Aide - Le libraire - Gérard Bessette
Modérateur : Elise-Gisèle
Bon, je suis un peu embêtté... J'ai tout lu le roman... et je dois faire un travail sur ce livre.. Je dois faire une dissertation critique et démontrer qu'Hervé jodoin est un être insensible... Cependant, je dois le faire sous forme de plan dialectique.. Ce qui veut dire une thèse et une anti thèse..
En résumé, je dois trouver des arguments qui prouve que Jodoin EST insensible... et des arguments qui prouvent que Jodoin n'est PAS insensible..
Mes arguments pour le fait qu'il est insensible: Son coté individualiste, solitaire, qui correspond exactement à la période de la révolution tranquille de l'époque, le fait qu'il aime être seul, qu'il ne voit que son bonheur individuel.. .etc
Mais je suis légèrement bloqué.. Quelqu'un pour m'aider svp?
En résumé, je dois trouver des arguments qui prouve que Jodoin EST insensible... et des arguments qui prouvent que Jodoin n'est PAS insensible..
Mes arguments pour le fait qu'il est insensible: Son coté individualiste, solitaire, qui correspond exactement à la période de la révolution tranquille de l'époque, le fait qu'il aime être seul, qu'il ne voit que son bonheur individuel.. .etc
Mais je suis légèrement bloqué.. Quelqu'un pour m'aider svp?
[img]http://www.mabinty.com/m-pages/marie_chantal_toupin/3_Marie_Chantal_Toupin_mcta022.jpg[/img]
Pepsi a écritBon, je suis un peu embêtté... J'ai tout lu le roman... et je dois faire un travail sur ce livre.. Je dois faire une dissertation critique et démontrer qu'Hervé jodoin est un être insensible... Cependant, je dois le faire sous forme de plan dialectique.. Ce qui veut dire une thèse et une anti thèse..
En résumé, je dois trouver des arguments qui prouve que Jodoin EST insensible... et des arguments qui prouvent que Jodoin n'est PAS insensible..
Mes arguments pour le fait qu'il est insensible: Son coté individualiste, solitaire, qui correspond exactement à la période de la révolution tranquille de l'époque, le fait qu'il aime être seul, qu'il ne voit que son bonheur individuel.. .etc
Mais je suis légèrement bloqué.. Quelqu'un pour m'aider svp?
Je vais aller le refeuilleter, question de me mettre dedans et je te reviens avec ça ce soir
En résumé, je dois trouver des arguments qui prouve que Jodoin EST insensible... et des arguments qui prouvent que Jodoin n'est PAS insensible..
Mes arguments pour le fait qu'il est insensible: Son coté individualiste, solitaire, qui correspond exactement à la période de la révolution tranquille de l'époque, le fait qu'il aime être seul, qu'il ne voit que son bonheur individuel.. .etc
Mais je suis légèrement bloqué.. Quelqu'un pour m'aider svp?
Je vais aller le refeuilleter, question de me mettre dedans et je te reviens avec ça ce soir
Je ne connais pas ton livre, mais est-ce que ça peut t'aider ?
J,ai trouvé ce texte sur Internet. Vers le milieu du paragraphe il mentionne qu'il tente de connaitre les goûts des lecteurs ... je sais pas si ça pourrait fonctionner pour ton texte !?
Mais ceux que je peux difficilement supporter, ce sont les crampons qui s'imaginent que je suis là pour leur donner des renseignements, des consultations littéraires. Seule la pensée que je serai obligé de déménager si je les rudoie trop m'empêche de les foutre à la porte. «Que pensez-vous de tel auteur? Avez-vous lu tel livre? Ce roman contient-il assez d'amour? Croyez-vous que celui-ci soit plus intéressant que celui-là?» À ces dégoûtants questionneurs, malgré l'effort plutôt vigoureux que l'opération exige, je serais tenté de mettre mon pied au cul. Mais je ne peux m'y risquer. Je dois me contenter de leur passer les livres que je crois le moins susceptibles de les intéresser. Cela requiert de ma part une concentration d'esprit qui me fatigue, mais on n'a rien sans peine. En effet, je ne peux leur suggérer des titres sans avoir une idée de leurs goûts; et il me faut, pour cela, leur poser quelques questions. Je me console en me disant que mes efforts sont un gage de tranquillité pour l'avenir. De fait, rares sont ceux qui récidivent. Certains, il est vrai, reviennent à la charge quelques jours plus tard en déclarant qu'ils ont trouvé le livre ennuyeux. Je leur demande alors des précisions sur les parties qui leur ont paru particulièrement somnifères ou scandalisantes et je leur refile un second bouquin aussi semblable au premier que possible. Le plus tordant, c'est que cette méthode m'a permis d'écouler un tas de rossignols poussiéreux qui croupissaient sur les étagères depuis des années et que M. Chicoine m'en a félicité. C'est ce qu'on appelle faire d'une pierre deux coups. [...] (G
J,ai trouvé ce texte sur Internet. Vers le milieu du paragraphe il mentionne qu'il tente de connaitre les goûts des lecteurs ... je sais pas si ça pourrait fonctionner pour ton texte !?
