Big Fish.
Modérateur : Elise-Gisèle
keena a écritLa morale est que parfois dans la vie il faut embellir les choses afin que la dure réalité ne nous écrase pas. Le père voulait embellir sa vie en exagérant ses histoires qui à la base étaient toutes vraies. Ok peut-être que ce n'est pas une vraie morale mais moi ce film m'a fait réfléchir au max.
il faut croire que chacun y voit sa réalité selon ce qu'il est.
Moi ce que j'y ai vu....je n'appelle pas cela une morale....mais c'est l'acceptation par le fils de son autre moitié de lui-même...le côté irrationnel, le côté fantaisie, le côté croire/sans nécessairement voir, retrouver son âme d'enfant, lâcher prise dans nos préjugés, notre rectitude........en somme une ouverture........lorsqu'on le voit à l'enterrement à la fin du film et avec un doux sourire en coin regarder les personnages des histoires de son père défiler autour de lui...tu le sens en paix avec sa dualité...il ne fait qu'un avec sa vie...rationnelle comme irrationnelle.....
il faut croire que chacun y voit sa réalité selon ce qu'il est.
Moi ce que j'y ai vu....je n'appelle pas cela une morale....mais c'est l'acceptation par le fils de son autre moitié de lui-même...le côté irrationnel, le côté fantaisie, le côté croire/sans nécessairement voir, retrouver son âme d'enfant, lâcher prise dans nos préjugés, notre rectitude........en somme une ouverture........lorsqu'on le voit à l'enterrement à la fin du film et avec un doux sourire en coin regarder les personnages des histoires de son père défiler autour de lui...tu le sens en paix avec sa dualité...il ne fait qu'un avec sa vie...rationnelle comme irrationnelle.....
Raven a écritEn effet, c'est un très bon film, mais en même temps c'est un deuil pour moi. Soit la mort du vrai Tim Burton Au cours de la dernière année, plusieurs événements heureux sont arrivés dans la vie de Tim Burton, c'est bien pour lui, mais malheureux pour nous, car son cinéma a changé à jamais. Ce qu'il dénonçait auparavant dans ces autres films, soit la société post-moderne en général et le capitaliste, est maintenant son paradis. Un exemple pour illustrer cette situation. Dans "Edward Scissorhands", la petite ville composée de toutes les maisons pareilles, le gazon égal et tous les heureux voisins représentaient l'insouciance américaine, maintenant cette même vision est reprise dans "Big Fish" pour représenter le paradis terrestre. Selon moi c'est le meilleur exemple pour illustrer la mort de Tim Burton, le mélancolique. Je sais que je ne suis pas évident à comprendre dans ce texte, et que vous allez me répondre que "Big Fish" est excellent, oui il est très bon, mais reste que les oeuvres Burtonienne ne seront plus jamais du Tim Burton comme j'aimais. Merci de m'avoir laissé partager ce moment de tristesse et de nostalgie
J'comprends Raven. Même si j'aurais de la difficulté à le dire moi-même, j'suis certaine que plusieurs personnes ici vont comprendre c'que tu veux dire. Les choses changent, and so does Tim Burton. Ses films vont toujours être aussi bon, mais différents. Et c'est innévitable, nos premiers amours sont toujours ceux qui nous marquent le plus. On voudrait toujours y retourner, mais malheureusement, ça marche pas d'même... ahhh...
J'comprends Raven. Même si j'aurais de la difficulté à le dire moi-même, j'suis certaine que plusieurs personnes ici vont comprendre c'que tu veux dire. Les choses changent, and so does Tim Burton. Ses films vont toujours être aussi bon, mais différents. Et c'est innévitable, nos premiers amours sont toujours ceux qui nous marquent le plus. On voudrait toujours y retourner, mais malheureusement, ça marche pas d'même... ahhh...
tuberale a écrit
il faut croire que chacun y voit sa réalité selon ce qu'il est.
Moi ce que j'y ai vu....je n'appelle pas cela une morale....mais c'est l'acceptation par le fils de son autre moitié de lui-même...le côté irrationnel, le côté fantaisie, le côté croire/sans nécessairement voir, retrouver son âme d'enfant, lâcher prise dans nos préjugés, notre rectitude........en somme une ouverture........lorsqu'on le voit à l'enterrement à la fin du film et avec un doux sourire en coin regarder les personnages des histoires de son père défiler autour de lui...tu le sens en paix avec sa dualité...il ne fait qu'un avec sa vie...rationnelle comme irrationnelle.....
Ta vision est également excellente... Je suis bien d'accord avec toi
il faut croire que chacun y voit sa réalité selon ce qu'il est.
