en lettres de sang
sur l'ardoise grinçante d'une haine entretenue de si loin
sans que tu le saches une envie féroce
désagrège tes rêves
tu cherches encore à comprendre
transpercée par l'obscur éclair
pourquoi sur toi
se venge cet inconnu
comment aurais-tu pu imaginer
que ta seule existence
nie la sienne
la seule odeur de verveine dans tes cheveux
lui fasse injure au point de te vouloir morte
ô jeune vie
ève c'est ton nom
notre nom à toutes
notre nom de fille
garance de décembre
dépouillée de son écorce vive
comme on assassine
la couleur dans la beauté
Il est venu aujourd'hui à mon commerce, une petite dame, 5 pi, 5'1" grox max....a enlevé son manteau à cause de la chaleur et shit elle avait de gros bleus à l'intérieur des bras, pas le genre de place à se frapper sur une porte d'armoire , elle a vu que j'avais remarqué..........le regard qu'elle a eu.....la gène, la honte, la misère.............la tristesse.....si profondément enfoui au creux des yeux...................
C'estpour des regards comme celui-là que je ne cesserai jamais de défendre la cause du féminisme..........pas pour gagner l'équité salariale...du pouvoir...la place des hommes.....etc........
Juste pour ne plus croiser ces regards....juste pour qu'il n'y aie plus de ces regards.
C'estpour des regards comme celui-là que je ne cesserai jamais de défendre la cause du féminisme..........pas pour gagner l'équité salariale...du pouvoir...la place des hommes.....etc........
Juste pour ne plus croiser ces regards....juste pour qu'il n'y aie plus de ces regards.