Mais ceux que je peux difficilement supporter, ce sont les crampons qui s'imaginent que je suis là pour leur donner des renseignements, des consultations littéraires. Seule la pensée que je serai obligé de déménager si je les rudoie trop m'empêche de les foutre à la porte. «Que pensez-vous de tel auteur? Avez-vous lu tel livre? Ce roman contient-il assez d'amour? Croyez-vous que celui-ci soit plus intéressant que celui-là?» À ces dégoûtants questionneurs, malgré l'effort plutôt vigoureux que l'opération exige, je serais tenté de mettre mon pied au cul. Mais je ne peux m'y risquer. Je dois me contenter de leur passer les livres que je crois le moins susceptibles de les intéresser. Cela requiert de ma part une concentration d'esprit qui me fatigue, mais on n'a rien sans peine. En effet, je ne peux leur suggérer des titres sans avoir une idée de leurs goûts; et il me faut, pour cela, leur poser quelques questions. Je me console en me disant que mes efforts sont un gage de tranquillité pour l'avenir. De fait, rares sont ceux qui récidivent. Certains, il est vrai, reviennent à la charge quelques jours plus tard en déclarant qu'ils ont trouvé le livre ennuyeux. Je leur demande alors des précisions sur les parties qui leur ont paru particulièrement somnifères ou scandalisantes et je leur refile un second bouquin aussi semblable au premier que possible. Le plus tordant, c'est que cette méthode m'a permis d'écouler un tas de rossignols poussiéreux qui croupissaient sur les étagères depuis des années et que M. Chicoine m'en a félicité. C'est ce qu'on appelle faire d'une pierre deux coups. [...] (G
Humm c'est pas mauvais... c'est juste qui faut que j'étoffe ça.. genre que ma THÈSE ca me prends:
1 argument principal que je divise en 2 idées secondaire (qui servent à appuyer mon argument principal)
Meme chose pour mon anti thèse
dans chaque paragraphe sa me prends une citation et une explication!
Comme mettons ma thèse , qui dit qu'il est insensible c'est:
Arg Principal: Il est de nature individuelle et solitaire
Arg Secondaire 1: Il se "saoule" chaque soir chez trefflé, seul à sa table, près de la bouche d'aire chaude... et là j'explique
Arg Secondaire 2: Il s'en va d'une manière brusque de chez lui, pour fuire rose, sans la prévenir...
Mais je rush un peu la Le roman est quand meme simple mais complexe à la fois..
1 argument principal que je divise en 2 idées secondaire (qui servent à appuyer mon argument principal)
Meme chose pour mon anti thèse
dans chaque paragraphe sa me prends une citation et une explication!
Comme mettons ma thèse , qui dit qu'il est insensible c'est:
Arg Principal: Il est de nature individuelle et solitaire
Arg Secondaire 1: Il se "saoule" chaque soir chez trefflé, seul à sa table, près de la bouche d'aire chaude... et là j'explique
Arg Secondaire 2: Il s'en va d'une manière brusque de chez lui, pour fuire rose, sans la prévenir...
Mais je rush un peu la Le roman est quand meme simple mais complexe à la fois..
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- -Stéphanie-
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Aquanaute a écritJe l'ai analysé au cégep.
Malheureusement ça fait 3 ans, je me rappelle de rien!
Y'en a surment plein qui l'ont analysé.. c'est un des plus populaire de cet époque!
Steffunny je suis pas à Marie Vic!
Malheureusement ça fait 3 ans, je me rappelle de rien!
Y'en a surment plein qui l'ont analysé.. c'est un des plus populaire de cet époque!
Steffunny je suis pas à Marie Vic!