Moi ce que j'y ai vu....je n'appelle pas cela une morale....mais c'est l'acceptation par le fils de son autre moitié de lui-même...le côté irrationnel, le côté fantaisie, le côté croire/sans nécessairement voir, retrouver son âme d'enfant, lâcher prise dans nos préjugés, notre rectitude........en somme une ouverture........lorsqu'on le voit à l'enterrement à la fin du film et avec un doux sourire en coin regarder les personnages des histoires de son père défiler autour de lui...tu le sens en paix avec sa dualité...il ne fait qu'un avec sa vie...rationnelle comme irrationnelle.....
Ta vision est également excellente... Je suis bien d'accord avec toi
The hardest thing in this world, is to living it
Raven a écritEn effet, c'est un très bon film, mais en même temps c'est un deuil pour moi. Soit la mort du vrai Tim Burton Au cours de la dernière année, plusieurs événements heureux sont arrivés dans la vie de Tim Burton, c'est bien pour lui, mais malheureux pour nous, car son cinéma a changé à jamais. Ce qu'il dénonçait auparavant dans ces autres films, soit la société post-moderne en général et le capitaliste, est maintenant son paradis. Un exemple pour illustrer cette situation. Dans "Edward Scissorhands", la petite ville composée de toutes les maisons pareilles, le gazon égal et tous les heureux voisins représentaient l'insouciance américaine, maintenant cette même vision est reprise dans "Big Fish" pour représenter le paradis terrestre. Selon moi c'est le meilleur exemple pour illustrer la mort de Tim Burton, le mélancolique. Je sais que je ne suis pas évident à comprendre dans ce texte, et que vous allez me répondre que "Big Fish" est excellent, oui il est très bon, mais reste que les oeuvres Burtonienne ne seront plus jamais du Tim Burton comme j'aimais. Merci de m'avoir laissé partager ce moment de tristesse et de nostalgie
Je comprends parfaitement au contraire ce que tu ressens.
D'accord la charge est moins sociale.......l'oeil est moins attiré par cette crtique acerbe auquel Burton nous avait habitué......personnellement par exemple j'ai retrouvé dans Big Fish ce qu'il avait mis en évidence dans Edward Scissorhands soit "l'acceptation des différences"..........le petit village de preppy du premier a dû travailler ses préjugés pour accepter Edward...........dans Big Fish......le combat est intérieur, plus intime et se centralise sur le fils d'accord.......mais on y retrouve le même combat pour une acceptation plus grande, une ouverture d'esprit, etc..........en ce sens c'est toujours du grand Burton....
Je comprends parfaitement au contraire ce que tu ressens.
D'accord la charge est moins sociale.......l'oeil est moins attiré par cette crtique acerbe auquel Burton nous avait habitué......personnellement par exemple j'ai retrouvé dans Big Fish ce qu'il avait mis en évidence dans Edward Scissorhands soit "l'acceptation des différences"..........le petit village de preppy du premier a dû travailler ses préjugés pour accepter Edward...........dans Big Fish......le combat est intérieur, plus intime et se centralise sur le fils d'accord.......mais on y retrouve le même combat pour une acceptation plus grande, une ouverture d'esprit, etc..........en ce sens c'est toujours du grand Burton....
- Spirullette
- Immortel du Domaine
- Messages : 14815
- Inscription : ven. avr. 04, 2003 1:00 am
J'ai vraiment aimé Big Fish... J'ai trouvé que Burton avait traité son sujet de manière très original (c'est un peu sa marque de commerce). J'adore me faire raconter des histoires, alors j'ai bien été servie. J'aime la vison de Burton, sa manière de représenter un monde. Tout est si artisitque! La fin m'a fait brailler comme un veau... ayant vécu récemment une situation similaire c'est venu me chercher.
- Spirullette
- Immortel du Domaine
- Messages : 14815
- Inscription : ven. avr. 04, 2003 1:00 am
Slick27 a écritMan of the Hour...
Bon, celle-là je te la donne. ......peut pas faire autrement, c'est vrai qu'elle est poignante. La première fois en dehors du film....j'ai eu quelques difficultés mais avec le texte j'ai retrouvé l'essence du film.......après 4-5 fois....j'avoue.....très bonne....très,très belle....si triste :/ vraiment pas ce que je me rappellais de Pearl Jam .
And the road
The old man paved
The broken seems along the way
The rusted signs, left just for me
He was guiding me, love, his own way
Now the man of the hour is taking his final bow
As the curtain comes down
I feel that this is just g'bye for now. --Message edité par tuberale le 2004-08-21 12:46:38--
Bon, celle-là je te la donne. ......peut pas faire autrement, c'est vrai qu'elle est poignante. La première fois en dehors du film....j'ai eu quelques difficultés mais avec le texte j'ai retrouvé l'essence du film.......après 4-5 fois....j'avoue.....très bonne....très,très belle....si triste :/ vraiment pas ce que je me rappellais de Pearl Jam .
And the road
The old man paved
The broken seems along the way
The rusted signs, left just for me
He was guiding me, love, his own way
Now the man of the hour is taking his final bow
As the curtain comes down
I feel that this is just g'bye for now. --Message edité par tuberale le 2004-08-21 12:46:38--