Voici un article paru dans le Échos-Vedette de cette semaine qui m’a fait sourire…
« Léandre » : Le chanteur a choisi de toucher les gens autrement
Après avoir commencé comme choriste de Sass Jordan, Léandre, de son vrai nom Léandre Éthier, a sorti un premier album à succès en 1990, sur lequel on pouvait entendre Goodbye my love, Prendre le temps ou encore Triste Louise . « J’ai réalisé mon rêve. L’important, c’est que j’ai toujours fait ce dont j’avais envie. » En effet, après avoir connu un immense succès avec ce premier opus, Léandre en a lancé un deuxième, cinq ans plus tard, moins bien reçu, puis un troisième, avec lequel il avait décidé de se faire plaisir. « Sur Strange Eyes Java Jive , l’album de Léandre and Friends, j’avais décidé de mettre mes chansons originales avant que je ne décide de chanter en français » explique t’il.
Le chanteur a malheureusement dû se rendre à l’évidence, après avoir fait quelques spectacles dans des petits bars de jazz, que ç’en était trop. « Je suis devenu en maudit contre la musique Je suis passé de gros cachets à presque rien, c’était ridicule ! » C’est là que je me suis dit : « OK Léandre, c’est le temps de retourner à l’école! ».
À plusieurs occasions, lors de soupers entre amis, Léandre prenait plaisir à masser ses convives, comme ça, tout bonnement, alors qu’ils étaient encore attablés. « Ils me disaient : « Tu devrais considérer ça, tu as vraiment du talent! » Moi je trouvais que c’était bien loin de ma musique, mais par la suite, j’ai trouvé plusieurs similitudes. » C’est ainsi qu’il a choisi de donner un coup et de décrocher son diplôme de massothérapeute. « Je ne voulais plus dépendre de la musique pour vivre. Cette profession me permettait d’avoir un rapport plus intime, un rapport de personne à personne qui n’est pas nécessairement verbal, mais qui nourrit tout autant que des applaudissements, par exemple! »
Prenant conscience que les massages agissent non seulement sur le corps, mais aussi sur l’esprit et même sur l’âme des gens étant donné le grand pouvoir du toucher, Léandre est tout à fait heureux du choix de sa nouvelle profession. « Je reçois de beaux témoignages des gens qui viennent à l’Ovarium (Sur la rue St-Denis, à Montréal), où je travaille. Je sais que mes chansons ont touché beaucoup de gens, et maintenant je les touche autrement. Je leur procure une détente, mais le contact humain, le feed-back que je reçois est toujours aussi fort. »
Pour ceux qui s'ennuient de Léandre...
Modérateur : Elise-Gisèle
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