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Je vais tenter de t'aider du mieux que je peux Pepsi Selon moi, l'insensibilité du protagoniste , Jodoin, est représentée essentiellement pas son individualisme, par sa liberté individuelle. Il n'a pas de conscience sociale, et il ne s'engage qu'avec lui-même. Il éprouve plus souvent qu'autrement de l'indifférence pour la société. Tout doit être selon ses désirs (malgré toutes ses réserves et son indifférence récurrente). Ainsi, il aura des rapprochements lorsqu'il en aura envie, lorsqu'il sera "d'humeur social" avec Mme Lebouthiller, dans la mesure du possible, et toujours en jouant le rôle de l'indifférence. Une pseudo-indifférence devrais-je dire, car Jodoin a néanmoins épprouvé une faiblesse, une certaine sensibilité pour s'être laissé allé, à moitié, au plaisir charnel. Il a profité égoïstement de Mme Lebouthiller en la côtoyant selon ses propres humeurs sans se soucier réellement des désirs de l'autre. Pour Jodoin il est vrai que "l'enfer c'est les autres".
Cependant, Jodoin est sensible, voire conscient de sa condition d'homme, de sa liberté de choisir, soit celle d'être un lâche, de ne pas s'engager directement dans un projet de vie, de ne pas se projetter dans l'avenir. Il préfère une routine bien établie sans trop de perturbations extérieures. Il est donc sensible à son environnement physique, par exemple, le choix de sa chambre, d'une taverne, etc. Il est sensible à la temporalité, toujours reliée à une routine, tout ce qui a trait au temps qui passe, qui s'écoule, sans qu'il ne s'épuise trop à la tâche, à trop penser, à trop socialiser, etc. Il est donc sensible à son existence, à sa condition d'homme dans le monde.
Voilà ce qui me vient à l'esprit pour le moment J'espère que ça pourra t'aider un peu ! --Message edité par calliHop le 2006-09-27 09:04:41--
Cependant, Jodoin est sensible, voire conscient de sa condition d'homme, de sa liberté de choisir, soit celle d'être un lâche, de ne pas s'engager directement dans un projet de vie, de ne pas se projetter dans l'avenir. Il préfère une routine bien établie sans trop de perturbations extérieures. Il est donc sensible à son environnement physique, par exemple, le choix de sa chambre, d'une taverne, etc. Il est sensible à la temporalité, toujours reliée à une routine, tout ce qui a trait au temps qui passe, qui s'écoule, sans qu'il ne s'épuise trop à la tâche, à trop penser, à trop socialiser, etc. Il est donc sensible à son existence, à sa condition d'homme dans le monde.
Voilà ce qui me vient à l'esprit pour le moment J'espère que ça pourra t'aider un peu ! --Message edité par calliHop le 2006-09-27 09:04:41--
"Et sur mon corps ton corps étend
La nappe de son miroir clair." (Paul Éluard)
Ah oui, Pepsi, selon moi la phrase qui résume bien ce que j'entends par la sensibilité - dans le sens de prise de conscience ici - de Jodoin versus sa condition d'homme, son existence propre, est la suivante : "[...] je me considérais moi-même comme plutôt fini, en ce sens que je n'espérais plus atteindre à une quelconque réussite intellectuelle, sociale, pécuniaire ou simplement matrimoniale..." (p.136 dans mon livre, avant dernier chapître).
Autre point, pourquoi Jodoin revient à quelques reprises justement sur le fait que trop penser lui est désagréable ? Je suis d'avis que la pensée le ramène beaucoup trop à sa sensibilité, à son unicité versus son rapport aux autres. Il préfère donc, ne pas trop songer, et ainsi se laisser porter par le courant en tentant de vivre dans une neutralité, un détachement de tout... autant que cela soit complètement possible. Grosso modo, voilà mon humble avis sur le sujet.
Ouf...il est vraiment complexe ce Jodoin !
Autre point, pourquoi Jodoin revient à quelques reprises justement sur le fait que trop penser lui est désagréable ? Je suis d'avis que la pensée le ramène beaucoup trop à sa sensibilité, à son unicité versus son rapport aux autres. Il préfère donc, ne pas trop songer, et ainsi se laisser porter par le courant en tentant de vivre dans une neutralité, un détachement de tout... autant que cela soit complètement possible. Grosso modo, voilà mon humble avis sur le sujet.
Ouf...il est vraiment complexe ce Jodoin !
"Et sur mon corps ton corps étend
La nappe de son miroir clair." (Paul Éluard)